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  • Le voyage d'Allemagne...

    Philippe Barthelet et Eric Heitz viennent de publier chez Gallimard, dans la collection Le sentiment géographique, Le voyage d'Allemagne, un livre dans lequel ils se souviennent de leurs rencontres avec Ernst Jünger. On rappelera que Philippe Barthelet a dirigé la publication du dossier H consacré à l'auteur d'Orages d'acier

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    "Ce livre nous invite à un voyage en Allemagne aux confins de la Forêt-Noire, jusqu'au lac de Constance. Le cœur du récit est le village de Wilflingen, où réside Ernst Jünger. Les deux auteurs relatent les moments passés en sa compagnie et celle de son épouse, dans un climat de simplicité amicale, évoquant la vie quotidienne et les questions littéraires : une façon toute personnelle d'approcher l'œuvre de l'auteur de Sur les falaises de marbre.
    En contrepoint, des conversations avec des tiers, écrivains pour la plupart, amis de Jünger ou fascinés par lui : Julien Gracq, Henri Thomas, Jules Roy, Stephen Spender et même François Mitterrand.
    Par association, apparaissent d'autres figures majeures de la littérature germanique : Novalis, Wieland, Annette von Droste-Hülshoff, Heine, Hölderlin surtout, jusqu'au poète Friedrich Georg Jünger, le frère d'Ernst, ou Heidegger. La tradition ru romantisme allemand contenait pour chaque artiste le rituel du voyage. Ce texte mouvant construit son univers esthétique en explorant des œuvres et des lieux chargés de mémoire."

     

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  • Les idées politiques de Céline

    Les éditions Ecriture viennent de rééditer dans la collection « Céline & Cie », dirigée par Émile Brami, un ouvrage de Jacqueline Morand-Deviller, professeur de sciences-politique, intitulé Les idées politiques de Louis-Ferdinand Céline, qui avait été publié initialement en 1972. L'ouvrage a la réputation d'être particulièrement honnête et, notamment, de replacer l'écriture des pamphlets dans le contexte socio-politique du moment.

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    "Céline s'est toujours défendu de s'être engagé politiquement, rappelant qu'il n'adhéra jamais à aucun parti, se flattant d'être un « homme de style » dépourvu de « message ». Ses écrits l'ont pourtant associé aux controverses politiques de son époque.
    « Trois thèmes principaux se détachent. Le pacifisme semble l'avoir emporté par la vigueur du sentiment. L'antisémitisme a chargé l'écrivain du fardeau d'un péché capital. Le socialisme, entendu au sens large, l'a entraîné dans la voie d'un «communisme Labiche» et dans des projets largement utopiques d'organisation sociale. L'anarchisme et le fascisme, attitudes politiques souvent attribuées à l'écrivain, méritent discussion », explique l'auteur.
    Une autre approche de la pensée célin ienne fait de l'écrivain un précurseur à la fois de la démarche existentialiste et des philosophies de l'utopie. Si l'acceptation tragique et absurde de l'existence, le sens du nihilisme se retrouvent dans la pensée sartrienne, Céline se réfugia plutôt dans l'« utopie concrète », selon le mot d'Ernst Bloch, la plupart de ses propositions s'inspirant de cet « idéalisme pessimiste » cher à Marcuse.
    Enfin, les pamphlets, motifs de sa condamnation définitive. S'ils ne semblent pas avoir influencé profondément l'immédiat avant-guerre, leur outrance même desservant leur cause, la critique des m aux de son époque demeure comme un témoignage de la crise des esprits, caractéristique des années 1930. Ici, « dogmatisme brutal, provocation, lyrisme, recherche de l'effet aux dépens de la rigueur sont autant d'artifices et d'obstacles à franchir pour dégager l'idée elle-même »."
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  • La bouffe ou la vie ?...

    Le nouveau numéro du Choc du mois, daté de mai 2010, est disponible en kiosque dès aujourd'hui. On y trouve notamment un dossier sur la "malbouffe", un sur la crise et un article d'Alain de Benoist consacré à la correspondance entre Jünger et Heidegger. Une belle carte... on en redemande !

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    Sommaire du numéro

    SOCIETE
    France, le féminisme le plus bête du monde
    Les chiffres tronqués de l’immigration

    DOSSIER : QUAND MANGER TUE

    Attention, aliments toxiques !
    Entretien avec William Reymond
    La malbouffe fait son cinéma… d’épouvante
    400 millions d’obèses : et moi, et moi, et moi…
    De la chimie plein les papilles
    Big Brother à table
    Entre gavage pas cher et ravage sanitaire
    Garçon, un cancer !
    Entretien avec le professeur Dominique Belpomme
    Comment l’Europe réinvente le bio… chimique
    Dis, c’est quoi une « Amap » ?
    Et la gastronomie bordel !
    Entretien avec Jean-Robert Pitte

    CRISE
    Capitalisme : vers la crise finale ?
    Du krach au crash
    L’Europe ne sera sauvée que par une remise en cause du dogme libre échangiste
    Entretien avec Jean-Luc Gréau
    L’Europe, maillon faible de la crise
    Un capitalisme mutant

    CULTURE

    EVENEMENT
    Persistance du thème
    RENCONTRE
    Jünger & Heidegger
    ESSAIS
    L’identité n’existe pas
    Le juge savant et le politique
    Résister au libéralisme (suite)
    Le petit Chaperon rouge & ses potes
    au crible de la doxa démocratique
    Oser le dire : nous sommes sortis de la culture
    Une vision géopolitique à la française
    Soudain joyeux, il dit : Daeninckx ! C’était Brigneau

    LITTERATURE
    La revanche des Basques
    Metacortex
    voyage

    Marcher, à la découverte de soi-même…
    BEAUX-ARTS
    Créativité débordante
    CINEMA
    Alice trahie

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  • Au hasard et souvent...

    Polémiste, essayiste et romancier, Sébastien Lapaque est une plume qui compte par son non-conformisme et sa liberté dans le paysage littéraire d'aujourd'hui. L'homme qui a écrit Les barricades mystérieuses, Georges Bernanos encore une fois ou Il faut qu'il parte a prouvé qu'il avait du style et des convictions. On attend donc avec impatience ses carnets de l'année 2009, intitulés  Au hasard et souvent, qu'il doit publier au mois de mai chez Acte sud.

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    "Tout au long de l'année 2009, Sébastien Lapaque a tenu cette sorte de "faux journal" qui mêle notations sur l'actualité, lectures et relectures, voyages et réflexion du chrétien (qu'il est) sur l'état d'un monde blobalisé et d'une société française rongée par l'argent, l'autoritarisme sarkozien, la perte du sens et des valeurs fondatrices. Sous le flux de la production journalistique se dessine un fleuve souterrain, un arrière-pays façonné comme une oeuvre. Réflexions, conversations, voyages, digressions composent un journal théorique et critique étayé par une pensée anticapitaliste, une foi et un engagement d'anarchiste chrétien. Il s'agit ici de témoigner, de dire devant tous, publiquement, ce que l'auteur aperçoit et pressent face à notre temps."

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  • Des souris dans un labyrinthe

    Architecte et urbaniste, Elisabeth Pélegrin-Genel vient de publier Des souris dans un labyrinthe aux éditions La Découverte, une étude et un décryptage de l'organisation des espaces dans notre société libérale marchande, dans laquelle tout est fait pour surveiller et orienter les individus et les transformer en consommateurs dociles.

     

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    "Quand on va au MacDo, a-t-on conscience de faire la queue pour obliger le personnel à travailler plus vite ? Que les cuisines ouvertes permettent aux clients d'assurer la surveillance ? Au bureau de poste, les guichets ont disparu pour faire place à une boutique : la Poste est déjà privatisée... En se promenant dans des lieux apparemment banals, on peut décrypter les mises en scène, observer les usages que l'organisation des espaces encourage ou interdit, décoder les incitations à nous comporter de telle ou telle façon. Ce n'est pas un hasard si le client se transforme en manager, l'usager en client, le flâneur en consommateur. L'auteure s'intéresse aux « lieux communs » (restaurants, poste), aux espaces de la mobilité (routes, ronds-points), aux « bulles » dupliquées à l'infini, accessibles presque exclusivement en voiture (zones commerciales, lotissements). Elle étudie autant le brouillage des repères entre ville et campagne que la fabrication de ces univers enchantés clos sur eux-mêmes (du grand magasin aux boutiques, des parcs de loisirs aux villages de vacances en passant par Paris-plage) dont l'objectif est d'étourdir le consommateur. Elle se penche sur la disparition des murs et la passion de la transparence dont découlent de nouveaux modes de contrôle. C'est un véritable manuel du savoir regarder qu'elle nous propose."
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  • Rumeur, Iran et racaille des beaux quartiers...

    Rumeur, Iran et racaille des beaux quartiers... et bien d'autres choses au sommaire du numéro 38 de Flash Magazine, qu'on peut se procurer ici !

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    Au sommaire :

    • Iran : La vérité est ailleurs… Écoutez la voix de l’ambassadeur ! Retour sur le franc succès du premier bistrot Flash et de son invité d’honneur, Seyed Mehdi Miraboutalebi.

    • Racailles de luxe, elles existent aussi. Pâle copie ou alter-ego de la “caillera” des cités ? Analyse du phénomène Nappy.

    • Pierre-Olivier Sabalot : “Les masques sont tombés et la fête est finie !” Mise au point sur la situation en Afrique du Sud, suite à l’assassinat d’Eugène Terreblanche, victime de l’Ordre noir. La “Nation Arc-en-ciel” fait-elle encore illusion ?

    • Communautarisme : Les chaldéens, ces chrétiens venus d’ailleurs…

    • “Les États-Unis représentent le Nouveau Monde aux antipodes de l’Ancienne France et de la vieille Europe. Leur problème n’est pas tant leur absence d’histoire, que leur refus d’en avoir.” Arnaud Guyot-Jeannin fustige “l’Axe du Bien”.

    • Le coup de gueule d’Alain Soral : le CNR n’est pas pour demain ! “À force de déceptions, de coups bas et de trahisons, on finit par préférer la compagnie d’un adversaire élégant et digne, à celle de soi-disant frères de combat…”

    Topoline revient sur l’affaire de la “rumeur” élyséenne : “Un ego sans limite, l’obstination d’un enfant gâté, les colères homériques dans le bac à sable de l’Élysée… Voilà la maladie de Nicolas Sarkozy !”

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