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norvège

  • Une montagne, un fusil, un lac...

    Les éditions Paulsen viennent de traduire le huitième roman du romancier norvégien Lars Ramslie intitulé Une montagne, un fusil, un lac.

     

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    " Norvège, été 1983.
    Lars grandit à l’ombre d’un père hors du commun : aventurier parti en mer dès l’adolescence, amateur de femmes, accro à la bouteille, parfois violent. Qu’importe, Lars voit en lui une force de la nature et l’aime d’un amour inconditionnel. Il n’a que neuf ans lorsque son père le soumet à un dangereux rite initiatique pour faire de lui un homme et lui apprendre à survivre dans le monde sauvage. Lars n’a pas idée des épreuves qui l’attendent. Quarante ans plus tard, il raconte avec une acuité saisissante cette journée qui aurait pu être la dernière.
    Un bouleversant roman d’apprentissage où la tendresse d’un fils et la férocité d’un père avancent main dans la main. "

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  • Là-bas chante la forêt...

    Les éditions des Amis de la culture européenne viennent de publier, après Là-bas chante la forêt, le deuxième tome de la trilogie de Trygve Gulbranssen intitulé Le souffle de la montagne. Norvégien, homme d’affaires, journaliste sportif et fermier Trygve Emanuel Gulbranssen (1894-1962) a connu un succès international comme romancier. Les livres de sa trilogie ont été traduits dans plus de trente langues et vendus à plus de douze millions d’exemplaires.

     

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    " Cet intemporel et délicieux roman norvégien appartient à la tradition du réalisme scandinave. Il est aussi, et d’un même élan, un hymne romantique empreint d’amour, de mesure et de pudeur, entonné en honneur à la Norvège des forêts, des montagnes et des espaces sauvages. Ce roman à la veine profondément enracinée rend un vibrant hommage au climat, aux luminosités, aux paysages et aux hommes de terroir du Pays-aux-cinquante-mille-îles.

    Au-delà de l’intrigue souvent charmante qui nous est contée, retraçant à partir d’une lutte contre un ours les péripéties d’une famille sur son domaine durant trois générations au XVIIIe siècle, ce roman enraciné nous présente l’héroïsme quotidien de ces gens humbles et volontaires, noblement dévoués à ce gaard de Björndal (enclos et domaine) qui abrite leurs peines et leurs joies, leurs douleurs et leurs espoirs, parfois leurs hantises, se chargeant ainsi au fil des ans de cette authentique richesse de vécu et de spiritualité que l’auteur sait si bien et si respectueusement nous restituer. "

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    " Pénétrons, à nouveau, dans l’immensité silencieuse de la forêt norvégienne pour retrouver l’univers à la fois rude et chaleureux de la famille de Björndal au sein de son puissant domaine.

    Au cœur de sa forêt et de ses espaces sauvages, la lignée des Hautes-Terres du Nord se prépare à célébrer l’union du fils de Dag avec sa bien-aimée Adelheid. Par amour, la jeune fille décide de laisser derrière elle, la ville et son confort bourgeois. Dès lors, c’est la réalité de la vie rurale qui s’imposera à elle au fil des ans, à travers ses joies et ses peines, ses douleurs et ses espoirs. C’est ainsi, et à ce prix, que se façonnent les caractères nobles.

    Voici le deuxième tome de la puissante trilogie intemporelle de Trygve Gulbranssen qui appartient à la tradition du réalisme scandinave et a déjà enchanté des millions de lecteurs.

    Ce roman à la veine profondément enracinée rend un vibrant hommage au climat, aux luminosités, aux paysages et aux hommes du terroir. "

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  • Snorri Sturluson et l'histoire des rois de Norvège...

    Les éditions Gallimard viennent de publier, dans leur belle collection L'aube des peuples, la deuxième partie de l'Histoire des rois de Norvège de Snorri Sturluson. L'ouvrage a été traduit du vieil islandais, présenté et annoté par François-Xavier Dillmann, le plus éminent des scandinavistes français, qui poursuit une œuvre de longue haleine puisque la première partie de cet ouvrage a été publiée par ses soins voilà 22 ans.

     

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    " Œuvre la plus puissante que nous ait léguée le Moyen Âge scandinave, l’Histoire des rois de Norvège fut composée vers 1230 par l’auteur de L’Edda, le poète et historien islandais Snorri Sturluson. L’Histoire du roi Olaf le Saint, qui en constitue la deuxième partie, est entièrement consacrée à Olaf Fils Harald (995-1030), qui commença sa carrière en viking, en allant ravager plusieurs pays étrangers, du golfe de Finlande au détroit de Gibraltar (en passant par l’Angleterre et la France), avant de rentrer dans son pays en 1015. Devenu roi de Norvège, il entreprit de poursuivre l’action missionnaire de son prédécesseur, Olaf Fils Tryggvi, en imposant par le fer et par le feu le christianisme aux derniers fidèles de l’ancienne religion scandinave.
    S’il remporta un succès dans sa politique à l’égard du royaume de Suède, Olaf Fils Harald fut bientôt en butte aux prétentions que le roi d’Angleterre et de Danemark, Knut le Grand, émettait sur la Norvège. Face à tel concurrent, face aussi à la révolte de nombreux chefs locaux qui ne supportaient plus son gouvernement tyrannique, Olaf fut contraint à la fuite et alla trouver refuge en Russie. Deux ans plus tard, il tenta de reconquérir son trône, mais à l’annonce de son retour, ses adversaires décrétèrent la mobilisation générale en Norvège. Au cours de la bataille qu’ils lui livrèrent à Stiklestad pendant l’été 1030, Olaf fut mortellement blessé et son armée défaite. Les miracles de guérison qui lui furent attribués peu après sa mort incitèrent le clergé à le faire proclamer saint l’année suivante ; dès lors son culte se répandit rapidement en Norvège et en Suède, comme dans l’ensemble de l’Europe du Nord.
    Reposant sur une vaste connaissance des sources orales et écrites qui conservaient le souvenir de ce règne tumultueux, le sommet de la littérature et de l’historiographie norroises qu’est l’ouvrage de Snorri Sturluson sur Olaf Fils Harald se distingue par la méthode critique et par le prodigieux talent narratif de son auteur. Le présent volume en propose une traduction élégante, accompagnée d’une très riche annotation qui éclaire sous ses différents angles la fascinante civilisation scandinave. "

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  • Snaergard...

    Les éditions du Long Bec viennent de publier une bande-dessinée de Vincent Wagner intitulé Snærgard. L'auteur s'est inspirée des sagas nordiques.

     

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    " Snærgard est une saga historique et cruelle de 170 pages dont l’action se déroule dans la Norvège du 13ème siècle. Même si le pays a été christianisé trois siècles plus tôt, la culture et les légendes vikings sont encore très présentes dans les mentalités et l’inconscient collectif. En conflit avec son père dont il ne supporte plus la cruauté ni violence, le jeune Pelle quitte le château paternel pour parcourir le monde. Après bien des péripéties, sa rencontre avec Njal et Solveig, un frère et une sœur dont les existences ont été à jamais bouleversées par une malédiction très ancienne, va radicalement changer sa vie et son destin … Cet album est accompagné d’un dossier graphique et historique. "

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  • Le double attentat d'Oslo : ce qu'il cache et dévoile...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse par Claude Bourrinet du double attentat d'Oslo, établie à partir des éléments d'appréciation disponible à la date de sa rédaction. Ce texte a été publié initialement sur Europe Maxima...

     

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    Attentat d'Oslo : ce qu'il cache et dévoile

    Le double attentat d’Oslo, du 22 juillet 2011, qui a fait près d’une centaine de morts, et a touché le centre du pouvoir norvégien ainsi que le Parti travailliste, soutien du gouvernement, n’a pas fini de provoquer des ondes, qui ne seront pas toutes policières. En effet, l’identité du terroriste, celle du pays visé et l’imbroglio politique dans lequel l’Europe s’emmêle actuellement, du fait de l’impuissance des États à affronter les périls de l’heure, et de celui, concomitant, de la montée des populismes, notamment dans les pays du Nord, vont susciter des bouleversements probablement considérables.

    On notera tout d’abord que le type de massacre perpétré par Anders Behring Breivik est différent de certains qui ont marqué les esprits occidentaux récemment. Certes, il y eut bien, aux U.S.A., l’attentat d’Oklahoma City, perpétré en 1995 par un militant d’extrême droite, mais, finalement, il est différent (si l’on excepte également, mais c’est une autre histoire ! le 11 septembre) de toute une série de tueries, tant en Amérique qu’en Europe, qui ont été commises par des individus isolés. Celui de septembre 2007, par exemple, dont l’auteur était un Finlandais de 18 ans, Pekka-Eric Auvnen, s’était conclu par un suicide, fin assez fréquente pour ce genre d’action destructrice, et on avait souligné combien ce jeune homme était « normal », comme bon nombre de cas identiques : bon élève, sans histoire, très « branché », blanc, intégré dans une société assez austère.

    On pourrait mettre en parallèle, dans la plupart de ces cas, la dilection pour le virtuel, Internet, les jeux vidéo. Il est certain que l’expression par ces médias virtuels encourage le narcissisme, la paranoïa ou la mégalomanie, dans l’impression qu’il donne d’être le centre du monde et de détenir une puissance surdimensionnée. D’autre part, Facebook permet de s’expliquer, de « faire passer des messages », ce qui peut faciliter une expansion d’un moi, qui aurait peut-être été tenu dans des proportions raisonnables autrement. C’est sans doute cette sensation de dilatation de l’ego qui se produit lorsqu’on s’adonne aux jeux vidéo ultraviolents. On tue des dizaines de personnes sans qu’une inhibition jugule la jouissance destructrice. Il n’est parfois qu’un pas pour passer du virtuel au réel, ce dernier d’ailleurs prenant subrepticement les caractéristiques du premier, un mort n’ayant plus, in fine, les attributs de la vraie mort.

    Ce qui frappe au demeurant, dans ce genre d’action effroyable, c’est l’absence de sens moral, de compassion pour les victimes et leurs proches. Les témoins soulignent souvent le sang froid, la rigueur méthodique avec lesquels ils perpétuent leurs crimes. Un pilote de bombardier doit éprouver, sans doute, le même état d’esprit, à 15 000 mètres de hauteur.

    Aussi, le jeune Norvégien qui vient de massacrer plusieurs dizaines de personnes, préparait-il son geste depuis deux ans. Tout était calculé, il en avait donné les raisons dans un document de 1500 pages datant de l’automne 2009. Il avait aussi réalisé une vidéo de propagande d’une dizaine de minutes.

    Ce qui différencie cependant ce massacre de certains autres, ce sont les motivations idéologiques. Anders Behring Breivik, qui se présente, sur une photographie, vêtu d’une panoplie de franc-maçon, se réclame du fondamentalisme chrétien, et revendique un combat radical contre le multiculturalisme, l’islam, l’immigration. Il appartient donc à cette mouvance émergente, appelée populiste, qui, des Pays-Bas de Geert Wilder à la Suisse d’Oscar Feysinger, est l’événement politique majeur de ces dernières années. Cette « extrême droite » s’affiche volontiers comme libérale, pro-sioniste, antimusulmane, identitaire, atlantiste, occidentaliste.

    Étrangement, la police, qui doit en savoir assez sur le coupable, n’évoque nullement Israël dans les motivations qui auraient pu l’inciter à commettre son geste. Pourtant, il est essentiel de rappeler ce que représente la Norvège par rapport au problème palestinien.

    En 2009, l’opération « Plomb fondu », menée criminellement par les forces d’occupation contre le camp de concentration de Gaza, a suscité l’indignation dans la population norvégienne, au point que 40 % de celle-ci étaient favorables à une grève générale de soutien aux Palestiniens.

    Le 5 septembre de la même année, la ministre norvégienne des Finances, Kristin Halvorsen, prend la décision de retirer les investissements norvégiens de la société israélienne Elbit Systems à cause de « son implication intensive dans la construction de la barrière de séparation ».

    Le 1er octobre 2010, la Norvège interdit des exercices de sous-marins israéliens : les deux sous-marins israéliens qui devaient démarrer une série d’exercices au sud de la Norvège ne pourront pas stationner à la base navale de Markiva comme c’était prévu initialement. Ce refus norvégien intervient après une décision des autorités de suspendre les exportations de matériel militaire vers l’État hébreu.

    Le 18 février 2001, l’ambassade Israélienne à Oslo a reçu une notification officielle du gouvernement norvégien, formulant que l’ambassade devait trouver un autre site d’ici 2012. En effet, elle perturbe les riverains qui craignent pour leur sécurité. Un membre du ministère des Affaires étrangères a déclaré que les « autorités norvégiennes avaient capitulé devant l’opinion public hostile à Israël ».

    Le 24 juillet 2011, le professeur Alan Dershowitz, avocat américain qui enseigne le droit à l’université d’Harvard, invité par le I.C.E.J. (International Christian Embassy in Jerusalem) a essuyé un refus lorsqu’il a demandé de rencontrer les dirigeants norvégiens. Il n’a pas été non plus autorisé à donner une conférence dans les universités d’Oslo et de Trondheim, en raison de ses prises de position en faveur d’Israël. Il a lu en public une pétition rédigée par des professeurs norvégiens, appelant au boycott d’Israël.

    Le 24 juillet, la Norvège, par la voix du Premier ministre Jens Stoltenberg, juge « inacceptable » l’assaut de l’armée israélienne et réclame une enquête internationale indépendante, ajoutant que l’ambassadeur israélien à Oslo a été convoqué.

    Le 18 juillet, le ministre norvégien des Affaires étrangères avait estimé lundi que la candidature de la Palestine aux Nations unies était « tout à fait légitime ».

    Évidemment, ces faits et prises de positions ne sont ni des preuves d’implication, ni même des éléments de suspicion, bien qu’on puisse les voir comme des indices concordants.

    Maintenant, il est évident que les gouvernements européens en place vont profiter de l’aubaine pour accroître le contrôle et la répression des mouvements contestataires. C’est de bonne guerre. On ne regardera pas de trop près les différences entre les diverses sensibilités qui les constituent, entre ceux qui combattent pour une Europe authentique, libérée du joug atlantiste, et ceux qui mènent un autre combat, plus que douteux.

    Claude Bourrinet (Europe Maxima, 24 juillet 2011)

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  • Logique du massacre ?...

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    Anders Behring Breivik a réussi...

    En quelques heures, celui que ses anciens collègues de travail dépeignent comme poli, courtois et timide a assouvi son fantasme de puissance en assassinant 93 de ses concitoyens et est devenu le Norvégien le plus célèbre du monde. Le manifeste de ce franc-maçon illuminé, qui  se présente comme un chrétien conservateur churchillien, libéral en économie, adversaire du marxisme, du multiculturalisme et de l'islam, va être lu par des millions de personnes et son geste suscitera sans doute l'admiration de quelques dizaines de cinglés de par le monde...

    Un livre, publié en 2010 aux éditions Inculte et intitulé La logique du massacre, s'est intéressé à ces tueurs de masse et à leurs derniers écrits...

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    Le 20 avril 1999, deux adolescents s’introduisent dans leur lycée, et assassinent froidement une dizaine de leurs camarades et professeurs. Avec « le massacre du lycée Columbine », le monde entier découvre les mass murderers (tueurs de masse), qui échappent aux typologies médiatiques et psychologiques habituelles. Ces drames inspireront des réalisateurs comme Michael Moore et Gus Van Sant.

    D’une violence extrême, ces événements sont souvent traités par les médias de manière sensationnaliste. Aucun ouvrage en France ne s’est encore penché sur ce phénomène. Les documents bruts retranscrits dans La Logique du massacre (journaux intimes, blogs, lettres, etc.) révèlent le besoin de ces meurtriers d’être compris. Ils y expriment leur inadéquation au monde, à travers une parole politique désespérée, radicale et confuse, et/ou l’expression d’une intense frustration sexuelle et sentimentale.

    Ce recueil permettra au lecteur de saisir ce que ces hommes ont en commun, et ce qu’ils disent de notre société. Il contient des textes qui sont la retranscription exacte de journaux intimes, lettres ou blogs de tueurs de masse. Avec entre autres :
    Journal de Richard Durn
    Lettre de Marc Lépine
    Lettre de Michael Mc Lendon
    Lettre de Robert Hawkins
    Retranscription des vidéos de Cho Seung-Hui (Virginia Tech)
    Journal d’Eric Harris (Columbine)
    Journal de Dylan Klebold (Columbine)
    Journal (1993-2001) de Valery Fabrikant
    Journal de Georges Sodini

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