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  • Les Kurdes, à la recherche d'un Etat...

    Luc et Tina Pauwels  nous livre, aux éditions Yoran, le deuxième tome de leur histoire du peuple kurde, intitulé Histoire du Kurdistan - De 1919 à nos jours. Essayiste et historien, Luc Pauwels, qui est le fondateur de la revue d'idées flamande Tekos, inspirée par la nouvelle droite française et la révolution conservatrice allemande, est déjà l'auteur d'une Histoire d'Ukraine (Yoran, 2015) et de Histoire du Kurdistan - Des origines à 1918 (Yoran, 2019).

     

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    " 1918: fin de la 1ère guerre mondiale. Les Kurdes ont largement participé à la défaite de l'Empire ottoman.
    En 1920, la France et le Royaume Uni avaient projeté l'établissement d'un état kurde indépendant.
    Les Kurdes attendront en vain l'application du traité de Sèvres de 1920: Paris et Londres leur ont préféré la Turquie de Mustafa Kémal.
    Résultat? Les Kurdes restent séparés par 4 états qui les oppriment et veulent les faire disparaître en les assimilant de force: l'Iran, l'Iraq, la Syrie et le pire de tous: la Turquie.
    Que de sang versé depuis un siècle! Paris et Londres portent la responsabilité d'un conflit qui ne prendra fin qu'à la création d'un Etat kurde indépendant.
    Régulièrement la question kurde revient au devant de la scène, ce livre est indispensable pour comprendre les causes et la complexité d'un conflit récurrent. "

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  • Impuissance française ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Hervé Juvin, cueilli sur son site personnel et consacré à l'impuissance politique dans laquelle notre pays s'enferme aussi bien sur les questions intérieures que sur le plan international. Économiste de formation, vice-président de Géopragma et député européen, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013). Candidat aux élections européennes sur la liste du Rassemblement national, il a publié récemment un manifeste intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018).

     

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    Impuissance française ?

    Impuissance à l’intérieur

    Difficile de passer une semaine en France sans entendre parler des djihadistes, du voile islamique, et de l’attaque terroriste dans la Préfecture de police de Paris. Prétendre faire juger en Irak les combattants venus de France, s’il en reste, est une plaisanterie ; c’est en Syrie qu’ils doivent être jugés, puisqu’ils ont choisi de s’y engager. Ceux qui polémiquent sans fin sur leur sort (la grande masse des prisonniers sont des femmes et des enfants) devraient ouvrir les yeux. C’est en France que la pénétration des réseaux islamistes, des Frères musulmans et des imams salafistes se joue.

    Les signes sont là ; c’est dans l’armée, dans la police, dans les services de l’État, et aussi dans les secteurs stratégiques de la banque et de la finance, des industries de défense, des services de sécurité privée et de transport, qu’un aveuglement voulu a laissé s’implanter des réseaux dormants, a permis à des recrutements de s’opérer sur base confessionnelle, et toléré des mœurs qui n’ont pas leur place en France. Jusqu’à quand l’anti-racisme primaire servira-t-il de couverture à une infiltration qui touche le cœur de l’État ? Jusqu’à quand la Préfecture de Police de Paris sera-t-elle cet État dans l’État, qui par exemple refuse l’entrée de la DRSD ( Direction du renseignement et de la sécurité de la Défense ) chez elle ?

    Et face à la multiplication des incidents provoqués par des musulmans agressifs (je suis personnellement témoin de deux de ces incidents, dans la rue et dans un bus, à Paris et en trois jours), comment ne pas penser que la lâcheté et les demi-mesures provoqueront dans le temps bien plus de souffrances et de drames qu’une action résolue et ferme n’en susciterait aujourd’hui ? C’est tout de suite qu’il faut dire « non ». Face à l’islamisation d’une partie des territoires français, comme face à l’immigration de conquête, c’est la dureté qui sauve et la rigueur qui préserve, c’est la tolérance et le « refus de l’amalgame » qui condamnent et qui tuent.

    Impuissance à l’international

    Impossible enfin de ne pas être inquiet de l’affaiblissement de la France. C’est le tour exécrable des relations avec l’Allemagne, une Allemagne de plus en plus agressive dans sa volonté d’abaisser la France de la Défense, de l’arme nucléaire et du Conseil de Sécurité à son niveau — celui d’une Nation qui ne peut plus prétendre à la puissance des armes. C’est le grignotage de notre souveraineté par un OTAN qui, sous couvert de sécurité globale, entend soumettre le spatial comme le numérique français à l’ordre américain.

    C’est l’enlisement de l’opération Barkhane, qui ne fournit plus que des troupes encasernées, cible des bandes terroristes converties en bandits de grand chemin, qui fait la rente de l’Armée de Terre, mais qui est radicalement impuissante à lutter contre la montée des foyers islamistes, de l’Atlantique à la corne de l’Afrique, une lutte qui passe par du renseignement, des opérations spéciales et du soutien aux forces gouvernementales – trois membres des forces spéciales russes tués ce mois par la rébellion islamiste qui opère à la frontière du Mozambique et de la Tanzanie, qui comprend le message ?

    C’est la pantomime autour des « islamistes modérés » en Syrie, invention de la presse française, d’un Rojava qui n’a jamais existé nulle part, sinon dans l’imagination créatrice du Quai d’Orsay et les machinations allemandes, c’est le voile d’illusion qui entoure des Kurdes de l’YPG, génocidaires des Arméniens en leur temps, persécuteurs des villages chrétiens ou alaouites récemment, supplétifs des forces israéliennes à l’occasion, mais bien rarement humanistes avérés.

    C’est surtout l’absence de la France de la reconstruction de la Syrie, qu’ont déjà engagée la Chine, l’Inde, la Russie, sans compter quelques pays européens discrets, mais présents. Qu’attend la France pour reconnaître que Bachar el Assad a refait l’unité du pays, pour rouvrir un bureau diplomatique et un lycée français ardemment demandés ? Bachar el Assad a survécu à des Présidents français qui l’annonçaient hors-jeu dans le mois. Il est surtout le témoin de la déconfiture de ces « néo-cons » qui ont fait tant de mal à la France comme aux États-Unis et à d’autres.

    La première décision d’un Président soucieux de refaire la France serait de procéder à l’épuration des services du Quai d’Orsay, de Balard et de l’Élysée où sévissent encore trop de ceux qui furent surnommés « la secte » et qui, de Washington à Moscou ou Pékin, ont compromis pour longtemps l’autorité et la crédibilité de la France au profit de puissances étrangères.

    Sa seconde décision devrait être d’apprécier à sa mesure la nouveauté du rapport de force régional, et de proposer l’aide de la France à la Russie, à la Turquie et à l’Iran, comme à la Syrie, au Liban, à Israël et aux Émirats, pour initier un renouveau des relations avec l’Europe, et rétablir sur le principe de non-ingérence les conditions du progrès et de la paix que les interventions américaines ont gravement compromises. Mme Mogherini n’a-t-elle pas ouvert en ce sens une porte que la France devrait franchir la première ?

    Quant à la troisième décision, faut-il rêver, elle serait d’affirmer la grande ambition de la France pour une Europe libre, c’est-à-dire d’initiative française en matière de Défense, de systèmes de paiement et de droit commercial autonomes. La France seule, la plus grande France, présente sur toutes les mers et sur tous les continents, désormais unique en Europe à cet égard, peut engager une telle initiative et entraîner avec elle. C’est un projet pour que le siècle qui vient en Europe soit un siècle français. Il l’a été. Il peut le redevenir. Qui en rêve, qui le conduira ?

    Hervé Juvin (Site officiel d'Hervé Juvin, 21 octobre 2019)

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  • Les Kurdes, un très vieux peuple...

    Les éditions Yoran viennent de publier un livre de Luc et Tina Pauwels intitulé Histoire du Kurdistan - Des origines à 1918. Essayiste et historien, Luc Pauwels, qui est le fondateur de la revue d'idées flamande Tekos, inspirée par la nouvelle droite française et la révolution conservatrice allemande, est déjà l'auteur d'une Histoire d'Ukraine (Yoran, 2015).

     

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    " Les Kurdes sont un très vieux peuple, puisque les premières traces les concernant, remontent à 5000 ans av.JC. Les Kurdes, avec les Arabes, les Iraniens et les Turcs sont l'un des 4 principaux peuples établis au Moyen-Orient.

    Dans l'Antiquité, on les appelait les Mèdes, mais les Grecs les nommaient déjà Kardouches . Ils avaient leur propre religion : le zoroastrisme. Au VIIème siècle avJC, après avoir vaincu les Scythes et les Assyriens, ils bâtissent un empire.

    Mais, si le Moyen-Orient est le berceau de la civilisation, il est aussi un champ de bataille pour tous les conquérants. Les Kurdes vont donc subir l'invasion macédonienne avec Alexandre Le Grand, puis celle des Parthes, des Romains, des Byzantins. En 642 de notre ère, c'est l'invasion des Arabos-musulmans avec obligation de se convertir.
    Les croisades feront connaître un Kurde qui a laissé un nom dans l'histoire : Saladin.
    1453 : fin de l'empire byzantin conquis par les Turcs. L'Empire ottoman prend possession de toutes les terres byzantines (et donc des terres kurdes) et agrandit son domaine jusqu'à la fin du XIX ème siècle. "

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