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sauvage

  • Faire de l’Europe un endroit plus sauvage...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Hans Vogel cueilli sur Voxnr et consacré à l'ensauvagement organisé de l'Europe. Un point de vue qui naturellement (!...), sur certains aspects, peut susciter le débat.

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    Faire de l’Europe un endroit plus sauvage

    À grands renforts d’efforts et de financements somptueux, l’Europe est en train d’être transformée en un lieu plus sauvage. S’appuyant sur les affirmations des « climatologues » et sur toute une série de programmes et d’idées élaborés par des armées de bureaucrates, la Commission européenne, qui n’est pas élue, est en train de reproduire une version moderne des plans quinquennaux classiques de l’ancienne Union soviétique. À une différence cruciale près : les plans quinquennaux soviétiques visaient à développer et à diversifier l’économie soviétique. L’« agenda vert » de l’UE, les 17 « objectifs de développement durable » des Nations unies et « Natura 2000 » visent essentiellement à rendre les Européens totalement soumis à la religion impitoyable de l’environnementalisme. La nature, qui se caractérise essentiellement par une lutte permanente pour la survie de tous contre tous, est néanmoins présentée de la manière la plus romantique qui soit, dans des couleurs subtiles et peuplée d’ours bruns câlins, de loups mignons et de sangliers adorables.

    Il a été décidé que l’Europe devait devenir un endroit plus sauvage et tout est mis en œuvre pour atteindre cet objectif. N’est-ce pas romantique : « un endroit plus sauvage » ? À quoi ressemblerait un tel endroit ?

    Vous trouverez les réponses sur le site Rewilding Europe, une ONG basée aux Pays-Bas qui reçoit beaucoup d’argent de la Nationale Postcode Loterij néerlandaise, « fondée en 1989 pour soutenir des associations caritatives qui œuvrent pour un monde juste, sain et vert » (c’est moi qui souligne), et du WWF Pays-Bas. Rewilding Europe travaille en étroite collaboration avec les ONG affiliées Open Rivers Programme, Endangered Landscapes et Damremoval Europe.

    En d’autres termes, en supprimant des centaines de barrages sur les fleuves européens, en éliminant tous les obstacles artificiels de ces cours d’eau afin de les ramener à leur état d’origine (qui sait encore à quoi ils ressemblaient avant la construction des barrages ?), la nature devrait retrouver toute sa splendeur. Les inondations catastrophiques qui ont frappé la région de Valence en Espagne l’automne dernier nous ont donné un avant-goût de ce à quoi nous pouvons nous attendre lorsque tous les fleuves européens auront été débarrassés de leurs barrages et obstacles. Partout en Europe, des centaines de milliers, voire des millions de personnes devront finalement quitter leurs maisons à la campagne pour s’installer dans des appartements exigus en ville. Si l’on en croit la Commission européenne non élue et les ONG adeptes de l’écologie, cette ville sera une « ville 15 minutes ».

    Sous l’égide de Rewilding Europe, un certain nombre de régions pittoresques à travers l’Europe sont en train d’être transformées en un jardin d’Eden régional, où tous les animaux et toutes les plantes sont censés coexister dans une harmonie biblique. Dans le cadre de Natura 2000, près de 20 % de la superficie totale de l’UE, soit près de 800 000 kilomètres carrés (environ la taille du Texas) de terres boisées (la moitié de la superficie totale des forêts), ont été réservés à la conservation. En revanche, d’ici 2030, environ 7 % de la superficie totale sera urbanisée.

    Sur le papier, ces programmes de conservation de l’environnement semblent très bien. D’un côté, la Commission européenne, qui n’est pas élue, semble soutenir la nature, la faune sauvage et la diversité naturelle, respecter les coutumes et traditions ancestrales et restaurer la campagne dans son état d’origine. De l’autre côté, la même clique d’eurocrates fait tout son possible pour détruire la nature et empêcher les Européens de coexister avec elle.

    Au cours des dernières décennies, conformément à l’agenda vert et aux dix commandements du culte de la nature et du climat, quelque 100 000 éoliennes géantes ont été érigées, la plupart d’une hauteur moyenne de 150 mètres (environ 500 pieds !). Chaque année, chacune de ces éoliennes consommera 80 gallons d’huile lubrifiante hautement polluante et toxique. Chacune de ces éoliennes est un tueur en série d’animaux sauvages (oiseaux, chauves-souris, insectes), transformant la zone entourant les « parcs éoliens » en véritables déserts. Tout bien considéré, ces éoliennes constituent une catastrophe environnementale aux proportions insoupçonnées. Après leur cycle de vie de 20 ans, elles ne peuvent pas être recyclées et doivent être enfouies dans le sol, créant ainsi un problème environnemental majeur pour les générations futures (si celles-ci voient réellement le jour). De plus, toutes ces éoliennes, avec leurs trois pales pointues et laides, sont une véritable pollution visuelle, visibles de loin et gâchant le paysage.

    Comme si cela ne suffisait pas, les commissaires européens autorisent, voire encouragent, l’empoisonnement systématique de centaines de millions d’Européens en autorisant l’utilisation du glyphosate et d’autres poisons agricoles dans l’agriculture.

    Il semblerait que les eurocrates ne se soucient que de se remplir les poches tout en créant un monde dystopique pour tous les autres Européens. À bien y réfléchir, « Rewilding Europe » (ré-sauvager l’Europe) décrit probablement le mieux ce qu’ils font. On pourrait aussi dire que MEWA est leur devise : « Make Europe Wild Again » (rendre l’Europe sauvage à nouveau).

    Toutes ces éoliennes sont un outil formidable pour transformer de vastes étendues de terre en désert inhabitable. Dans le même temps, les commissaires européens font tout leur possible pour rendre la campagne inhabitable par d’autres moyens. Notamment en favorisant la croissance des populations de loups et de sangliers. Il y a déjà quelque 35 000 loups en Europe, soit cinq fois plus qu’en 2000, et plus d’un million de sangliers. Chaque année, ces merveilleux animaux gagnent du terrain et font leur apparition pendant l’hiver dans des villages de montagne isolés. Pour l’instant, les loups ne vivent pas encore en meute, mais lorsque ce jour viendra, la vie à la campagne sera impossible pour de nombreux Européens. Ils devront alors trouver un appartement exigu dans une « ville 15 minutes ». Chaque année, le nombre de zones où il est dangereux de sortir après la tombée de la nuit augmente. En fait, il semblerait que les commissaires européens se soient inspirés des plans élaborés par certains Français du XVIIIe siècle pour introduire secrètement des loups en Grande-Bretagne (où ils avaient disparu), afin de rendre la campagne trop dangereuse pour y vivre et ainsi déstabiliser leur ennemi juré (cette référence est tirée de l’historien français Fernand Braudel, pages 66-67 du premier volume de Civilisation et capital, XVe-XVIIIe siècles, Londres : William Collins, 1981).

    Dans le même temps, les politiques de l’UE et de ses États membres visent à modifier la structure de l’agriculture, ce qui revient à rendre la vie impossible aux agriculteurs. Confrontés à des réglementations toujours plus strictes et minutieuses (censées lutter contre le « réchauffement climatique » anthropique) et à toutes sortes de restrictions, ils sont chassés de leurs terres et contraints de se réinstaller dans des appartements exigus en ville. La politique agricole de l’UE est similaire à celle menée par l’Union soviétique il y a un siècle pour éradiquer les koulaks.

    Ce n’est pas seulement la campagne qui est renaturalisée. Puisqu’il a été déclaré comme objectif de transformer les villes européennes en « villes 15 minutes », où les habitants n’auront jamais besoin de marcher ou de faire du vélo plus de 15 minutes pour satisfaire leurs besoins fondamentaux et accéder aux services essentiels, il faut familiariser les gens avec ce concept et faire en sorte qu’ils n’opposent que peu ou pas de résistance lorsqu’on leur demandera de s’enfermer dans ces prisons à ciel ouvert. Ils doivent commencer à comprendre qu’ils ne doivent pas rester trop longtemps à l’extérieur, car le danger rôde toujours quelque part.

    L’Allemagne est déjà bien avancée dans ses efforts pour dissuader ses habitants (les Allemands de souche) de rester longtemps à l’extérieur. Ils sont encouragés à ne pas se rendre dans les merveilleux marchés de Noël traditionnels allemands. Ils ne sont pas non plus censés sortir quand bon leur semble pour rendre visite à des amis ou prendre une bière dans le bar de leur quartier. Chaque jour, environ 80 agressions au couteau sont perpétrées contre des Allemands de souche pacifiques, principalement par des « demandeurs d’asile » syriens, afghans ou africains. Toujours reconnaissants pour les aides, le logement gratuit, les soins de santé et toutes les autres avantages dont ils bénéficient, ils aiment aller poignarder des citoyens allemands ordinaires. En France, les Françaises de souche se sentent tellement en insécurité à l’extérieur que, selon un récent sondage, la plupart d’entre elles sont désormais favorables à la patrouille de l’armée dans les rues, car la police n’est manifestement pas en mesure de faire face.

    Dans de nombreuses grandes villes européennes, l’espace public est devenu très dangereux en raison de l’afflux incontrôlé de migrants provenant des enfers du tiers-monde, bombardés jusqu’à la destruction par les États-Unis et leurs vassaux européens de l’OTAN. Ils sont des millions, pour la plupart des jeunes hommes inaptes ou refusant d’exercer tout travail utile. À l’instar des loups, des ours et des sangliers dans les campagnes, ils font à nouveau de la vie une aventure, cela ne peut être nié. Pourtant, la plupart des Européens ne voient pas l’enchantement de cette situation. Jusqu’à présent, la plupart semblent avoir réussi à survivre au cycle précédent de retour à la nature, lorsque, pendant le grand spectacle Covid, les commissaires européens ont transformé tout le continent en une réplique d’un vieux saloon western, permettant à un petit groupe de fanatiques privilégiés de tirer sur leurs concitoyens.

    Le retour à la nature profite également aux grandes entreprises et aux géants de l’investissement, tels que BlackRock et Vanguard. Sur un continent dirigé par des commissaires européens impitoyables, ils s’en donnent à cœur joie. Pour eux, ce n’est qu’une grande fête sauvage où ils peuvent faire ce qu’ils veulent. Les commissaires européens les soutiennent, décrétant toutes les lois et règles nécessaires pour rendre l’Europe encore plus sauvage.

    Avec les commissaires européens qui tentent frénétiquement de provoquer une guerre avec la Russie afin de sacrifier encore plus d’Européens sur le champ de bataille (une aubaine pour les fabricants d’armes, les fossoyeurs et les entreprises produisant des monuments commémoratifs et des pierres tombales !), des temps sauvages s’annoncent pour tous.

    Alors que l’Ukraine est en train d’être rayée de la carte, des quantités fabuleuses d’armes vont inonder le marché noir européen. Il ne fait aucun doute que l’Europe deviendra alors un endroit très, très sauvage !

    Le bon côté des choses, c’est que les rares personnes qui vivront encore dans le pays pourront acheter des fusils d’assaut et des armes de poing pour se protéger contre les ours, les loups et les sangliers !

    Hans Vogel (Voxnr, 10 juin 2025)

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  • Sur la piste du cerf...

    La Fondation François Sommer et les Editions Glénat viennent de publier le numéro 17 de la revue semestrielle Billebaude, consacrée aux usages et représentations de la nature. Ce nouveau numéro est consacré au cerf. En revenant sur les mythes et les symboles dont ses bois ont été affublés, il explore en quoi le cerf est une figure centrale de l’imaginaire du sauvage en Occident, et ce depuis l’Antiquité. Il montre comment ces représentations, renouvelées dans le contexte écologique contemporain, s’entremêlent à l’histoire de la présence réelle du cerf dans les forêts européennes et françaises en particulier.

     

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    " Sur la place de brame, à la tombée du jour, le spectacle commence. Jumelles en mains, dissimulé dans un affût, le groupe fait silence, dans l’espoir que retentisse le cri profond du cerf en rut. Comment comprendre ce qui se joue chaque automne dans cette attente du brame ? Dans notre imaginaire occidental du sauvage, le cerf semble tenir une place centrale. Largement représenté dans l’art pariétal, puis associé aux divinités anciennes – Cernunnos, le dieu cornu, dont le culte semble attesté à l’âge du Fer, Artémis/Diane, déesse de la chasse – il deviendra l’emblème du pouvoir royal et l’incarnation du Christ, apparaissant sous les traits d’un cerf blanc, croix dressée entre les bois.

    Cet imaginaire trouve en partie sa source dans l'histoire de la pratique cynégétique. Gibier essentiel au Paléolithique, le cerf, contrairement à d’autres espèces, n’a pas été domestiqué au Néolithique mais déplacé et introduit par les humains, pour la chasse, dans certains écosystèmes. La poursuite de cet animal, réservée aux seigneurs, puis au roi, fait l’objet de rituels analysés par l’anthropologue Charles Stépanoff dans les traités de vénerie publiés régulièrement entre le 13e et le 18e siècle. Il y a relevé la présence insolite d’un « os corbin », qui finit par disparaître des traités à la Renaissance. Dans le geste consistant à réserver cet os au corbeau pour le remercier de son aide pendant la chasse, il voit « les vestiges d’un rapport animique à la forêt dans un Moyen Âge chrétien, par ailleurs plutôt caractérisé par une forme de relation hiérarchisée avec le reste du vivant dans laquelle l’humain est au centre de la Création ». Revenir sur les mythes et les rituels liés à la chasse et au monde sauvage, dans lesquels le cerf joue un rôle de premier plan, permet de comprendre l’évolution des rapports aux animaux et à la nature en Occident, et notamment ce qu’ils étaient avant l’ère chrétienne et la modernité scientifique. Un autre système symbolique éclairant à ce titre est celui du « sang noir », analysé par l’anthropologue Bertrand Hell qui décrit la puissance ambiguë de ce flux vital circulant entre les chasseurs et certains animaux sauvages par l’intermédiaire de la consommation du gibier. Hell identifie une continuité des cultes associés au sang noir et rendus à ceux qu’il appelle les « Maîtres du Sauvage » – Cernunnos, Artémis / Diane et enfin saint Hubert, patron des  chasseurs et guérisseurs de la rage, dans une version christianisée. Par là, ce numéro cherche à donner une profondeur historique à nos représentations et notre sensibilité contemporaine au vivant dans un contexte où différentes visions de l’animal et de la nature s'opposent frontalement. 

    Ce parcours passe aussi par la littérature, avec un dossier d’extraits de textes sélectionnés par Anne Simon, spécialiste d’écopoétique, qui met en scène, mais aussi en jeu, l’imaginaire de la puissance sauvage et sexuelle associée à cet animal. On la retrouve chez Pascal Quignard (Les Désarçonnés), où le cerf « passe son temps à vivre dans la forêt du monde, à lancer son sperme dans l’hiver », au contraire du cerf semi-domestiqué, « moitié bête et moitié arbre », de Giono (Que ma joie demeure) dont on voit « luire les yeux doux, mais mâles » (!). Claudie Hunzinger, dans Les Grands Cerfs, s’attarde, elle, sur le moment, au milieu de l’hiver et jusqu’au printemps, où « le clan se cache ». Un moment de fragilité où les cerfs, dépourvus de bois et vulnérables, « marchent avec précaution entre les troncs des arbres ». Une part essentielle de cet animal nous échappe si l’on ne prête attention qu’aux attributs spectaculaires de sa puissance. Cela est frappant lorsque l’on s’intéresse à son comportement. « Il y a beaucoup de fantasmes à propos du cerf », explique David Pierrard, gestionnaire du domaine de Belval dans les Ardennes. « Le premier d’entre eux étant la taille des bois », lié à la tradition du trophée. Si depuis le Moyen Âge, les combats entre cerfs sont érigés en modèle de virilité chevaleresque, en réalité, souligne-t-il, c’est plutôt l’évitement qui est de mise, tant le coût énergétique et le risque de blessure sont élevés. À travers les récits sensibles et nourris de longues observations proposés par Georges Gonzalez, spécialiste du comportement et de l’écologie du cerf, nous essayons de restituer le monde tissé d’habitudes, de relations de compagnonnage et d’évitements entre mâles, biches et juvéniles, au fil des saisons. On sent bien, enfin, la tension entre la puissance du cerf et sa forme de vie inquiète de grand herbivore ruminant en écoutant Virgile Parpinelli, champion d’Europe de brame, qui, dès l’automne venu, en forêt, appelle les mâles en rut : « Une forme de relation s’installe parfois, le cerf va nous regarder et ça donne des frissons. Ils ont de ces bouilles et de ces mimiques ! On dirait qu’ils ont des têtes de bébé, on a trop envie de les caresser. » "

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  • Les terres sauvages de l'Europe...

    Les éditions Actes sud ont publié voilà quelques mois un essai de Gilbert Cochet et Béatrice Krémer-Cochet intitulé L'Europe réensauvagée - Vers un nouveau monde. Naturaliste, conseiller scientifique de Jacques Perrin pour le film Les Saisons, Gilbert Cochet est attaché au Muséum national d'histoire naturelle et préside l'association Forêts sauvages. Il a déjà publié, avec Stéphane Durand, Réensauvageons la France (Actes sud, 2018). Béatrice Krémer-Cochet est professeur agrégé de sciences de la vie et de la terre, naturaliste et photographe.

     

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    " Notre vieille Europe est l’un des continents qui ont le plus tôt souffert des activités humaines. Tout semblait perdu, mais c'était sans compter sur la résilience de la vie sauvage : aujourd'hui, de nombreux espaces délaissés se reboisent spontanément et reprennent vie. Le réensauvagement est à l’œuvre, efficace, rapide, surprenant. Dans tous les milieux, la faune est de retour. D’ici à 2030, sur l’ensemble de l’Europe, ce sont 30 millions d’hectares qui vont ainsi s’offrir à la vie sauvage, l’équivalent de 30 fois le parc national de Yellowstone, aux États-Unis ! L’Europe des territoires protégés va ainsi bénéficier, elle aussi, des effets positifs du réensauvagement ! "

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  • Ma douleur est sauvagerie...

    Les éditions Les Arènes viennent de publier un roman de Pierric Guittaut intitulé Ma douleur est sauvagerie. Romancier et chroniqueur pour la revue Éléments, Pierric Guittaut est déjà l'auteur de plusieurs polars dont Beyrouth-sur-Loire (Papier libre, 2010), La fille de la pluie (Gallimard, 2013) et D'ombres et de de flammes (Gallimard, 2016), ainsi que d'une enquête consacrée à la Bête du Gévandan, La Dévoreuse (De Borée, 2017).

     

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    " Un jour de chasse comme un autre, Stéphane croise un grand cerf blanc. Un fugace échange de regards et l’animal disparaît. Quelques jours plus tard, le cerf provoque un accident : la femme de Stéphane est morte.
    Lancé dans une traque obsessionnelle, obsédé par la soif de vengeance, le chasseur se fond dans la forêt. Il en réapprend tous les codes. Chaque pas dans les bois le rapproche du rendez-vous fatidique avec le cerf.
    De l’homme et de la bête, un seul sortira vivant de ce duel sauvage dans le cœur sombre de la forêt. "

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  • La part sauvage du monde...

    Les éditions du seuil viennent de publier, dans leur collection Anthropocène, un essai de Virginie Maris intitulé La part sauvage du monde. Philosophe de l'environnement, Virginie Maris est déjà l'auteur de Philosophie de la biodiversité – Petite éthique pour une nature en péril (Buchet-Chastel, 2010).

     

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    " En déclarant la mort de la nature, nombreux sont ceux qui voient dans l'Anthropocène l'opportunité de prendre enfin les commandes d'un système-terre entièrement modelé par les humains.
    À rebours de cet appel au pilotage global, Virginie Maris réhabilite l'idée de nature et défend la préservation du monde sauvage. Elle revisite pour cela les attributs de la nature que les fantasmes prométhéens du contrôle total s'appliquent à nier : son extériorité, en repensant la frontière entre nature et culture ; son altérité, en reconnaissant la façon dont les non-humains constituent leurs mondes tout comme nous constituons le nôtre ; et enfin son autonomie, en se donnant les moyens de respecter et de valoriser ces mondes multiples.
    L'auteure invite à remettre au cœur de la réflexion sur la crise environnementale la nécessité de limiter l'emprise humaine sur la planète, en redonnant toute sa place au respect de cette nature indocile qui peuple nos paysages, nos imaginaires, et qui constitue finalement l'autre face de notre humanité. "

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  • Plaidoyer pour une nature sauvage et libre...

    Les éditions Actes Sud viennent de publier un essai de Gilbert Cochet et Stéphane Durand intitulé Ré-ensauvageons la France - Plaidoyer pour une nature sauvage et libre. Naturaliste, conseiller scientifique de Jacques Perrin pour le film Les Saisons, Gilbert Cochet est attaché au Muséum national d'histoire naturelle et préside l'association Forêts sauvages. Biologiste et ornithologue, Stéphane Durand participe comme conseiller scientifique aux aventures cinématographiques de Jacques Perrin depuis 1997 : Le Peuple migrateur, Océans et Les Saisons.

     

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    " Le XXe siècle a vu la défaite du sauvage. Nous avons fait le vide autour de nous. Pourtant, malgré tout ce que nous lui avons fait subir, la nature résiste. Mieux, elle revient! Notre pays est le mieux placé pour être en tête de la course pour la plus belle nature européenne, grâce à sa très riche biodiversité. Passant en revue tous les grands milieux naturels. de la montagne à la mer, cet ouvrage propose un éventail de solutions simples afin de ménager une place pour le bien-être et l'épanouissement de tous, hommes, plantes et animaux. Favoriser le retour de la nature sauvage est un excellent facteur de développement. Cette richesse naturelle est renouvelable et non délocalisable. C'est l'enjeu économique de demain. "

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