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véganisme

  • L'animal et nous...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & Agir (n°88 - Hiver 2025) est paru. Le dossier est consacré aux relations entre l'homme et l'animal...

    La revue n'est plus disponible que par abonnement.

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    Au sommaire :

    En bref

    Antipasti

    Gil, le routard du « socialisme national », par Fabrice Seldon

    DOSSIER 

    L'animal et nous

    L'homme, ce primate, par Thomas de Pieri

    Chasseurs et carnivores, par Klaas Malan

    La symbolique homme/animal, par Klaas Malan

    La terre sans l'homme, par Klaas Malan

    le véganisme, une régression de l'espèce, par Antonin Cenvint

     

    Grand entretien

    David Engels : « Il faut unir les patriotes dans tous les pays européens.»

    Réflexion

    La vie aventureuse de Julius Evola, par Christian Bouchet

    Fascisme

    Aux origines du populisme américain : antimaçonniques, nativistes et Know Nothings, par Sylvain Roussillon

    Histoire

    Jacques Isorni, homme libre, par Pierre Gillieth

     

    Notes de lecture

    Les crimes du mois

    Les coups de dés d'Elric Ludius

    Disques

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  • Hold-up végan sur nos assiettes...

    Les éditions de L'Aube viennent de rééditer au format poche l'enquête de Gilles Luneau intitulée Steak barbare - Hold-up végan sur l'assiette.  Journaliste, Gilles Luneau a publié plusieurs essais, notamment avec José bové, comme Le monde n'est pas une marchandise ( La Découverte, 2000), Hold-up à Bruxelles - Les lobbies au cœur de l'Europe (La découverte, 2015) ou L'alimentation en otage (Autrement, 2015).

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    " Ce livre est la première enquête indépendante et approfondie sur l’agriculture dite « cellulaire ». Ce terme tient de la novlangue en ce qu’il annonce comme relevant de l’agriculture la production d’aliments – plus particuliè­rement des produits animaux – à partir de cellules souches cultivées en laboratoire ou de substituts végétaux assemblés avec des protéines de synthèse.
    Viandes, œufs, laitages, poissons, fruits de mer, gélatines, cuirs, soies… sont (ou seront bientôt) fabriqués indus­triellement… sans passer par la ferme ! L’enquête, menée aux États-Unis et en Europe, s’attache aux ­start-up de cette nourriture artificielle, aux financeurs, aux fondations qui les portent et aux mouvements que ces fondations ­soutiennent, notamment le mouvement végan. On ne met pas trois cent vingt-cinq mille dollars dans un « steak » sans idées ­derrière la tête… Ce livre-document lève le voile sur ces pratiques et l’idéologie qui les anime. Il alerte sur la ­rupture de civilisation qui est à l’œuvre. Il était temps ! "

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  • Antispécisme, véganisme et viande de synthèse...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, une partie de l'équipe de la revue, autour d'Olivier François, évoque notamment, à l'occasion de la sortie du nouveau numéro, l'antispécisme, ainsi que l'entretien donné par Marine Le Pen sur la question animale... On trouvera sur le plateau, le directeur de la rédaction, Pascal Esseyric, Christophe A. Maxime, le rédacteur en chef, François Bousquet et Patrick Lusinchi.

                                          

     

                                                 

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  • L'empire arc-en-ciel...

    Les éditions DIE viennent de publier un essai de Martin Peltier intitulé L'empire arc-en-ciel. Journaliste, Martin Peltier, qui a collaboré au Figaro magazine, au Quotidien de Paris et à Minute, notamment, est aussi l'auteur de 20 bonnes raisons d'être anti-américain (DIE, 2015) et d'un roman, La fin de l'homme blanc (DIE, 2018).

     

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    " La révolution arc-en-ciel étend son empire sur le monde, le totalitarisme optimal s'installe. L'empire a ses inspirateurs, les philanthropes. Il a ses prétoriens, les juges. Il a son administration, l'ONU et ses ONG. Il a ses surprises dialectiques. Il se sert de Johnny, de Johnson, de Trump ou de Poutine. Il se sert des nations dont il garde la coquille en les vidant de leur contenu vivant. Il exploite et soumet aussi les religions. L'islam en particulier. L'homme arc-en-ciel sur la terre nouvelle ressemble à un cauchemar de Jérôme Bosch. L'absurde est le moteur de la nef des fous, avec des fennecs vegan, des féministes qui se battent entre elles, le bonheur mesuré par les technocrates, l'anglais réducteur de pensée, le racisme métisseur qui écrase sous sa botte les concours de beauté. L'Europe est l'objet d'une aversion particulière, l'arc-en-ciel la hait de toutes ses forces. La religion d'état de l'Empire est un anti-christianisme rabique. "

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  • Ni végans, ni industriels : soutenons les éleveurs paysans !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jocelyne Porcher, cueilli sur Figaro Vox et consacré à l'imposture du véganisme. Sociologue et directrice de recherches à l'INRA, Jocelyne Porcher est l'auteur de Vivre avec les animaux (La Découverte, 2011).

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    Ni végans, ni industriels : soutenons les éleveurs paysans !

    La journée mondiale du véganisme, sortie tout droit du chapeau des communicants végans, storytelling édifiant à l'appui, a été fixée au 1er novembre, jour de tous les saints, suivi depuis des siècles par la fête des morts. De fait, cette journée végan annonce effectivement des fossoyeurs, ceux qui s'apprêtent à enterrer nos dix millénaires de vie commune avec les animaux.

    L'objectif du véganisme en effet est d'exclure les animaux de tous les pans de notre vie ; de l'alimentation, de l'habillement, des loisirs et de l'ensemble de la vie quotidienne: pas de saucisse, pas de yaourt ni de miel, pas de cuir, pas d'équitation, pas de chien. Les animaux domestiques ont été faits prochains par les théoriciens de la «libération animale». Ils ne sont donc ni appropriables, ni tuables, ni comestibles. Il n'est donc plus question de vivre avec des vaches, non plus qu'avec des chevaux car monter sur leur dos est la preuve de la domination que nous exerçons sur eux. Plus question non plus de vivre avec des chiens, porteurs de collier, vaccinés, identifiés, éduqués, exploités à la maison, dans la police ou auprès des aveugles.

    Bien sûr, les thuriféraires du véganisme ne s'attardent pas sur l'exclusion programmée des chevaux ou des chiens car la majorité des amis des animaux, contributeurs des associations végans, ne conçoivent pas de vivre sans leurs compagnons. Silence donc sur cette partie du projet végan. Plutôt que de laisser nos concitoyens penser les conséquences réelles de cette idéologie de la rupture avec les animaux domestiques - avec tous les animaux domestiques - qu'est le véganisme, les théoriciens et les militants préfèrent minimiser leurs intentions et proposent de suivre une voie discursive autant que distractive, un conte de fées d'une vie avec les animaux «autrement» dans laquelle personne n'exploitera personne ni n'aura faim ni ne travaillera ni ne devra affronter une nature hostile. Cela toutes choses égales, par ailleurs, dans le meilleur des mondes capitalistes.

    Si les laudateurs du véganisme taisent leurs intentions de «libérer» les chevaux et les chiens, ils sont par contre beaucoup plus prolixes sur la nécessité de libérer les animaux de ferme. Quelle que soit la façon dont ils sont élevés car «bio ou pas bio, petit éleveur ou élevage intensif, la finalité est la même». Or, précisément, la finalité n'est pas du tout la même. La finalité des productions animales, industrielles et intensifiées, c'est le profit. Il n'y en a pas d'autres. Les animaux dans ces systèmes sont des choses. Leur existence est niée. Tout comme l'existence des salariés enfermés avec eux dans les usines. L'industrie des productions animales est fondée sur la violence et sur le déni de la vie. Ce qui est juste l'inverse en élevage, là où l'on élève les animaux. La finalité du travail dans ce monde-là, individuelle et collective, est de vivre avec les animaux. Et pour cela de travailler avec eux. Et donc de produire et de tirer un revenu de cette production. Et donc in fine d'abattre des animaux car dans un système de ressources finies, si des animaux naissent, d'autres doivent partir. Et nous devons manger tous les jours. Mais dans ce monde-là, on ne transforme pas de la matière animale, on donne la mort à des animaux comme on leur a donné la vie. Avec respect.

    Ce qui est en jeu n'est donc pas de sortir les animaux de ferme de nos vies, mais de transformer les conditions de notre vie commune au travail. Que l'on soit omnivore ou végétarien, les animaux et nous-mêmes avons besoin d'un véritable élevage, d'un élevage paysan et d'éleveurs libres. Libres de choisir la race des animaux qu'ils élèvent, libres de leur mode d'existence, libres de maîtriser leur vie mais aussi leur mort. Soutenir l'abattage à la ferme, c'est œuvrer bien plus efficacement pour les animaux que de verser une obole aux fossoyeurs. Car les fossoyeurs sont riches, et même très riches. On le comprend. Après tout, nolens volens, ils servent des intérêts puissants.

    Car que mangerons-nous lorsque l'élevage aura disparu? Du soja et de la viande in vitro. Avec qui vivrons-nous quand les chevaux et les chiens auront disparu? Avec des robots. Coïncidence. Les mêmes multinationales, et en premier lieu les GAFA, soutiennent l'agriculture cellulaire et le développement des robots. Coïncidence. Les laudateurs du véganisme soutiennent aussi la viande in vitro. Pas pour eux-mêmes bien sûr, mais pour nos concitoyens incapables de se passer de viande. Ainsi «comme de nombreuses personnes refusent de renoncer à leur dépendance à la viande, PETA souhaite les aider à passer à une chair qui ne cause ni souffrance ni mort». Imposer une agriculture sans élevage, c'est donc ce sur quoi repose la collusion d'intérêts entre une start-up de la communication végane comme L214 et les start-up de l'agriculture cellulaire soutenues par les multinationales et par les fonds d'investissement les plus puissants. Au nom de la protection de la planète et de la défense des animaux, il s'agit bien d'exclure les animaux et de les remplacer par des substituts plus rentables. Préparer le terrain des substituts chez les consommateurs en œuvrant par tous les moyens à les dégoûter de la viande, voilà le travail réel des supposés défenseurs des animaux. Leur objectif n'est pas de sortir les animaux des systèmes industriels et de leur permettre enfin de vivre leur vie, mais tout simplement de les faire disparaître.

    Hier lors de la journée du véganisme, les militants n'ont pas manqué de nous abreuver d'images d'abattoirs et de mauvais traitements infligés aux animaux. Cela en boucle, alors même que des milliers d'éleveurs vont passer cette même journée auprès de leurs animaux à travailler, et pour cela, à écouter les animaux, à les comprendre, à les admirer et à les regretter. Ils vont aussi passer leur journée à se battre contre l'administration, les règlements, les services sanitaires et les militants végans qui viendront les insulter et renverser leurs étals de fromage. Ils vont se battre pour pouvoir bien travailler malgré tout.

    Ouvrons les yeux. Le véganisme est le pire et le plus stupide projet qui soit concernant les animaux domestiques et le pire et le plus triste projet pour tous ceux qui aiment les animaux et ne conçoivent pas leur vie sans eux.

    Ouvrons les yeux. Le véganisme est la voie d'un asservissement accru aux multinationales de l'agroalimentaire et des biotechnologies.

    Ouvrons les yeux. Sortons définitivement de l'industrie des productions animales, prenons nos responsabilités envers les animaux en tant que consommateurs et citoyens. Si nous refusons la violence industrielle, refusons ses produits.

    Ouvrons les yeux. Soutenons l'élevage paysan. Soutenons une belle vie pour les vaches, les cochons, les poules. Une belle vie qui vaille la peine d'être vécue. Et une mort digne. Car il y a que ce qui ne vit pas qui ne meurt pas. Et nous comme les animaux, nous vivons et nous sommes mortels.

    Pour une journée mondiale de l'élevage et des animaux domestiques, je l'affirme et je signe.

    Jocelyne Porcher (Figaro Vox, 2 novembre 2018)

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  • Tour d'horizon... (153)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur le Grand continent, vous pourrez lire un entretien décapant avec le jeune philosophe Diego Fusaro, élève de Constanzo Preve et inspirateur du Mouvement 5 étoiles...

    Nous avons rencontré Diego Fusaro

     

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    - le site Automates intelligents revient sur le déclin de la lecture en occident...

    Livres : le déclin de leur lecture chez les adolescents américains... et partout ailleurs ?

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    - sur son blog Vu du droit, Régis de Castelnau analyse avec bio l'opération politico-judiciaire qui vise jean-Luc Mélenchon et la France insoumise...

    « Mélenchongate » : demandez le programme !

    Mélenchon_Perquisition 2.jpg

     - sur Figaro Vox, Paul Sugy nous livre une bonne présentation de l'idéologie anti-spéciste et de ses délires...

    Derrière le militantisme végan, la puissante idéologie antispéciste

    régis de castelnau,mélenchon,lecture,diego fusaro, paul sugy, véganisme, antispécisme

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