Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

art - Page 4

  • Esprit du Monde !...

    Les éditions Auda Isarn viennent de publier Esprit du Monde, le dernier essai de Bruno Favrit, à qui on doit déjà, en particulier, Vitalisme et vitalité (Editions du Lore, 2006) ou Nouvelles des dieux et des montagnes (Les amis de la culture européenne, 2004). L'auteur nous fait sentir le souffle de l'esprit à travers l'évocation de vingt oeuvres d'artistes tels que Praxitèle, Murillo, Caspar Wolf, Nicolas Roerich ou Max Ernst.

     

    esprit du monde.jpg

     

    "Dans l’étude d’un choix d’oeuvres d’art, Bruno Favrit trouve prétexte à évoquer l’Esprit qui souffle sur le monde. Insaisissable, énigmatique, fascinant, l’Esprit se montre ou se laisse percevoir par les consciences que l’amour de la vie tient en éveil. Parfois pris en otage par les imposteurs ou les fanatiques, il ressort toujours triomphant, fidèle acteur de l’inexorable volonté qui le meut. À chaque étape ou événement de la vie, marquée par les plaisirs des sens ou des yeux – jusque dans l’énigmatique fin dernière et ce qui est supposé la suivre –, l’Esprit s’inscrit en filigrane, se déploie, révèle à chacun l’essence et l’identité de son être projeté dans le Grand Tout du chthonien et de l’ouranien, des finis et des infinis. Pour accompagner le lecteur dans cette nouvelle quête, Bruno Favrit a convoqué les dieux, les saints, les philosophes, les poètes, les guerriers, autant de figures qui ont façonné les mythes et nourri l’Histoire. La sensibilité artistique prend ici une dimension nouvelle, insoupçonnée. Elle traduit la substance d’un monde à la réalité changeante mais sincère et profonde. Plus près de nous, elle souligne le rôle d’une amitié, d’un poème, d’un verre de vin, d’une montée d’adrénaline, de l’amour et de la volupté, du spectacle de la nature et de la beauté des corps.

    Né en 1960, Bruno Favrit est l’auteur de nombreux essais (Nietzsche, Écrits païens, Le Voyage du Graal, Vitalisme et vitalité) et de recueils de nouvelles (Ceux d’en haut, Nouvelles des dieux et des montagnes)."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • L'empire du kitsch...

     « Voué à cette idéologie fétichiste et décorative, l'art n'a plus d'existence propre. Dans cette perspective, on peut dire que nous sommes sur la voie d'une disparition totale de l'art en tant qu'activité spécifique. Ceci peut conduire, soit à une réversion de l'art dans la technique et l'artisanat pur, transférée éventuellement dans l'électronique, comme on peut le voir aujourd'hui, soit vers un ritualisme primaire, où n'importe quoi fera office de gadget esthétique, l'art finissant dans le kitsch universel, tout comme l'art religieux en son temps a fini dans le kitsch saint-sulpicien. »

    Jean Baudrillard, « Illusions, désillusions esthétiques », in Krisis n°19

    De l'art les merdes prétentieuses et narcissiques de Jeff Koons, Damian Hirst ou Takashi Murakami ? Non du kitsch, bien gros et bien cher, pour remplir la fondation Pinault. Et c'est justement à ce kitsch, qui domine la production artistique contemporaine, que s'intéresse Valérie Arrault dans son livre L'empire du kitsch, publié aux éditions Klincksieck. Une critique sans concession à découvrir !

    Empire du kitsch.gif

    "Le kitsch avance, le kitsch gagne chaque jour un peu plus les esprits sans qu'aucune voix ne s'élève contre lui. Longtemps repoussé et contenu dans la sphère du simple mauvais goût et de l’inadaptation de son esthétique à sa propre époque, selon ses contempteurs (Hermann Broch, Umberto Eco ou Milan Kundera pour ne citer que les plus célèbres), le kitsch, à la faveur de l’égalitarisme des valeurs esthétiques et de leur mélange, ne cesse de se développer.
    Dès l’effondrement du bloc soviétique et la disparition des grands récits idéologiques qui structuraient le monde, il a repris son offensive, mais cette fois-ci au nom d’un « libéralisme libertaire » triomphant, consacrant le procès d’individualisation cher à Serge Lipovetsky et l’avènement de l’ère du narcissisme triomphant.
    Las Vegas, ville d’architecture et de jeu, Jeff Koons, Pierre et Gilles, et Disneyland sont ici convoqués pour tenter de démasquer cette offensive."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!