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bretagne

  • Plus de pardons pour les Bretons...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de Saint-Loup intitulé Plus de pardons pour les Bretons. Aventurier, journaliste engagé et écrivain, Saint-Loup, de son vrai nom Marc Augier, est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020).

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    " Traqué par les Anglais, Cian, le héros de la guerre de libération irlandaise (1919-1921), s’est réfugié en Bretagne. C’est là qu’il rencontre la fille aux cheveux rouges des légendes celtiques, incarnée par la mystérieuse Morigane. De leur union vont naître deux fils, l’un savant et l’autre fort, qui soutiendront leur père dans son combat pour la libération de leur patrie charnelle : la Celtie.

    Dans ce livre, conte moderne autant que roman historique, Saint-Loup a su recréer avec bonheur l’atmosphère enchantée des mythes celtiques en nous décrivant l’épopée des combattants bretons de la révolution européenne. "

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  • Les Bretons et la Mort...

    Les éditions Ar Gedour viennent de publier un essai de Bernard Rio intitulé Les Bretons et la Mort - Rites, croyances et traditions.

    Écrivain et journaliste, Bernard Rio est l'auteur de plusieurs ouvrages historiques et ethnologiques comme Mystères de Bretagne (Coop Breizh, 2018), 1200 lieux de légende en Bretagne (Coop Breizh, 2020) ou La forêt sacrée des Celtes - Du paganisme au christianisme (Yoran, 2023) ainsi que d'un roman, Un dieu sauvage (Coop Breizh, 2020). Il tient également la chronique "Un païen dans l'église" dans la revue Éléments...

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    " Les Bretons entretiennent des relations singulières avec la mort et les morts, tel est le constat de cette vaste étude dans la Bretagne d’hier et enquête dans la Bretagne d’aujourd’hui. L’Ankou n’est pas seulement un personnage de légende. Ce « conducteur des morts » dans l’au-delà apparaît toujours au XXIe siècle comme en attestent plusieurs témoins dignes de foi. A l’ère d’internet, les Bretons perçoivent de nouveaux intersignes annonçant les décès ou révélant la présence des « Anaon », les « âmes errantes » qui hantent les chemins et les maisons. Perdues au fond des bois, des tombes immémoriales continuent de recevoir les offrandes de visiteurs anonymes !

    Quel sens donner à ces phénomènes mystérieux, révélateurs d’un véritable culte des morts et d’une croyance dans l’autre monde ? Qu’est-ce que le marteau bénit ? Pourquoi dépose-t-on le cercueil du défunt à la croisée du transept dans l’église ? Où se trouve l’enfer froid ? A quoi reconnait-on la présence de l’Anaon ? Ou voir la danse macabre ? Qui sont les passeurs d’âmes ? Autant de questions auxquelles Bernard Rio apporte des réponses dans ce livre qui renouvelle complètement le célèbre Légende de la Mort écrite par Anatole Le Braz au XIXème siècle. "

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  • Les snipers de la semaine... (270)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Breizh-Info, Julien Dir allume les tartuffes de la presse qui s'interrogent sur les raisons de la montée de l'extrême droite en Bretagne...

    Pourquoi l’extrême droite monte en Bretagne ? Je vais vous le dire…

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    - sur Hashtable, H16 dézingue la propagande délirante diffusée par le pouvoir et les médias aux ordres...

    Faites attention, les Russes (et les supporters anglais) sont partout !

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  • Avec les fées...

    Les éditions des Équateurs viennent de publier un récit de Sylvain Tesson intitulé Avec les fées.

    Géographe, aventurier et journaliste, Sylvain Tesson est l'auteur de récits tirés de ses expéditions comme L'axe du loup (Robert Lafont, 2004), Dans les forêts de Sibérie (Gallimard, 2011), Sur les chemins noirs (Gallimard, 2016) ou La panthère des neiges (Gallimard, 2019), mais aussi de recueils de nouvelles, parfois grinçantes, comme Une vie à coucher dehors (Gallimard, 2010) ou d'un essai consacré à l'Iliade et à l'Odyssée, Un été avec Homère (Equateurs, 2018).

     

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    " L’été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C’est dommage : les yeux de l’homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XIIe siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : « C’est bien curieux les hommes… Depuis la mort des fées, ils n’y voient plus du tout et ne s’en doutent point. » Le mot fée signifie autre chose. C’est une qualité du réel révélée par une disposition du regard. Il y a une façon d’attraper le monde et d’y déceler le miracle de l’immémorial et de la perfection. Le reflet revenu du soleil sur la mer, le froissement du vent dans les feuilles d’un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur une fourrure de mustélidé : là sont les fées. Elles apparaissent parce qu’on regarde la nature avec déférence. Soudain, un signal. La beauté d’une forme éclate. Je donne le nom de fée à ce jaillissement. Les promontoires de la Galice, de la Bretagne, de la Cornouailles, du pays de Galles, de l’île de Man, de l’Irlande et de l’Écosse dessinaient un arc. Par voie de mer j’allais relier les miettes de ce déchiquètement. En équilibre sur cette courbe, on était certain de capter le surgissement du merveilleux. Puisque la nuit était tombée sur ce monde de machines et de banquiers, je me donnais trois mois pour essayer d’y voir. Je partais. Avec les fées. "

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  • L'assassinat de l'abbé Perrot...

    Yves Mervin vient de publier dans sa propre maison d'édition une monographie intitulée Jean-Marie Perrot - 12 décembre 1943 - Un crime communiste.

    Ingénieur ayant mené sa carrière dans l'industrie de la défense, Yves Mervin a écrit plusieurs livres sur l'histoire de la Seconde Guerre mondiale en Bretagne.

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    " Avec ce cinquième livre sur la Seconde Guerre mondiale en Bretagne, suite à presque vingt ans d'enquêtes, Yves Mervin revient sur un événement fortement symbolique de la guerre en Bretagne qui cristallise et exacerbe encore aujourd'hui des passions. La synthèse des éléments d'archives, des écrits et des témoignages permet d'affirmer aujourd'hui que l'ordre d'assassinat émane du seul Parti communiste et que la version gaulliste concurrente est à la fois une affabulation et une diversion.

    Il reste à comprendre les motivations du Parti communiste dont l'objectif en 1943 est de prendre le pouvoir, ce à quoi il ne parviendra pas en 1944, étant pris de court par les gaullistes en la matière.

    Par son action religieuse et culturelle, l'abbé Jean-Marie Perrot exerçait une influence considérable en Bretagne, bien au-delà du mouvement breton, sur les fidèles en Basse-Bretagne, faisant même de l'ombre à son évêque.

    Par son article en juin 1943 dans sa revue Feiz ha Breiz sur le massacre de Katyn, l'exécution de 15000 officiers polonais par les Soviétiques suite au pacte germano-soviétique, Jean-Marie Perrot s'est présenté comme un opposant potentiel à la révolution prolétarienne qui consiste, dans la doctrine léniniste, à transformer la guerre impérialiste en guerre révolutionnaire comme en 1917 en Russie.

    La compréhension de cet événement nécessite aussi de le situer dans la dynamique de la Seconde Guerre mondiale, les jeux d'alliances et de retournement d'alliance qui la jalonnent, de s'interroger sur l'alliance contre nature entre les démocraties parlementaires et un régime totalitaire et génocidaire, la constitution du Tribunal de Nuremberg... Et de revisiter l'héritage mémoriel de cette guerre qui se caractérise par l'hypermnésie du nazisme et l'amnésie du communisme.

    Une démarche intellectuelle qui ne suscite pas encore l'adhésion générale, car elle remet fondamentalement les positions mémorielles acquises depuis la libération. Une démarche qui satisfait un lectorat préférant la réalité historique et la compréhension des événements à la légende. "

     

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  • René-Yves Creston, artiste Seiz Breur et ethnologue...

    Les éditions Ouest France viennent de publier un ouvrage de Saphyr Creston intitulé René-Yves Creston, artiste Seiz Breur et ethnologue. Le Seiz Breur («Sept Frères» en breton) est un mouvement artistique breton de l’entre-deux guerres, qui a réuni près de cinquante artistes dans diverses disciplines : architecture, art du bois, musique, sculpture, céramique, etc. Ses membres voulaient s'appuyer sur le fonds identitaire celte pour créer un style nouveau, à la fois moderne et populaire.

     

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    " Co-fondateur du groupe des Seiz Breur en 1923, René-Yves Creston (1898-1964) fut un illustrateur renommé, dessinateur hors pair, céramiste, décorateur de théâtre, peintre et grand voyageur. Il a nourri son œuvre du quotidien populaire. Fortement attaché à l’identité bretonne et à la modernité de son temps, son travail, tout en restant toujours figuratif, est marqué par une sorte de géométrisation des formes. Les Seiz Breur est un mouvement artistique breton créé entre les deux guerres. Leur esthétique utilise souvent la technique très reconnaissable de la gravure sur bois. Ils retravaillent les objets du quotidien à partir de matériaux bruts et de formes simples, une idée qui amènera à la naissance du design. "

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