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mongolie

  • L'énergie vagabonde...

    Les éditions Robert Laffont viennent de publier dans leur collection Bouquins un volume de Sylvain Tesson intitulé L'énergie vagabonde, qui regroupe des récits de voyages, des reportages et des extraits de son journal.

    Géographe, aventurier et journaliste, Sylvain Tesson est l'auteur de récits tirés de ses expéditions comme L'axe du loup (Robert Lafont, 2004), Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011), Sur les chemins noirs (Gallimard, 2016) ou La panthère des neiges (Gallimard, 2019), mais aussi de recueils de nouvelles, parfois grinçantes, comme Une vie à coucher dehors (Gallimard, 2010) ou d'un essai consacré à l'Iliade et à l'Odyssée, Un été avec Homère (Equateurs, 2018).

    L'ouvrage est disponible à la commande sur le site de La Nouvelle Librairie.

     

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    " En voyage, je vis, je respire, je cherche l'aventure. Je rencontre des êtres qui savent tenir une conversation, je croise quelques ennuis, je cueille une vision, je pousse une porte, je me sors d'un pas désagréable. Je traverse une forêt, je parle à un homme que je ne connais pas et lui confie davantage de choses que s'il était mon frère, parce que je suis sûr de ne pas le revoir.
    L'énergie vagabonde, c'est la traversée de l'éphémère, perpétuellement renouvelé. L'énergie vagabonde consiste à faire moisson d'idées dans les collines inspirées. Un jour, les notes deviennent un livre. Aujourd'hui, ces livres sont rassemblés dans ce recueil.
    Il contient les récits de mes voyages à pied, à cheval, à bicyclette, dans les piémonts du Caucase, les steppes de l'Asie centrale, les taïgas de Sibérie, les plaines de Mongolie et de Russie, et sur le plateau du Tibet. Cette géographie a aimanté mon corps. Là-bas, les ciels aspirent le regard, les horizons reculent : on n'a pas de scrupules à tirer des bords en pareils parages ! Je joins à ces textes le souvenir de mes virées à moto sur les routes du Nouveau et de l'Ancien Monde, de mes bivouacs et de mes ascensions. À ces récits de promenades plus ou moins contrôlées, j'ai ajouté des reportages en des contrées lointaines où les hommes vivent des existences plus dangereuses que la mienne ainsi que certaines pages de mes journaux, tenus dans l'espoir de donner un ordre à ces agitations.
    Je crois aux vertus de la tangente et de l'échappée.
    Puisse l'énergie vagabonde ne jamais se tarir !
    Sylvain Tesson "

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  • Ungern, le Khan des steppes...

    Les éditions des Syrtes viennent de rééditer dans leur nouvelle collection de poche le livre de Leonid Youzefovitch intitulé Le baron Ungern, Khan des steppes. Ancien officier de l’Armée rouge et docteur en histoire, Leonid Youzefovitch est également auteur de romans policiers se passant en Russie pré-révolutionnaire.

     

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    Léonid Youzéfovitch présente ici le portrait d’un personnage de légende. Roman von Ungern-Sternberg, baron balte converti au bouddhisme. Général de l’armée blanche à trente-cinq ans, il est le dernier combattant à résister contre la marée révolutionnaire rouge qui submerge alors la Russie. Replié en Mongolie, il s’y taille un royaume en libérant le khutukhtu, « Dieu vivant » des Mongols, prisonnier des Chinois. C’est là que commence son règne de violence et que prend forme son rêve fou : reconstituer la horde d’or de Gengis Khan.

    Personnage démesuré, être hors norme, Ungern ira ainsi au bout d’un destin aux dimensions shakespeariennes.

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  • Le Baron fou...

    Les édition Glénat viennent de publier Le baron fou, une bande-dessinée de Rodolphe et Faure. Après celles de Jean Mabire, d'Hugo Pratt, de Robert de Goulaine, de Dmitri Perchine ou d'Erik Sablé, une nouvelle approche de l'épopée mongole du baron Ungern-Sternberg...

     

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    " 1920, aux frontières de la Mongolie. La guerre entre Rouges et Blancs, bolchéviques et tsaristes, fait rage. Un train blindé est pris d’assaut par une troupe de cavaliers. À  son bord, une femme médecin anglaise  en quête d'un mari disparu. Tous les passagers sont débarqués et faits prisonniers. À son corps défendant, Élisabeth va ainsi  devoir partager la folle aventure  de son " ravisseur ", le baron Roman Von Ungern-Sternberg... Un personnage extraordinaire qui n'a pour ambition rien de moins que de restaurer l’Empire mongol d’antan et se faire proclamer successeur de Gengis Khan. Condamnée à suivre la « division sauvage » de Von Ungern en marche vers Ourga – future Oulan-Bator –, Élisabeth va petit à petit découvrir la véritable personnalité de celui que l’on surnomme le " Baron fou ".

    Rodolphe s’associe au dessin élégant de Michel Faure pour nous raconter le destin de ce personnage véridique et hors norme, dernier général tsariste dont la horde de 2000 cavaliers contribuera à former sa légende de « dieu réincarné de la guerre ». Légende qui continuera longtemps de hanter les plaines de Mongolie… "

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  • L'épopée du baron Ungern-Sternberg en Mongolie

    Les éditions de la Lanterne Magique viennent de publier L'épopée du Baron Ungern-Sternberg en Mongolie, de Dmitri Perchine. L'auteur est un témoin visuel de cette aventure guerrière et a rapporté plus objectivement que bien d'autres ce qu'il a vu et vécu.

     

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    « La lutte du baron Ungern contre les bolcheviks a inspiré un assez grand nombre d’écrits. Son nom, désormais entré dans l’histoire, est déjà entouré de toutes sortes de légendes, les faits se mêlent aux fables et il est devenu difficile de faire la part des choses. »
    Ivan Serebrennikov, La Grande Retraite,
    Kharbine, 1936

    « Quelqu’un de Kobdo raconta à l’auteur qu’Ungern vivait alors en solitaire et ne sympathisait avec personne ; cependant, parfois, sans raison aucune, la nuit “il rassemblait soudain ses cosaques, traversait au galop la ville tout en poussant des hululements et fonçait vers la steppe comme pour chasser le loup. C’était incompréhensible. Ensuite il rentrait, s’enfermait et restait seul. Mais grâce à Dieu, il ne buvait pas. N’aimant pas parler, il était toujours silencieux. C’était comme si quelque chose lui faisait défaut”. C’est ainsi, cela me revient à l’esprit à présent, qu’un certain Kriajev de Kobdo me parla d’Ungern. Plus tard, d’autres habitants de Kobdo apprirent à l’auteur qu’en 1914, dès la déclaration de guerre, le baron avait aussitôt rejoint le front et avait reçu pour sa vaillance l’ordre de Saint-Georges.
    Quelque chose du Moyen Âge émanait du baron. Un atavisme légué par ses lointains ancêtres, les Chevaliers Porte-Glaive, s’exprimait en lui : comme eux, il avait le goût du combat et peut-être partageait-il avec eux une foi similaire dans le surnaturel, dans l’au-delà… Car Ungern était superstitieux. Même durant les campagnes militaires, il était accompagné de lamas sorciers et de devins. Beaucoup profitaient de ce point faible ; parmi eux, on a parlé d’un certain Ossendowski, auteur d’un livre intitulé Fable avec personnages ou Hommes, dieux et bêtes. »
    Dmitri Perchine

    « Le témoignage de Dmitri Perchine est précieux. Non que cet antibolchevique convaincu ait fait preuve d’impartialité dans ses mémoires, ni tout su des informations dont disposait l’état-major d’Ungern, ni encore tout saisi des événements survenus en pays mongol entre 1920 et 1921. Mais par son jugement mesuré, son souci de noter de façon précise les rumeurs entendues (toujours signalées comme telles) et les faits dont lui-même fut le témoin oculaire, Perchine rend compte de la personnalité et de la brève carrière du général Roman von Ungern-Sternberg sous un angle moins exalté que celui auquel on est habitué. »
    Dany Savelli

    Traduit du russe et présenté par Dany Savelli

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