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  • Le nouveau monde populiste...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai d'Alexandre Devecchio intitulé Recomposition. Journaliste, responsable des pages Figaro Vox, Alexandre Devecchio est déjà l'auteur de Les nouveaux enfants du siècle - Enquête sur une génération fracturée (Cerf, 2016).

     

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    " Faut-il avoir peur des « démocraties illibérales » ? Emmanuel Macron est-il le héraut d’un avenir progressiste, ou le dernier samouraï d’un modèle à bout de souffle ? Et si l’âge des populismes, loin d’être une époque de désagrégation, était au contraire un moment de reconstruction ?

    C’est à ces questions que tente de répondre Alexandre Devecchio en nous faisant voyager à travers le « nouveau monde populiste » : de l’Amérique de Donald Trump à la Grande-Bretagne de Boris Johnson, en passant par la France de Marine Le Pen et l’Italie de Matteo Salvini, jusqu’à la Hongrie de Viktor Orbán. Contestant le parallélisme entre les années 1930 et notre époque, il revient sur les étapes au cours desquelles, depuis la fin du communisme, les nations se sont vu retirer leurs prérogatives par des organisations supranationales, à commencer par l’Union européenne. Derrière la colère des peuples surgissent des notions politiques que l’on croyait révolues : retour des frontières, demande de protection, contestation du modèle économique dominant. Plus qu’une révolte et moins qu’une révolution : c’est une recomposition à l’œuvre. "

     

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  • Alain de Benoist : « L’union des droites ? Aussi chimérique que celle des gauches ! »

    Nous reproduisons ci-dessous entretien avec Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire, dans lequel il évoque la question de l'union des droites. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017) et Contre le libéralisme (Rocher, 2019).

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    Alain de Benoist : « L’union des droites ? Aussi chimérique que celle des gauches ! »

    C’est un vieux serpent de mer qui resurgit périodiquement depuis plus d’un siècle : l’union des droites revient dans le débat. Vous n’y croyez pas ?

    Ce sont des calembredaines, des mantras qu’on récite pour se rassurer, sans considération des circonstances. Comme vous le dites, l’idée n’est pas nouvelle, mais cela n’a jamais marché, pour la simple raison que, faute de clarification sur les principes, les inspirations idéologiques des différentes droites se sont toujours révélées incompatibles. En France, il n’y a jamais eu d’union des droites. Jamais. Quant à l’union des gauches, autre mythe inusable, elle ne s’est concrétisée qu’à trois reprises, pour quelques années à peine et sans aucun lendemain : sous le Front populaire, lors du Conseil national de la Résistance et, enfin, avec le « programme commun » de Mitterrand, qui a d’ailleurs marqué le début de la débâcle du Parti communiste.

    Il y a quinze ou vingt ans, lorsque l’UMP faisait à peu près jeu égal avec le Front national, on pouvait encore espérer faire sauter le « cordon sanitaire ». C’était, en réalité, tout à fait impossible, mais au moins pouvait-on en formuler l’hypothèse. De braves gens naïfs, des notaires de province et quelques potaches cathos-bobos pensent apparemment qu’on en est toujours là. Ce n’est plus le cas. Avec Macron, la droite libérale est au pouvoir. Il y a, d’autre part, le Rassemblement national, qui n’est pas libéral, mais qui plafonne pour l’instant autour de 25 % (même si l’existence d’un « plafond de verre » reste indémontrée). Je suppose qu’on ne veut pas faire l’union de La République en marche et du RN. Mais alors, de quelles droites veut-on faire l’« union » ? Les Républicains sont, comme le PS, à l’agonie. Nicolas Dupont-Aignan ne représente plus rien. Ne parlons même pas d’Asselineau ou de Philippot. On peut bien répéter que l’union fait la force, le slogan perd toute signification quand il n’y a rien à réunir. Même additionné à l’infini, zéro plus zéro égale toujours zéro.

    Quelle union, d’ailleurs ? Au niveau des appareils, il ne faut même pas y penser. Ce n’est d’ailleurs pas gênant car, compte tenu d’un phénomène de volatilité électorale devenu majoritaire, les partis ont cessé d’être les moteurs de la vie politique. À la base ? Ce serait, en effet, une meilleure solution, mais à condition de ne pas se limiter à la « droite ». Les familles politiques traditionnelles ont disparu et le clivage gauche-droite n’est plus désormais, au mieux, qu’un clivage parmi d’autres. Deux clivages nouveaux s’imposent : entre les universalistes et les enracinés d’une part, entre les conservateurs et les libéraux de l’autre. L’effondrement des Républicains s’inscrit dans ce processus de clarification : les deux tiers de l’électorat filloniste sont partis chez Macron, un tiers a rejoint le Rassemblement national et il ne reste plus à LR qu’une poignée de canards sans tête qui s’agitent dans les décombres du poulailler. La bonne bourgeoisie catholique, plutôt que de voter Bellamy, a rejoint le parti de l’ordre parce qu’elle a bien compris que c’était son intérêt et que l’intérêt, pour elle, passera toujours avant les convictions. La future majorité anti-Macron n’est pas à rechercher « à droite » mais dans l’ensemble du peuple français aujourd’hui confronté au double problème de l’immigration et de la politique d’austérité, c’est-à-dire, dans les deux cas, au système capitaliste. Reste le problème des hommes (ou des femmes) qui puissent incarner cette dynamique sociale-identitaire. Il n’est pas résolu.

    Vous êtes donc hostile à des initiatives telles que la Convention de la droite, animée notamment par Marion Le Pen et Éric Zemmour ?

    Pas du tout. Je suis convaincu que ceux qui ont assisté à cette Convention et en ont fait un succès ont entendu des choses très intéressantes. Le dialogue et les confrontations d’idées sont toujours utiles, mais sur le plan de la politique électorale, il n’en sortira rien. J’entends bien que certains de ceux qui se définissent comme « de droite » ne se reconnaissent ni dans le parti de Macron ni dans celui de Marine Le Pen. Pourquoi pas ? Mais ce ne sont que des individualités, auxquelles ne correspond aucun électorat ni aucun espace politique. Le paradoxe serait alors qu’ils veuillent créer un nouveau parti, qui ne ferait que diviser l’opposition.

     

    Restons dans les sujets qui fâchent. Sur la PMA, la GPA, etc., on ne vous a pas beaucoup entendu…

    Parce que ce sont des combats perdus d’avance. La loi sur la PMA vient d’être votée, et la majorité des Français y sont favorables, d’autant que, comme dans le cas du mariage gay, ils réalisent très bien que le problème ne concerne qu’une minorité de minorité. Jean-Marie Le Pen dit qu’il préfère des « enfants sans pères » à pas d’enfants du tout, ce qui n’est pas totalement absurde. Parler d’« enfants sans pères » n’a, d’ailleurs, pas beaucoup de sens, car cette catégorie n’existe pas. On parle, en fait, d’enfants qui n’auront pas la possibilité de connaître l’identité de celui qui leur a légué la moitié de leur patrimoine génétique. C’est déjà le cas des enfants de couples hétérosexuels nés de la PMA et de bien des enfants adoptés. Quant à la GPA, elle s’est occasionnellement pratiquée de tout temps dans la bienheureuse opacité des mœurs villageoises. Les catholiques, après tout, adorent un homme sans père biologique identifié, dont la mère a servi de « mère porteuse » à l’Esprit saint (exemple radical de dissociation de la sexualité et de la procréation).

    Je n’en suis pas moins sensible aux enjeux : la filiation, la marchandisation. Mais ce n’est pas en gazouillant sur « les papas » et « les mamans » qu’on prendra la pleine mesure du problème. Si l’on est en présence d’une rupture anthropologique majeure, alors il faut s’interroger sur l’essence de la technique : dire que « tout ce qui est techniquement possible n’est pas humainement nécessaire » est totalement inutile aussi longtemps qu’on n’a pas compris que la loi de la technique est que tout ce qui est techniquement possible sera effectivement réalisé. Aujourd’hui, ce n’est plus l’homme qui maîtrise la technique, c’est la technique qui décide pour lui. Quant aux modifications de la filiation, il faut s’intéresser aux causes, et pas seulement aux conséquences. Pourquoi veut-on, aujourd’hui, « sortir de l’hétérosexualité », discréditer la biologie et la notion même d’hérédité, revenir à un système matrilinéaire abandonné depuis la Préhistoire, entretenir l’idée d’un homme se créant lui-même sans plus rien devoir à la nature ? Telles sont les questions qu’il faut se poser.

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 1er octobre 2019)

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  • Le cinéma italien sous le fascisme...

    Les éditions Vendémiaire publient cette semaine un ouvrage d'Allessandro Corsi intitulé Dictionnaire du cinéma italien - De la Marche sur Rome à la République de Salò 1922-1945 et préfacé par Jean Tulard. Alessandro Corsi est professeur de langue italienne et traducteur indépendant.

     

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    " Les combats héroïques de Garibaldi pour unifier l’Italie, le sacrifice exalté des légionnaires de Mussolini dans le désert de Libye, la vie quotidienne à Florence au temps de Dante… Mais aussi l’érotisme sulfureux des Amants diaboliques, les caprices des divas ou les crimes d’honneur napolitains. Le cinéma italien a fait preuve entre 1922 et 1945 d’une vivacité et d’une créativité qui n’ont rien à envier à ses homologues européens.

    Que l’on songe aux exploits du colosse Maciste, star mondiale des années 1920, aux superproductions comme Scipion l’Africain et sa troupe d’éléphants, à La Couronne de fer, étonnant film précurseur de l’heroic fantasy, et c’est un tout un continent oublié et poétique de l’histoire du septième art qui apparaît. Un cinéma de propagande aussi, mais non dénué de subversion, où la réalité et l’invention sont souvent bien plus fortes que tous les discours officiels.

    En plusieurs centaines d’entrées, ce dictionnaire propose pour la première fois au public français de découvrir une période fondatrice qui, de Luchino Visconti à Totò, en passant par Vittorio De Sica, Roberto Rossellini, ainsi que la création de Cinecittà et celle de la Mostra de Venise, porte en germe ce qui fera la gloire du cinéma italien d’après-guerre. "

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  • Survivre au déclin de l' Europe...

    Le 26 septembre 2019, Olivier Frèrejacques recevait, sur TV libertés, David Engels pour évoquer avec lui son excellent livre récemment publié, Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Historien, spécialiste de l'antiquité romaine est déjà l'auteur d'un essai intitulé Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013).

     

                                  

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  • Tolkien et la mythologie germano-scandinave...

    Les éditions Passés composés viennent de publier un essai de Rudolf Simek intitulé La Terre du Milieu - Tolkien et la mythologie germano-scandinave. Philologue autrichien, spécialiste de la littérature germanique et de la mythologie nordique, Rudolf Simek est professeur à l'université de Bonn.

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    " Explorer la Terre du Milieu à travers la mythologie, mettre en évidence les influences notables des littératures germanique et scandinave sur les oeuvres du philologue d'Oxford, notamment dans Le Hobbit, Le Seigneur des Anneaux et Le Silmarillion, telle est l'ambition de ce livre. C'est que les lettres germaniques et scandinaves trouvèrent un écho important chez le romancier comme chez l'universitaire : création des noms de lieux et de personnages, de créatures fabuleuses, reprise de vieux motifs littéraires et invention de systèmes d'écriture pour imaginer une nouvelle mythologie. Aucun ouvrage, en France, ne portait sur l'importance de ces mythologies dans l’œuvre de Tolkien. C'est chose faite : en dix chapitres, R. Simek examine ainsi la toponymie, la linguistique, la mythologie, la cosmologie, la runologie ou la géographie de la Terre du Milieu, tout en offrant des traductions de plusieurs grands textes du Moyen Age islandais. Toutes choses qui ont contribué à l'ambiance médiévale de la Terre du Milieu. "

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  • Le crime organisé, une cible mobile...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Xavier Raufer à Atlantico dans lequel il commente la présentation par le Ministre de l'intérieur à Marseille, ces derniers jours, d'un n-ième plan national de lutte contre la drogue. Criminologue et auteurs de nombreux essais, Xavier Raufer a publié ces dernières années Les nouveaux dangers planétaires (CNRS, 2012) et Criminologie - La dimension stratégique et géopolitique (Eska, 2014) et Le crime mondialisé (Cerf, 2019).

     

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    Lutte contre les stupéfiants : le plan antidrogue qui n’en était pas un

    Christophe Castaner a présenté mardi 17 septembre un nouveau  plan antidrogue avec notamment la création d’un organisme, l’Ofast, « chef de file unique de la lutte contre les trafics de drogue, sur le modèle de la DGSI pour la lutte anti-terroriste ». L’organisation reste pilotée par un commissaire de police.

    Cette réforme prétend s’appuyer sur le modèle de la DGSI. Quelles seront les spécificités de ce nouvel organisme ? Est-ce un modèle cohérent pour lutter contre un problème de l’ampleur du trafic de drogue ?

    La France a un grave problème de stupéfiants. Pour la cocaïne, c’est même une inondation. Pour 2017-2018, ont été saisies en France plus de 32 tonnes (32 000 kilos…) de cocaïne. Comme, au mieux, on intercepte 20% de telles livraisons de drogue sur leur trajet à portée de nos douaniers, policiers, etc., ces deux années, passées, plus de 250 tonnes de cocaïne ont été livrées en métropole. Au prix de gros, avant coupage et deal de rue, cela a enrichi divers producteurs et grossistes, du nord de l’Amérique latine à l’Europe
    via l’Afrique, de plus de 7 milliards de dollars.

    Mais se dire « J’ai un problème de stupéfiants ALORS je vais créer un super-office des stups » témoigne d’une forte myopie stratégique ou d’un vif cynisme : tout criminologue sérieux aurait averti MM. Castaner et Nunez que – différence cruciale entre le milieu criminel et les honnêtes gens – les bandits n’ont pas de métier. Il n’y a pas de trafiquant de drogue pour la vie, comme il y a des avocats ou des fleuristes, mais des prédateurs
    opportunistes arbitrant à tout instant, en une simple logique coût-bénéfice.

    On lit par exemple qu’explose le proxénétisme des cités, prostituant des jeunes femmes fragiles, mineures, etc. Qui sont ces néo-maquereaux ? Des dealers victimes de deux lois absolues de la vie criminelle : celle des rendements décroissants et l’effet de déplacement. Trop de dealers dangereux dans votre cité ? Il faut changer de job criminel ou de crémerie.

    Ainsi, le crime organisé n’est pas la cible fixe qu’imaginent Castaner-Nunez : elle est mobile. Or comme ce qu’ils découvrent lors d’une énième tuerie est déjà vieux d’une décennie – on se souvient des excursions marseillaises du pauvre Valls et de ses ministres, en 2012 – et ce n’était déjà pas une nouveauté – Castaner-Nunez tireront sans doute sur un canard-narco, qui aura déjà filé.

    La seule façon d’atteindre une cible criminelle mouvante est de la priver de son territoire, les cités hors-contrôle : là, le gouvernement ne fait rien ; et d’y dissoudre les gangs – on n’en prend pas le chemin. Chaque jour désormais, ces cités connaissent des émeutes lors desquelles nulle arrestation sérieuse n’est opérée. Un gilet jaune tire la langue face caméra, la justice l’accable. Là, véhicules brûlés… Jets d’acide sur les policiers – répression zéro. Preuve que le nouvel office de Castaner-Nunez n’est sans doute que de la com’, ou une rustine de plus sur un pneu crevé de longue date.

    Divers pays ont choisi la légalisation pour couper l’herbe sous le pied des trafiquants. La France se refuse encore à explorer cette voie-là. Pour quelle raison légalisation et dépénalisation sont-elles encore des sujets tabous en France ?

    Que donne dans les faits – pas dans les rêves de soixante-huitards fatigués – la légalisation du cannabis ? Dernier exemple, le Canada. Chiffres du service canadien de renseignement criminel (SCRC) : 1 g. de cannabis légal coûte 11 dollars can. – 6 $ can. en deal de rue – d’où, retour des toxicomanes au marché illégal. Le premier ministre-ludion médiatique Trudeau avait promis de « retirer des milliards des poches des criminels » en légalisant le cannabis. Le fort prudent SCRC parle de « premiers résultats positifs d’ici trois ans et plus ». Qui a dit calendes grecques ? Et – coïncidence ? – le nombre de cocaïnomanes a DOUBLÉ au Canada en 4 ans (730 000 aujourd’hui) car les narcos ne sont pas stupides. Une cible mouvante, on l’a vu. Si vous voulez voir ça advenir en France, allons-y.

    Christophe Castaner a aussi déclaré vouloir s’attaquer au « patrimoine des dealers ». Le chiffre d’affaires du trafic de drogue en France étant estimé à 3,5 milliards d’euros/an, quels peuvent être les bénéfices de cette stratégie ? Quelles autres voies explorer ?

    Encore de la com’ !
    L’immense majorité des semi-grossistes et grossistes de la drogue opérant en France a des liens forts avec sa diaspora d’origine, Balkans, Maghreb ou Sahel. Car les dealers de base n’ont que des miettes du trafic, grâce à quoi ils survivent tout juste.

    Comment saisir des villas ou des entreprises, réelles ou non, des comptes en banque, à Casablanca, Tirana, ou Bamako ? Si Castaner-Nunez espèrent trouver le trésor des narcos à Romorantin ou Criquebeuf-sur-Seine, ils risquent la déception. Mais bien plus sûrement n’espèrent-ils rien de pareil et vont-ils faire du cosmétique, gagner du temps avant telle échéance électorale, situation hélas classique depuis l’instauration du quinquennat.

    Xavier Raufer (Atlantico, 18 septembre 2019)

     

     

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