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irlande

  • Plus de pardons pour les Bretons...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de Saint-Loup intitulé Plus de pardons pour les Bretons. Aventurier, journaliste engagé et écrivain, Saint-Loup, de son vrai nom Marc Augier, est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020).

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    " Traqué par les Anglais, Cian, le héros de la guerre de libération irlandaise (1919-1921), s’est réfugié en Bretagne. C’est là qu’il rencontre la fille aux cheveux rouges des légendes celtiques, incarnée par la mystérieuse Morigane. De leur union vont naître deux fils, l’un savant et l’autre fort, qui soutiendront leur père dans son combat pour la libération de leur patrie charnelle : la Celtie.

    Dans ce livre, conte moderne autant que roman historique, Saint-Loup a su recréer avec bonheur l’atmosphère enchantée des mythes celtiques en nous décrivant l’épopée des combattants bretons de la révolution européenne. "

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  • Avec les fées...

    Les éditions des Équateurs viennent de publier un récit de Sylvain Tesson intitulé Avec les fées.

    Géographe, aventurier et journaliste, Sylvain Tesson est l'auteur de récits tirés de ses expéditions comme L'axe du loup (Robert Lafont, 2004), Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011), Sur les chemins noirs (Gallimard, 2016) ou La panthère des neiges (Gallimard, 2019), mais aussi de recueils de nouvelles, parfois grinçantes, comme Une vie à coucher dehors (Gallimard, 2010) ou d'un essai consacré à l'Iliade et à l'Odyssée, Un été avec Homère (Equateurs, 2018).

     

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    " L’été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C’est dommage : les yeux de l’homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XIIe siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : « C’est bien curieux les hommes… Depuis la mort des fées, ils n’y voient plus du tout et ne s’en doutent point. » Le mot fée signifie autre chose. C’est une qualité du réel révélée par une disposition du regard. Il y a une façon d’attraper le monde et d’y déceler le miracle de l’immémorial et de la perfection. Le reflet revenu du soleil sur la mer, le froissement du vent dans les feuilles d’un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur une fourrure de mustélidé : là sont les fées. Elles apparaissent parce qu’on regarde la nature avec déférence. Soudain, un signal. La beauté d’une forme éclate. Je donne le nom de fée à ce jaillissement. Les promontoires de la Galice, de la Bretagne, de la Cornouailles, du pays de Galles, de l’île de Man, de l’Irlande et de l’Écosse dessinaient un arc. Par voie de mer j’allais relier les miettes de ce déchiquètement. En équilibre sur cette courbe, on était certain de capter le surgissement du merveilleux. Puisque la nuit était tombée sur ce monde de machines et de banquiers, je me donnais trois mois pour essayer d’y voir. Je partais. Avec les fées. "

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  • L'Hiver du Connétable...

    Les éditions Regain de lecture viennent de rééditer un essai de Pierre Joannon intitulé L'Hiver du Connétable - Charles De Gaulle et l'Irlande. Historien spécialiste de l’Irlande, Pierre Joannon a déjà publié une Histoire de l'Irlande et des Irlandais (Perrin, 2005),  Il était une fois Dublin (Perrin, 2013) et Michael Collins, une biographie (Table Ronde, 2017).

     

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    " Après l’échec en avril 1969 du référendum sur la régionalisation, Charles de Gaulle s’exila temporairement au pays du clan Mac Cartan, ses ancêtres irlandais. Sur ce périple mélancolique du chêne foudroyé, des plages du Kerry aux landes désertes du Connemara, sur sa rencontre à Dublin avec le président de Valera, personnage historique au destin similaire au sien, et sur ses rapports étroits avec l’histoire et les mythes de la Verte Erin, cet essai riche et pénétrant fournit une ample moisson de détails éclairant un pan ignoré de la vie du fondateur de la Ve république, lequel devait faire en termes cachant mal son émotion le bilan de ces étranges retrouvailles : « En ce moment grave de ma vie, j’ai trouvé ici ce que je cherchais : être en face de moi-même. L’Irlande me l’a offert de la façon la plus délicate, la plus amicale »."

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  • La tentation fasciste des républicains irlandais (1938-1961)...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier une étude de Sylvain Roussillon intitulée La tentation fasciste des républicains irlandais (1938-1961). Président d'un établissement privé d'enseignement universitaire, Sylvain Roussillon est déjà l'auteur de plusieurs livres, dont Les Brigades internationales de Franco (Via Romana, 2012) et Les fascismes russes (1922-1945) - Vie et mort d'une mouvance en exil (Ars Magna, 2022).

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    " Tragique, héroïque, romantique, la lutte des nationalistes irlandais a suscité en France et dans le monde bien des soutiens et des adhésions. Portée par le cinéma ou la musique, cette cause nationale et révolutionnaire, dirigée contre la perfide Albion, est en effet de nature à susciter bien des enthousiasmes.

    Mais, à y regarder de plus près, une fois enlevée la cagoule des paramilitaires, la réalité de ce nationalisme irlandais apparaît bien plus clivante que ne le laisse supposer la légende romanesque. Ses références idéologiques sont bien davantage Marx et Guevara que Barrès, Maurras ou Peron, ses modèles politiques se nomment Mandela ou Castro, ses alliés sont à rechercher du côté de l’ETA, du PKK et des factions les plus marxistes de l’OLP. Certaines prises de position récentes des dirigeants du Sinn Fein, flirtent avec un wokisme qui n’a rien à envier aux pires dérives de la gauche américaine.

    Cette cause irlandaise n’a décidément plus rien à voir, aujourd’hui, avec un nationalisme enraciné, identitaire, social, attaché à une souveraineté politique et culturelle.

    Mais cela n’a pas toujours été le cas. Il fut un temps où les combattants irlandais de l’IRA recherchaient des alliances, pas uniquement tactiques, du côté de l’Allemagne, et où les plus radicaux de la lutte nationale lorgnaient vers Mussolini, Salazar et Franco à la recherche d’une Irlande unifiée, catholique, corporative et fasciste.

    C’est ce pan de 20 années d’une histoire oubliée que cette brochure se propose de vous faire découvrir. "

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  • Henri Béraud, version reporter...

    Les éditions Séguier publient, sous la direction de Cédric Meletta, une anthologie des reportages d'Henri Béraud écrits entre 1919 et 1933 intitulée Henri Béraud, version reporter, . Écrivain, Henri Béraud (1885-1958)  est également l'auteur de nombreux romans et notamment du cycle de Sabolas (Le Bois du templier pendu, Les lurons de Sabolas, Ciel de suie), histoire à travers les siècles d'un petit village du Lyonnais et des lignées familiales qui le composent.

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    " Pendant l’entre-deux-guerres, il fut l’une des figures de l’Âge d’or du grand-reportage – l’un des plus lus, l’un des plus célèbres, et peut-être le plus talentueux d’une génération où se côtoient Kessel, Londres, Morand, Cendrars et Simenon. Il commence sa carrière de journaliste avec des convictions fermement ancrées à gauche. Ses articles sont publiés dans Le Canard enchaîné, Le Journal, L’Œuvre, Paris-Soir, et surtout Le Petit Parisien. C’est avant tout un enquêteur de terrain, un pèlerin de l’info qui arpente sans relâche le continent pour prendre le pouls du monde partout où il bat. Mais c’est aussi un authentique écrivain, un escrimeur du style récompensé d’un double prix Goncourt en 1922. Ainsi, dans ses reportages, avec des mots simples qui parlent à tous, un sens acéré de la formule et un don inné pour la polémique, le journaliste raconte, décortique et fait vivre à ses lecteurs les événements dont il est le témoin.

    Dans les années 1930, Béraud s’éloigne de ses convictions humanistes pour se rapprocher de l’extrême droite nationaliste et antisémite. Le tournant décisif sera l’affaire Stavisky, en 1934, qui marquera la rupture définitive avec Le Canard enchaîné. Viendront la guerre, une compromission avec le régime de Vichy, une condamnation à mort à la Libération avant la grâce accordée par de Gaulle. Et enfin la disparition, en 1958 – avant l’oubli.

    La fin de ce parcours aura ainsi occulté l’homme, l’écrivain et le journaliste que Béraud fut aussi dans la première partie de sa carrière. Cette anthologie, qui réunit une sélection de ses meilleurs reportages publiés entre 1919 et 1933, propose de le redécouvrir. De Madrid à Londres, de Rome à Moscou en passant par le puzzle politique de l’Europe centrale, les articles de Béraud nous font sillonner le continent, et sous sa plume vive, mordante, nous assistons presque « en temps réel » à la guerre d’indépendance irlandaise, à la construction de l’Union soviétique et de la Turquie kémaliste, à la marche fasciste sur la capitale italienne, à la montée du nazisme en Allemagne…

    Relire le Béraud « première période », ce n’est pas réhabiliter l’homme. C’est se replonger dans les remous d’une Europe en crise vue à travers le prisme de l’un de ses plus fins observateurs pour mieux comprendre les dangers qu’elle partage avec la nôtre.

    La direction de cette anthologie a été confiée à Cédric Meletta, spécialiste de la période, qui signe une longue préface et un appareil de notes complet qui permettent de resituer la trajectoire de Béraud et ses articles dans leur contexte historique, et d’en décrypter les enjeux. "

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  • Les guerres des Années folles...

    Les éditions Passés composés viennent de publier sous la direction de François Cochet un ouvrage collectif intitulé Les guerres des Années folles. Agrégé et docteur en histoire, professeur d'histoire contemporaine à l'université de Lorraine-Metz, François Cochet est spécialiste des conflits contemporains et de l'expérience combattante du XIXe siècle, à nos jours.

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    " La fin de la « der des ders », tant espérée, pouvait-elle satisfaire les rêves de paix conçus durant le conflit ? Aux espoirs de tous ceux qui ont cru que, par son horreur même, la guerre de 1914-1918 aurait tué la guerre, s’oppose la violence guerrière du début des Années folles.

    L’armée française combat en réalité sans discontinuer de 1919 à 1925 sur divers théâtres d’opérations, de la Syrie au Rif. Ailleurs, d’autres militent ouvertement pour le recours à des violences radicales. Les républicains irlandais ont des comptes à régler avec la couronne d’Angleterre. À l’autre extrémité de l’Europe, le gouvernement bolchevique institutionnalise la notion d’« ennemi du peuple », tandis que les Faisceaux italiens de Mussolini marchent sur Rome et que la république de Weimar est contestée par les armes. Quant à Wilson, pourtant chantre des nationalités, il n’hésite pas à employer l’arme de l’intervention pour faire régner l’ordre américain. "

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