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philippe de villiers

  • Feu sur la désinformation... (434)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Floriane Jeannin. 

     

                                              

    Sommaire :

    La météo de l’info

    L’image de la semaine : Libé déteste la France et le Rugby

    Le dossier : Ils attaquent le Puy du Fou avec votre argent !

    Interview exclusive de Philippe de Villiers

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    Les pastilles de l’info :

    Nicolas Sarkozy et son « le temps des combats »

    Un gynéco transphobe ?

    Les 12 de Cherbourg

    Marine Le Pen et Sandrine Rousseau en Volkswagen

    Sephora et les Hijabeuses

    Wikipédia un média géré à la 1984

    Lampedusa

    Joe Biden veut aller se coucher en conférence de presse

    Conclusion

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    Portrait piquant : Anna Cabana, miss Ibiza 

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Tout le monde déteste les antifas !...

    Le numéro 33 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur un dossier consacré aux milices antifas, un portrait de la porte-drapeau de Génération Identitaire, Thaïs d'Escufon, des entretiens avec Frédéric Taddeï et Philippe de Villiers, "Envers et contre-cool", la nouvelle page de Pierre Robin, et les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Monde" "Essais", "Culture" et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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  • L’Empire du Bien contre-attaque contre Michel Onfray et son Front Populaire...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de l'Observatoire du journalisme consacré aux violentes attaques dont Michel Onfray a fait l'objet dans la presse du système (Le Monde, Libération,...) à la suite de son annonce du lancement d'une revue intitulée Front populaire...

     

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    L’Empire du Bien contre-attaque contre Michel Onfray et son Front Populaire

    Dans son édition datée du mardi 19 mai 2020, Le Monde a de nouveau lancé ses fidèles guerriers de la lutte contre les néo-réacs à l’assaut. Depuis le pamphlet de Daniel Lindenberg, Le rappel à l’ordre, enquête sur les nouveaux réactionnaires, paru en 2002, réédité depuis, et la longue campagne de presse à la une qui s’en était suivie, amalgamant des personnalités dont il fut alors remarqué qu’elles n’avaient pourtant rien en commun dans le domaine de la pensée, le marronnier est régulièrement de retour. Et Le Monde n’est en ce domaine jamais à la traîne. Ce mauvais essai s’inscrivant dans la lignée de la période Plenel où Le Monde traquait du « rouge-brun ».

    Onfray de blanc devient noir

    Ce mardi 19 mai 2020, ce sont donc les fidèles limiers Lucie Soullier et Abel Mestre « spécialistes » es extrême-droite (voir le portrait d’Abel Mestre), mais ne définissant jamais ce qu’ils entendent par-là, qui attaquent et ont donc trouvé un nouveau réactionnaire, Michel Onfray, pourtant longtemps égérie d’une partie de la gauche, laquelle avait même pensé un temps à lui pour les présidentielles de 2007, ayant à l’époque table ouverte dans tous les médias du système, médias qu’il critique avec virulence maintenant, chacun étant libre d’évoluer au long d’une vie intellectuelle. Michel Onfray était pourtant, moins depuis qu’il trouve l’islam dangereux, dogmatique, violent, en passe de peut-être imposer sa loi, un gendre idéal autrefois : penseur devenu philosophe, travailleur acharné, certains disaient polygraphe excessif, critique d’une éducation nationale déjà assez moribonde pour qu’il la quitte afin de fonder une université populaire, combattant de l’antiracisme sous toutes ses formes, attentif à ne pas débattre avec les méchants de l’autre rive, ou supposés tels. Ce qui fut évident quand une réponse à son Traité d’athéologie fut publiée en forme d’Anti-traité d’athéologie, du fait des nombreuses utilisations faites par le philosophe d’extraits tronqués de la Bible afin de démontrer ses thèses. Un peu trop de virulence des deux côtés, sans aucun doute, c’était l’époque. Reste que Michel Onfray était partout, et même au téléphone pour commenter n’importe quel fait d’actualité à n’importe quel moment de la journée.

    Les médias officiels n’aiment plus Michel Onfray

    C’est donc terminé, toute la presse officielle et convenue, celle qui sert la soupe au mondialisme, lui tombe dessus, à commencer par Le Monde. Mais Libération et consorts suivent, la « Lettre politique » du bientôt retraité Joffrin étant par exemple consacrée à Michel Onfray le mercredi 20 mai 2020. En son entier. Qu’un philosophe aussi adulé, durant aussi longtemps, ayant bénéficié d’une émission annuelle d’un mois sur France Culture durant des années, invité partout, vienne rejoindre, pensent-t-ils, la cohorte de ceux que l’on qualifiera dans ces milieux d’hommes « de droite » ou « d’extrême-droite », les sociaux-libéraux ont du mal à faire la différence, comme Dantec autrefois, Houellebecq et tant d’autres, ainsi que des confrères auxquels ils dénient évidemment la qualité d’organes de presse, comme Éléments, Valeurs Actuelles, Présent ou L’Incorrect par exemple, choque l’entendement de Soulier et Mestre. Pour Le Monde, ce qui est acceptable c’est de penser comme Le Monde.

    Et c’est à cela que servent Lucie Soullier et Abel Mestre, dans la plus pure tradition des anciens « commissaires du peuple » ou du tribunal révolutionnaire de 1793 : traquer tous les suspects.

    De quoi ? Du crime suprême : être simplement suspect.

    L’objet du délit ? Front Populaire

    Michel Onfray lance sa revue trimestrielle Front Populaire en juin. Ce sera aussi une plateforme d’échange d’idées entre personnes qui ne pensent pas en gros toutes dans le même sens (Le Monde n’aime pas trop cela) et peut-être l’embryon d’un soutien à une candidature souverainiste, au sens de rendre la souveraineté au peuple dans le cadre d’une nation conçue comme un ensemble de provinces et de communes. Michel Onfray est en partie proudhonien, mais Soullier et Mestre ne savent pas qui est Proudhon. Dans l’esprit des surveillants général du retour de la « bête immonde », toujours prête à surgir et à mordre, comme en 1933 (une année du début du 20e siècle dont le centenaire approche à pas rapides), Michel Onfray a outrepassé le droit de la pensée autorisée, selon eux, en devenant souverainiste — mais il affirme l’avoir toujours été, ayant « voté contre Maastricht en 2012 » ainsi qu’il le rappelait sur Sud Radio dimanche 17 mai 2020 — c’est-à-dire en basculant à l’extrême-droite, toujours selon le logiciel qui se veut être de la pensée au Monde.

    Les arguments, pour « démontrer » le devenir en gros « fascisant » de Michel Onfray, méritent que l’on s’y arrête un peu. Michel Onfray est devenu un délinquant de la pensée car :

    Le titre et l’accroche :

    " Avec sa nouvelle revue « Front Populaire », Michel Onfray séduit les milieux d’extrême droite

    La revue, qui doit être lancée en juin, entend réunir les « souverainistes de droite et de gauche ». Parmi ses premiers soutiens, l’on compte de nombreuses figures de la droite de la droite. "

    Une manière de dire les choses, directement issue du centralisme démocratique pratiqué dans les anciens partis communistes staliniens, maoïstes et polpotistes : ce n’est pas à la pensée du philosophe que s’en prennent les journalistes mais au philosophe en tant que d’autres personnes, mal-pensantes dans leur esprit, s’intéressent à la revue mise en oeuvre par Michel Onfray, laquelle atteint plus de 17 500 « contributeurs » à l’heure où nous écrivons. Il est important d’insister sur ce mot, « contributeurs ».

    Un contributeur financier (abonné) n’est pas un auteur

    La revue Front Populaire se crée sur la base du financement participatif, dont le fonctionnement ne saurait être ignoré de journalistes. En finançant, les « contributeurs » prennent en réalité un abonnement par avance, selon plusieurs formules (un an, deux ans, à vie, papier plus numérique, uniquement numérique).

    Il ne s’agit donc pas de « contributeurs » appelés à écrire dans la revue, et cela les journalistes le savent très bien (cela ferait tout de même du monde, plus de 17 000 personnes pour écrire), mais bien d’abonnés.

    La confusion de Lucie Soullier et Abel Mestre apparaît à plusieurs reprises dans l’article et elle est volontaire. À quoi sert-elle ? À indiquer, comme des preuves qui seraient irréfutables du basculement à la droite de la droite de Michel Onfray, que des « personnalités d’extrême-droite » sont parmi les « contributeurs » (en réalité, abonnés). Sauf que la manière de présenter les choses est fausse : les journalistes ne parlent pas d’abonnés mais de contributeurs, au sens où ces personnalités qui seraient pour Le Monde une réincarnation du Mal absolu, auraient vocation à contribuer, au sens d’écrire, dans la revue.

    Nous avons contacté certaines personnalités citées dans l’article. Qu’avons-nous appris ? Que Soullier et Mestre les ont contactées pour leur demander si elles étaient bien au rang des « contributeurs ». Abonnés, donc. Ce que confirment les personnes en question.

    Subtile malhonnêteté à peine atténuée par ce fait : l’article cite Alain de Benoist et celui-ci précise qu’il est abonné et non pas auteur. Mais cette citation n’est pas plus hasardeuse, le nom d’Alain de Benoist sert de repoussoir absolu depuis 40 ans dans les médias français.

    « Débattre du souverainisme en 2020 avec Jean-Pierre Chevènement et Philippe de Villiers. L’affiche poussiéreuse pourrait presque faire sourire. » Ce sont les premiers mots de l’article.
    Vient ensuite l’accusation de « récupération », à propos du professeur Raoult, médecin dont les deux journalistes paraissent ignorer les compétences.

    Onfray et ses lunettes

    Puis, celle de faire commerce de sa petite entreprise : « Une « voix alternative », devenue sa marque de fabrique depuis quelques années. Front Populaire n’est ainsi qu’une déclinaison de plus de la galaxie Onfray. Son logo arbore d’ailleurs les petites lunettes de l’enseignant, comme le site personnel regroupant l’ensemble de ses productions. Son associé, le producteur de télévision Stéphane Simon (qui a travaillé notamment pour Thierry Ardisson) a quant à lui une expérience dans les « médias engagés » : c’est lui qui produit la webtélé RéacnRoll où s’illustrent les figures de la réacosphère Élisabeth Lévy, Ivan Rioufol, Barbara Lefebvre et Régis de Castelnau. Ces deux derniers seront également « auteurs » au sein de Front Populaire, dont la ligne éditoriale séduit à l’extrême droite. »

    La question des lunettes de Michel Onfray paraît hautement importante dans l’entre-soi parisien : Laurent Joffrin en parle aussi dans sa Lettre de Libération du 20 mai. Avec le même mépris ?

    Cependant, ces derniers aspects ne sont que le hors d’œuvre : le gros du menu vient de la « séduction » exercée sur l’extrême droite par Michel Onfray, sa vie, son œuvre, son Front Populaire.

    7 « contributeurs » sur 17500

    Arguments ? Des noms : Alain de Benoist, dont il est répété une fois encore qu’il fut (il y a plus de 50 ans…) l’un des fondateurs de la « nouvelle droite », deux mots qui servent d’épouvantail aux moineaux de la gauche libérale-libertaire depuis 1980, « Patrick Lusinchi, l’un des dirigeants d’Éléments, la revue de ce courant ; l’identitaire breton Yann Vallerie (à qui M. Onfray a accordé un entretien pour le site Breizh-Info) ; Claude Chollet, patron d’un observatoire (d’extrême droite) des médias ; Robert et Emmanuelle Ménard, respectivement maire de Béziers et députée, chantres de « l’union des droites », ou encore Philippe Vardon, ancien du Bloc identitaire, désormais membre du bureau national du Rassemblement national (RN) » et Thibault Isabel.

    Huit individus donc, abonnés de la revue.

    Seul le dernier est au nombre des contributeurs appelés à écrire, la liste est aussi sur le site mais… Le Monde ne juge pas utile de l’évoquer en détail. Notons que l’observatoire des médias indiqué, dont Claude Chollet est le patron, est l’OJIM que vous êtes en train de lire. 7 individus sur… bientôt 17 500.

    Si Front Populaire séduit l’extrême-droite, appellation qui mériterait débat pour chaque personne citée, soit Soullier et Mestre ont mal fait leur travail en lisant la liste des contributeurs publiée sur le site de Front Populaire et ils ont raté des noms, soit quelques abonnés à votre revue fait de vous, pour Le Monde, un danger politique de haute amplitude.

    Il est vrai qu’il y a aussi Marine Le Pen qui ne sera pas « contributrice » mais a fait « un tweet pour féliciter l’entreprise », comme nombre d’autres Français qui trouvent qu’un espace de débats est toujours bienvenu dans une démocratie. Sauf Le Monde, qui n’a pas envoyé de tweet de félicitations à notre connaissance.

    L’Humanité à la rescousse

    Cet ancrage à l’extrême-droite de Michel Onfray et sa « haine des universitaires » auraient été dénoncés en 2015 par une tribune de chercheurs et intellectuels, certains du CNRS, parue dans… L’Humanité. Soullier et Mestre ne paraissent pas s’apercevoir de l’étrangeté de cet argument et de cette référence, pour le coup ultra-politisée et militante.

    Ensuite ? Michel Onfray a une position qui ne va pas sur un sujet qui fâche : « c’est sur l’islam que le courroux de Michel Onfray se focalise depuis plusieurs années, jusqu’à affirmer, le 18 mai, dans une interview à Causeur, que l’islam serait donc la religion la « plus à craindre » et à voir dans Soumission, de Michel Houellebecq (Flammarion, 2015), une prophétie. En 2015, juste après les attentats de Charlie Hebdo et de l’Hyper Cacher, il s’interrogeait déjà en ces termes sur France 2 : « La question qu’on devrait pouvoir poser sans être assimilé à Marine Le Pen, c’est : est-ce qu’il y a une différence de nature entre un musulman pacifique et un terroriste ou une différence de degré ? ». Des positions qui, selon ses adversaires, signent son passage à la droite de la droite. « Michel Onfray, qui vient soi-disant de la gauche pure, est devenu l’idiot utile d’une pensée réactionnaire qui a pour point de jonction une obsession anti-islam », juge ainsi Alexis Corbière, député La France insoumise, qui ferraille avec l’enseignant depuis plusieurs années. »

    Questionner l’islam en France, c’est pour les médias officiels devenir d’extrême droite ?

    Par ailleurs, Lucie Soullier est partie à la recherche d’un autre argument, presque fétichiste tant le sujet revient sous sa plume : « Ce qui n’empêche pas les autres d’être à l’affût, comme certains proches de Marion Maréchal ex-Le Pen ne résistant pas à voir là une énième plate-forme pour (re)lancer leur favorite. » Etonnant, ce refus répétitif de refuser à Marion Maréchal son nom.

    Qui sont les « proches » ? Ils ne sont pas indiqués. Et pour cause, contacts pris avec les proches en question, personne n’a confirmé être « à l’affût » d’un homme qui serait devenu une sorte de gibier si l’on en croit le vocabulaire de l’article.

    1791 ou 1793 ?

    À gauche ? On serait froid. Un nom est cité pour preuve, celui d’Alexis Corbière. Ce dernier est réputé pour être un anti Onfray depuis des années. Il lui reproche de préférer 1791 à 1793. Il est vrai que Onfray a peu de goût pour la guillotine de Robespierre. Sur le même sujet suivent des « arguments d’autorité », ceux qui sont tout sauf de la pensée : ce que fait Michel Onfray est mal, pour la gauche comme pour le souverainisme. Pourquoi ? Parce que ce sont deux historiens, spécialistes, universitaires, qui le disent. Et cela suffit pour le prouver.

    Finalement ? L’initiative Front Populaire de Michel Onfray est évidemment une initiative d’un intellectuel de gauche, mais d’une gauche qui refuse la gauche de type LFI autant que la gauche qu’il nomme libérale-sociale. Il affirme un girondisme, une volonté de localisme qui peut plaire à des personnes d’autres horizons politiques. Reste que l’article de Lucie Soullier et d’Abel Mestre n’est pas un article journalistique mais un tissu d’approximations et de manipulations visant à salir l’image de l’homme tout en donnant une vision négative de son initiative. S’en rendent-ils seulement compte ou bien sont-ils à ce point formatés que c’en est impossible ? Difficile à dire. Un peu des deux peut-être et une dose de malhonnêteté en même temps que de mépris de toute initiative qui pourrait devenir populaire. Le Monde, Paris, les universitaires… Et le peuple ? Une partie s’abonne à Front Populaire, et bien que n’étant pas des amis de Michel Onfray, l’auteur de ces lignes a fait de même.

    Observatoire du journalisme (OJIM, 23 mai 2020)

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  • La République et ses présidents...

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    La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque (n° 88, janvier - février 2017).

    Ouvert par l'éditorial de Philippe Conrad ("La « monarchie républicaine » à la française"), le dossier central est consacré à la présidence de la République. On peut y lire, notamment,  des articles de Philippe Parroy ("Décembre 1848 : un prince devient président"), de Jean Kappel ("Être président sous la IIIe République"), de Rémy Porte ("Raymond Poincarré, le président de la Grande Guerre"), de Philippe Fraimbois ("Les déboires de Clemenceau et de Briand"), de Martin Benoist ("La présidence Millerand : gouverner depuis l'Elysée ?"), d'Yves Morel ("René Coty, second président de la IVe République"), de Philippe Conrad ("Le président élu au suffrage universel"), de Paul-Marie Coûteaux ("De Gaulle et l'introuvable légitimité républicaine").

    Hors dossier, on pourra lire, en particulier, un entretien avec Philippe de Villiers ("Faire de l'histoire autrement") ainsi que des articles de Jean de Viguerie ("Les Français face à la Grande Guerre"), d'Alain Paucard ("Insurgés canadiens contre Empire britannique"), de Pierre Le Vigan ("Une autre lecture de la guerre du pacifique"), de Maurice Faivre ("Jacques de Bollardière, compagnon de toutes les libérations"), de Constance de Roscourt (" et d'Emma Demeester ("Dumouriez, héros républicain ou «misérable intrigant» ? "), ou encore les chroniques d'Olivier Zajec, de Péroncel-Hugoz et de Philippe d'Hugues...

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (8)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Thibault Isabel (rédacteur en chef de la revue Krisis) trace pour le cercle Henri Lagrange un beau portrait politique de Pierre-Joseph Proudhon, l'un des principaux théoricien du socialisme. 
     
    • Contre la démocratie de l'informe et son délitement qui n'engendre que chaos et humiliation, le sociologue Jean-Pierre Le Goff plaide pour une vigoureuse réforme intellectuelle et morale européenne.
     
     
    Christopher Caldwell, journaliste américain qui avait publié en 2011une excellente Révolution sous nos yeux (Le Toucan) dans laquelle il notait que l'islam allait grandement transformer la civilisation européenne réagit aux attentats de Bruxelles. Il déclare que les élites françaises seraient moins perturbées par un parti islamiste au pouvoir que par le Front national et il pointe la complicité des classes supérieures et des nouveaux arrivants au dépens des classes populaires et des classes moyennes (démonstration de Christophe Guilluy). À propos de la laïcité cette remarque très juste qui illustre parfaitement le retournement auquel nous sommes confrontés, "la France invoque aujourd'hui, pour faire entrer les musulmans dans la communauté nationale, des règles destinées à expulser les catholiques de la vie politique".
     
     
    • Chronique d'Alain de Benoist sur Boulevard Voltaire. En prenant ses distances avec les clichés habituels il traite cette fois des motivations des terroristes de Daech.
     
     
    • "Qui est l'ennemi ?", résumé très intéressant des interventions des sixième Assises nationales de la recherche stratégique du CSFRS (décembre 2015). À propos de Daech et du terrorisme en Europe.
     
     
    • Le médiologue Régis Debray réfléchit à haute voix sur le thème du terrorisme et de la communication, lors des assises évoquées précédemment. Selon lui on ne vaincra pas une conception du monde à coup de missiles et "déclarer la guerre" aux fous de dieu est une folie...
     
     
    • Pour Marc Crapez les attentats sont dus essentiellement au fait que se sont constituées des enclaves immigrées au cœur de l'Europe.
     
     
    Pierre Milloz voit dans la submersion migratoire de l'Europe un suicide auquel celle-ci n'oppose qu'une résignation passive, quand ce n'est pas des acclamations de joie, 
     
     
    • L'Observatoire des Journalistes et de l'Information Médiatique (OJIM) se demande pourquoi les journalistes se sont fait le service com du gouvernement dans sa scandaleuse campagne contre la "haine" qui est un pur déni des réalités observables.
     
     
    • Pour Éric Zemmour "le réel est entré par effraction au gouvernement" mais cela n'a duré qu'un bref instant. Comme disait Guy Debord dans La Société du spectacle : "Dans le monde réellement  renversé, le vrai est un moment du faux" (1967).
     
     
    • L'ensemble des articles du Monde Diplomatique à propos du grand marché transatlantique. 
     
     
    Marcel Gauchet s'entretient avec Olivier de Lagarde sur France info le 29/03/2016. Discussion autour de son livre Comprendre le malheur français (Stock). En deux épisodes.
     
     
    Éric Verhaeghe, énarque défroqué et ancien administrateur des URSSAF affirme tranquillement que pour défendre l'intérêt général il faut être dissident
     
     
    Myret Zaki journaliste suisse d'origine égyptienne montre comment le combat "moral" des États-Unis contre le secret bancaire suisse n'a servi qu'à rapatrier chez l'oncle Sam nombre d'avoirs financiers internationaux où il leur est garanti d'échapper à la "transparence". La raison (fiscale) du plus fort est toujours la meilleure.
     
     
    • La sénatrice de l'Orne, Nathalie Goulet, qui avait posé une question écrite iconoclaste mais bien légitime au secrétaire d'Etat chargé du budget à propos de la défiscalisation des dons à Tsahal, une armée étrangère semble-t-il. Il est ahurissant que de tels dons puissent donner lieu à une réduction d'impôts. Les  réductions d'impôts pour dons sont, en France, censés compenser des dépenses qui devraient autrement être assurées par l'impôt, et l'impôt sert avant tout à financer les services d'intérêt général. Pas à financer les intérêts étrangers, et encore moins des armées étrangères. Qu'en serait il si ces cadeaux étaient effectués au profit de l'armée de la Corée du Nord, de l'Iran, ou de la Russie ? Il n'empêche Nathalie Goulet, immédiatement soupçonnée d'antisémitisme par les faibles d'esprit, a reçu des menaces de mort.
     
     
    • Sur son blog Caroline Galactéros voit dans les attentats qui ont frappé la France et la Belgique l'effet de réseaux qui ont pu profiter du concours de larges parties de la communauté musulmane pour organiser leur logistique. Elle souhaite que le communautarisme béat et la tolérance publique à l'abri desquels ils ont pu prospérer ne fassent plus désormais l'objet d'un déni de la part de nos élites politico-médiatiques. Pour l'heure, cette aspiration demeure un voeu pieux et le restera tant que les dites élites se refuseront à voir ce qu'elles voient et persisteront à se référer à des analyses qui évacuent l'appartenance de tous les terroristes à une religion particulière. Caroline Galactéros quant à elle privilégie les apports d'ordre culturaliste d'Hugues Lagrange et le point de vue de Marcel Gauchet pour qui la prégnance de l'individualisme juridique rend impossible le traitement de la dimension collective du phénomène.
     
     
    • "L'Occident et la Turquie, un sale jeu qui dure" par Willy Wimmer. Wimmer a été durant une trentaine d'années député CDU au Bundestag et secrétaire d'État. Selon lui l'espoir caressé par la chancelière Merkel de parvenir à un accord avec la Turquie pour résoudre le problème des "réfugiés" relève d'une chimère, tant que l'Allemagne soutiendra les revendications des kurdes d'Asie mineure.
     
     
    • Syrie : un journaliste américain dévoile la réalité. Robert Fisk est le correspondant  de The Independent pour le Proche Orient.
     
     
    • Syrie : imbroglio fatal pour les sponsors de la guerre civile. Quand des terroristes armées par le Pentagone combattent ceux armés par la CIA...
     
     
    • Le point sur la situation militaire en Syrie et en Irak par le colonel Michel Goya.
     
     
    • Réveiller la France chrétienne ? Après le rachat de la relique de Jeanne d'Arc, le fondateur du Puy du Fou se réclamant du roman national oppose une Angleterre jalouse de son passé à une France déracinée qui s'effondre sur elle même ("un peuple qui n'a plus de légende meurt de froid"). Philippe de Villiers évoque avec candeur (et talent) le "mystère français",  "l'anneau de dévotion", figure allégorique qui pour les uns avait des pouvoirs maléfiques et pour les autres bénéfiques. Une jolie légende bien mise en scène par les animateurs du Puy-du-Fou pour le plus grand bonheur de la France patriote et catholique.
     
     
    • La délitescence des hommes et femmes d'État européens face à l'offensive terroriste vue par le colonel Goya qui n'hésite pas à traiter Manuel Valls, notre chef de guerre, de substitut de plastique...
     
     
    • Colère chez les festivistes bruxellois. Tandis que sur la place où ils célébraient le vivre-ensemble dans une interminable kermesse à Neu-neu, glorifiant ainsi la cause des effets dont ils sont victimes, quelques centaines de jeunes gens, immédiatement présentés par les médias comme de vulgaires hooligans fascisants et racistes, ont déboulé sur l'étalage de fleurs, de nounours, de dessins à la craie, et de proclamations en globish pour y crier quelques slogans simples et y afficher leur détermination virile. Cette brutale intrusion du dissensuel a entravé quelques instants l'orgie lacrymale des bisounours qui s'imaginent dans leur coupable (mais innocente) stupidité que l'on peut opposer avec succès les bons sentiments aux cinglés de l'explosif et de la kalachnikov. Fiça, les amateurs décérébrés d'amour universel ont brisé net leurs gémissements et ont entonné en réplique à cette immixtion le vigoureux cantique "première, deuxième, troisième génération; nous sommes tous des enfants d'immigrés" prouvant par là qu'à l'enchère de l'idiot utile leur bêtise n'avait pas de prix. Par la grâce d'une formule aussi mensongère qu'elle est frappante et concise, ceux pour qui l'ennemi n'existe pas s'en définissaient un unique : le petit gars de chez-nous en lieu et place du barbare islamiste qu'ils osent à peine nommer de crainte d'enfreindre l'interdit sacro saint de l'amalgame. Dans le même temps on apprenait que le Conseil des Théologiens musulmans de Belgique avait refusé de réciter une prière dédiée aux victimes des attentats car celles-ci n'étaient pas toutes musulmanes... De quoi décourager nos bobocrates s'ils n'étaient rétifs à ce qu'ils entendent et à ce qu'ils voient.
    On trouvera ci-jointe une réaction de Jean Ansar (Métamag) suivie d'un billet du très catholique Richard Millet à propos de l'unanimité stupide qui accueille les attentats de Bruxelles.
     
     
     
    • Sur Causeur Daoud Boughezala rend compte de la cérémonie d'hommage à Mireille et Jacques Renouvin auxquels une place de Paris a été dédiée. On appreciera le paradoxe d'une Anne Hidalgo au garde-à-vous devant un ancien de L'Action Française...
     
     
    • Une poussive étude de la Fondation Jean Jaurès rédigée par Stéphane François consacrée à "L'écologie, un enjeu de l'extrême droite". Le but de cette analyse : "Laver l'écologie du soupçon d'être un milieu réactionnaire".
     
     
    • Un probable deuxième site viking découvert à la pointe sud Terre Neuve.
     
     

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  • Les snipers de la semaine... (113)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Eric Gueguen rafale les journalistes qui se livrent à la chasse aux réacs...

    Zemmour, Onfray et les autres, ces suppôts du réel

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     - sur Le Point, Jean-Paul Brighelli mouche Bruno Roger-Petit, le caniche de garde du camp du Bien...

    Les chiens de garde du camp du bien

     

    eric gueguen,philippe de villiers,système,bien-pensants,réacs

     

     

    - sur le Figaro Vox, Philippe de Villiers dézingue la classe politico-médiatique et son système mortifère...

    «Le pouvoir n'a plus de pouvoir : c'est une clownerie»

    Philippe de Villiers.jpg

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