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irlande - Page 3

  • Le chaudron d'abondance...

    Les éditions Terre de promesse viennent de publier un essai de Valéry Raydon intitulé Le chaudron du Dagda et préfacé par Claude Sterckx, spécialiste de la civilisation celte. Docteur en histoire ancienne et chercheur indépendant, Valéry Raydon a notamment publié Apologie du dieu Kronos (Le Labyrinthe, 2007) et Héritages indo-européens dans la Rome antique (Terre de promesse, 2014).

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    " Le chaudron d'abondance du dieu-druide irlandais Dagda aiguise depuis longtemps la curiosité des Celtisants. La rareté, tout autant que le caractère tardif et christianisé des sources mythologiques le mentionnant, ont fait qu'aucune étude d'envergure n'avait été consacrée jusqu'ici à cet attribut divin et à la signification qu'il recouvrait dans la pensée religieuse gaélique préchrétienne. Valéry Raydon tente de combler cette lacune à l'aide de la méthode structurale et comparative dumézilienne. Relevant la qualité de la source de référence sur ce chaudron, une notice tenant lieu à la fois de théogonie, de sociogenèse divine, et de récit étiologique sur l'origine de la souveraineté irlandaise, il restitue la place de ce chaudron à l'intérieur du système panthéiste goïdélique et met en lumière le réseau complexe d'éléments symboliques codifiant le motif mythologique de cet attribut divin. L'authenticité et l'ancienneté de la tradition transmise tardivement est démontrée à la fois par la concordance de la codification du chaudron du Dagda avec les autres accessoires connus du dieu, et par sa relation directe avec une conception archaïque de l'organisation du panthéon et de la souveraineté relevant de l'idéologie trifonctionnelle indo-européenne. L'auteur identifie aussi une application rituelle du chaudron du Dagda survivant dans une institution majeure de l'Irlande alto-médiévale, celle du "chaudron de répartition" propre à l'aristocratie gaélique. Et il traque les avatars du chaudron mythique dans l'épopée, dans l'hagiographie, mais aussi dans la toponymie et les légendes qui s'y rattachent. Il discute la fidélité des avatars débusqués au schéma mythologique décalqué et examine leurs éventuels apports à l'approfondissement de la compréhension du chaudron du Dagda. Ainsi assiste-t-on au lever du mystère sur deux des aspects les plus énigmatiques de cette marmite : son rapport aux eaux marines et l'origine de son pouvoir génésique extraordinaire."

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  • Le printemps d'une insurrection...

    Les éditions Via romana viennent de publier un récit de Philippe Maxence intitulé Irlande 1916 - Le printemps d'une insurrection. Rédacteur en chef du bimensuel L'Homme nouveau, Philippe Maxence est l'auteur d'une biographie de Baden Powell, le fondateur du scoutisme ainsi que de plusieurs ouvrages consacrés à l'écrivain anglais Gilbert Keith Chesterton.

     

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    " Lundi 24 avril 1916, le soleil illumine Dublin. Vers 10 heures, les hommes des Irish Volunteers et de l'Irish Citizen Army font leur jonction avant d'investir la Grande Poste, symbole du pouvoir britannique. À midi, le jeune poète Patrick Pearse proclame : « Au nom de Dieu et des générations, l'Irlande appelle ses enfants à se rallier à son étendard et à frapper pour sa libération. » La riposte anglaise est sanglante, et pourtant moins de six ans plus tard, le drapeau vert blanc et orange flotte sur la Grande Poste. Voici, pour mieux comprendre cette révolution, le récit complet d'une insurrection dont Philippe Maxence dresse les contours géographiques, humains, politiques et littéraires, avec le souci d'exposer les motivations de chaque camp. Une rétrospective haletante qui donne le goût des libertés qui s'enracinent. "

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  • Les oies sauvages meurent à Mexico...

    Nous vous signalons la parution récente du récit de Patrick Mahé intitulé Les oies sauvages meurent à Mexico - Requiem pour les Saint-Patrick dans lequel il revient sur un épisode oublié des guerres entre les Etats-Unis et le Mexique, qui a vu des Irlandais combattre aux côtés de ce dernier pays.

    Vous pourrez découvrir la présentation du livre par son auteur.

    Patrick Mahé O'Chinal a mené une longue carrière de journaliste, en particulier à Paris Match.

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    1846. Ils s'appellent John O'Reilly, Francis O'Connor, Patrick Dalton, David Mc Elroy, John Murphy, James Kelly… Ils sont Irlandais. Fuyant la grande famine qui ravage leur île, ils ont traversé l'Atlantique à bord de bateaux cercueils. Mais l'Amérique protestante n'a que faire de ces nouveaux émigrants faméliques qui portent le trèfle en guise de croix et n'ont pour richesse que la religion catholique… Aux « papistes », point de salut ! Ils errent dans la misère et les bas-fonds de New-York, sous la menace des gangs. Les plus jeunes s'engagent dans l'armée, avec l'espoir que le sang versé leur vaudra la reconnaissance de leur nouvelle patrie. Mais l'accueil des gradés fait d'eux de nouveaux parias : sévices, punitions, humiliations… Alors ils désertent. Au-delà de la frontière texane, ils rallient le général Santa Anna, le tombeur de Fort Alamo.

    Ainsi naît, au sein des troupes mexicaines, le bataillon des Saint-Patrick, alias Los San Patricios. Leur campagne, dans la guerre qui oppose le Mexique aux Etats-Unis, durera quinze longs mois dans la fournaise des sierras. Et quand ces insoumis seront faits prisonniers, Washington se montrera impitoyable. Du Connemara au Rio Grande, ce roman qui se lit comme un western dévoile un pan singulier de l'histoire américaine, quand l'empire du Mexique s'étendait encore sur le Texas et l'opulente Californie.

     

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  • Il était une fois Dublin...

    Les éditions Perrin viennent de publier Il était une fois Dublin, de Pierre Joannon. amoureux et spécialiste incontesté de l'Irlande, Pierre Joannon a, notamment, déjà publié une Histoire de l'Irlande et des Irlandais (Perrin, 2005) et Michaël Collins, la naissance de l'IRA (La Table Ronde, 1978).

     

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    " Il y a en France une vénération pour l'Irlande, ses paysages, son peuple de chanteurs et de poètes, son histoire longtemps marquée par le drame. Sur un ton très personnel et très allègre, Pierre Joannon brosse le portrait haut en couleur de la capitale irlandaise. Au fil des pages, on croise tour à tour Jonathan Swift, le doyen fou, sarcastique auteur des Voyages de Gulliver, Robert Emmet, le révolutionnaire romantique dont le fantôme inconsolé hante toujours les allées des cimetières de Dublin ; Daniel O'Connell, le tribun émancipateur des catholiques ; Charles Stewart Parnell, le roi non couronné de la paysannerie en guerre contre un régime agraire quasi féodal ; George Moore, le plus français des écrivains de la Verte Erin ; William Butler Yeats, l'oracle de la nation couronné par le Prix Nobel de Littérature ; James Joyce, le génial auteur d' Ulysse, formidable monument de papier à la gloire de cette ville à nulle autre pareille ; Brendan Behan, poivrot magnifique qui en connaissait tous les débits de boissons. Mais Dublin a aussi conservé le souvenir de son passé à chaque coin de rue. Joyau d'une éphémère civilisation celto-viking, elle a été l'enjeu d'inexpiables luttes dynastiques, fleuron d'une nation protestante dont l'opulence se lit au fronton des chefs d'oeuvre architecturaux qui ont traversé les siècles, capitale des premiers soulèvements nationalistes de l'ère moderne… Elle a abrité des mouvements sociaux qui ont annoncé les conflagrations du vingtième siècle avant de devenir le foyer de la sanglante guerre d'indépendance contre l'Empire britannique. Dans les années trente, G.K. Chesterton la décrivit comme la capitale de la Chrétienté, ce qu'elle n'est assurément plus aujourd'hui. Trois fleuves tumultueux l'irriguent : la Liffey , la Guinness et le Jameson. Si les Dublinois répugnent à se baigner dans le premier, ils ne se font pas prier pour s'abreuver goulûment aux deux autres. S'exprime à travers cette ville gouailleuse et turbulente une identité forte même si ses contours ne sont pas toujours facile à cerner. Elle est devenue l'épicentre d'une nouvelle renaissance urbaine, architecturale et culturelle qui fait d'elle, à l'orée du vingt et unième siècle, l'une des plus attachantes et des plus vibrantes capitale de l'Union Européenne."

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  • Mort pour l'Irlande !...

    Les éditions Gallimard viennent de publier Le rêve du Celte, le dernier roman de Mario Vargas Llosa, prix Nobel de littérature 2010, qui est consacré à Sir Roger Casement, ancien diplomate britannique devenu célèbre pour son combat contre le colonialisme et sa  conversion à la cause du nationalisme irlandais. Arrêté quelques jours avant le déclenchement du soulèvement de Pâques 1916, alors qu'il avait établi des contacts avec le gouvernement allemand, il a été condamné à mort pour haute trahison et pendu le 3 août de la même année à la prison de Pentonville, à Londres.

     

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    "Le thème central de ce roman, conduit au rythme haletant des expéditions et des rencontres du protagoniste, est la dénonciation de la monstrueuse exploitation de l’homme par l’homme dans les forêts du Congo, alors propriété privée du roi Léopold II de Belgique, et dans l’Amazonie péruvienne, chasse gardée des comptoirs britanniques jusqu’au début du XXe siècle. Personnage controversé, intransigeant, peu commode, auteur d’un célèbre rapport sur l’Afrique qui porte son nom, l’aventurier et révolutionnaire irlandais Roger Casement (1864-1916) découvre au fil de ses voyages l’injustice sociale mais également les méfaits du colonialisme qu’il saura voir aussi dans son propre pays. Au rêve d’un monde sans colonies qui guidera son combat, viendra ainsi s’ajouter, comme son prolongement nécessaire, celui d’une Irlande indépendante. Tous les deux vont marquer la trajectoire de cet homme intègre et passionné dont l’action humanitaire deviendra vite une référence incontournable mais dont l’action politique le conduira à mourir tragiquement dans la disgrâce et l’oubli."

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  • Mon traître...

    Disponible au Livre de poche,  Mon traître est un magnifique roman de Sorj Chalandon, dont nous vous vous recommandons la lecture. Amoureux de l'Irlande et sensible au combat de son peuple pour la liberté, l'auteur, qui a couvert le conflit nord-irlandais pour Libération, nous livre aussi une belle réflexion sur l'amitié et l'engagement.

    Vous pouvez lire en lien un entretien avec l'auteur : interview de Sorj Chalandon

     

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    "Mon Traître est l’histoire d’Antoine, luthier parisien qui découvre l’Irlande des violons. Il ne sait rien du Nord. Peu lui importe. Ses héros sont archetiers, grands luthiers de légende. La guerre n’est pas encore passée par lui puis, un jour, elle s’impose. Antoine va devenir Tony, pour les gens de Belfast, parce qu’il les verra vivre et souffrir et se battre. Et qu’ils l’aimeront en retour comme un fils. Et puis il y a Tyrone Meehan. L’Irlande est sa bataille. Il boit, il chante, il vous enlace, il vous prend le bras pour parler en secret. Il est engagé à jamais, sans que jamais rien ne le trahisse. Il est l’insoupçonnable. Tyrone donc, l’ami d’Antoine, son frère, son traître à lui. Tyrone n’est pas Denis (le personnage réel qui a inspiré Tyrone). Leurs regards se ressemblent pourtant. Sorj Chalandon n’est pas Antoine, leur douleur est pourtant la même. Denis Donaldson a été exécuté le 4 avril 2006, alors que Sorj Chalandon écrivait l’histoire de Tyrone Meehan. Il a été tué par une arme de chasse, dans le petit cottage familial qui le cachait. Nous ne savons pas qui tenait le fusil. Personne n’a été accusé ce jour."

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