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giorgia meloni

  • Et si la France commençait à s’intéresser sérieusement à l’Italie ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Philippe Duranthon, cueilli sur Geopragma et consacré à la montée en puissance de l'Italie en Europe. Jean-Philippe Duranthon est haut-fonctionnaire et membre fondateur de Geopragma.

     

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    Et si la France commençait à s’intéresser sérieusement à l’Italie ?

    La décomposition du Moyen Orient s’accroît et s’étend, on meurt toujours en Ukraine même si l’on commence enfin à parler de paix, l’Amérique gonfle ses prétentions et ses ambitions, la Chine poursuit discrètement ses prises de contrôle, l’Afrique retrouve ses démons et oublie le désespoir des populations, l’Europe, à force de se perdre dans le nombrilisme et l’autosatisfaction, s’étiole et s’efface, la France se délite et fait le spectacle… Essayons d’oublier un moment ce contexte préoccupant et intéressons-nous à un proche et beau pays.

    Les Français ont l’habitude de regarder l’Italie avec un mépris certain : pour eux, l’Italie, ce sont de belles, mais vieilles, pierres, un bel canto juste bon pour une promenade en gondole, et des pizzas bien pratiques pour rendre sages les enfants turbulents ; les Européens dignes de nous, ce sont les Allemands et les Britanniques car eux, au moins, sont sérieux. Ne serait-il pas temps d’abandonner ces niaiseries ?

    L’Italie est le 3ème pays de l’Union Européenne par la population [1], le 3ème aussi par le PIB [2]. Elle a demandé son admission à l’ONU dès 1947 [3], fut l’un des 12 pays qui ont fondé l’OTAN en 1949 et a, dès l’origine, participé à l’aventure européenne en étant l’un des 6 pays signataires du Traité de Rome de 1951 créant la CECA.

    Son positionnement géographique la place à proximité de plusieurs foyers de tension qui menacent l’Europe : le Proche-Orient, l’Afrique du Nord et les Balkans. Elle est autant que la France soucieuse à la fois d’entretenir des relations de confiance avec les pays concernés et de se prémunir contre leurs influences délétères.

    C’est aussi une puissance économique. Elle est désormais le 4ème exportateur mondial, devant le Japon. Ses capacités sont particulièrement reconnues dans les secteurs industriels de haute technologie, grâce à un outil industriel mêlant entreprises de stature mondiale [4] et un tissu extrêmement dense d’ETI œuvrant, soit directement, soit comme sous-traitants des grands groupes mondiaux (on estime ainsi que 20 % de la valeur d’une automobile allemande correspond à ses composants venant d’Italie [5]). Les qualités de cet outil industriel expliquent que l’Italie soit le 3ème pays d’excédent commercial de l’Union Européenne (la France étant le pays dont le déficit est le plus important) et qu’au cours de la dernière décennie, les exportations italiennes ont été les plus dynamiques du G7 [6].

    L’Italie tient également une place significative en matière de recherche fondamentale et dispose d’instruments de recherche particulièrement novateurs utilisés dans le cadre de coopérations mondiales [7].

    Enfin, l’instabilité gouvernementale qui a longtemps caractérisé l’Italie n’est plus de mise aujourd’hui. Giorgia Meloni est l’une des rares personnes au pouvoir en Europe à être sortie renforcée du scrutin européen, son gouvernement a déjà dépassé la durée moyenne des gouvernements italiens des cinquante dernières années, et la présidente du conseil reste, après plus de deux ans de pouvoir, la personne politique préférée des Italiens. Les dirigeants européens ne peuvent pas tous en dire autant.

    A l’heure ou la Grande-Bretagne renforce son ancrage anglo-saxon – tout en cherchant à palier certaines conséquences du Brexit – et où l’Allemagne fait face à la fois à une remise en cause de son modèle économique (perte de l’approvisionnement en gaz russe à bon marché et chute des exportations en Chine) et à une instabilité politique nouvelle, la France aurait intérêt à raffermir ses liens avec l’Italie. Celle-ci pourrait l’aider à équilibrer un dialogue franco-allemand qui évolue régulièrement, avec l’appui de la présidente de la Commission européenne, en faveur de nos voisins et à notre détriment. Deux dossiers récents illustrent ces possibilités de convergence : Giorgia Meloni a annoncé officiellement son souhait de recourir au nucléaire [8] pour son approvisionnement énergétique et l’Italie a rejoint la France et la Pologne dans leur opposition au traité du Mercosur, auquel l’Allemagne est favorable.

    Certaines faiblesses de l’Italie, souvent invoquées, méritent d’être relativisées quand on les compare aux performances de la France. La croissance économique italienne est faible, 0,9 %, mais celle de la France n’est qu’à peine plus élevée : 1 %. Le chômage est significatif, mais moindre qu’en France (6,2% contre 7,5%). Le fort endettement public est très préoccupant (137% du PIB contre 112% en France) ; mais la dette italienne est prioritairement détenue par des Italiens (35%) alors que la dette française l’est par des étrangers (54%), ce qui accroît les risques de déstabilisation financière externe. De plus, l’endettement privé est beaucoup plus faible en Italie qu’en France : 95,3% du PIB contre 136,6%. Si le spread [9] italien est encore supérieur au français, il décroît alors que celui de la France augmente : le premier est passé, en un an, de 180 à 108 pb alors que le second a augmenté de 50 à 90 pb.

    Les vraies faiblesses de l’Italie sont ailleurs. Son taux de natalité est extrêmement faible (6,7 pour mille contre 10,6 pour mille en France), ce qui menace le dynamisme économique futur du pays. Son approvisionnement en énergie repose pour l’essentiel sur les importations, ce qui est à l’évidence un facteur de dépendance. L’économie informelle est importante et par définition hors de contrôle. Enfin, sa politique étrangère est ultra-atlantiste et l’influence des Etats-Unis sur la politique italienne est très forte, si bien qu’on peut s’interroger sur les véritables marges d’autonomie du pouvoir italien en la matière.

    Les deux pays ayant, dans de nombreux domaines, des intérêts communs, la France aurait tort de se priver de l’atout que serait, sur certains dossiers importants et en particulier au sein des instances de l’Union européenne, une convergence avec l’Italie. Un « accord du Quirinal » a bien été signé entre les deux pays en 2021 mais n’a guère eu de suites. Faisons le vivre !

     Certains, bien sûr, diront que Madame Meloni pense mal. On pourra leur répondre que le peuple italien est souverain pour penser ce qu’il veut et qu’il ne s’agit pas pour la France de discuter avec un parti, dont le pouvoir est transitoire, mais avec un pays, qui demeure quels que soient ses dirigeants. Ou qu’il ne faudrait pas jeter l’opprobre sur un dirigeant qui, contrairement à d’autres que l’on fréquente, n’a pas cherché à influencer ou déstabiliser une puissance étrangère, ni à faire assassiner un opposant. Et que Mme Meloni bénéficie, si l’on en croit les sondages, d’un appui populaire dont rêveraient tous ceux qui dirigent, ou aspirent à diriger, la France.

    Jean-Philippe Duranthon (Geopragma, 16 décembre 2024)

     

    Notes :

    [1] Allemagne 84 millions d’habitants, France 68, Italie 59, Espagne 48.

    [2] Allemagne 4122 Md€, France 2803, Italie 2085, Espagne 1462.

    [3] Elle n’a été admise qu’en 1955, à la suite d’un long processus politique et administratif. Bien évidemment, elle ne dispose pas d’un siège permanent au Conseil de sécurité (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie).

    [4] Ces entreprises sont particulièrement actives dans les secteurs de l’aéronautique, notamment militaire (Leonardo, anciennement Finmeccanica), l’espace (c’est grâce à Avio que l’Europe a pu se doter, avec Vega, d’un lanceur spatial léger), les missiles (Leonardo est l’un des trois actionnaires du missilier MBDA), la construction navale (Fincantieri). Lorsque des coopérations internationales d’ampleur sont envisagées, ces grands groupes italiens ne se retrouvent pas toujours (de leur fait ou de celui de leurs partenaires) dans les équipes auxquelles la France participe : pour le programme d’avion de 6ème génération SCARF[4] l’Italie s’est alliée à la Grande-Bretagne et le Japon, qui rivaliseront avec l’Allemagne, l’Espagne et la France ; de même, pour le char du futur Leonardo, longtemps tenté par le programme franco-allemand confié à l’industriel binational KNDS, a finalement choisi de s’allier à l’autre grand industriel allemand Rheinmetall pour fabriquer un char concurrent. De même, le rapprochement entre Fincantieri et les Chantiers de l’Atlantique a fait long feu en 2021.

    [5] Aussi les sous-traitants italiens subissent-ils actuellement les conséquences des difficultés des constructeurs allemands.

    [6] Elles ont augmenté de 48%, contre 28% pour la France et 27% pour l’Allemagne.

    [7] En particulier le Laboratoire du Gran Salto pour les recherches sur les particules et VIRGO, près de Pise, pour les recherches sur les ondes gravitationnelles.

    [8] L’Italie pense en priorité aux petits réacteurs dits SMR (small modular reactor).

    [9] L’écart entre le taux d’intérêt des obligations publiques d’un pays avec celui de celles d’Allemagne est d’autant plus élevé que la confiance à l’égard des finances publiques du pays est faible. Il se mesure en points de base (pb), qui sont l’écart entre les taux intérêt (une différence de taux entre 3,10% et 3,20% induit un spread de 10 pb).

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  • Tour d'horizon... (258)

    Jean Baptiste Noé, Chantal Delsol, Markus C. Kerber, Michel Maffesoli, Julien Freund, marco tachi, giorgia meloni

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Fondapol, Marco Tarchi, ancien animateur de la ND italienne, livre une analyse des idées défendues par le parti de Giorgia Meloni, Fratelli d'Italia...

    Fratelli d’Italia : héritage néofasciste, populisme et conservatisme

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    - sur la chaîne de L'Institut des Libertés, Jean Baptiste Noé recevait la philosophe Chantal Delsol, l’économiste Markus C. Kerber et le sociologue Michel Maffesoli pour évoquer la philosophie politique de Julien Freund...

    Jean Baptiste Noé, Chantal Delsol, Markus C. Kerber, Michel Maffesoli, Julien Freund, marco tachi, giorgia meloni

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  • Pourquoi le duel doit-il être reconnu d’utilité publique ?...

    Dans cette émission du Plus d’Éléments, diffusée par TV Libertés, l'équipe du magazine, autour de Patrick Lusinchi, s'intéresse, à l’occasion de la sortie du nouveau numéro, au duel, une passion française défendue par Bernard Lugan.

    Au menu également, la déception Giorgia Meloni, un féminisme intelligent avec Véra Nikolski et un portrait croisé de Jane Birkin et Charlotte Rampling…

    On trouvera sur le plateau François Bousquet, rédacteur en chef, David L'Epée, Christophe A. Maxime et Rodolphe Cart...

     

                                              

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  • Immigration : le gouvernement italien tarde à faire ses preuves...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de S. Quintinius, cueilli sur Polémia et consacré aux maigres résultats obtenus en Italie par le gouvernement de Giorgia Meloni en matière de lutte contre l'immigration.

     

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    Immigration : le gouvernement italien tarde à faire ses preuves

    Le 25 septembre dernier, la coalition de droite composée de Fratelli d’Italia, La Lega et Forza Italia remportait les élections législatives en Italie. Quatre mois après la formation du nouveau gouvernement dirigé par Giorgia Meloni, le premier bilan que l’on peut tirer de sa politique de lutte contre l’immigration clandestine est en demi-teinte. Les prochains mois seront décisifs pour prouver sa crédibilité en la matière. Les enjeux sont considérables pour l’ensemble des pays d’Europe de l’ouest.

    Des enjeux considérables

     Le constat est malheureusement connu : les migrants clandestins sont de plus en plus nombreux à arriver sur les côtes italiennes. Ils étaient 104 000 en 2022, soit trois fois plus qu’en 2020 (1). Ils proviennent pour l’essentiel de Libye. Mais les départs sont également croissants de Tunisie et atteignaient 16 200 à fin octobre 2022 (2).

    Le potentiel de migration est considérable : selon le dernier recensement réalisé par l’Office International pour la Migration, près de 667 000 migrants sont actuellement présents en Libye (3). Ils proviennent pour l’essentiel du Niger, d’Egypte, du Soudan, du Tchad et du Nigéria. La Libye n’est pour la majorité d’entre eux qu’une étape avant de gagner le continent européen. Ce sont essentiellement des migrants économiques : en août 2020, un envoyé des Nations Unies avait évalué à 70% la proportion des migrants arrivant en Italie qui ne peuvent prétendre à la protection au titre de l’asile (4).

    La capacité du gouvernement italien à stopper une immigration clandestine de plus en plus importante est donc un enjeu majeur tant pour l’Italie que pour l’ensemble des pays européens : elle conditionne en partie le nombre des migrants clandestins qui arrivent en Europe sans y avoir été autorisé.

     La politique du gouvernement italien en matière de lutte contre l’immigration clandestine

    Giorgia Meloni avait lors de la campagne électorale pendant l’été 2022 clairement affiché sa volonté de lutter pied à pied contre l’immigration clandestine qui arrive en Italie par la mer méditerranée. Cet engagement a sans nul doute été déterminant dans la victoire de la coalition de droite composée de Fratelli d’Italia, La Lega et Forza Italia, lors des élections législatives le 25 septembre dernier.

    Le nouveau gouvernement au pouvoir en Italie s’appuie principalement sur deux piliers dans sa lutte contre l’immigration clandestine : la régulation de l’activité des O.N.G. et l’interception des départs d’Afrique du nord.

    Le conseil des ministres italien a adopté le 28 décembre 2022 un décret imposant de nouvelles règles lors des opérations de sauvetage en mer (5). Les O.N.G. doivent désormais immédiatement après une opération de secours demander un port de débarquement vers lequel leurs bateaux doivent se diriger sans délai. Les migrants doivent en outre être informés de leur possibilité de demander l’asile dans d’autres pays de l’Union européenne que l’Italie.

    La présidente du conseil avait avant son élection annoncé son intention si elle était élue de « bloquer les départs » des côtes africaines (6). Un accord entre la Libye et l’Italie conclu en 2017 se traduit déjà chaque année par l’interception en mer de dizaines de milliers de bateaux de migrants et leur renvoi en Libye. Les garde-côtes libyens revendiquent ainsi avoir intercepté près de 23 000 migrants en 2022 (7). Les garde-côtes tunisiens auraient pour leur part intercepté 25 000 personnes en mer l’année dernière (8).

    Une nouvelle étape a été franchie le 28 janvier 2023 avec la signature de deux accords de coopération entre les autorités italiennes et libyennes. Le premier prévoit la livraison de 5 bateaux patrouilleurs, financés par l’U.E., destinés aux garde-côtes libyens, le second prévoit la création d’une force opérationnelle conjointe chargée de la lutte contre l’immigration clandestine, le terrorisme et le trafic de drogue (9).

    Des résultats peu probants

    Il est trop tôt pour estimer le nombre d’interceptions supplémentaires qu’effectueront les garde-côtes libyens avec leurs moyens accrus. Les nouvelles obligations imposées par les autorités italiennes aux O.N.G. sont par contre entrées en vigueur en début d’année 2023. Les villes portuaires qui sont désignées par les autorités italiennes aux équipages des bateaux des O.N.G. pour le débarquement des migrants sont souvent loin du point le plus proche d’arrivée en Italie. Elles sont en outre souvent dirigées par la gauche… (10). Le gouvernement invoque pour cette orientation la saturation des centres d’accueil des demandeurs d’asile dans le sud du pays. Mais les résultats de cette politique sont loin d’être convaincants : comme le portail du H.C.R. des Nations unies le fait ressortir, chiffres à l’appui, le nombre de clandestins débarqués sur les côtes en Italie était en forte hausse en début d’année 2023 par rapport aux années précédentes : 5 000 arrivées en janvier 2023 contre 3 000 en janvier 2022 (11). En l’espèce, cette forte affluence serait à attribuer à…la météo clémente !

    Tir de barrage des O.N.G.

    L’interception des bateaux à leur départ d’Afrique du nord et la régulation de l’activité des bateaux des O.N.G. en méditerranée sont des mesures fortement contestées par plusieurs collectifs no border. Ceux-ci font un intense lobbying pour mettre fin à ces entraves jugées insupportables. Dans le prolongement de ces initiatives, la commissaire européenne aux droits de l’homme a demandé – sans succès – au gouvernement italien de retirer son décret de régulation de l’activité des O.N.G. (12), tout comme le Conseil de l’Europe (13). Après les démarches « amiables », c’est sur le terrain judiciaire qu’il faut s’attendre à voir porter le litige qui oppose les O.N.G. et les associations de défense des droits de l’homme au gouvernement italien. Tant les juridictions italiennes qu’internationales (CEDH, CJUE) pourraient avoir à se prononcer sur le respect par le gouvernement italien des différentes sources de droit qui s’imposent à lui.

    Satisfecit de l’oligarchie

    Le nouveau gouvernement italien a été au début de son mandat présenté comme infréquentable, du fait des racines historiques alléguées du parti politique auquel appartient Giorgia Meloni. Mais il ne cesse depuis de montrer qu’il ne souhaite en aucun cas s’écarter des fondamentaux de la commission européenne : rigueur budgétaire, atlantisme forcené, participation à l’effort de guerre en Ukraine, etc. (14). Sur le plan migratoire, ses premières mesures ont surtout contribué à augmenter le bilan carbone des bateaux des O.N.G.. et à diminuer le nombre de leurs rotations. Le temps du quasi blocus mis en place par Matteo Salvini en 2018 et 2019 semble loin. C’est maintenant la crédibilité de Fratelli d’Italia, jusqu’à maintenant intacte, et plus largement la possibilité de contrôler les flux migratoires croissants à destination de l’Europe, qui est en jeu.

    S. Quintinius (Polémia, 12 février 2023)

     

    Notes :

    (1) https://data.unhcr.org/en/situations/mediterranean/location/5179
    (2) https://ftdes.net/statistiques-migration-2022/
    (3) https://dtm.iom.int/reports/libya-migrant-report-42-may-june-2022
    (4) https://www.telegraph.co.uk/news/2020/08/18/majority-migrants-crossing-major-sea-route-eu-not-need-protection/
    (5) https://twitter.com/rgowans/status/1610399912297889793
    (6) https://www.nextquotidiano.it/no-il-blocco-navale-lanciato-di-nuovo-da-giorgia-meloni-non-si-puo-fare/
    (7) https://libyaobserver.ly/inbrief/libyan-coast-guard-intercepted-23000-migrants-mediterranean-2022
    (8) https://euromedrights.org/fr/migration-page/
    (9) https://www.rainews.it/maratona/2023/01/giorga-meloni-a-tripoli-sul-tavolo-la-questione-energia-e-il-nodo-migranti-e01c92dd-7d53-4ac0-b1d0-6c09299576bf.html
    (10) https://www.breitbart.com/europe/2023/01/10/italian-desantis-anger-pm-meloni-sends-migrants-cities-run-leftist-mayors/
    (11) https://data.unhcr.org/en/situations/mediterranean/location/5205
    (12) https://twitter.com/CommissionerHR/status/1621057226256392193
    (13) https://www.euractiv.fr/section/migrations/news/le-conseil-de-leurope-condamne-litalie-pour-son-decret-sur-limmigration/
    (14) https://www.lefigaro.fr/international/en-italie-100-jours-de-pouvoir-de-georgia-meloni-marques-par-le-pragmatisme-20230129

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  • Feu sur la désinformation... (389)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Bruno le Maire et Elisabeth Borne vous présentent leur nouvelle mesure de sobriété énergétique pour l'automne : porter des cols roulés et des vêtements techniques. Des images démagogiques et infantilisantes sur lesquelles revient brièvement Jean-Yves Le Gallou cette semaine.
    • 2 - Victoire de Meloni, les médias livides !
      Si pour de nombreux Italiens la victoire de la coalition de droite aux élections législatives est une bonne nouvelle, elle ne l'est certainement pas pour les médias français. Fasciste, néo-fasciste, vichyste ou post-fasciste : tous les qualificatifs sont bons pour diaboliser la chef d'État pressentie.
    • 3 - Revue de presse
      Nous parcourrons comme c’est notre habitude les différentes actualités médiatiques de la semaine dans notre revue de presse.
    • 4 - Sabotage des NordStream, à qui profite le crime ?
      La thèse d'un sabotage des gazoducs Nordstream par les américains est très crédible, pourtant, elle a été immédiatement écartée par la quasi-totalité des médias de grand chemin. Alors que de nombreux indices pointent les États-Unis du doigt, une question demeure : pourquoi les médias n'envisagent-ils pas une seconde cette possibilité ?

     

                                             

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  • Enquête sur le lobby LGBT...

    Le numéro 29 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur, notamment, un dossier consacré au lobby LGBT et à ses pratiques d'intimidation, des entretiens avec, notamment, l'avocat du grand banditisme, Maître Pandelon, la présidente de Fratelli d'Italia, Giorgia Meloni, le romancier Benoît Duteurtre et l'auteur d'une biographie d'Alphonse Boudard, Dominique Chabrol, ainsi que les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Monde" "Essais", "Culture" et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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