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climat

  • La question climatique : un état des lieux...

    A l'occasion de la COP27, il est intéressant de (re)découvrir cet exposé de Laurent Ozon diffusé en février 2021 sur son canal d'expression Odyssée, et consacré à la question climatique.

    Essayiste et analyste politique, tenant d'une écologie localiste et identitaire, premier promoteur de l'idée de remigration, Laurent Ozon est l'auteur de l'excellent essai intitulé France, années décisives (Bios, 2015).

     

                                               

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  • Feu sur la désinformation... (379)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Notre image de la semaine, ce sont en réalité des images positives et belles, pour une fois, avec le rassemblement des Scouts Unitaires de France pour la Pentecôte et le Pélerinage de Chartres.
    • 2 - Police : Faucheuse ou Sauveuse ?
      Notre police, faucheuse ou sauveuse ? Retour, vous l’aurez compris, sur l’affaire récupérée par les médias et la classe politique cette semaine, ce refus d’obtempérer à Paris qui a mal tourné pour le conducteur et une de ses passagères.
    • 3 - Revue de presse
      Dans notre revue de presse, des altercations sur les plateaux, notamment entre Enthoven et Régis le Sommier, Mélenchon et Salamé, mais aussi des sujets de fond comme un massacre occulté au Nigeria, l’état du journalisme français ou encore les piqûres sauvages.
    • 4 - Orages, intempéries, températures : le réchauffement est-il responsable de tout ?
      Notre deuxième sujet est consacré à la propagande matraquée dans les cerveaux français par les JT français cette semaine; concernant le réchauffement climatique, apparemment source de tous les malheurs du temps.

                                             

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  • Climatotalitarisme ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Slobodan Despot, cueilli sur Antipresse et dans lequel il évoque l'utilisation de la question climatique par le système. Éditeur, directeur de la lettre hebdomadaire Antipresse, Slobodan Despot a publié deux romans, Le miel (Gallimard, 2014) et Le rayon bleu (Gallimard, 2017).

     

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    Climatotalitarisme

    J’aime me réfugier au fin fond du val d’Hérens, dans sa veinule la plus reculée. Au-delà d’Arolla, il n’y a que la roche, les glaces et le ciel. Sous nos pieds, le grondement imperceptible des eaux collectées par la Dixence, le plus majestueux barrage du monde et, au bout du bout, la masse divine du Mont Collon, le Kailash des Alpes. De temps à autre, des corniches gelées s’effondrent vers la vallée avec un fracas de tremblement de terre.

    J’ai observé depuis une dizaine d’années le reflux constant du glacier qui permet au promeneur ordinaire que je suis de s’avancer toujours plus loin sans crampons ni piolets. Mais je découvre aussi que la fonte met à jour de curieux vestiges: tronc d’arbre à 2500 mètres, objets fabriqués de main d’homme et même, paraît-il, des restes de charrues. Preuve que là où nous ne voyons que des surfaces blanches immaculées passaient jadis des chemins, à sec. À une certaine époque, vers la fin du Moyen Âge, les vallées latérales de la haute vallée du Rhône communiquaient entre elles par la source et non par l’embouchure, par ces plaines lunaires où passe aujourd’hui la Patrouille des Glaciers. Le grand été du XIIIe siècle était beaucoup plus chaud que ceux que nous connaissons aujourd’hui. Il aurait, selon certains, contribué à la formidable expansion de la civilisation européenne.

    Une urgence vieille comme le monde

    Les variations climatiques sont la respiration même de cet être vivant qu’est la Terre. Les hommes d’avant l’ère industrielle n’en avaient même pas conscience. Ils n’avaient ni les moyens ni l’idée de s’y intéresser. Les cataclysmes naturels se cristallisaient dans les temps mythiques de la tradition. Le souvenir du Grand Déluge, par exemple, est commun pratiquement à toute l’humanité.

    Notre expérience du réchauffement climatique est essentiellement médiatisée. Nous n’y accédons que par des moyens verbaux, non par expérience directe (comme ce serait le cas, par exemple, lors d’un tsunami ou d’une inondation). Les bizarreries du temps, les canicules ou les tornades, sont des calamités vieilles comme le monde. Il n’y a plus de saisons et les nouvelles générations ne savent plus se tenir: on vous le dit et le répète depuis la nuit des temps. Des esprits malveillants ont repéré au moins trois grandes campagnes de mise en garde contre le désastre climatique imminent au cours du XXe siècle.

    Qu’on ne s’y trompe pas: ceci n’est pas un manifeste climatosceptique. Rien qu’en nous fondant sur notre mémoire personnelle d’adultes, nous remarquons que quelque chose cloche dans le climat. Quelle est la part du facteur humain dans ce changement? Personne à ce jour n’a pu la chiffrer, mais la bataille la plus enragée se livre, évidemment, entre les insouciants défenseurs du 0% et les prédicateurs fanatiques de la culpabilité totale. Ceux-ci taxant d’irresponsabilité quiconque se permet de relativiser leur dramaturgie.

    En attendant «Mad Max»

    Dans mon for intérieur, l’esprit et l’âme s’achoppent sur ce dilemme. Rationnellement, je pense que l’activité humaine est un pet d’écureuil au regard des facteurs cosmiques tels que l’activité solaire ou les cycles de Milanković. Ayant participé jadis à la traduction du résumé technique du GIEC — en ayant reçu quelques notions de logique et de rhétorique — j’ai cru m’apercevoir que ce texte de référence était affecté dans ses raisonnements d’un biais pessimiste peut-être délibéré: pratiquement à chaque embranchement de probabilités, il semblait pencher pour l’option du pire, même lorsqu’elle était statistiquement minoritaire. Le GIEC anxiogène des années 2000 aurait-il vu tout juste, renoncerions-nous d’un seul coup aux carburants fossiles, que cela ne dévierait pas de beaucoup le cap du Titanic. Nous sommes des milliards d’animaux frêles sans fourrure ni carapace, notre simple survie avec les accessoires qu’elle implique est un fardeau pour l’écoumène, dussions-nous retourner dans les cavernes.

    Or cette régression, loin de nous sauver, serait sans doute pire. La conscience environnementale, et les améliorations concrètes à notre empreinte écologique qu’elle peut induire, sont le propre des sociétés industrielles avancées — dans la mesure où il n’existe plus rien d’autre que des sociétés industrielles, différenciées uniquement par leurs stades de développement. Même Theodore Kaczynski, dit Unabomber, le premier écolo-terroriste et ennemi juré de la société industrielle, admet que le retour de l’homme moderne à la vie primitive est une dangereuse illusion. L’humanité corsetée de principes de service et d’abnégation des siècles passés n’a jamais réussi à entreprendre quoi que ce soit de concerté, on voit mal comment la masse ivre d’ego et de jouissance du XXIe siècle pourrait s’accorder ne fût-ce que sur le ramassage des cartons autrement que par une contrainte féroce. Et encore.

    La raison me pousse donc à promener ma Saab cabrio vintage en attendant avec philosophie ce moment de bascule (l’instant «Mad Max») où les «bonnes intentions» s’effaceront devant la nécessité et la loi du plus fort et où, selon Pierre-Henri Castel (1), l’humanité acculée sortira de son coma de Belle au Bois dormant et sera contrainte d’agir concrètement, pour le mal ou pour le bien.

    Sauver l’humain avant le climat

    Ça, c’est ce que me dit ma tête. Mais mon âme, elle, chante une autre chanson. Au fond de moi-même, je préfère considérer que la menace climatique existe, qu’elle est fatidique et que je peux agir pour la combattre. Je préfère cette position parce qu’elle fait de moi un être plus affûté, plus sobre et peut-être meilleur. J’en reviens à Unabomber. Dans son fameux manifeste, il ne pose pas l’industrialisation comme une menace pour l’environnement, mais d’abord comme une menace pour l’humain. Il n’est pas le premier à le clamer. Son œuvre, si bizarre qu’elle soit, peut être lue comme une synthèse simplifiée des vues des grands précurseurs de l’écologie comme Ellul, Illitch ou Anders (2). La société industrielle, dit-il (disent-ils) est nocive en premier lieu pour la structure psychique de ses membres. Hypersocialisée, hypernormée, hypernivelée, elle ne satisfait pas le moi, mais creuse un trou noir dans le noyau même de l’être, là où se logent ses raisons de vivre et d’agir. L’individu réduit à sa fonction décrit dans les Hauteurs béantes de Zinoviev, ce n’est pas seulement l’homo sovieticus, c’est l’homme moderne tout court. Ce vide béant en lui-même, l’homme sécularisé, privé de recours à la transcendance, s’efforce de le remplir par la bâfrerie, l’agitation et les mille faux appétits élaborés par la stimulation publicitaire où il baigne chaque jour de sa vie.

    Ainsi donc, mon fatalisme rationnel est contrebalancé par mon volontarisme spirituel. Nous n’arriverons peut-être pas à sauver la planète, mais poursuivre dans cette grande bouffe de la consommation globalisée, avec l’abrutissement effarant et la solitude qu’elle induit, c’est de toute façon laid, stupide et suicidaire. Il n’est de toute façon pas humain de vivre ainsi. Notre système nous conduit plus vite à la destruction de l’humain qu’à celle de son environnement. Et l’apparition récente d’antisystèmes violents, comme l’islam régressif, n’est peut-être qu’un symptôme de rejet collectif, inconscient, de cette aliénation. Il est d’autant plus urgent de sortir de la société industrielle par le haut et non par le bas.

    Dans ce but, l’angoisse écologique apparaît non comme une «cause» ou un «engagement», mais comme une mise en garde psychique, un «memento mori». Elle est la tête de mort posée sur un coin du bureau, le rappel dramatique de la finitude de notre condition. Les ressources de ce monde sont limitées, il faut les vénérer plutôt que de les dilapider, car nous n’avons pas de planète de rechange. Cette prise de conscience invite, comme toute doctrine aristocratique, à la retenue et au sacrifice. Elle n’est efficace qu’à l’échelle du nombre, mais s’adresse à chaque individu en particulier.

    La nouvelle machine à dominer

    Vais-je donc adhérer au parti écolo — ou à l’un de ses nombreux clones brusquement repeints en vert par démagogie électoraliste? Certainement pas. Comme les vertus chrétiennes, la conscience cosmique se transforme en massue sitôt qu’elle devient idéologie. Du jour au lendemain — c’est particulièrement frappant lors des actuelles élections fédérales en Suisse — on a vu les promoteurs du développement illimité se transformer en bigotes du «bio» sans même prendre la peine de lisser leurs contradictions. La rapidité et le cynisme de cette volte-face ont quelque chose d’effrayant. Ils montrent à quel point ces gens étaient creux et dénués de toute conviction propre. A quel point leur mentalité de girouettes est éloignée de toute œuvre silencieuse et durable, prérequis de toute interaction avec la nature. Ce sont eux, ces tourne-veste, qui signeront demain les ordres d’internement des climatosceptiques et non les écologistes de conviction, qu’ils auront dévorés au passage.

    Dans une analyse inspirée des élections fédérales, Jacques Pilet dépeint ce «brouillard vert», son fonctionnement et sa raison d’être en énumérant tous les sujets concrets et urgents que l’hystérie climatique permet d’escamoter: Europe, libre circulation des personnes, retraites, santé, transparence, impôts. «Le bla-bla vert a enfumé les discours», résume-t-il. C’était bien le but!

    La lutte environnementale récupérée par le système est avant tout une opération de prise de pouvoir sociale et politique, se traduisant en premier lieu, bien entendu, par la levée de nouvelles taxes, la création de postes et de sinécures, l’intimidation des masses et le renouvellement de la suprasociété dirigeante, dont le vert sainte-nitouche est devenu la couleur de ralliement. L’idéologie climatotalitaire pose, comme le communisme marxiste, des buts évidemment irréalisables. Ses accomplissements sont aussi invérifiables que ses principes sont irréfutables. Ses engagements, entièrement abstraits. C’est une machine de domination parfaite. De quoi culpabiliser, tondre et rééduquer les pollueurs incurables que nous sommes pendant des décennies.

    Slobodan Despot (Antipresse n°204, 27 octobre 2019)

    NOTES
    1. Auteur de ce petit essai insupportable et revigorant de lucidité, Le Mal qui vient (voir «Le parfum revigorant de l’apocalypse», Antipresse n° 159).

    2. Et encore plus tôt, Ramuz dans Besoin de grandeur — mais Ted K. n’a sans doute jamais eu accès à cet écrivain génial.

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  • Face au réchauffement climatique, il faut lutter contre le libre-échange et l’immigration !

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Jean-Yves Le Gallou à Polémia à propos du réchauffement climatique et des mesures prioritaires à prendre pour lutter contre celui-ci. Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou vient de publier un essai important intitulé Européen d'abord (Via Romana, 2018).

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    Si le réchauffement climatique est dû à l’homme, alors il faut lutter contre le libre-échange et l’immigration !

    Polémia : Tout d’abord, est-ce que le réchauffement climatique est une réalité ?

    Jean-Yves Le Gallou : C’est assurément une réalité en Europe. C’est une réalité depuis la sortie du petit âge glaciaire, c’est-à-dire depuis un peu plus de deux siècles. On voit par exemple que les glaciers reculent en Europe et dans d’autres parties du monde.

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  • La question climatique : un scandale planétaire ?...

    Les éditions Ring viennent de publier Climat investigation - Les dessous d'un scandale planétaire, une enquête de Philippe Verdier.

    Diplômé d’un master en Développement Durable à l’Université de Paris Dauphine, Philippe Verdier a couvert comme journaliste trois conférences sur le climat, dont celle de Copenhague. Il était, jusqu'à la sortie de son livre qui lui a valu d'être suspendu, journaliste-présentateur à France 2 et chef du service météo de France Télévisions. La violente réaction du système après la sortie de ce livre ne peut qu'inciter à découvrir son contenu, qui, manifestement, dérange !...

     

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    " Le climat est aujourd’hui une guerre, une religion. Tout avis contraire sera éliminé. Quelle voix s’élèvera pour rompre le silence pour faire éclater la vérité avant le sommet de Paris ?

    Il n’existe aujourd’hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. Les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Cette prise d’otages constitue un enjeu diplomatique pour la Conférence de Paris. Au plus haut sommet de l’Etat, l’échec de la COP 21 est diagnostiqué depuis longtemps mais la manipulation et le spectacle s’amplifient davantage.

    Le GIEC, ultra politisé, se délite sous les scandales et ses méthodes critiquables. La parole scientifique est inaudible. Les Nations Unies plongées dans la corruption pataugent volontairement depuis une génération de pourparlers. Lobbies économiques, associations écologistes, gouvernements et religions tissent des liens dangereux. Les ambassadeurs du climat entretiennent cette crise aussi brûlante qu’impalpable.

    La France figure pourtant parmi les pays les moins touchés par le changement climatique. Notre économie et notre société bénéficient déjà des avantages considérables du réchauffement. Le développement des énergies renouvelables menace notre sécurité et ne compensera aucunement l’explosion démographique identifiée comme une cause principale du problème. Qui osera ouvertement rompre ces tabous sous la pression extrême des dirigeants ? "

     

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  • Or noir, la grande histoire du pétrole...

    Les éditions La Découverte viennent de publier un essai de Matthieu Auzanneau intitulé Or noir - La grande histoire du pétrole. Journaliste, Matthieu Auzanneau anime le blog " Oil Man, chroniques du début de la fin du pétrole "...

     

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    " Depuis les premiers puits désormais à sec jusqu'à la quête frénétique d'un après-pétrole, du cartel secret des firmes anglo-saxonnes (les "Sept Sœurs") jusqu'au pétrole de schiste, Or noir retrace l'irrésistible ascension de la plus puissante des industries. Dans cette fresque passionnante, on croise les personnages centraux des cent dernières années – Churchill, Clemenceau, Roosevelt, Staline, Hitler, De Gaulle, Kissinger, sans oublier les présidents George Bush père et fils... –, mais aussi John Rockefeller, probablement l'homme le plus riche de tous les temps, ainsi que des personnalités moins connues ayant joué des rôles décisifs, tels Calouste Gulbenkian, Abdullah al-Tariki ou Marion King Hubbert. Ce livre éclaire d'un jour inattendu des événements cruciaux – l'émergence de l'URSS, la crise de 1929, les deux guerres mondiales, les chocs pétroliers, les guerres d'Irak, la crise de 2008, etc. –, bousculant au passage beaucoup de fausses certitudes. Le pétrole, notre source primordiale et tarissable de puissance, est présent à l'origine des plus grands déchaînements du siècle passé, comme du sucre versé sur une fourmilière. Jusqu'à une date récente, l'emprise du pétrole s'oubliait ; elle allait tellement de soi. Croissance, climat, guerre, terrorisme : cette emprise ressurgit aujourd'hui à travers de gigantesques menaces. Or notre avenir dépend de celui que nous donnerons au pétrole, ou bien de celui qu'il nous imposera. La fin du pétrole, en tant que carburant de l'essor de l'humanité, devrait se produire bien avant que ce siècle ne s'achève. De gré ou de force. Et nul ne peut dire où cette fin va nous conduire... "

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