Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

michel geoffroy

  • La chasse aux dépenses nuisibles est ouverte !...

    Le Xe Forum de la dissidence, organisé par la Fondation Polémia se tiendra samedi 16 novembre 2023 à la salle Athènes Service, 8 rue d'Athènes à Paris (9e), à compter de 09 heures 30, sur le thème : 3000 milliards de dette ? Ouvrons la chasse aux dépenses nuisibles !

    Vous pouvez vous inscrire ici.

     

    Polémia_Dissidence 2024.jpg

    Selon l’INSEE, à la fin du premier trimestre 2024, la dette publique s’établissait à 3 159,7 milliards d’euros, soit 110,7 % du PIB, auxquels s’ajoute un déficit annuel de 170 milliards d’euros, soit plus du tiers des dépenses de l’État. Un record absolu. Quand certains parlent d’augmenter des impôts déjà très élevés, d’autres – c’est le cas de Polémia – parlent de chasser les dépenses nuisibles. Et il y en a.

    Programme de la journée

    9h30 - Accueil

    • 10h00 - Michel Geoffroy, polémiarque, essayiste
      De quoi la dette est-elle le nom ? Priorité à la suppression des dépenses non seulement inutiles mais nuisibles.
    • 10h20 - Comment trouver 150 milliards ?
      Vidéo.
    • 10h30 - Philippe Herlin, économiste
      Le coût du parasitisme bureaucratique.
    • 11h00 - Michel Aubouin, ancien préfet
      Les dépenses nuisibles des politiques de la ville et du logement.
    • 11h30 - Lucas Chancerelle, co-animateur d’iMédia sur TV Libertés
      Aides à la presse, ou comment on subventionne les milliardaires et le politiquement correct.
    • 12h00 - Jean-Claude Martinez, professeur agrégé de droit, ancien député européen
      Ce que nous coûte l’Union européenne.
    • 12h30 - Thierry Mariani, ancien ministre, député européen
      L’aide à l’Ukraine, des milliards en pure perte.

    12h45 -14h00 - Pause

    • 14h30 - La France médaille d’or des impôts, des dépenses publiques, de la dette et de l’insatisfaction.
      Vidéo.
    • 14h45 - Carl Hubert, polémiarque, essayiste
      Les subventions aux associations ou comment le contribuable finance le clientélisme ?
    • 15h15 - Xavier Driencourt, ancien ambassadeur
      L'Algérie et les aides aux pays étrangers.
    • 15h45 - Fabien Bouglé, lanceur d’alerte écologiste, essayiste
      Les folies budgétaires de la transition énergétique.

    16h15-17h00 - Pause, forum des livres, signatures-dédicaces.

    • 17h00 - Ce que nous a coûté la gestion du Covid.
      Vidéo.
    • 17h15 -17h45 - Jean-Yves Le Gallou, président de Polémia
      Immigration : coût budgétaire direct, bilan global, charges d’infrastructures.
    • 17h45 - Le cas argentin.
      Vidéo.

    18h00 - Conclusions du Forum

    18h15 - Fin des travaux

    Lien permanent Catégories : Infos 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (487) : Kamala Harris, le naufrage médiatique ?

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Michel Geoffroy et Lucas Chancerelle.

     

                                               

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine :  la vieille France qui progressivement disparaît avec les boulistes qui ont été expulsés par la police à Montmartre !

    Dossier du jour : le traitement médiatique de la présidentielle américaine avec Kamala Harris en difficulté lors de ses interviews et Trump qui prend de l’avance !

    ‐-‐-----------

    Pastilles de l’info :

    1) Mort de Yahya Sinouar : le deux poids deux mesures ?
    2) "Violences routières" : la récupération permise ?
    3) Non à l’UE en Moldavie : attaque contre la démocratie ?
    4) Le livre de Jordan Bardella et la censure de l’extrême gauche
    5) Des Nord-Coréens dans l’armée russe ?

    ‐-‐-----------

    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Yves Calvi, un journaliste avec un gros appétit médiatique !

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Sus aux dépenses nuisibles !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueilli sur Polémia et consacré à la nécessaire chasse aux dépenses nuisibles...

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021), Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023) et, dernièrement Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre (Via Romana, 2024).

    Dépenses nuisibles 2.jpg

    Non aux impôts, oui à l’arrêt des dépenses nuisibles !

    Notre classe politique est en émoi : elle vient de découvrir nos déficits publics et notre endettement. Et même M. Attal qui fut pourtant Premier ministre donne maintenant des conseils d’économies et de réformes à son successeur, qu’il n’a lui-même jamais engagées. Car voici ouvert le concours Lépine du déficit : chacun y va de sa solution miracle pour réduire notre dette et nos déficits. Pour la gauche la cause est entendue : il suffit d’augmenter les recettes, de « faire payer les riches » et taxer les superprofits. On connaît la chanson et ses résultats habituels ! Car pour réduire dettes et déficits il faut d’abord arrêter les dépenses nuisibles, au lieu d’augmenter les impôts et les taxes. Mais pour cela il faut disposer d’une ressource rare en France : le courage politique.

    L’impasse fiscale

    La prétendue solution fiscale de la gauche butte en effet, dans une économie ouverte, dérégulée et mondialisée comme la nôtre, sur le fait que la richesse et les profits peuvent facilement se délocaliser, sans même évoquer l’impact négatif sur la compétitivité nationale d’une augmentation de la pression fiscale ou sociale. Mais la gauche ne comprend rien à l’économie politique.

    En Occident, les acteurs de marché ont en effet acquis la capacité de menacer de retirer leurs capitaux si les États ne font pas en sorte de rendre leurs investissements plus profitables. C’est ce que le sociologue allemand de l’économie Wolfgang Streeck appelle « la crise fiscale de l’État » qui frappe les pays occidentaux[1].

    Fatalement, le levier fiscal conduit alors à concentrer la taxation non pas sur « les plus riches », mais sur les entités ne disposant pas du pouvoir de relocaliser à leur gré leurs actifs : PME, classes moyennes, retraités, petits épargnants, propriétés immobilières, héritiers, automobilistes, consommateurs locaux principalement. Donc, en réalité, sur le plus grand nombre.

    Le gouvernement Barnier semble d’ailleurs déjà tombé dans ce piège puisque, après avoir annoncé un prélèvement exceptionnel et limité sur certains contribuables aisés et sur certains profits, il annonce maintenant une assise fiscale plus large, puis finalement d’autres taxations plus ou moins déguisées.

    Non à la facilité !

    Il est toujours plus facile, en effet, de créer ou d’augmenter une taxe que de diminuer une dépense publique, comme l’a expliqué l’économiste libéral Milton Friedman.

    Selon lui, toute dépense publique implique trois catégories de bénéficiaires très conscients de leur solidarité d’intérêt : les politiques qui l’engagent et en tirent de la notoriété, les bureaucraties qui sont payées pour la conduire et les groupes qui récupèrent à la fin de la manne publique.

    Il s’agit d’une alliance extrêmement solide car les bénéficiaires d’une dépense publique sont bien identifiés, alors que ceux qui la financent sont dilués parmi les contribuables ou les prêteurs. C’est pourquoi Milton Friedman avait intitulé son essai, paru en 1984, La Tyrannie du statu quo[2].

    La « tyrannie du statu quo » s’appuie donc sur le fait qu’il est plus douloureux politiquement de réduire une dépense publique – car on doit s’attaquer frontalement à des bénéficiaires motivés pour conserver leurs acquis – que d’augmenter un impôt ou une dette.

    La spécificité française

    Malheureusement, notre pays a la particularité en Europe de cumuler une fiscalité élevée, une dette publique élevée, des dépenses publiques élevées et une insatisfaction publique élevée vis-à-vis de services publics qui vont se dégradant (école, hôpitaux, infrastructures, notamment).

    Comme le relève André-Victor Robert dans son essai La France au bord de l’abîme, à la différence de ses voisins, notre pays a financé ses dépenses publiques à la fois par l’impôt et par l’endettement, et cela dans des proportions inégalées. Comme l’écrit l’auteur, « on ne pouvait pratiquement pas faire pire ; c’était presque inconcevable d’atteindre un résultat aussi calamiteux et pourtant nos dirigeants l’ont fait[3] ».

    Si l’on ajoute le fait que le solde primaire[4] de nos finances publiques est nettement moins bon que celui de nos voisins, malgré un niveau élevé de prélèvements obligatoires, « la France est à la merci d’une remontée des taux d’intérêt qui l’exposerait à un risque de défaut de sa dette souveraine[5] ».

    Il est donc clair que de mauvais choix ont été faits en matière de finances publiques en France : bravo, les Mozart de la finance ! Le dernier budget excédentaire remonte à 1974, il est en quasi-équilibre en 1980 (avant la victoire de la gauche) ; et en 1980 la dette publique ne représentait que 16,7 % du PIB en France…

    Si l’on ne change pas de trajectoire, il ne restera plus que la spoliation des propriétaires (leur faire payer un loyer fictif, comme certains le préconisent) et des épargnants (comme cela s’est passé à Chypre) pour faire face au service de la dette.

    Les bonnes et les mauvaises dépenses

    L’équilibre des finances publiques ne peut donc se limiter à une question de ressources : il faut prioritairement réduire les dépenses. Oui, mais lesquelles ?

    Contrairement à ce que prétendent certains libéraux fanatiques, toute dépense publique n’est pas nécessairement mauvaise en soi, car l’action publique ne se réduit pas à une simple question de coût. Toute dette n’est pas nécessairement une calamité, si elle reste raisonnable. Et le marché n’est pas la solution à tout.

    Il faut donc distinguer les bonnes dépenses publiques des mauvaises, les dépenses nuisibles.

    Une dépense qui augmente la productivité, la sécurité, l’indépendance de la nation, ou qui sert à financer des infrastructures constitue une dépense publique utile. Et financer des investissements productifs par un emprunt est une bonne solution dans une période de haute conjoncture. C’est ce que notre pays a fait dans le passé en finançant le nucléaire, le plan Calcul, la recherche, l’industrie d’armement ou son réseau d’autoroutes.

    C’est justement là que se situe aujourd’hui la principale faute de nos gouvernants : la dette a ensuite été mal utilisée, principalement pour soutenir le revenu et l’activité de certains et non pas pour investir dans l’avenir. Globalement, malgré un endettement croissant, la capacité productive de la France n’a quasiment pas augmenté de même que sa productivité, après la crise du Covid, à la différence de nos partenaires européens.

    Sus aux dépenses nuisibles !

    À la racine des déficits publics actuels on trouve donc avant tout aujourd’hui en France des dépenses non pas utiles, comme le prétend la propagande officielle envoyée chaque année aux contribuables, mais nuisibles.

    La question ne se réduit pas à celle de l’inutilité des dépenses en effet ; car, pour un politicien, une dépense publique est toujours utile puisqu’elle permet d’acheter des clientèles même au prix de déficits croissants. C’est ce qui s’est passé depuis les années 80 en France, notamment dans le cadre de la fameuse « politique de la ville ».

    C’est pourquoi, vu de nos partenaires européens, en France c’est « en matière de réformes, on en fait trop peu et trop tard, tandis qu’en arrosage de dépenses publiques, c’est trop long et trop longtemps[6] ».

    Alors, qu’est-ce qu’une dépense publique nuisible ? Une dépense qui débouche sur d’autres dépenses mal maîtrisées, une dépense qui génère de la bureaucratie et du parasitisme, une dépense qui contribue à la déconstruction de notre nation, de notre culture et de notre identité, une dépense qui ne contribue pas à l’amélioration du bien public ni à la croissance économique et sociale.

    Ce type de dépense consomme inutilement des ressources publiques qui pourraient être utilisées à de meilleures fins ou tout simplement supprimées, en réduisant les impôts ; et il provoque au surplus des effets néfastes sur le long terme pour la communauté nationale.

    Le forum que Polémia organise à Paris le 16 novembre prochain – « 3 000 milliards de dette – Ouvrons la chasse aux dépenses nuisibles ! » – abordera justement dans le détail différents exemples de ces dépenses nuisibles à la racine de l’explosion de nos déficits et de notre dette : principalement les dépenses liées à une folle politique migratoire ou à la « politique de la ville », les aides inutilement versées à des États étrangers ou à l’UE, les coûts exorbitants de la prétendue « transition énergétique » et les inépuisables subventions versées aux médias de grand chemin ou aux associations militantes.

    Typologie de la nuisance

    Si cette liste n’a qu’un caractère illustratif et malheureusement non limitatif, elle permet cependant de comprendre ce qui provoque le caractère nuisible d’une dépense.

    Les dépenses nuisibles sont d’abord des dépenses découlant de lubies idéologiques et non pas d’un intérêt public réel.

    Les dépenses évoquées lors du forum du 16 novembre découlent ainsi de l’immigrationnisme, de l’européisme, de l’écologisme, du tiers-mondisme ou de l’atlantisme, tous ces fléaux idéologiques qui nous frappent.

    Globalement, une dépense nuisible poursuit toujours un objectif politiquement correct.

    Or, qu’est-ce que le politiquement correct ? L’idéologie qui préconise la déconstruction de notre civilisation et qui promeut un nouveau totalitarisme.

    Par conséquent, toute dépense qui va dans ce sens est par essence nuisible : comme, par exemple, financer les médias de propagande (afin de rééduquer la population), financer des associations sous prétexte de « lutter contre les discriminations » (afin d’interdire toute critique de l’immigration), prendre en charge en totalité les frais de « transition de genre » pour la Sécurité sociale (alors qu’on veut réduire la prise en charge des affections de longue durée), ou bien financer à prix d’or des consultants extérieurs (pour imposer dans les administrations les modes managériales anglo-saxonnes).

    Les dépenses nuisibles croissent toujours, quelle que soit la conjoncture économique ou budgétaire. Car l’idéologie les sanctuarise, bien que l’enjeu budgétaire soit de taille puisque, en la matière, l’unité de compte est le milliard… Pour cette raison, ces dépenses sont toujours considérées comme prioritaires, car on ne saurait s’arrêter sur le chemin progressiste. Et moins les idéologues réussissent à atteindre leurs objectifs, plus il faut continuer dans la même voie en augmentant les dépenses, les taxes et les contraintes, c’est bien connu.

    Nous en avons un exemple avec nos budgets de l’Éducation nationale, de l’Intérieur et de la Justice, en augmentation continue dans notre pays depuis des années malgré des résultats de moins en moins probants[7]. Ou avec l’aide médicale d’État, sanctuarisée par nos prétendues valeurs d’accueil et bien entendu par la pression militante de la gauche et de milliers d’associations.

    En revanche, nos gouvernants n’ont jamais hésité à réduire les moyens des services régaliens, réputés moins sensibles politiquement, comme ceux du ministère de la Défense, par exemple, devenu la variable budgétaire d’ajustement par excellence. Ou de réduire les effectifs hospitaliers même pendant la crise covidienne…

    Les effets pervers des dépenses nuisibles apparaissent toujours sur le tard : bureaucratie, non-maîtrise des coûts, réduction des libertés, chaos social.

    C’est bien pourquoi elles se développent car les politiciens capitalisent sur les seuls effets d’annonce et se moquent de l’avenir. Les effets pervers seront supportés par la population, pas par les politiciens.

    On peut ainsi présenter le soutien à des activités économiques déclinantes comme une préservation de l’emploi, mais à long terme cela a le plus souvent pour effet nuisible de les dissuader de se rénover. Ou oublier qu’une aide sociale durable contribue aussi à enfermer ses bénéficiaires dans la dépendance. De même, subventionner des associations qui « accueillent » les migrants peut passer pour un objectif humanitaire d’insertion, mais cela revient aussi à encourager la poursuite du chaos migratoire avec l’argent du contribuable.

    Mais le système politique postdémocratique n’en a cure : après lui le déluge !

    Du courage !

    Il faut donc faire preuve de vigilance dans l’analyse de la dépense publique.

    Théoriquement, ce devrait être le rôle du Parlement d’effectuer cette analyse critique ; mais on sait qu’il n’en est rien et qu’au contraire les élus de parlements dominés par la gauche, comme c’est le cas en France depuis les années 80, soutiennent toujours les projets dépensiers les plus démagogiques et les plus à court terme.

    Bref, pour faire la chasse aux nuisibles, il faut du discernement et du courage politique. Pas de chance, c’est encore ce qui manque le plus à nos dirigeants aujourd’hui.

    Alors, pour donner des idées à nos politiques, rendez-vous le 16 novembre prochain au Forum de Polémia : « 3 000 milliards de dette – Ouvrons la chasse aux dépenses nuisibles ! »

    Michel Geoffroy (Polémia, 17 octobre 2024)

     

    Notes

    [1] Pas les BRICS qui savent mettre au pas leurs oligarques…
    [2] Friedman (Milton et Rose), La Tyrannie du statu quo, J.-C. Lattès, 1984.
    [3] Robert (André-Victor), La France au bord de l’abîme – Les chiffres officiels et les comparaisons internationales, L’Artilleur, 2024, 22 euros, p. 344.
    [4] Hors intérêts de la dette.
    [5] Robert (A.-V.), op.cit., p. 131.
    [6] L’Opinion du 9 août 2024.
    [7] Il est vrai que le pouvoir macronien ne doit sa survie qu’aux forces de l’ordre.

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (482)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Michel Geoffroy et Lucas Chancerelle.

     

                                              

    Au sommaire cette semaine :

    L'image de la semaine :  la mission spatiale de SpaceX et l’amertume des médias envers le prodige d’Elon Musk.

    Dossier du jour : le traitement médiatique de la nouvelle tentative d’assassinat contre Donald Trump alors qu’il jouait au golf.

    ‐-‐-----------

    Pastilles de l’info :

    1) Salvini victime d’une persécution judiciaire ?
    2) Sarah Knafo dézingue LCI
    3) Sommes-nous racistes ? Le nouveau programme de France Télévisions
    4) BHL toujours sauvé par Arte malgré ses bides !

    ‐-‐-----------

    Portrait piquant (en partenariat avec l’OJIM) : Dov Alfon, passé des services de renseignements israéliens à directeur de Libération !

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Occident go home !...

    Les éditions Via Romana viennent de publier le nouvel essai de combat de Michel Geoffroy intitulé Occident go home ! - Plaidoyer pour une Europe libre.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, ainsi que plusieurs essais, dont La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021) et, dernièrement, Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

    Geoffroy_Occident go home.jpg

    " L’Occident incarne désormais, non plus la chrétienté, le progrès et la liberté, mais l’américanisme, l’empire du mal, des valeurs inversées, de la mort et du mensonge. Il correspond à une maladie civilisationnelle qui tente d’infecter le monde entier et c’est pourquoi il suscite une répulsion justifiée et croissante.
       Pourtant, si l’oligarchie occidentale nous vassalise, elle perd la domination du monde devant la poussée des civilisations émergentes.
       Oui, nous vivons dans un monde d’autant plus dangereux que nous déclinons dans tous les domaines : religieux, moral, économique, social, militaire et le monde entier le sait désormais. Mais la conscience de notre déclin constitue pour Michel Geoffroy une incitation vitale à réagir.
       On nous fait oublier, pour mieux nous asservir, que le génie de notre civilisation consiste à refuser le fatalisme ; que la Providence ne dispense pas l’homme d’œuvrer à son salut, que la volonté forge l’histoire, que l’esprit domine la matière et que l’épée reste l’axe du monde.
       Voici toutes les raisons de retrouver l’espérance car vient déjà l’heure des hommes debout au milieu des ruines, celle d’une nouvelle élite qui engagera la renaissance de notre civilisation, relevant les défis du monde polycentrique qui vient.
       Alors cessons de ruminer nos désastres en attendant le couteau de l’islamiste ou le drone qui nous tuera pour nous libérer. Occident Go home ! Décolonisons l’Europe en retrouvant son âme, par une reprise en main de nos destinées humaines et spirituelles. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Un été 2024 riche en manipulations et en bobards médiatiques !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy, cueillie sur Polémia et consacrée aux principaux bobards propagés par les médias de grand chemin au cours de l'été.

    Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021), Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021)  et dernièrement Bienvenue dans le meilleur des mondes (La Nouvelle Librairie, 2023).

    Hamelin_joueur de flûte.jpg

     

    Un été 2024 riche en manipulations et en bobards médiatiques !

    JO et diversité

    Les médias ont très largement couvert les Jeux olympiques de Paris, en mettant l’accent sur leur réussite et sur la communion des Français dans le sport et la diversité.

    • Les médias ont aussi été mobilisés pour éteindre les polémiques (qualité de l’eau de la Seine, village olympique, blasphème de la cérémonie d’ouverture : par exemple, Le Monde du 29 juillet « explique » que ce n’était pas la Cène qui était représentée, silence sur les critiques internationales contre la cérémonie d’ouverture).
    • Les médias ont aussi donné un large écho aux habituelles darmaninades : les prétendus terroristes potentiels arrêtés par la police et la « réussite » de la sécurisation des jeux (d’autant plus aisée que tout était bouclé !). Silence également sur la pérennisation des mesures d’exception (surveillance algorithmique) après les Jeux.

    De même les médias ont largement relayé la darmaninade d’entre les deux tours des législatives sur de prétendus risques de « débordements » en cas de victoire du RN.
    La focalisation sur les JO a enfin opportunément permis d’occulter la double défaite électorale de Macron et de sa majorité (au nom de la « trêve olympique »).

    Une crise politique à bas bruit

    Dans le même temps les médias ont fait silence sur la façon léonine et sans précédent sous la Ve République dont Macron a bloqué la constitution d’un nouveau gouvernement [1] issu des législatives de juillet et neutralisé la progression du RN. Silence également sur la violation de la séparation des pouvoirs (« ministres démissionnaires » siégeant à l’Assemblée nationale).

    Les médias ont en revanche fait la promotion de Lucie Castets pour Matignon et continué à affirmer que le NFP avait gagné les élections, ce qui n’est vrai ni en voix ni en nombre d’élus. Dans le prétendu rejet des « extrêmes », LFI n’est pas sur le même plan que le RN ; en effet, le RN est invisibilisé et bâillonné, alors que LFI a largement accès aux médias.

    Ils ont aussi complaisamment relayé les ballons d’essai de l’Élysée sur les autres possibles Premiers ministrables.

    La Kamalamania

    Les médias français, une nouvelle fois, se sont mis au service du discours de l’État profond américain en faisant la promotion de Kamala Harris (comme autrefois celle d’Hillary Clinton). Libération du 22 juillet titre ainsi significativement : « Kamala Harris, l’évidence ».

    Aucun média n’a remarqué la concomitance entre l’échec de l’attentat contre Trump et le retrait de la candidature de Biden (retrait que Trump dénonce comme un coup d’État), à croire que les démocrates attendaient l’élimination violente du candidat républicain [2]. Aucun média ne relève non plus que le président Biden n’est pas en état de faire une nouvelle campagne mais serait toujours en état de gouverner !

    Les médias ont donc opéré un total retournement : après son attentat, Trump passait pour avoir déjà gagné les élections ; il est désormais présenté comme perdant face à K. Harris : magie du discours ! (Aux États-Unis certains dénoncent des sondages « optimistes » en faveur de K. Harris ou le recours à l’IA pour faire croire que ses meetings sont un succès…)

    Dans le même temps, silence de nos médias sur la nullité de la vice-présidence K. Harris et sur ses tics (notamment son hilarité permanente).

    Sur l’attentat proprement dit du 13 juillet contre Trump, les médias ont fait profil bas, voire colporté des analyses biaisées (cf. Le Figaro du 15 juillet : « Donald Trump, victime et adepte de la violence politique »). L’identité de l’auteur de l’attentat n’a pas intéressé nos médias bien longtemps non plus.

    En revanche, le débat des deux pestiférés du système, Trump et Musk, sur X le 12 août 2024 a déjà fait un milliard de vues ! Et c’est X que l’UE (Thierry Breton) voudrait censurer…

    L’État sauvage

    Nos médias ont justifié la violente répression des manifestations anti-immigration en Grande-Bretagne, car c’était bien sûr la faute de l’extrême droite, des réseaux sociaux et des Russes (c’est l’explication « couteau suisse » pour tout désormais), pas de l’immigration.

    Aucune comparaison n’a été faite avec la violente répression des Gilets jaunes en France ni sur le fait qu’en Europe, de plus en plus, les États se dressent contre leur propre population.

    Rappel : la Grande-Bretagne qui est le pays où la révolution industrielle a commencé ne figure plus désormais parmi les dix premières nations industrielles.

    Vive la guerre !

    Comme toujours, nos médias ont repris le discours otano-kiévien comme vérité d’évangile et vanté les victoires ukrainiennes (cette fois, la constitution d’une prétendue « zone tampon » à Koursk, censée nuire à l’effort de guerre russe), alors qu’en réalité la Russie intensifie son offensive en Ukraine.

    Aucun média n’a présenté ces événements comme une dangereuse escalade, avec notamment la décision américaine de fournir à l’Ukraine des missiles capables de frapper la Russie (ce qui était considéré autrefois comme une ligne rouge à ne pas franchir). De même, nos médias n’ont guère relevé la décision américaine d’implanter de nouveau en Europe des missiles nucléaires à courte et moyenne portée, annoncée lors du dernier sommet de l’OTAN : la guerre nucléaire, ce sera donc chez nous !

    Discrétion aussi sur le fait que l’agence Fitch a baissé la note de l’Ukraine de CC à C, dernière étape avant la cessation de paiement : les contribuables européens vont donc venir au secours de Zelensky encore une fois, mais quand on aime on ne compte pas…

    Covid, le retour ?

    Toujours avides de catastrophisme (c’est bon pour l’audience coco !), les médias se sont engouffrés dans l’apparition d’un nouveau risque sanitaire : la variole du singe. Bientôt le retour des masques et des passes ?

    Une pandémie pourrait-elle opportunément permettre de prendre des mesures d’exception pour influer sur l’élection américaine (identité numérique, vote électronique et risques de fraude) et, bien sûr, se répercuter chez nous ensuite ? Par exemple, en cas de nouvelle dissolution en France ?

    Non, nos médias ne sont pas complotistes et ne sauraient se poser ce genre de questions…

    Occultations estivales massives

    • Et tout ce que les médias se sont efforcés d’occulter cet été, puisque l’occultation est la première des propagandes :
    • le lancement par la Commission européenne d’une procédure de déficit excessif contre la France : bravo, le Mozart de la finance !
    • la poursuite du déclin économique français : mauvaise saison touristique 2024 (les Français ont-ils fui la France à cause des JO et du pouvoir d’achat ?) + hausse continue des défaillances d’entreprises + effondrement de la production céréalière en France ;
    • la France reste l’un des pays européens où le sentiment d’insécurité le soir en ville est le plus élevé selon une enquête (https://www.numbeo.com/crime/) ;
    • la crise financière de l’été : premier éclatement mondial de la bulle IA ?
    • selon la Banque mondiale, la Russie serait désormais la quatrième économie mondiale en parité de pouvoir d’achat (devant le Japon et l’Allemagne), ce qui montre quand même que les sanctions n’ont surtout servi qu’à casser l’économie européenne !
    • la poursuite de la dédollarisation du commerce mondial : le commerce entre la Russie, l’Inde, la Chine, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite se fait en monnaies nationales et les BRICS ont créé leur propre réseau pour ne plus utiliser SWIFT ;
    • l’ampleur des pertes humaines à Gaza (Israël revendique le 16 août avoir tué « 17 000 terroristes » tandis que la presse internationale évoque 100 000 blessés et 40 000 morts) ;
    • la poursuite du chaos en Nouvelle-Calédonie ;
    • l’instance judiciaire en cours contre von der Leyen au sujet de la gestion des vaccins anti-covid ;
    • la panne mondiale de Microsoft le 19 juillet illustre la fragilité du tout-numérique. Rappelons que la CNIL a donné un feu vert à la création d’un entrepôt de données de santé de citoyens français et européens qui sera hébergé sur les infrastructures cloud de l’américain Microsoft (décision rendue publique le 31 janvier 2024) ;
    • la déclaration de Bruno Le Maire au Canard enchaîné du 15 août : « La nouvelle majorité quelle qu’elle soit sera tenue par les exigences de Bruxelles. » Dommage qu’il ne l’ait pas dit pendant les législatives !

    Non, tout va bien. Dormez, braves gens, les médias veillent…

    Michel Geoffroy (Polémia, 22 août 2024)

     

    Notes :

    [1] Cf. l’éditorial de Luc de Barochez dans Le Point, publié le 20 août 2024 : « L’expérience européenne démontre que de longues vacances ministérielles et parlementaires sont bénéfiques pour l’économie. »
    [2] Ce qui donne aussi à penser que l’État profond existe bien.

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Points de vue 0 commentaire Pin it!