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wokisme

  • La culture d’abord !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Thierry DeCruzy, cueilli sur Polémia et consacré à la nécessité pour la droite de mener la guerre culturelle. 

    Contributeur du mensuel Politique Magazine, Thierry DeCruzy travaille sur le rôle de la musique dans la société. Il a notamment publié un essai intitulé Démondialiser la musique - Une réponse au naufrage musical européen (La Nouvelle Librairie/Iliade).

     

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    La culture d’abord !

    « Quand j’entends le mot culture, je sors mon revolver ». Attribuée à Goebbels, la citation est fausse, mais elle convient bien aux élus nationaux qui ont abandonné le combat culturel. Le problème n’est pas dans les positions hégémoniques de l’adversaire, mais dans la volonté de l’affronter…

    La fête de l’Huma : preuve de l’importance de la culture

    Pour évaluer le chemin à parcourir, un petit exemple suffit. Les communistes n’ont plus qu’un poids électoral résiduel (2,3 % aux dernières élections), tout en conservant une audience disproportionnée dans la société française. Si le PC (communiste devrait être remplacé par wokiste ou altermondialiste) s’est toujours inscrit dans la mouvance révolutionnaire œuvrant à éliminer toute résistance au “progrès”, sa politique culturelle reste son relai essentiel dans l’opinion. Avec 430 000 visiteurs, la dernière Fête de l’Huma en a encore été une illustration. Le programme musical, une quarantaine d’artistes, sert d’appât pour une jeunesse qui ne rate pas une occasion de faire la fête, et ses débats réunissent des personnalités aux engagements divers, de Mélenchon à de Villepin, confortant une capacité à rassembler.

    Cet ancrage légitimise une influence sur tous les milieux culturels, comme l’avait montré en 2022 la stagiaire recalée lors d’un entretien d’embauche à l’Opéra de Paris. Elle avait travaillé pour Valeurs Actuelles, publication classée à l’extrême droite : « Le monde de la culture est de gauche, ne perdez pas votre temps à postuler » est déclaré à la postulante. L’Opéra abrite le plus ancien orchestre de France, créé en 1668 par Louis XIV, véritable temple de la danse et de la musique classique. Ce lieu de traditions est tenu par des révolutionnaires, ceux qui veulent déconstruire et imposer leur cancer idéologique.

    Le combat culturel ne peut être refusé

    La déficience culturelle du courant national traduit une incapacité à affronter l’adversaire politique, car la musique rend compte de l’état des sociétés. En 1985, c’est par le concert de SOS Racisme place de la Concorde que Mitterrand tente de masquer l’échec économique du Programme commun. Les grands concerts entretiennent une ambiance propice. La culture est le décor dans lequel évoluent les sociétés, elle entretient l’ambiance et l’ambiance affecte les comportements, influençant directement les votes. Le combat culturel est donc prioritaire et ne peut être relégué dans l’attente d’une victoire toujours retardée. Voilà plus de 40 années que le courant national est revenu dans l’arène politique. Disparue en 2000, la SERP, société d’édition musicale, confortait une réelle politique culturelle dans ce domaine. Disparue en 2006, la fête des BBR offrait une scène aux musiciens dissidents, ceux qui avaient l’audace de contester l’hégémonie culturelle gauchiste. Daniel Guichard, vrai dissident du showbiz, en a payé le prix fort après sa prestation aux BBR de 1991. Étiqueté « nationaliste » et « populiste », le chanteur Jean-Pax Méfret n’est venu pourtant qu’une fois sur la scène des BBR, à leur première édition en 1981. Présents sur scène en 1996 et 1998, les groupes de RIF (Rock identitaire français) ont affolé les médias, tout simplement pour leur audience auprès de la jeunesse, et la SERP en produisait plusieurs. Les attaques iront jusqu’à l’attentat à la bombe contre le festival de RIF à Vitrolles en novembre 1998. Que l’adversaire en soit réduit à cette extrémité contre la musique dissidente révèle l’importance de l’enjeu et montre que le combat ne peut être refusé.

    Si les musiciens dissidents ne sont pas forcément nombreux, du fait de l’absence de scène pour se produire, certains font transpirer les médias. Le récent exemple des Brigandes, ces chanteuses convoquées à l’Assemblée nationale, en est une illustration. La soumission culturelle des représentants politiques du courant national reflète leur capacité combative, leur motivation à intervenir dans le débat. Cantonnés dans les limites imposées par l’adversaire, et alors qu’ils représentent un tiers de l’électorat, ces élus refusent l’affrontement.

    Sortir d’une posture d’évitement

    Il est faux d’invoquer la puissance de l’adversaire, depuis des décennies les plus fortes mobilisations sont d’origine dissidente, malgré les dénonciations médiatiques et la sous-estimation systématique des chiffres officiels. Déjà en 1984 le retour du courant national en politique est contemporain de la mobilisation pour l’école libre qui faisait reculer la Gauche dans sa volonté de contrôler l’enseignement. Les manifestations contre le mariage homosexuel n’ont pas abouti à cause de l’absence des politiques. Les Gilets Jaunes ont pareillement été abandonnés, comme les antipass. Dans la rue, les dissidents sont les plus nombreux. À l’heure des caméras à haute résolution, l’absence de chiffres incontestés signe une volonté de tromper. Pourquoi continuer à croire dans la sincérité des élections alors que le contrôle n’est exercé que dans les seuls bureaux de vote et pas sur l’ensemble du processus (depuis les listes électorales jusqu’à la proclamation des résultats, il n’existe aucun observatoire indépendant) ? Avec les institutions républicaines, le succès électoral est un mirage. Depuis 40 ans d’existence, le courant national a non seulement jamais infléchi la politique de destruction de l’identité française, mais a été incapable de ralentir le programme des minorités (climatologistes, avorteuses, homosexuelles, transgenres, euthanasistes…). Si le combat politique ne doit pas être négligé, il n’est pas suffisant pour atteindre le pouvoir.

    Des atouts puissants et reconnus

    Il est bien évident que la reconquête du terrain culturel perdu ne se fera pas en un jour. Mais il est tout aussi évident que cette reconquête s’appuiera sur des positions solides et des atouts puissants, nombreux, appréciés des Français, et reconnus des étrangers. Depuis les années 1990, la France est la première destination touristique de la planète (données de l’OMT). En 2019, 830 millions d’euros de dons sont collectés après l’incendie de la cathédrale Notre-Dame, montrant un profond attachement au patrimoine. Les monuments les plus visités témoignent de cet attachement : 1. Musée du Louvre (8 millions en 2019), 2. Château de Versailles, 3. Tour Eiffel, pour l’Île-de-France et le Mont Saint-Michel en 6e position. Si les visiteurs sont à 15 millions pour Disneyland et 3 millions pour le Parc Astérix, ils sont 2 millions pour le Puy-du-Fou avec une thématique visant un « combat culturel », dixit son fondateur, Philippe de Villiers. Dans l’écosystème culturel français très particulier et malgré les attaques, il a été capable d’obtenir une reconnaissance internationale en exportant son modèle.

    Une hégémonie de carton-pâte

    Les atouts culturels français sont nombreux (monuments, œuvres d’art, musique, gastronomie, paysages…), mais il faut faire preuve de discernement tout simplement en défendant la tradition historique et l’authenticité, contre les produits mondialisés. Le socle culturel français prend ses racines dans une civilisation européenne millénaire. Il est autrement plus puissant et solide face à quelques décennies de culture révolutionnaire et wokiste.

    Car le refus du combat culturel est un acte d’allégeance aux codes imposés par l’adversaire, clairement perçu par la population et donc les électeurs. Il faut commencer par dénoncer ses règles truquées. Un exemple, par besoin de crédibilité les politiques nationaux considèrent comme valorisant de répondre aux invitations dans les médias du “service public”, financé et dirigé par l’État. Il serait plus efficace de prioriser – et non boycotter – les médias dissidents, leur procurant une audience et un soutien qui seraient en mesure d’inverser le rapport de forces médiatique. En décembre dernier, talonnée par l’audimat de CNews, BFMTV invite Thaïs d’Escufon, ancienne porte-parole de Génération Identitaire, pour tenter de remonter son audience. L’influenceuse est aussi sollicitée par Cyril Hanouna qui doit finalement reculer. Devant le risque d’effondrement de ses relais d’influence, l’inquiétude est palpable à gauche. Un monopole présenté comme solidement établi, n’est en réalité qu’un décor qui ne demande qu’une poussée pour tomber. L’extrême violence des antifas à attaquer toute forme d’expression culturelle dissidente ne confirme pas seulement l’importance de l’enjeu, elle révèle la faiblesse des positions de l’adversaire. Il faut sortir de la soumission, le combat culturel n’est pas une option, il est un préalable.

    Thierry DeCruzy (Polémia, 5 octobre 2024)

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  • Quels droits les Français ont-ils sur la France ?...

    Le 12 août 2024, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, Paul-François Paoli à l'occasion de la publication de son essai intitulé Race, sexe, identité : la France en procès (Jean-Cyrille Godefroy, 2024).

    Journaliste, Paul-François Paoli est l'auteur de plusieurs essais comme La tyrannie de la faiblesse (Bourin, 2010),  Pour en finir avec l'idéologie antiraciste (Bourin, 2012), Malaise de l'occident (Pierre-Guillaume de Roux, 2014), Quand la gauche agonise - La République des bons sentiments (Rocher, 2016), L'imposture du Vivre-ensemble de A à Z (Toucan, 2018) ou Une histoire de la Corse française (Tallandier, 2023).

     

                                                 

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  • Wokisme : une expérience pour vous domestiquer...

    Le 23 juillet 2024, Pierre Bergerault recevait, sur TV libertés, Pierre le Vigan à l'occasion de la publication de son essai intitulé Les démons de la déconstruction (La Barque d'Or, 2024).

    Philosophe et urbaniste, Pierre Le Vigan est l'auteur de plusieurs essais comme Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Nietzsche et l'Europe (Perspectives libres, 2022) et Le coma français (Perspectives libres, 2023) ou récemment Clausewitz, père de la théorie de la guerre moderne.

     

                                             

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  • Élections : la guerre des mondes...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean Montalte, cueilli sur le site de la revue Éléments et consacré à la fracture béante qui traverse le peule français et que les résultats des élections ont désormais mise en pleine lumière...

     

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    Élections : la guerre des mondes

    C’est étrange tout ce qui gît au fond d’un esprit, ces vestiges d’une vie intérieure étouffée. On a beau remuer, atteindre le fond, on ne parvient qu’à sabouler des entités résiduelles, des scories, d’étriqués souvenirs, des images mal montées, en somme un film amateur tourné avec les moyens du bord. Il n’est pas dit que vivre à la surface de soi-même soit une fatalité. Et pourtant, tout le monde est pris au piège. Plus personne ne vit. Les zombies sont légion, armée de démons anti-dopés au salariat, à l’administration, aux bons de réduction, aux réseaux sociaux, au lithium portatif et protubérant et, cerise sur le gâteau, au théâtre antifasciste, enfin à tous ces expédients inventés par l’homme pour se désolidariser de sa propre vie, pour se délester de cette tâche écrasante : être au monde.

    Vous en avez de bonnes, me direz-vous, être au monde est une formule de philosophe éculée, lessivée, essorée. Nous avons inventé, depuis lors, tant de mondes alternatifs, tant de carburants psychiques pour schizophrènes, qu’être au monde ne peut plus se faire qu’à la condition de se démultiplier sans cesse, de fragmenter son esprit en autant de particules infimes.

    David Lapoujade, dans son livre L’Altération des mondes, consacré à Philip K. Dick, produit une exégèse de cet exégète de soi-même, de ce paranoïaque superbe, de ce génie schizoïde, et établit ceci : l’œuvre de Dick met en scène une guerre des mondes, une guerre des psychismes d’une intensité inouïe dans la littérature. « La SF pense par mondes. Créer des mondes nouveaux, avec des lois physiques, des conditions de vie, des formes vivantes, des organisations politiques différentes, créer des mondes parallèles et inventer des passages entre eux, multiplier les mondes, telle est l’activité essentielle de la SF. Guerre des mondes, meilleur ou pire des mondes, fins du monde sont les thèmes récurrents. […] Dick répond bien à l’impératif SF de créer des mondes, mais ses mondes ont en effet la particularité de s’effondrer très vite, comme s’ils n’avaient pas suffisamment d’assise pour tenir debout par eux-mêmes ou comme s’ils manquaient de réalité. Ses mondes sont instables, susceptibles d’être altérés, renversés à la faveur d’un événement qui en perce et en dissipe la réalité. »

    Don Delillo a cette formule impeccable, dans son roman Zéro K : « Tout le monde veut posséder la fin du monde. » Vous, moi, Macron, tout le monde aspire à la dissolution, à s’en rendre maître plus encore. En attendant la fin du monde – les buccinateurs de la scène finale sont dans l’attente fiévreuse du signal –, nous assistons, pour le moment, à une guerre des mondes et, en effet, à une guerre des psychismes. D’un bord à l’autre de l’échiquier politique, des Français sont devenus des extra-terrestres pour d’autres Français. La France est aujourd’hui divisée entre entité-mondes étrangères et hostiles, autant qu’on peut l’être. Je note, en passant, un paradoxe savoureux : la victoire du RN aux élections européennes, parti qui refuse le clivage gauche-droite, a ressuscité ce clivage en l’exacerbant. Et la haine hystérique qui se nourrit de ce clivage – clivage dont je ne discute pas le bien-fondé ici – n’a jamais été aussi forte.

    Ce que beaucoup de Français désirent, c’est qu’on leur rende ce monde commun qui était le leur avant l’ensauvagement, la brutalité des mœurs importées d’autres continents géographiques, ethniques et spirituels. Qu’on leur rende cette douceur de vivre longtemps associée à ce pays de cocagne. Qu’ils puissent se rendre à une fête de village, en famille, pour jouir des bons moments de la vie, sans avoir à craindre la visite d’individus nuisibles et carnassiers, dont le seul ressort psychique est la violence. Qu’on cesse d’excuser les pourritures qui les agressent, avec la complicité d’une extrême gauche, cette autre entité-monde, imperméable à la réalité et à la morale, tout simplement. Les abrutis qui nous rejouent la comédie de l’antifascisme feignent d’ignorer cette réalité : les Français n’ont aucune envie de restaurer un quelconque fascisme, ils veulent juste vivre en paix et ne plus être martyrisés. En quoi devraient-ils culpabiliser pour avoir formulé un souhait auquel tout le monde devrait se rallier ? Les Français refusent la spoliation systématique de leur être-au-monde et c’est la raison pour laquelle l’anti-France – dénomination désormais revendiquée par les nervis les plus excités de l’extrême gauche – se bat, non pas contre le fascisme mais contre les Français et leur être-au-monde. Raison pour laquelle ils ont vandalisé le local d’une association catholique dans le secteur d’Ainay à Lyon, lors d’une manifestation prétendument antifasciste. Ils s’attaquent, au fond, à une anthropologie, une culture, une spiritualité, qui leur sont étrangères. La haine est de leur côté et personne ne s’y trompe ou presque. S’ils déploient autant de violence, ne serait-ce pas pour cette raison : comme dans les romans de Philip K. Dick, leur monde factice est en train de s’effondrer ? C’est une hypothèse que je soumets à ces zombies d’une époque révolue.

    Dantec : « Je voudrais dire aux bouffons et aux bouffonnes : votre monde, il est déjà mort. » L’auteur des Racines du mal a écrit dans son Journal métaphysique et polémique : « Nous vivons sur les ruines du futur. » C’est sur les ruines de leur idéologie anti-France que nous élèverons notre glorieux avenir.

    Jean Montalte (Site de la revue Éléments, 19 juin 2024)

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  • Les démons de la déconstruction: Derrida, Lévinas, Sartre...

    Les éditions de la Barque d'Or viennent de publier un nouvel essai de Pierre Le Vigan intitulé Les démons de la déconstruction - Derrida, Lévinas, Sartre.

    Philosophe et urbaniste, Pierre Le Vigan est l'auteur de plusieurs essais comme Inventaire de la modernité avant liquidation (Avatar, 2007), Le Front du Cachalot (Dualpha, 2009), La banlieue contre la ville (La Barque d'Or, 2011), Nietzsche et l'Europe (Perspectives libres, 2022) et Le coma français (Perspectives libres, 2023) ou récemment Clausewitz, père de la théorie de la guerre moderne.

     

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    " Les déconstructeurs sont à la mode. Dans le cadre du mouvement wokiste, ils sont sortis des sphères purement universitaires. Ils veulent imposer partout leur opinion (doxa), à savoir que rien n’est stable et que rien ne doit l’être.
    Tout doit être tourmenté et éphémère. ‘’Ni ordre ni beauté’’ pourrait être le mot d’ordre de la déconstruction. Le wokisme se veut vigilance contre toutes les discriminations. Il est en fait refus de toutes les singularités, et négation de toutes les identités. C’est pourquoi le wokisme s’accompagne d’une "culture de l’annulation" (cancel culture), consistant à refuser toutes les transmissions culturelles au motif qu’elles sont ou peuvent être hiérarchisantes ou excluantes. Analyser la déconstruction, c’est porter notre attention sur la matrice d’un mouvement qui veut nous empêcher de poursuivre notre histoire d'Européen. "
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  • Défendre l'Europe civilisationnelle...

    Les éditions Salvator viennent de publier un nouvel essai de David Engels intitulé Défendre l'Europe civilisationnelle - Petit traité d'hespérialisme.

    Historien, essayiste, enseignant chercheur à l'Instytut Zachodni à Poznan après avoir été professeur à l'Université libre de Bruxelles, David Engels est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a  également dirigé deux ouvrages collectifs, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020) et, dernièrement, Aurë entuluva! (Renovamen-Verlag, 2023), en allemand, consacré à l’œuvre de Tolkien.

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    " Malgré la remise en cause de ses élites, l'Union européenne continue de recueillir l'assentiment de ses populations, attachées non seulement à l'espace de liberté et d'échanges qu'elle représente, mais aussi à l'idée civilisationnelle qu'elle recouvre. Mais cette adhésion gagnerait à être délivrée des aberrations du wokisme et mise au service des intérêts des Européens et de leur puissance dans un monde toujours plus hostile. Guidé par sa lecture historique de la crise de la République romaine et aussi de la lente émergence de l'Occident médiéval, David Engels définit ce qu'est l'Europe et propose une voie nouvelle : l'hespérialisme. En renouant avec ses racines spirituelles, en assumant son passé et en affirmant son identité, l'Europe-civilisation peut devenir une force de protection des cultures riches et millénaires qu'elle abrite, et reprendre son rôle primordial dans la marche de l'histoire. "

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