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  • L'art contre les puissances...

    Les éditions Savoir suisse viennent de publier un essai d’Étienne Barilier intitulé Jacob Burckhardt - L'art contre les puissances. Romancier et essayiste, Étienne Barilier est l’auteur de plusieurs essais sur la musique, les arts plastiques et l’architecture, dont notamment Réenchanter le monde - L'Europe et la beauté (PUF, 2023).

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    " Peu de personnes ont maîtrisé une somme de connaissances comparable à celle de Jacob Burckhardt (1818-1897). Faut-il l’appeler historien ? Historien de l’art ? Le discret auteur bâlois fut l’un et l’autre, non parce qu’il aurait cumulé deux activités distinctes, mais parce qu’il les a bel et bien fondues dans un humanisme qu’il oppose aux puissances instituées, États ou religions, dont il analyse les compromissions historiques à travers l’Antiquité ou la Renaissance sans se priver de les faire résonner avec les bouleversements de son temps.

    En cicérone avisé, Étienne Barilier trace un itinéraire éclairant à travers les œuvres majeures de Burckhardt tout en interrogeant le corpus foisonnant des textes laissés impubliés à sa mort. Il restitue à la fois l’unité et la puissante diversité de sa pensée universaliste, sans dissimuler certaines de ses œillères, mais en révélant surtout l’insatiable désir de savoir et de comprendre qui a fait de cet humble ermite de la science et de l’art celui que Nietzsche appelait « notre plus grand professeur ». "

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  • Art, ésotérisme et politique...

    Les éditions L'Harmattan viennent de publier le numéro 36 de la revue Politica Hermetica consacré au thème "Art, ésotérisme et politique". On y trouvera notamment un article consacré au peintre russe Nicolas Roerich et un autre au peintre et sculpteur futuriste italien Giacomo Balla...

     

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    " À la différence de ce qui s'est produit pour les périodes antérieures, ou encore dans le domaine des arts asiatiques, les interactions entre courants ésotériques et activités artistiques, à l'époque contemporaine, ont quelque peu tardé à faire l'objet d'enquêtes scientifiques approfondies - y compris chez les historiens de l'ésotérisme. Certes, des institutions pionnières comme l'emblématique Warburg Institute et son fameux Journal ont, dès l'entre-deux-guerres, mis en valeur ces relations et imposé leur prise en compte dans l'histoire du Moyen Âge ou celle de la Renaissance. De surcroît, l'Institut en question a également innové en termes d'approches et de méthodologie(s), intégrant à l'histoire de l'art les perspectives liées à l'histoire des idées, à l'anthropologie sociale, à la psychologie, voire aux « sciences occultes ». Toutefois, par rapport à celle de leurs manifestations antérieures, l'étude de l'art contemporain et de ses liens avec l'ésotérisme exige à son tour une démarche critique renouvelée, qui reconnaisse en particulier, dans les deux pôles en présence, des registres fortement imbriqués de la modernité « occulturelle ». Ainsi ce volume illustre-t-il, à propos d'exemples concrets très diversifiés, plusieurs modalités de cet échange vivant entre magie et style, énergie et forme(s), psychisme et plastique, dont participe au fond toute expression artistique. "

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  • L'art et le sacré, remèdes à la modernité...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de Rébellion (n°92, Été 2021).

    Vous pouvez vous procurer la revue sur son site : Rébellion

     

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    Au sommaire :

    Editorial : Sur la route (Louis Alexandre)

    Le confinement et son impact psychologique : notre humanité en jeu ! (Camille Mordelynch et Maxence Smaniotto)

    Entretien avec Rodolphe Crevelle avant de se faire entrainer dans une tentative de coup d’état

    Etat des lieux de la contestation avec le groupe « service public libre » (entretien réalisé par Nikos Amilduki)

    Dossier Art et Sacré :

    Défendre le sacré : stratégie d’autodéfense face au monde moderne (Holy Mane)

    Regards croisés : Pier Paolo Pasolini/ Andreï Tarkovski (Nikos Amilduki)

    Entretien avec Rémi Soulié : Hermés messager du sacré dans le monde moderne (Entretien Louis Alexandre)

    Environnemental art : Ecologie de l’être et origines (Carl-Hugo Pinto-Sendra)

    EcoPhilo

    Pourquoi mangeons-nous de la viande ? (Camille Richard)

    D’une pensée stérile à une pensée fertile : l’Agroforesterie (Camille Richard)

    L’âme dans l’expérience extatique plotinienne (Camille Mordelynch)

    Mircea Eliade : un regard sur ses années portugaises (José Almeida)

    Evola et Eliade : cheminement commun et divergences (Louis Alexandre)

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  • La nature, inspiratrice du génie artistique européen...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo diffusée à l'occasion du VIIe colloque de l'Institut Iliade le 19 septembre 2020 à Paris, dont le thème était « La nature comme socle, pour une écologie à l'endroit ».

     

    la nature comme socle, pour une écologie à l’endroit
    la nature comme socle, pour une écologie à l’endroit
    la nature comme socle, pour une écologie à l’endroit

                                           

    " « La Nature est un temple… » nous enseigne Baudelaire. Depuis la nuit des temps, cette Nature, belle et sauvage, inspire le génie européen dans tous les domaines. À travers cette vidéo, l’Institut Iliade souhaite montrer plus précisément la place et l’influence de la forêt, berceau de l’homme et symbole omniprésent de l’imaginaire européen, sur notre architecture. Lieu de l’expérience du sacré par excellence, la forêt est le modèle qui assure une continuité entre les temples païens et les édifices chrétiens. "

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  • La Déshumanisation de l'art...

    Les éditions Allia viennent de rééditer un essai de José Ortega y Gasset intitulé La Déshumanisation de l'art. Philosophe et publiciste espagnol, partisant d'un conservatisme libéral, José Ortega y Gasset (1883 - 1955) est particulièrement connu en France pour son essai de 1929, La révolte des masses (Le Labyrinthe, 1986), dans lequel il annonçait l'apparition de l'« homme moyen » , qui « n'a que des appétits »  et qui « ne se suppose que des droits ». Plusieurs de ses essais ont été récemment réédités, comme Méditation sur la technique (Allia, 2017), Autour de Galilée - Du christianisme au rationalisme, du monde moderne à la post-modernité (Perspectives libres, 2018) ou encore Sur la chasse (Atlantica, 2019).

     

    Ortega y Gasset_La déshumanisation de l'art.jpg

    " « Si le nouvel art n'est pas intelligible à tout le monde, cela signifie que ses ressorts ne sont pas ceux du genre humain. Ce n'est pas un art pour les hommes en général, mais pour une classe très particulière d'hommes qui, même s'ils ne valent pas plus que les autres, sont de toute évidence différents. »

    Jean Cassou disait d'Ortega y Gasset qu'il ne craignait pas la frivolité, voire la recherchait. Ce n'est pas le moindre des paradoxes, quand on lit ce texte-ci, mélange de critique "sérieuse" et de fascination-répulsion pour un art désormais futile aux yeux de l'auteur. Ortega y Gasset s'attaque en effet à une tendance de l'art de l'époque (ce texte est publié pour la première fois en 1925) à éliminer la figure humaine de ses sujets au point de devenir autocritique, voire un jeu entre artistes. Cela conduit à le rendre impopulaire. Dégagé du sérieux et de tout pathos, l'art perd sa transcendance au profit de la superficialité, du divertissement. Il est désormais élitiste, il exclut les masses. Il est le symptôme d'une crise culturelle, qui annonce la décadence d'une société de plus en plus tournée vers le spectacle. En effet, l'art finit par se vider de tout contenu : « Tout comme dans un système de miroirs qui se réfléchissent indéfiniment les uns dans les autres, aucune forme n'est la dernière. Toutes sont moquées et réduites à pure image. » "

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  • La place de la femme dans l'art européen...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo de l'Institut Iliade consacrée à la représentation de la femme dans l'art européen.

     

                                        

    " Par delà la contingence des époques qui se succèdent demeurent des permanences esthétiques qui nous rappellent ce que nous sommes. L’art européen porte un regard anthropologique sur la femme qui lui est propre. Aucune autre civilisation n’a autant célébré la féminité dont les expressions sont multiples. Que la femme soit représentée comme figure cosmique, divinité, muse, miroir de sagesse, maîtresse du foyer ou encore combattante, nous faisons le constat que la tradition européenne a toujours donné un rôle central à la femme."

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