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  • Comment la modernité a tué les paysans...

    Comme nous l'a signalé Pierre Bérard, le sociologue Pierre Bitoun revient au cours de cet entretien avec Eugénie Bastié, journaliste au Figaro, "sur les raisons de la catastrophe sociale et anthropologique que constitue selon lui la disparition du monde paysan et le véritable ethnocide dont il  s'est accompagné. Il plaide dans son livre Le sacrifice des paysans (L'échappée, 2016) pour le retour d'une ruralité solidaire et non productiviste et post-capitaliste fondée sur d'authentiques "paysans" enracinés".

     

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  • Qui était Jean Thiriart ?...

    Les éditions Pardès publient cette semaine, dans leur collection Qui suis-je, un Thiriart signé par Yannick Sauveur. Docteur en sciences de l'information et de la communication, et ancien membre du mouvement Jeune Europe, Yannick Sauveur nous livre un portrait attendu d'une figure essentielle du nationalisme européen de l'après-guerre.

     

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    Jean Thiriart (1922-1992): «J'ai déjà pesté et tonné il y a 30 ans contre les petits nationalismes , le français, l'anglais, l'allemand. J'étais loin d'imaginer la déchéance dans laquelle nous allions tomber à la fin de notre siècle: la déchéance de l'esprit politique avec les micro-nationalismes.» (1992.)

    Naître à Bruxelles dans un pays où l'on se sentira toujours à l'étroit, cela scelle un destin européen. Au-delà d'un itinéraire qui l'amènera du socialisme au communisme spartiate via le national-socialisme et le soutien à l'OAS, une permanence habite Jean Thiriart : celle de l'unification européenne, qui sera son obsession tout au long de sa vie publique. Avec Jeune Europe, mouvement transnational qu'il crée en 1963, puis Un Empire de 400 millions d hommes : l'Europe, écrit en 1964, enfin avec la revue mensuelle La Nation européenne (1966-1969), Thiriart offre une vision géopolitique des grands espaces en opposition avec les nationalismes étroits. La Société d'optométrie d'Europe, qu'il fonde en 1967 et qu'il présidera jusqu'en 1981, préfigure, dans son domaine professionnel, l'Europe unitaire et communautaire qu'il appelait de ses vœux. Loin de l'activisme militant, il réapparut au début des années 80 en tant que théoricien avec une hauteur de vues qui dénote la clairvoyance de celui qui a toujours su se placer dans la longue durée et en dehors des contingences politiciennes. Son voyage à Moscou, en 1992, où il rencontre des personnalités de tous bords, précède de peu sa mort, que nul n'attendait si tôt. Ce « Qui suis-je?» Thiriart a pour ambition de sortir de l'oubli un homme injustement méconnu, dont un des mérites fut de dépasser les clivages droite/gauche. Révolutionnaire inclassable, « jacobin de la très Grande Europe », son esprit visionnaire, puisant son inspiration chez Machiavel et Pareto, demeure d une grande actualité dans un monde en pleine mutation.

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  • Fillon et les gogos conservateurs...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte , cueilli sur le site Idiocratie et consacré au programme de François Fillon, dont l'apparence conservatrice cache mal la teneur ultralibérale...

     

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    Les gogos conservateurs

    La victoire de Fillon aux primaires de la droite a soulevé une grande liesse dans ce qu’il est convenu d’appeler un peu rapidement le « peuple de droite ». Disons que deux de ses principales clientèles électorales ont jeté leur dévolu sur la mine mélancolique de François Fillon. Les premiers, électeurs catholiques issus de la Manif pour tous, ont voté utile en préférant l’ancien Premier ministre à Jean-Frédéric Poisson tandis que les seconds, retraités des classes favorisées, ont bien compris comment faire fructifier leur patrimoine tout en disant aux générations précédentes qu’ils devaient trimer davantage. Est-ce là le réveil du conservatisme à la française ? Patrick Buisson – que l’on a connu plus inspiré – a parlé d’une « révolution conservatrice », Chantal Delsol a titré dans les colonnes d’un Figaro en transe son article : « La droite est née dimanche dernier », le MEDEF a sabré le champagne pour saluer le retour des années 1980, etc. Bref, le tout Paris du conservatisme pépère s’est repris à croire au grand soir : celui de la lutte des classes à l’envers.

    Sans vouloir passer pour des oiseaux de mauvaise augure, la victoire de ceux qui se présentent volontiers comme des conservateurs nous a fait penser à cette ancienne comédie de Saint-Amand Antier et Frédérick Lemaître ; comédie dans laquelle un escroc du nom de Robert Macaire prenait dans ses filets un bourgeois crédule qui se voyait affubler du nom de « gogo ». Nous croyons, en effet, que les électeurs des primaires de la droite sont des gogos qui se sont laissés enfumer par une posture sévère et deux ou trois réflexions traditionnelles qui cachent bien mal la teneur ultralibérale d’un programme sans foi ni loi. C’est revivre encore le déjà très long mirage qui fait croire aux conservateurs qu’ils pourront tenir en bride la société alors même que celle-ci est livrée sans vergogne aux logiques pernicieuses du marché. Au moins, Eric Zemmour a le mérite d’en rappeler les résultats catastrophiques : « La “Dame de fer” avait pour haute ambition de restaurer l’éthique victorienne de l’effort, du travail, de l’épargne, de la religion et de la patrie. Elle était sincère et déterminée. Mais le marché n’avait que faire de ses ambitions morales et l’Angleterre devint le pays du culte de l’argent, du cosmopolitisme de la ville-monde Londres, des mafias russes et des paradis fiscaux, de l’alcoolisme de masse des jeunes et des grossesses précoces des adolescentes (…) »[1]. Beau tableau que l’on nous propose de revisiter dans une France que l’on sait pourtant au bord de l’effondrement moral et social. Est-ce bien le moment de lui administrer un remède de cheval qui n’a à peu près fonctionné nulle part ?

    En vérité, le libéralisme n’est pas soluble dans le conservatisme. En revanche, le conservatisme se dissout volontiers dans la marmite libérale. Les soixante-huitards libertaires croyaient avoir trouvé un refuge confortable auprès de leurs amis fortunés bien installés aux postes de commande. Ils ont même cru avoir gagné la bataille des idées. Or, le vent tourne et comme les affaires sont les affaires, il n’y a strictement aucune raison pour que les « grands de ce monde »  ne changent pas leurs fusils d’épaule : après tout, qu’est-ce qu’ils en ont à fiche des réformes sociétales soi-disant émancipatrices ? Assouplir le marché du travail, baisser les charges des entreprises, relancer les grands traités commerciaux sous l’égide de la bureaucratie bruxelloise, désétatiser la sécurité sociale, tout cela peut bien se faire sous le couvert d’un discours moraliste de retour aux valeurs. On notera à cet égard que pas une mesure prodiguée par Fillon dans ce qu’il appelle le blitzkrieg des trois premiers mois ne renvoie aux valeurs conservatrices si chèrement défendues par ailleurs. Ainsi, les libéraux-libertaires peuvent-ils bien laisser la place aux libéraux-conservateurs (les « libcons ») sans que le programme économique ne change d’un iota.

    Et pourtant, il faut rappeler que le véritable conservatisme ne se réduit pas à ce robinet d’eau tiède ouvert par les tenants d’un libéralisme bon teint. Au contraire, il est toujours radical, antilibéral et disons-le révolutionnaire ! Radical parce qu’il ne peut pas se résumer à quelques slogans politiques qui fleurent bon la tradition ; il se doit d’être mis en œuvre dans des formes de vie qui atteste de sa survivance. Ainsi, les plus hautes valeurs dont il se réclame – l’honneur, la dignité, la transmission, l’humilité, la hiérarchie, etc. – n’ont de sens que si elles sont reprises puis expérimentées par chaque génération. Autrement dit, la tradition doit toujours être réactualisée voire réinventée en fonction des conditions sociales de l’époque. Antilibéral, le conservatisme l’est évidemment puisqu’il n’a pas d’autres choix que de remettre en cause l’idéologie du marché qui a sapé, une à une, de façon méthodique, toutes les valeurs fondamentales pour faire de l’homme un être égoïste, calculateur, cupide, auto-référencé, désirant, nihiliste, etc. Roger Scruton parle à ce sujet d’« un matérialisme athée, parfumé d’absurdités marxistes » qui a introduit un « manque fondamental d’humilité dans les âmes de la nouvelle génération »[2]. Enfin, le conservatisme est devenu littéralement révolutionnaire puisqu’il ne pourra effectivement renaître qu’au prix d’un renversement complet des modalités actuelles de l’existence. A défaut, il continuera à donner un surplus d’âme à un système qui en est totalement dépourvu et à attirer à lui, paradoxalement, les gogos qui ne voient pas plus loin que le bout de leurs nez.

    Des idiots (Idiocratie, 6 décembre 2016)

     

    Notes :

    [1] Le Figaro, « Conservateur et libéral, la grande tension », 1er décembre 2016.

    [2] Eléments, « Entretien avec Roger Scruton. Au royaume du conservatisme », novembre-décembre 2016, n°163.

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  • Tolkien et la religion...

    Les éditions des Presses de l'université Paris-Sorbonne viennent de publier un essai de Leo Carruthers intitulé Tolkien et la religion - Comme une lampe invisible. Professeur de l’université Paris-Sorbonne en études médiévales anglaises, Leo Carruthers a dirigé l'ouvrage collectif Tolkien et le Moyen Âge (CNRS Éditions, 2007) et a été un des coordinateurs, avec Vincent Ferré du Dictionnaire Tolkien (CNRS, 2012).

     

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    " Peut-on qualifier Tolkien d’« auteur catholique », comme certains sont tentés de le faire ? Converti par sa mère au catholicisme, Tolkien resta toute sa vie un fidèle pieux et pratiquant, mais plutôt conservateur. Enracinée au cœur de sa vie privée, la religion l’est aussi au sein du groupe des Inklings, dans lequel Tolkien joua un rôle clé et qu’animait son meilleur ami, C.S. Lewis, universitaire connu pour ses livres de théologie populaire. De même, elle l’est dans la carrière universitaire du créateur de la Terre du Milieu, dans les textes du Moyen Âge, chrétiens, païens, ou mixtes, dont il était spécialiste et où il puisa en grande partie son inspiration.

    Mais les romans de Tolkien, d’où le terme Dieu est écarté, véhiculent-ils une spiritualité définie ? Cet essai explore la mythologie de l’auteur, non seulement dans les deux romans publiés de son vivant (Le Hobbit et Le Seigneur des Anneaux), mais aussi à travers l’ensemble de légendes, Le Silmarillion et L’Histoire de la Terre du Milieu, sur lequel il travaillait incessamment, sans pouvoir l’achever de manière satisfaisante. À des degrés divers, difficiles à cerner originellement, mais plus accentués vers la fin de la vie de l’écrivain, les thèmes du mythe, de la religion et de la spiritualité ne cessent d’être présents dans cette œuvre vaste.

    Tolkien « auteur catholique » ? Leo Carruthers souligne l’aspect neutre d’une mythologie fidèle à sa logique interne, une préhistoire humaine placée dans un temps indéfini, où l’on ressent toutefois « une sorte de foi, comme une lampe invisible ». "

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  • La guerre de l'information est déclarée !...

    Nous reproduisons ci-dessous un éditorial d'un récent numéro (n°12, 25 novembre 2016) de l'excellente lettre d'information hebdomadaire Centurie News, qui est consacré à la guerre de l'information qui sévit en Occident et qui voit progressivement les médias de masse contrôlés par l’élite occidentale perdre leur position dominante.

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    Infowar

    A la suite d’un communiqué de presse de la Commission des affaires étrangères du Parlement Européen du 10 octobre 2016, le Parlement réuni à Strasbourg ce 23 novembre, a voté (304 personnes pour, 179 contre et 208 abstentions) une résolution condamnant « la propagande hostile et la désinformation « qui oppresse l’UE » par « le Kremlin et des acteurs non étatiques tels que Daech, Al-Qaeda et d’autres groupes terroristes djihadistes violents». L’institution dénonce le fait que « le gouvernement russe emploie de manière agressive une large gamme d’outils et d’instruments, tels que des fondations spéciales  [...], des chaînes de télévision multilingues ». La résolution - qui demande à l'UE de répondre à la guerre de l’information en provenance de Russie - cite Russia Today, Sputnik, mais aussi le Fonds Russky Mir et Rossotrudnichestvo parmi les organisations impliquées. Durant le débat, le député espagnol Javier Couso Permuy (Gauche-Unie) a dénoncé ce rapport comme étant une « insulte à l'intelligence des Européens », ajoutant : « ce rapport est fou. Il propage l'hystérie antirusse et le néo-Maccarthysme en Europe ». Coté Russe, Vladimir Poutine a moqué une décision qui révèle « une dégradation politique de l'idée de démocratie » en Occident. Plus virulente, la porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a déclaré que le détournement d’attention face aux véritables menaces terroristes et aux fondamentalisme était un « crime ».

    Il y a deux semaines, la Grande-Bretagne procédait à la fermeture des compte bancaires de Russia Today (et à la promulgation de « la loi de surveillance la plus extrême jamais passée dans un pays démocratique » selon l’Open Rights Group. Les pressions de l’Allemagne se multiplient pour la mise en place d’un dispositif visant à limiter la circulation de « sources douteuses » via les réseaux sociaux . Débat relancé par les mises en cause des médias de masse contre Facebook, accusé d’avoir contribué à la victoire de Donald Trump à la présidentielle américaine.

    La France n’échappe pas à la règle. Laurent Fabius, puis Benoît Hamon - pour ne citer qu’eux - ont également pointé la responsabilité de Facebook dans l’élection de Donald Trump. Les déclarations politiques se sont multipliées pour dénoncer le rôle joué par les réseaux sociaux et notamment Facebook dans l’apparition d’une « démago-politique ». Des déclarations qui font écho à celles de Barack Obama le 18 novembre dernier, dénonçant un système où « les faits et la vérité n’ont pas d’importance ». Nombreux sont les articles publiés par les médias de masse depuis l’élection de Donald Trump, interrogeant le rôle social de réseaux où les informations ne seraient pas vérifiées et toutes les opinions se valent. Le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, avait répondu aux nombreuses attaques politiques et médiatiques en déclarant « personnellement, je pense que l’idée que de fausses informations sur Facebook, qui ne représentent qu’une toute petite partie des contenus, aient influencé la présidentielle est une idée assez dingue ».

    L’on pourrait être sensible aux tentatives d’introspection critique des médias, des politiques et même des institutions sur la qualité de l’information et le respect des règles de déontologie journalistique. Il pourrait être également utile de réfléchir au rôle joué par les réseaux sociaux dans la diffusion de rumeurs ainsi qu’à la nécessité de trouver une solution à la dégradation générale de la qualité des informations. Mais il s’agit là d’un tout autre phénomène.

    Les faits ont largement montré depuis des années, et plus particulièrement durant l’élection présidentielle américaine ou tout récemment durant la primaire de la droite et du centre, à quel point la production des médias centraux était faussée et orientée. Le discrédit des médias de masse atteint des sommets dans l’ensemble du monde occidental et un récent sondage de l’Institut Piew révélait récemment que moins de 34% des Américains faisaient confiance aux grands médias nationaux. Aude Ancelin, ancienne directrice de la rédaction de L’Obs, dans son livre Le monde Libre (Prix Renaudot), met, quant à elle, directement en cause la servitude médiatique vis à vis des puissances financières. Si le système médiatique occidental est critiqué depuis des années, c’est aujourd’hui sous la pression conjuguée des médias alternatifs, des réseaux sociaux, des médias étrangers (russes, chinois et autres) qu’explose le paysage de l’information. En témoigne le classement publié par Mediapart des sites politiques les plus visités en France et qui révélait que les trois sites politiques les plus fréquentés appartenaient tous à ce que les journalistes appelait la « réinfosphère » (Egalité et Réconciliation, Fdesouche et les Moutons enragés), des sites aux positions parfois diamétralement opposées . Aux Etats-Unis, Breitbart, Drudge Report et Info Wars sont eux aussi en tête des sites politiques le plus consultés. Il en va de même dans la plupart des pays européens. Si certains médias de masse réussissent à tirer leur épingle du jeu, ils se trouvent en permanence sous la pression critique des lecteurs et téléspectateurs. Lorsqu’ils concèdent de l’espace pour rendre compte des informations relativisées ou cachés par leur confrères, ils servent de sources de référence pour des sites de compilation de presse comme Fdesouche.com.

    Les journalistes sont alors largement discrédités, les journaux ne survivent pour une bonne part que grâce aux subventions publiques votées par les politiques, et nous le constatons tous, n’ont que de moins en moins prise sur les choix politiques mais aussi sociétaux et idéologiques de la population. Et cette perte d’influence des médias de masse contrôlés par l’élite occidentale semble irrémédiable. Elle annonce un basculement de pouvoir majeur dans l’ensemble du monde occidental et le début de la grande guerre de l’information, qui ne finira pas avec l’effondrement de la média-démocratie. L’Union Européenne et les élites politiques nationales, qui doivent leur influence, leur carrière et leur position sociale à ce complexe de pouvoirs, d’argent et d’informations l’ont compris. Ils paniquent, se raidissent, mais sauf à transformer l’Europe en blockhaus, ils ne peuvent plus que compter les jours avant la tempête.

    Centurie News (n°12, 25 novembre 2016)

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  • Les dissidents de l'Action française...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer, avec une préface d'Olivier Dard, un essai de Paul Sérant intitulé Les dissidents de l'Action française, qui avait été publié initialement en 1978 aux éditions Copernic. PauL Sérant (1922-2002) est un écrivain et journaliste français, auteur de nombreux essais, qu'on peut rattacher à une mouvance de droite anticonformiste, à la fois traditionaliste et fédéraliste.

     

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    " Trente-huit ans après sa première publication (1978), nous rééditons le livre de Paul Sérant (1922-2002), Les Dissidents de l’Action française, paru originellement aux éditons Copernic. La préface exhaustive d’Olivier Dard, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Paris Sorbonne, spécialiste des années trente, permettra aux lecteurs de pleinement situer et comprendre l’itinéraire intellectuel et l’œuvre d’un essayiste qui a marqué l’après Seconde Guerre mondiale.  De tous les mouvements de l’histoire politique du XXe siècle en France, l’AF s’est révélée d’égale importante à celle du Parti Communiste. Charles Maurras, chef spirituel de cette école de pensée, eut des « dissidents », dont sept figures incontournables : Georges Valois, Louis Dimier, Jacques Maritain, Georges Bernanos, Thierry Maulnier, Robert Brasillach et Claude Roy… "

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