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L'histoire est-elle un poison ?...

Vous pouvez découvrir ci-dessous l'enregistrement de l'émission du 25 juin 2013 des Chroniques de la Vieille Europe, diffusée sur Radio Courtoisie. Patrick Péhèle, assisté de Philippe Christèle, Grégoire Gambier et Pascal Eysseric, recevait Jean-François Gautier, philosophe, auteur d'un essai intitulé Le sens de l'histoire - Une histoire du messianisme en politique aux éditions Ellipses.





 

" Entretien avec Jean-François Gautier, pour son livre Le sens de l’histoire, une histoire du messianisme en politique aux éditions Ellipses.
L’Histoire a-t-elle un sens ? L’antiquité gréco-latine n’en concevait aucun. L’antiquité sémitique, les judéo-hellénismes et christianismes ont chacun proposé le leur, lequel a servi de motif à nombre de conflits. Les idéaux des Lumières, avec leur conviction d’un progrès continu dans la marche d’une humanité globalisée, puis les communismes et le national-socialisme ont renouvelé les propositions d’un sens de l’Histoire à accomplir.
Du monde antique pour lequel le destin des cités se forgeait à force de courage et de ténacité, jusqu’au laisser-faire du Grand Marché auto-régulateur des économies modernes, il y a des impensés à l’oeuvre dans les représentations collectives de l’Histoire. Ce livre souligne combien la compréhension d’un temps historique, avec ses inconnues, diffère de celle d’un sens de l’Histoire, bardé de certitudes ou d’espérances.
Dans une époque où dominent les incertitudes relatives aux lendemains immédiats, chacun peut trouver, au fil d’une telle enquête sur la variabilité des sens de l’Histoire, de quoi méditer sur son propre devenir, et sur celui de la communauté à laquelle il appartient. "
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Commentaires

  • Le retour de Sarkö ou la machine à remonter le temps.
    Certains de nos compatriotes, apparemment privés d’entendement ou de mémoire, regrettent déjà Nicolas Sarkozy et réclament bruyamment, sur tous les tons et toutes les ondes, son retour aux affaires (1). Ils ont même été jusqu’à créer une association « les Amis de Sarkozy », véhicule indispensable, comme on sait, pour recueillir de l’argent et faire parler de soi en toute occasion.
    On les comprend. Nicolas Sarkozy a effectivement un bilan exemplaire :
    - 500 milliards d’endettement public supplémentaire pendant son mandat : c’est Sarkozy ;
    - 250 000 immigrés de plus par an : c’est toujours Sarkozy ;
    - cerise sur le gâteau : le cher homme, devenu un vrai foudre de guerre, va chercher gratuitement noise à Kadhafi en Libye (2). Moyennent quoi, Il a fait prestement sauter le verrou Kadhafi qui contenait Touaregs et islamistes, lesquels se sont empressés de dévaler sur le Mali. Ce qui a rendu obligatoire une nouvelle intervention de l’armée française. Et ce n’est probablement pas fini.
    Pour faire simple, on peut rappeler, comme suit, les réalisations remarquables de Maître Sarkozy pendant son mandat :
    - Les 35h : elles sont toujours là, fidèles au poste ;
    - Le collège unique : il est toujours là, pour la plus grande joie de nos chers petits, dont beaucoup terminent leurs études quasiment illettrés ;
    - la méthode globale, toujours appliquée, pour fabriquer des ignares en série ;
    - l’impôt sur la fortune, toujours présent.

    ...et nous n’évoquerons pas ici la longue liste des réformes en trompe l’œil, inachevées ou carrément bâclées : les retraites (encore à réviser), la justice (toujours aussi bancale), l’université (à réformer) etc .etc. etc.
    Et dire que son slogan pour la campagne présidentielle était « la France Forte » ! Quelle galéjade.
    On comprend que l’on puisse regretter un homme providentiel de ce calibre.

    Notes :
    (1) Pour dire vrai, la motivation principale de ces séides est l’espoir d’obtenir un poste en cas de retour de Sarkozy à la tête de l’Etat.
    (2) Pour effacer élégamment certaines dettes malencontreuses prétendent certains mauvais esprits.

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