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lovecraft

  • Le mythe de l'Atlantide...

    Les éditions du CNRS viennent de rééditer dans leur collection de poche Biblis un essai de René Treuil intitulé Le mythe de l'Atlantide. René Treuil est professeur émérite de protohistoire égéenne à l'université Paris-I Panthéon-Sorbonne.

     

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    " Traditionnellement associé à la quête géographique d'une brillante civilisation disparue, le mythe de l'Atlantide invite à un questionnement passionnant sur la modernité de cette fable des origines perdues. Notre imaginaire occidental n'a cessé d'investir l'Atlantide de symboles riches et contradictoires, de l'utopie des premiers temps à des visions fantasmatiques de chute et de décadence.
    La production littéraire et artistique qui lui est associée, extrêmement prolifique, vient témoigner de cette fascination. Un phénomène d'engouement collectif et une source d'inspiration majeure qui remontent au Critias de Platon, trouvent écho dans l'utopie philosophique de Bacon, irriguent les œuvres de Lovecraft, Conan Doyle, Pierre Benoit... Autant de créations, autant de mondes insolites analysés par René Treuil dans cette étude ludique et documentée qui décrit l'Atlantide comme une fiction constitutive de nos mentalités et de notre culture. "

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  • Lovecraft : l’épouvantable antimoderne...

    Dans ce nouveau numéro de l'émission de TV Libertés, « Les idées à l’endroit », Rémi Soulié, pour évoquer la figure de H. P. Lovecraft (1890-1937), maître de l'épouvante, reçoit :

    Christian Doumergue, écrivain et essayiste, auteur de Les Derniers mystères de Lovecraft (Éditions de l’Opportun, 2022)

    - Vincent-Pierre Angouillant, graphiste, éditeur et traducteur de Lovecraft par lui-même ou Lovecraft maître de vie (Éditions Saint-Jacques, 2024) et de Lovecraft : Lettres choisies du gentleman de Providence (Éditions Saint-Jacques, 2022) ;

    - Aristide Leucate, essayiste et juriste, chroniqueur à la revue Éléments, qui prépare un essai sur Lovecraft ;

    - Jean Montalte, journaliste à la revue Éléments.

     

                                             

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  • Lovecraft, le créateur de mondes...

    Le quarante-neuvième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier consacré à H. P. Lovecraft...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Nouveautés

    Gabriel Saillard

    Claude Bard

    Oskar Freysinger

    Maxime Dalle

    Coups de cœur

    Frédéric Schifter

    Jean-Pierre Martinet

    Jean Hautepierre

    Jean-Claude Jeener

    Coups de projecteur

    André Suarès

    Paul Morand

    Jean Dutourd

    Lucienne Desnoues

    Portrait

    Rudyard Kipling

    H. P. Lovecraft

    Entretien

    Jean-François Bory

    Luc Delisse

    Pierre Jonnon

    Pierre Le Vigan

    Alain Malraux

    Michel Mourlet

    Philippe Pichon

    Rémi Soulié

    Domaine étranger

    G. K. Chesterton

    Milorad Pavic

    Histoire-panorama

    Collection longue mémoire

    Conquistadors

    Tristan Derème

    Chant des partisans

    Jean-Edern Hallier

    Jacqueline de Roux

    In memoriam

    Jean-Paul Charygues de Olmetta

    Carrefour de la poésie

    Peinture en prose

    Poème en prose

    Poème en musique

    Jeux de mots

    Constant Burniaux

    Michel Marmin

    Cinéma

    Entretien avec Eric Le Roy

    Littérature jeunesse

    Trois album à lire avant le printemps

    Bande dessinée

    Les piliers de la terre, Jules Matrat

    Franquin

    Sturmtruppen

    Nouvelles

    J'avais vingt ans à l'époque

     

     

     

     

     

     

     

     

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  • Cthulhu sur papier Bible...

    Les éditions Gallimard ont publié un recueil de nouvelles et courts romans de Lovecraft sous le titre de Récits. Tous les textes du Maître de Providence bénéficient d'une nouvelle traduction. Iä, Iä, Cthulhu fhtagn !...

     

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    " H. P. Lovecraft est un créateur de mondes, doublé – on ne mesure pas toujours à quel point – d’un grand écrivain. Son œuvre a irrigué de larges pans de la culture, inspirant dessinateurs, philosophes, et surtout écrivains qui, de Borges à Michel Houellebecq, furent nombreux à lui rendre hommage.
    À la fois célébré pour la théogonie qu’il a mise en place et décrié pour son racisme, lié par un attachement viscéral à sa Nouvelle-Angleterre natale, il est un écrivain inclassable. Il s’abreuve, dans un premier temps, aux sources de Poe, de Lord Dunsany, ou encore du mouvement décadent, mais il fait rapidement éclater le cadre du récit fantastique en y introduisant les concepts et le vocabulaire des sciences. Mieux encore, il renouvelle le genre en lui donnant une dimension cosmique qui témoigne de l’insignifiance de l’homme dans un univers qui le dépasse. Des divinités énigmatiques et terrifiantes, Cthulhu, prêtre des Grands Anciens, Nyarlathotep, le Chaos rampant, Azathoth, le Néant primordial, Yog-Sothoth, « Tout en Un et Un en Tout », forment son panthéon. Confronté à cette altérité absolue, le héros de Lovecraft a un seul but : la connaissance, un seul chemin : la découverte de la présence universelle du Mal, une seule issue : la démence ou la mort.
    Vingt-neuf récits composent ce volume, depuis les premiers contes horrifiques jusqu’aux grands récits qui, écrits à partir de 1926, feront la renommée de leur auteur. Tous bénéficient de nouvelles traductions. "

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  • HP Lovecraft, rêveries contre le monde moderne...

    Nous reproduisons ci-dessous un article cueilli sur le site de la revue Rébellion et consacré à l’œuvre de H. P. Lovecraft, notamment sous l'angle de son pessimisme face à une modernité jugée profondément décadente.

    Voilà qui devrait donner envie de se (re)plonger dans l'univers inquiétant de l'auteur alors que la première publication intégrale  de son œuvre de fiction débute aux éditions Mnémos en janvier 2022, dans une nouvelle traduction unifiée, complétée par un appareil critique conséquent, établi avec le concours des meilleurs spécialistes du maître de Providence. Cette intégrale comportera également un tome avec une sélection de lettres.

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    HP Lovecraft, rêveries contre le monde moderne

    « Ce qui est, à mon sens, pure miséricorde en ce monde, c’est l’incapacité de l’esprit humain à mettre en corrélation ce qu’il renferme. Nous vivons sur une île de placide ignorance, au sein des noirs océans de l’infini, et nous n’avons pas été destinés à de longs voyages. Les sciences, dont chacune tend dans une direction particulière, ne nous ont pas fait trop de mal jusqu’à présent ; mais un jour viendra où la synthèse de ces connaissances dissociées nous ouvrira des perspectives terrifiantes sur la réalité et la place effroyable que nous y occupons : alors cette révélation nous rendra fous, à moins que nous ne fuyions dans cette clarté funeste pour nous réfugier dans la paix et la sécurité d’un nouvel âge des ténèbres. »

    Cette citation quasi prophétique tirée de « L’Appel de Cthulhu » est un avertissement. Un avertissement d’actualité à un moment de l’Histoire où l’humanité fait face à une fuite en avant techniciste qui tend à repousser ses propres limites : recherches sur le génome humain, clonage, organismes génétiquement modifiés ou doctrines transhumantes (théorie de la confusion des genres) sont autant de menaces qui contrairement au « panthéon occulte » créé par l’auteur, sont belles et bien réelles.

    Panthéon occulte

    Ce « Panthéon occulte » est l’un des piliers majeurs, si ce n’est le pilier majeur de l’œuvre de Lovecraft. Reflet d’une civilisation a priori archaïque demeurant au-delà du temps, Il est une boîte de Pandore qui une fois ouverte engendrera des conséquences le plus souvent funestes. Nyarlathotep, Yog-Sothoth, Azathoth, Dagon et Cthulhu, autant d’entités, de Dieux vénérés par des cultes remontant à des temps immémoriaux ayant su demeurer dans le secret. Une constante des œuvres de l’auteur est la rupture de ce secret, le héros principal et/ou les protagonistes de l’histoire vont entrevoir ou être témoins d’évènements bizarres, à la limite du surnaturel qui vont bien entendu éveiller leur curiosité. Et c’est bel et bien cette faculté qui va causer la perte du héros principal, voire de l’humanité toute entière : « Il y a des horreurs, aux frontières de la vie, que nous ne soupçonnons pas, et de temps à autre, la funeste curiosité d’un homme les met à portée de nous nuit ». La curiosité va donc être l’un des facteurs déterminant de l’histoire car elle va faire basculer un destin dans l’horreur comme pour Françis Weyland Thurston, héros principal de « L’Appel du Cthulhu » et anthropologue, qui va reprendre l’enquête effectuée par son grand-oncle décédé, après avoir découvert un bas-relief représentant une créature hideuse accompagnée de hiéroglyphes inconnus.

    Lovecraft est célèbre pour avoir su créer un univers qui lui est propre : les créatures et les Dieux mentionnés plus haut sont les exemples les plus représentatifs. Mais citons également des lieux importants, comme la répugnante Innsmouth, une ville qui cache un terrible secret ou bien encore Arkham et son université la Miskatonic University. On retrouve également, et ce dans l’œuvre globale de l’auteur, un corpus de livres maudits. « Le Cultes des Goules », « Pnakotiques », « L’Unaussprechtlichen Kulten » ou le fameux « Necronomicon », des livres avec une histoire qui est propre à chacun d’entre eux, et parfois des détails fournis quant à leurs auteurs. Si bien que nombre de débats eurent lieu quant à l’existence de ces livres ! C’est notamment le cas pour le « Necronomicon », un livre emblématique de ce que certains nomment le « mythe de Cthulhu » et qui est très souvent mentionné dans les nouvelles de Lovecraft mais également au-delà (on le retrouve par exemple dans le film « Evil Dead »). Les nouvelles de Lovecraft obéissent donc à un schéma bien particulier qui demeure le plus souvent inchangé, le tout ancré dans un véritable paradigme qui plonge le lecteur dans cet univers qui a rendu son auteur célèbre. Le fond comme la forme sont indissociables et unis dans l’horreur grâce d’une part à l’univers développé ainsi qu’au cheminement de l’histoire, véritable descente en enfer qui se solde presque toujours par la folie ou la mort…

    Une humanité dépassée

    L’image de Lovecraft est en général celle d’un homme replié sur lui-même. Certes c’est un auteur tourmenté mais néanmoins, quand on s’y penche d’un peu plus près, on se rend compte que l’homme en question est bien plus ouvert au monde qu’il n’y paraît. On sait maintenant que Lovecraft était intéressé par les sciences et notamment l’astronomie. Cet aspect de sa personnalité est présent à travers toute son œuvre, cependant il est bien plus que ça. En effet, son œuvre reflète la réalité d’une époque, à savoir un dualisme d’une part entre la Science, qui monte en puissance grâce à de nombreuses avancées (découverte du quantum d’énergie par Max Planck en 1900, théorie de la relativité d’Albert Einstein en 1905, ou encore la découverte de galaxie en dehors de la nôtre par Edwin Hubble en 1924), et de l’autre un pôle conservateur à forte influence religieuse.

    Dans ses histoires, il n’est pas rare que les protagonistes adoptent une démarche scientifique pour élucider les mystères auxquels ils ont confrontés même si elle ne permet pas toujours de comprendre le pourquoi du comment (comme dans « Les couleurs tombées du ciel). Au-delà des considérations sociétales de ce dualisme, la Science a un autre impact dans l’œuvre de H.P Lovecraft, non pas en tant que sujet direct mais plutôt comme le point de départ d’une idée capitale dans l’esprit de l’auteur : l’Homme, au faîte des avancées techniques et scientifiques, notamment dans le domaine de l’astronomie et de l’univers, n’est rien. Ainsi H.P Lovecraft balaye d’un revers de main l’ethnocentrisme absolutiste hérité en grande partie de la philosophie des Lumières, non pas pour imposer un dieu connu des hommes (excepté quelques initiés) ou un dieu bienfaiteur, mais ce « panthéon occulte » qui paraît être une menace pour l’Humanité.

    Nous autres humains que sommes-nous face à des créatures, des dieux qui existent par-delà l’abîme du temps ? Malgré les progrès techniques et scientifiques il semblerait, à en croire Lovecraft, que la réponse est : « rien ». Ce pessimisme quant à notre avenir, l’auteur le doit peut-être à l’influence d’un des pontes de la Révolution Conservatrice Allemande, à savoir Oswald Spengler.

    Comme en témoigne une correspondance avec Clark Ashton Smith datant de 1927 : « C’est ma conviction et se l’était déjà bien avant que Spengler appose le sceau de la preuve académique sur ce point, que notre ère mécanique et industrielle est une ère tout à fait décadente ». La décadence selon Lovecraft s’applique également à l’individu via le prisme de la dégénérescence raciale et ethnique. L’auteur est en effet connu pour son racisme et son antisémitisme et il est indéniable que cet aspect suinte littéralement à travers son œuvre : « Tous les prisonniers avaient démontré leur appartenance à une espèce bâtarde, vile, et mentalement aberrante. Ils étaient pour la plupart marin, une aspersion de nègres et de mulâtres en provenance des Caraïbes ou du Cap-Vert qui offrait une teinte vaudou au culte. Cependant, avant que bien des questions ne soient posées, il devient apparent qu’il y avait quelque chose de plus profond et plus vieux que du fétichisme nègre. Aussi avilie et ignorantes qu’elles étaient, ces créatures s’accrochaient avec une ténacité surprenante à l’idée centrale de leur foi répugnante » (L’Appel de Cthulhu »). De nos jours, une telle description même dans un contexte purement fictif, vaudrait à l’auteur une visite à la 17ème chambre du Tribunal de Grande Instance de Paris ! Ce dégoût du métissage va plus loin par moment en allant de pair avec un atavisme surnaturel et effrayant comme dans « Le cauchemar d’Innsmouth » ou « La peur qui rôde ».

    Enfin, l’un des aspects les plus intéressants de Lovecraft réside dans un affrontement global entre le monde civilisé moderne adepte des méthodes scientifiques et rationalistes, et un ennemi faussement archaïque. Point d’armes avancées tels des pistolets lasers pour annihiler l’espèce humaine (ce qui d’emblée ne caractérise pas l’œuvre de l’auteur dans le domaine de la science-fiction), l’existence même de ces créatures, le fait qu’elles n’ont rien de connu pour l’Homme ainsi que leur déconcertante puissance (magique ? scientifique ?) sont suffisantes pour avoir le dessus sur une humanité dépassée…

    L’horreur qui sommeille au-delà

    Au vu des diverses caractéristiques fondamentales de l’œuvre de Lovecraft, on peut se poser la question de savoir si ce dernier n’est, en fin de compte, qu’un réactionnaire typique de son temps. Le rejet des principes de la philosophie des Lumières, son aversion du métissage et sa position ambigüe envers la modernité laisseraient à penser que oui. Cependant, il faut prendre en compte le pessimisme, la misanthropie et la vie de l’auteur, déclassé social dans une Amérique en pleine mutation. Son rapport à la science reste l’une des clefs de compréhension de son œuvre, une véritable relation amour/haine, une tension capitale qui fait office de clef de voûte. Quel regard aurait-il au sein de l’Amérique d’aujourd’hui, QG de la finance hors sol et société fracturée entre le pire du libéral libertaire (cf. Miley Cyrus) et la bigoterie fanatique de certains ? Tout comme dieu fut tué par l’homme, selon le célèbre philosophe au marteau, H.P Lovecraft souhaiterait peut-être que l’horreur qui sommeille au-delà du temps au fin fond de R’lyeh l’engloutie, sorte de son état de dormition pour mettre un terme à cet âge de ténèbres bien trop humain…

    (Site de la revue Rébellion, 10 décembre 2021)

     

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  • Je suis Providence...

    Les éditions ActuSf viennent de publier une biographie de Lovecraft établie par S.T. Joshi et intitulée Je suis Providence. Une occasion pour découvrir la vie, les sources et l'inspiration de celui qui nous a fait prendre conscience de la menace maléfique des Grands Anciens.

     

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    " Howard Phillips Lovecraft (1890-1937) est un auteur qui fascine autant par son œuvre que par sa personnalité. Ayant influencé avec ses récits fantastiques et horrifiques (comme L'Appel de Cthulhu) de nombreux écrivains comme Stephen King, ses fictions et sa vie ont été soumises à de nombreuses interprétations pas toujours exactes, véridiques et précises. 

    Spécialiste des littératures de l'imaginaire et de Lovecraft en particulier, S.T. Joshi travaille sur sa biographie depuis plus de 20 ans. Par son érudition et son ampleur, elle est aujourd'hui considérée comme la référence au niveau mondial. 

    Pour la première fois en France, sous la direction de Christophe Thill et avec le concours d'une équipe de dix traducteurs, cette biographie est proposée aux lecteurs. "

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