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honneur

  • Quand Bernard Lugan plaide pour le rétablissement du duel...

    Dans ce nouveau numéro d’Orages de papier, réalisé par TV Libertés en partenariat avec la Nouvelle Librairie, François Bousquet reçoit Bernard Lugan pour évoquer son dernier livre intitulé Éloge du duel - L’honneur au-dessus de la vie (La Nouvelle Librairie, 2023).

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

     

                                             

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  • L'honneur au-dessus de la vie...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai polémique de Bernard Lugan intitulé Éloge du duel - L'honneur au-dessus de la vie.

    Historien et africaniste, Bernard Lugan a publié de nombreux ouvrages, dont Histoire de l'Afrique (Ellipses, 2009), Atlas historique de l'Afrique (Rocher, 2018), Esclavage, l'histoire à l'endroit (L'Afrique réelle, 2020) et dernièrement Pour répondre aux « décoloniaux », aux islamo-gauchistes et aux terroristes de la repentance (L'Afrique réelle, 2021).

    Il est également l'auteur de deux romans avec Arnaud de Lagrange, Le safari du Kaiser (La Table ronde, 1987) et Les volontaires du Roi (réédition : Balland, 2020) ainsi que d'un récit satirique, Le Banquet des Soudards (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    " Une société qui sait se tenir ne craint pas de recourir aux armes pour régler ses différends, d’homme à homme. La nôtre l’a oublié, au bénéfice des couards, qui n’ont plus à payer le prix de leur impudence, sinon en frais de justice. Il y a fort à parier que certains journalistes ravaleraient leurs provocations et montreraient une salutaire prudence si leurs écrits les engageaient sur le pré… L’Éloge du duel, loin de célébrer la force brute, est tout au contraire une invitation à revenir à une civilisation réglée par le code de l’honneur, faite d’hommes trempés comme l’acier et de femmes qui se battent seins nus. Universitaire et mousquetaire dans l’âme, Bernard Lugan retrace l’histoire de cette noble institution et défend les valeurs viriles contre les velléités castratrices du wokisme. "

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  • Il est des valeurs supérieures à la vie...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Paul Brighelli, cueilli sur son blog Bonnet d’âne et consacré à l'oubli des valeurs qui dépasse celle de la vie. Normalien et agrégé de lettres, ancien professeur de classes préparatoires, Jean-Paul Brighelli est un polémiste de talent auquel doit déjà plusieurs essais comme La fabrique du crétin (Folio, 2006), A bonne école (Folio, 2007), Tableau noir (Hugo et Cie, 2014), Voltaire et le Jihad (L'Archipel, 2015) ou C'est le français qu'on assassine (Blanche, 2017).

     

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    Cambronne et le dernier carré de la Garde à Waterloo

     

    Et moi, et moi, et moi

    Je ne sais quand la Vie est devenue la valeur suprême. Ce n’était pas le cas certainement durant la dernière guerre, où tant de résistants mettaient la patrie et le combat contre l’occupant bien au-delà de leur conservation propre. La longue paix qu’à peu de choses près a connue l’Europe depuis 1945 est peut-être la cause de cet amollissement progressif — encore que la Guerre froide ait maintenu longtemps l’idéologie de la victoire, devant le souci épidermique.
    Il ne faut peut-être pas remonter au-delà de la chute du Mur, en 1989, pour trouver le point de départ de l’Ego triomphant. Francis Fukuyama avait vu juste sur un point : proclamer, comme il l’a fait, la « fin de l’Histoire » revenait à promouvoir désormais les valeurs du capitalisme triomphant : toujours plus, et tout pour ma gueule.
    C’est à peu près l’époque où l’on a commencé à seriner le refrain désormais familier — « les temps ont changé », leitmotiv de toutes les compromissions, et de toutes les démissions.

    Elle est loin, l’époque où Corneille écrivait dans Horace :
    « Mourir pour le pays est un si digne sort
    Qu’on briguerait en foule une si belle mort ».
    Loin, l’époque où Marie-Joseph Chénier affirmait, dans le Chant du départ :
    « La République nous appelle
    Sachons vaincre ou sachons périr!
    Un Français doit vivre pour elle,
    Pour elle un Français doit mourir. »
    Loin, le champ de bataille de Waterloo, où Cambronne a dit ou n’a pas dit « Merde » au colonel anglais qui lui suggérait de se rendre.
    Et nous nous moquons gentiment (et parfois pas gentiment) de ces Français partis la fleur au fusil en août 14. Etaient-ils bêtes ! Demandez à des étudiants contemporains s’ils supporteraient, comme Jean Moulin, une petite quinzaine avec Klaus Barbie… S’ils pourraient simplement l’envisager…
    Et le Che est vraiment mort pour rien, malgré Carlos Puebla et Nathalie Cardone… D’aucuns l’arborent encore sur leurs tee-shirts, pour mettre au chaud leur cœur de poulet.

    Tous pacifistes désormais. Pacifistes comme Marcel Déat, député SFIO puis chef du Rassemblement National Populaire en 1941, en fuite à Sigmaringen avec le dernier carré des ultra-collaborationnistes, condamné à mort par contumace en 1945 et finissant sa vie en cavale permanente en Italie. Aujourd’hui, tous Déat, tous béats.

    Dans les années 1950-1980, Ian Fleming puis John Le Carré mettent en scène des agents secrets prêts à mourir pour combattre le KGB, qui en avait autant à leur service. Mais c’est loin, tout ça. C’est du cinéma.
    Désormais, la peur de mourir — et même la peur de tomber malade — régit nos existences. Un éternuement est suspect. Votre voisin, hostile au flicage via les portables ou les drones, est suspect. La petite fille qui joue dans la cour de l’école est suspecte. Et dénoncée — parce que pour les dénonciations, nous sommes restés imbattables. À la fin de la guerre la Gestapo ne les lisait même plus — et les forces de l’ordre aujourd’hui protestent devant tous ces bons confinés qui encombrent le 17. En vain.
    Et ce qui m’épate, c’est que ça n’épate personne.

    J’ai déjà parlé, ici-même, de la décision des derniers survivants de la Horde sauvage, qui pourraient se barrer, en vie et les poches pleines, et décident, sur un mot — « Let’s go ! » — d’aller à quatre affronter 500 hommes. Ou de cette réplique de Bogart dans Key Largo, répondant à Lauren Bacall qui lui demande pourquoi il va à la mort : « I have to ». Un homme, un vrai, ça s’oblige.
    Des programmes scolaires repensés dans le sens de la fraternité universelle et du « vivre ensemble » ont éliminé le modèle héroïque. Roland à Roncevaux, choisissant de se battre plutôt que de fuir devant 500 000 Sarrasins, Rodrigue combattant les Maures, Cyrano se jetant dans la bataille à la fin du IVe acte, ou Lord Jim, trébuchant une première fois sur le chemin de la bravoure et de l’honneur, nobody’s perfect, et consacrant le reste de sa vie à restaurer cette self-esteem mise à mal par sa couardise, jusqu’à en mourir — tous aux poubelles de l’Histoire.

    Il est des valeurs supérieures à la vie — d’autant que la valeur en soi de la vie, si brève ou aussi longue soit-elle, n’apparaît guère à un épicurien sûr de lui. La liberté, la nation, l’honneur sont des valeurs. Et, pour un enseignant, la transmission de la culture.
    Et pas n’importe laquelle. La démagogie consistant à inventer une contre-culture, qu’elle vienne des jeunes en général ou des banlieues en particulier, est une fumisterie de premier ordre. Y a-t-il une contre-culture mathématique ? Une contre-langue ?
    Flatter les dérives des uns et des autres participe de la même extinction des valeurs — pendant que les élites, qui reconnaissent fort bien la valeur de l’héritage, inscrivent leur progéniture dans des établissements ultra-traditionnels.

    Les pays qui ont encore des valeurs autres que la vie nous donnent l’exemple — et curieusement, ce sont ceux qui résistent le mieux à l’épidémie en cours. Au Japon, même les voyous ont un code d’honneur qui leur fait se couper le petit doigt pour tenter de racheter leurs fautes. Et encore, c’est une dérive par rapport à l’ancien code samouraï, qui malgré l’ère Meiji et l’américanisation d’après 1945 imprègne leur culture. Les pays qui ont le plus vaillamment résisté à la présente épidémie ont des valeurs communes supérieures à l’idée, souvent exagérée, que chacun se fait de soi et de la valeur de son existence propre.

    Je suis effaré des comportements d’aujourd’hui. Risque zéro ! disent-ils. Mais le risque zéro n’existe pas, n’a jamais existé et n’existera jamais. Faut-il rester confiné ad vitam aeternam ? Exiger un minimum vital, certes — inutile de mourir pour rien. Exiger des tests, des masques, des savons dans les toilettes des collèges, certainement. Mais…

    Mais se calfeutrer comme des rats ; admettre que l’on vous suive à la trace ; admettre de bon cœur, ou même à contre-cœur, que les plages restent fermées cet été ; suggérer qu’une génération entière n’aille plus en classe avant qu’un vaccin nous prémunisse de tout risque — jusqu’au prochain virus ; tolérer que nos parents âgés meurent solitaires dans les EHPAD, et partent en vrac au cimetière — si vous en êtes là, vous n’êtes même plus des hommes.

    À la fin du très beau film qu’Agustín Díaz Yanes a tiré en 2005 de la série des aventures du capitaine Alatriste d’Arturo Perez-Reverte, le duc d’Enghien — le Grand Condé — propose aux derniers survivants de l’ultime tercio de se retirer dans l’honneur, avec leurs armes et leurs drapeaux, avant la dernière charge. Les éclopés remercient, et refusent — « ese es un tercio español », disent-ils ; et l’honneur, ça oblige. « Oui, mais c’était une autre époque », diront les plus bêlants de mes contemporains. Pff…

    Jean-Paul Brighelli (Bonnet d'âne, 21 avril 2020)

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  • Ils ont choisi la liberté...

    Les éditions Arthaud viennent de rééditer au format poche un livre de Laurent Maréchaux intitulé Hors la loi - Anarchistes, illégalistes, as de la gâchette... ils ont choisi la liberté. Militant solidariste dans les années 70, Laurent Maréchaux est l'auteur de Les Sept Peurs (Le Dilettante, 2005), un excellent roman autobiographique, et de Ecrivains voyageurs - Ces vagabonds qui disent le monde (Arthaud, 2011).

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    " Ils se sont révoltés contre toutes les formes d’injustices, contre le monopole des grandes puissances maritimes, contre l’avènement du monde industriel, ils étaient nostalgiques des grands espaces vierges. Plutôt que de perdre leur liberté, ils ont préféré se diriger vers une mort certaine, anticipant avec sang-froid une issue inéluctable.
    Pour Mandrin, Olivier Misson – le pirate philosophe –, Calamity Jane, Marius Jacob… et tant d’autres assoiffés de liberté, la quête d’un monde meilleur tourne à l’obsession et devient leur ultime convoitise.
    Une justice arbitraire, l’enrichissement éhonté d’une minorité, l’oppression des plus pauvres font de ces hommes d’honneur écorchés vifs des hors-la-loi redoutés. Leur soif d’idéal appelle le sacrifice et se paie au prix fort : la roue, le peloton d’exécution ou l’acharnement aveugle des forces de police. Le vol, la cavale, la solitude marquent la destinée hors-normes de ces affranchis.
    Et si la plupart des faits d’armes de ces aventuriers sont connus de tous, leur véritable révolte est trop souvent passée sous silence. D’abord considérés comme de redoutables malfrats, ces hommes hors des lois exercent sur chacun d’entre nous une obscure fascination. Difficile de ne pas partager en secret leur soif de rébellion."

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  • La nostalgie de l'honneur...

    Les éditions Grasset viennent de publier un récit de Jean-René van der Plaetsen intitulé La Nostalgie de l'honneur et centré su la figure du combattant de la France Libre Jean Crépin. Jean-René Van der Plaetsen est directeur délégué de la rédaction du Figaro Magazine.

     

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    " « C’est un fait : notre époque n’a plus le sens de l’honneur. Et c’est pourquoi, ayant perdu le goût de l’audace et du panache, elle est parfois si ennuyeuse. Alors que le cynisme et le scepticisme progressent chaque jour dans les esprits, il m’a semblé nécessaire d’évoquer les hautes figures de quelques hommes que j’ai eu la chance de connaître et de côtoyer. Comme Athos ou Cyrano, c’étaient de très grands seigneurs. Ils avaient sauve l’honneur de notre pays en 1940. Gaulliste de la première heure, mon grand-père maternel était l’un d’entre eux. Sa vie passée a guerroyer, en Afrique, en Europe ou en Extrême-Orient, pleine de fracas et de combats épiques dont on parle encore aujourd’hui, est l’illustration d’une certaine idée de l’honneur. Qu’aurait-il pense de notre époque ? Je ne le sais que trop. C’est vers lui que je me tourne naturellement lorsqu’il m’apparaît que mes contemporains manquent par trop d’idéal. Ce héros d’hier pourrait-il, par son exemple, nous inspirer aujourd’hui ? C’est dans cet espoir, en tout cas, que j’ai eu envie, soudain, de revisiter sa grande vie. » "

     

                            

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  • Soldats de fortune et d'infortune !...

    Les éditions de l'Atelier Fol'Fer viennent de  publier dans leur collection Xenophon un nouvel ouvrage d'Alain Sanders intitulé Mercenaires - Soldats de fortune et d'infortune. Journaliste et ancien professeur de lettres, Alain Sanders est notamment l'auteur de biographies du marquis de Morès et du général Robert E. Lee (Pardès, 2015) ainsi que de Centurions - Trente baroudeurs de l'Indochine française (Atelier Fol'Fer, 2015). 

     

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    " On dit que le métier de mercenaire est, après l espionnage et la prostitution, le plus vieux métier du monde. Avec un grand ancêtre : Xénophon et ses dix mille Grecs qui se mirent au service de Cyrus le Jeune, fils du roi des Perses, et en bisbille avec son frère Ataxerxès II. L'histoire a retenu les sur-noms de ces soldats de fortune et le plus souvent d infortune qui, tout au long des siècles ont guerroyé sous tous les cieux : Frondeurs, Routiers, Grandes Compagnies, Lansquenets, Condottieri, Affreux, etc. La définition courante du mot « mercenaire » est : « Un homme qui se bat pour de l'argent dans une cause qui ne le concerne pas. » C'est très réducteur. D abord parce que ces hommes se sont souvent battus pour des prunes. Mais (presque) toujours pour l'honneur. Et (presque) toujours pour leurs convictions. C est ce que raconte ce livre. Avec le souci fraternel de rendre hommage à ces « Oies sauvages » libres et indomptées ! "

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