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antifascisme

  • Violence des antifas : sortir de la prison mentale...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une utile mise au point de Thaïs d'Escufon consacrée aux violences des milices antifas.

    Porte-parole talentueuse et courageuse du mouvement Génération identitaire, Thaïs d'Escufon développe désormais avec brio une activité de publiciste sur les réseaux sociaux.

     

                                            

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  • Vers un "front républicain" des traîtres et des cocus !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur son blog A moy que chault ! et consacré au retour du "front républicain" contre Marine Le Pen.

    Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019), d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019) et, dernièrement, d'Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes (La Nouvelle Librairie, 2021).

     

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    Vers un "front républicain" des traîtres et des cocus

    A peine les deux protagonistes du second tour connus, alors même que le dépouillement des votes n’était pas terminé, le premier réflexe de la quasi-totalité des candidats éliminés a été, dans un bel ensemble, d’appeler à « faire barrage à l’extrême droite » en votant pour Emmanuel Macron le 24 avril. S’il fallait encore une preuve de l’affolement apeuré qui s’empare du système des copains et des coquins à la perspective de l’élection d’un président patriote, celle-ci suffirait amplement.

    C’est le communiste Roussel qui s’est précipité le premier pour exhorter ses faibles troupes à voter pour l’homme de la retraite à 65 ans. Le reste de la « gauche » a ensuite défilé pour entonner le même refrain, le petit doigt sur la couture du pantalon, auxiliaires empressés de l’homme du capital. Jean-Luc Mélenchon, pour sa part, s’il n’a pas appelé directement à voter Macron, a invité ses partisans à « ne pas donner une seule voix à Mme Le Pen ». Seule Nathalie Arthaud, de Lutte ouvrière, n’a pas donné de consigne de vote, renvoyant dos à dos les deux candidats.

    Les « damnés de la terre » vont donc apporter massivement leurs scrutins à l’enfant de Rothschild et de McKinsey, au grand casseur social, à l’éborgneur de Gilets jaunes, au démolisseur des services publics… Si la situation de notre pays n’était pas si tragique, on en rirait volontiers.

    Alors que nous commémorons le fameux « 21 avril 2002 » (fameux à plus d’un titre), c’est donc reparti pour un tour, la momie « front républicain » est sortie de son tombeau et on s’apprête à agiter de nouveau les bannières mitées de « l’antifascisme de salon ». « No pasarán ! », va-t-on hurler dans les rues, comme les grands ancêtres en 1936 à Barcelone, et, espérons-le, avec la même efficacité. Rien ne semble avoir changé, tout est prêt pour deux semaines de propagande intensive à base de « valeurs républicaines », d’« heures les plus sombres » et de « dangers de l’extrémisme ». Les Français sont-ils toujours dupes ? On peut, hélas ! le craindre, tant le battage médiatique est imposant et permanent, mais on peut aussi espérer que la dégradation de leurs conditions de vie et le progressif effacement de la France à laquelle ils restent attachés leur fassent enfin choisir une véritable alternative. Nous le saurons dans deux semaines cruciales pour l’avenir du pays.

    Quoi qu’il en soit, une fois encore, face aux périls qui menacent la France et les travailleurs français, la gauche dite « radicale » s’est déshonorée et a démontré qu’elle n’est qu’une désolante supercherie qui a définitivement abandonné le combat social au profit de ses lubies sociétales et de ses passions xénophiles et immigrationnistes. Quant à la droite « libérale » – en tout cas aux débris qui en restent –, elle a été égale à elle-même : ridicule et lâche. 

    Xavier Eman (A moy que chault !, 12 avril 2022)

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  • Démasqués !...

    Les éditions Ring viennent de publier une enquête d'Andy Ngô intitulée Démasqués - Infiltré au cœur du programme antifa de destruction de la démocratie. Andy Ngô est journaliste pour plusieurs grand médias américains d'orientation conservatrice.

     

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    " En 2020, dans le sillage de la mort de Georges Floyd, de violentes émeutes éclatent dans les grandes villes américaines. Aux manettes : le mouvement antifa. Visages masqués, entièrement vêtus de noir, les émeutiers mettent les villes à sac, laissant derrière eux un champ de ruines. Par-delà les dégâts matériels, leur violence fera aussi des morts.

    À Seattle, les militants antifas annexent le quartier de Capitole Hill, aussitôt proclamé " zone autonome libertaire " et soumis à une organisation raciale, Noirs et Blancs séparés. La zone est interdite à la police, cernée de barrages et de checkpoints. N'y sont admis que les sympathisants du mouvement. La population, prise en otage, subira des jours durant les effets concrets de leur idéologie. Là encore, les destructions sont massives. Là encore, il y a des morts.
    Andy Ngo, journaliste américain spécialiste de cette mouvance d'extrême gauche, a infiltré la zone autonome de Capitole Hill. Ses conclusions sont sans appel : la violence des " antifascistes ", loin d'être spontanée, est au service d'un agenda politique.

    Comment ce mouvement, créé en 1932 par le Parti Communiste allemand, s'est-il implanté aux États-Unis, où il bénéficie de la sympathie des médias et de figures politiques issues des rangs démocrates ? Est-il si spontané qu'il le prétend ? Le journaliste, lui-même agressé physiquement et harcelé au point d'avoir dû quitter les USA, décrit au contraire une organisation méthodique et totalitaire : profilage et surveillance des recrues, endoctrinement, formation à la violence physique et à la technique des " black blocks ", lynchage et intimidation de ceux qui n'adhèrent pas à leur idéologie. Leur objectif : mettre à bas l'État-nation, la police et la propriété. En un mot, instaurer le droit du plus fort. "

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  • L'Art d'être français...

    Les éditions Bouquins viennent de publier un essai de Michel Onfray intitulé L'Art d'être français. Philosophe populaire, polémiste, tenant d'un socialisme libertaire, Michef Onfray a publié de nombreux ouvrages, dont dernièrement sa trilogie  Cosmos (Flammarion, 2015), Décadence (Flammarion, 2017) et Sagesse (Flammarion, 2019), Théorie de la dictature (Robert Laffont, 2019) ou encore La nef des fous - Des nouvelles du Bas-Empire (Bouquins, 2020).

     

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    " Un manuel de résistance à l'intention des nouvelles générations.

    Que dire à des jeunes de vingt ans pour leur conduite dans ce monde qui part à la dérive ? La civilisation s'effondre, les valeurs s'inversent, la culture se rétrécit comme une peau de chagrin, les livres comptent moins que les écrans, l'école n'apprend plus à penser mais à obéir au politiquement correct, la famille explosée, décomposée, recomposée se retrouve souvent composée d'ayants droit égotistes et narcissiques.
    De nouveaux repères surgissent, qui contredisent les anciens : le racisme revient sous forme de racialisme, la phallocratie sous prétexte de néo-féminisme, l'antisémitisme sous couvert d'antisionisme, le fascisme sous des allures de progressisme, le nihilisme sous les atours de la modernité, l'antispécisme et le transhumanisme passent pour des humanismes alors que l'un et l'autre travaillent à la mort de l'homme, l'écologisme se pare des plumes anticapitalistes bien qu'il soit le navire amiral du capital – il y a de quoi perdre pied.
    J'ai rédigé une série de lettres à cette jeune génération pour lui raconter les racines culturelles de notre époque : elles ont pour sujet la moraline, le néo-féminisme, le décolonialisme, l'islamo-gauchisme, l'antifascisme, la déresponsabilisation, la créolisation, l'antisémitisme, l'écologisme, l'art contemporain, le transhumanisme, l'antispécisme.
    L'une d'elles explique en quoi consiste l'art d'être français : d'abord ne pas être dupe, ensuite porter haut l'héritage du libre examen de Montaigne, du rationalisme de Descartes, de l'hédonisme de Rabelais, de l'ironie de Voltaire, de l'esprit de finesse de Marivaux, de la politique de Hugo. "

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  • Les huit commandements de la vulgate antifa...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Frédéric Dufoing, cueilli sur le site L'Inactuelle et consacré à l'"idéologie" des antifas. Philosophe et politologue de formation, Frédéric Dufoing est l'auteur d'un essai intitulé L'écologie radicale.

     

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    Frédéric Dufoing: “Les huit commandements de la vulgate antifa”

    Parlons chocolat. Imaginons que vous aimiez le chocolat et vouliez en manger une tartine. Vous vous mettez alors à discuter avec d’autres amateurs de chocolat pour savoir, disons, lequel est le meilleur (le belge ou le suisse ?), avec quel pain il s’accorde le mieux, etc. L’un de vos interlocuteurs vous annonce qu’il aime aussi la confiture, un autre qu’il mange du chocolat mélangé à de la confiture ; un troisième vous invite à venir parler de votre passion du chocolat sur son site consacré à sa passion du pain où écrivent aussi des passionnés de café ; un quatrième vous explique qu’il aime le chocolat parce que c’est généralement moins sucré que le miel, et un cinquième vous dit qu’un de ses amis lecteur du Point aime le chocolat et qu’Hitler lui-même aimait le chocolat ; un septième vous rappelle que, puisque le chocolat est tout de même sucré, il peut favoriser le diabète. Vous répliquez à un huitième amateur de chocolat, et qui l’est aussi de muffins et de thé à la menthe, que vous n’aimez pas les muffins. Votre petite discussion est alors likée et même relayée sur leur site par des industriels du chocolat en mal de notoriété.

    La logique de l’amalgame.

    Si cette même petite discussion autour du chocolat arrive aux oreilles d’un journaliste du Monde, d’un politologue publié par Libération ou d’un auteur de L’Incorrect (et de bien d’autres revues, chaînes de télévision et autres sites internet), voire de la revue Lundi Matin ou d’un animateur du blog d’Alain Soral, vous allez apprendre que vous aimez la confiture, que vous mélangez votre chocolat avec de la confiture, que vous êtes passionné de pain et même de café, qu’au moins l’une des raisons pour lesquelles vous aimez le chocolat, c’est qu’il est moins sucré que le miel, que vous lisez le Point ou devriez le lire et que vous avez fort probablement les mêmes opinions qu’Adolf Hitler. Non content de découvrir tant de choses sur vous-même, vous serez paniqué d’apprendre que vous êtes diabétique et que vous détestez non seulement les muffins mais aussi le thé à la menthe, voire que vous détestez les muffins parce que vous détestez le thé à la menthe. Enfin, on vous signalera qu’en entretenant un tel débat, vous avez encouragé la production industrielle de chocolat ou fait, volontairement ou comme « idiot utile » (confusionniste), la promotion de l’industrie du chocolat, qui exploite des enfants et utilise des pesticides – exploitation à laquelle vous êtes sans doute indifférent (ce qui confirmerait  vos tendances hitléristes) et pesticides auxquels vous êtes sans doute favorable (sinon, pourquoi discuter aussi vainement du chocolat, sans d’ailleurs jamais préciser que vous êtes opposé à l’usage des pesticides ?).

    Ridicule, n’est-ce pas ? Pourtant, ce type de « raisonnements » complètement faux voire absurdes, que l’on qualifie de sophistiques, sont devenus si courants qu’ils s’imposent comme une méthode commune et banale en vue de dénoncer toute forme de pensée – qu’elle soit d’ailleurs correctement formée ou elle-même sophistique. Le meilleur exemple vient d’en être donné avec la Blitzkrieg lancée par Le Monde, Libération et L’Incorrect contre l’initiative éditoriale de Michel Onfray, la nouvelle revue Front populaire, destinée à renouer le dialogue entre souverainistes. Bien sûr, on peut légitimement reprocher beaucoup de choses à Onfray : ses postures médiatiques, ses références philosophiques, ses incohérences. On peut reprocher beaucoup de choses aussi à la démarche que propose sa revue : par exemple, ne serait-il pas plus intéressant de confronter souverainistes et anti-souverainistes ? Mais la moindre des choses serait de critiquer l’homme et sa revue avec rigueur intellectuelle, c’est-à-dire de respecter les règles qui organisent une argumentation et un débat. La plus élémentaire de ces règles consiste à écouter ce que l’adversaire dit et à ne pas lui prêter des positions ou des intentions qu’il n’a pas ou que d’autres ont eu à sa place.

    Les diverses formes de souveraineté.

    Or, non seulement la revue n’est pas encore parue, et donc aucun contenu n’est disponible à ce jour, mais, de surcroît, on se demande comment on peut porter un jugement global, catégorique et uniforme sur une revue dont les contributions sont nécessairement contradictoires – c’est son principe et son très grand intérêt : elle organise un débat. On n’a pourtant pas hésité à affirmer qu'Onfray et sa revue – comme si l’un se réduisait à l’autre – défendraient une souveraineté identitaire, qualifiée « d’extrême droite ».

    Comme si toute forme d’identité – objet de recherche de Claude Levi-Strauss, et titre d’un de ses ouvrages – renvoyait mécaniquement à un imaginaire racial, national, essentialiste, par opposition à l’hybridité, au multiculturalisme, à l’universalisme, au bigarré, au métissage – termes du reste opposés ou inassimilables les uns aux autres et présentant des sens très variés.

    Comme si l’identité, réduite à l’une de ses versions, était illégitime et sordide face au légitime et noble internationalisme, réduit à… on ne sait plus trop quoi, car l’internationalisme soviétique, celui des anarchistes, celui de la mondialisation du XVIe siècle, celui de la mondialisation du XXe, celui du catholicisme médiéval triomphant, celui de l’islam salafiste, celui de la république des lettres ou celui toujours espéré et jamais construit du syndicalisme, ce n’est pas exactement la même chose… Il en va de même du cosmopolitisme. Lançons un concours :  qui était le plus cosmopolite entre Ivan Illich, Alexandre le Grand, Maïmonide, Gandhi, Magellan, Saartje Baartman, un immigrant wallon au Canada, un immigrant chinois en Indonésie, l’ancien esclave Olaudah Equiano, les paysans français qui demandaient l’abolition de l’esclavage dans leurs cahiers de doléances ou n’importe quel patron de multinationale qui, comme le chantait Brel, a un doigt (c’est-à-dire une villa, une entreprise ou un compte en banque) dans chaque pays ?

    Comme si la souveraineté elle-même, dont il est justement question de débattre dans la revue, ne pouvait pas relever de plusieurs logiques et définitions très différentes, et pas seulement d’une référence à l’« identité » : la souveraineté populaire n’est ni la souveraineté nationale, ni la souveraineté étatique, moins encore la souveraineté (ou l’autarcie) biorégionale, fédérale ou communale, dont Onfray, en héritier de Proudhon, se dit partisan. Là-dessus, toutes ces souverainetés ne sont pas toujours aisément articulables, compatibles – la nation ayant par exemple été pendant deux cents ans le tombeau des peuples, au sens propre comme au sens figuré : les peuples meurent dans les guerres faites au nom de la nation et se voient écartés du pouvoir par cette fiction hypocrite qui est à son service, la représentation.

    Comme si toute forme de compartimentation, de séparation, de distinction entre un « eux » et un « nous » était nécessairement nuisible et artificielle c’est-à-dire, puisque c’est devenu un terme repoussoir, une catégorie de souillure qu’on appelle l’« extrême droite ». On pourrait disserter pendant des heures sur les concepts de « gauche » et de « droite », qui n’ont de légitimité conceptuelle que dans la croyance que l’on a de leur existence et n’ont servi qu’à la dictature des partis et de la militance sectaire, donc de la « démocratie » représentative. On pourrait aussi disserter pendant des heures sur le terme « extrémiste », honteusement hybridé au si beau et si digne « radical ». Cependant, l’expression « extrême-droite » est devenue un tel raccourci dogmatique, un tel automatisme rhétorique, à l’instar du terme « fasciste », qu’il faut s’y arrêter un instant.

    Les huit commandements de la vulgate « antifa ».

    Il est des pays où les mouvements, revues, sites, partis, associations, personnalités et produits culturels qualifiés « d’extrême droite » font l’objet d’un « cordon sanitaire », c’est-à-dire d’un refus d’expression dans l’espace public, sous prétexte que leur donner la parole reviendrait à les légitimer, à les reconnaître comme valables et normaux. Dialoguer avec l’« extrême droite », même pour la critiquer, lui permet de répandre ses idées de manière épidémique – ne parle-t-on pas, du reste, de « peste brune » ? – ou littéralement d’activer ses idées dans les cerveaux amorphes des auditeurs passifs… Car ces idées s’y trouvaient déjà, en particulier chez les gens « peu éduqués » : on vous présente régulièrement des études statistiques sur les diplômes des électeurs d’extrême droite. Les gens « peu éduqués », qui ont peu de diplômes (pour ceux qui ne le sauraient pas, on est éduqué lorsqu’on a un diplôme supérieur), c’est la version méprisable du peuple – ceux que les défenseurs de la représentation aux XVIIe et XVIIIe siècle ont réussi à écarter du pouvoir. Ainsi crée-t-on une catégorie marketing, une sorte de jugement ad hominem collectif qui associe : maladie infectieuse, souillure, bêtise, crédulité, manque d’éducation et de culture, « petit peuple » et passivité moutonnière. On ajoutera que les gens qui relèvent de cette catégorie sont irrationnels et passionnels (vieux cliché appliqué au peuple, c’est-à-dire aux pauvres depuis des siècles), tout comme ils sont motivés par la « haine » qu’amène l’« ignorance ». Relèvent donc de cette catégorie aussi bien les contaminants (autrement dit les politiques ou propagandistes) que les contaminés (électeurs ou trolls de comptoirs et de forums), mais aussi ceux qui parlent avec eux, même pour les critiquer (les confusionnistes), ou ceux qui refusent de les mépriser.

    Les huit commandements des préposés à la détection, au fichage et au marquage épidémique des gens censés relever de l’« extrême droite » – préposés qu’on appelle des antifas – sont les suivants :

    1. Si l’on est ami avec quelqu’un qui a les opinions x, on a les mêmes opinions ;
    2. Si l’on est l’ami d’un type qui est ami avec un type qui a les opinions x, on a les mêmes opinions ;
    3. Si l’on a partagé un moment, un événement, ou discuté avec un individu qui a les opinions x, on a les mêmes opinions ;
    4. Si l’on est admiré ou cité par des individus ayant une opinion x, on a les mêmes opinions ;
    5. Si l’on a participé à une émission ou écrit dans une revue, on en partage les opinions, en tout ou en partie, anciennes, présentes et futures ;
    6. Si l’on a défendu les opinions x, on les défend encore et on les a toujours défendues, ou on les défendra toujours ;
    7. Si l’on a la même opinion qu’un individu x, on partage toutes les opinions de cet individu ;
    8. Si l’on partage les opinions d’un individu, on les défend forcément en arguant des mêmes raisons et des mêmes justifications que lui, voire en visant les mêmes buts.

    Qu’est-ce qu’un fasciste ?

    Quant aux idées de l’extrême droite, ses opposants se gardent bien de les définir clairement, ce ne serait d’ailleurs pas très pratique : ce qui ne s’énonce pas clairement se dénonce d’autant plus facilement. Aussi personne ne sait-il exactement ce qu’est l’extrême droite. Certains mouvements désignés sous ce vocable infamant optent pour des politiques ultra-libérales, d’autres pour des politiques étatistes et protectionnistes. Certains s’accommodent très bien du parlementarisme, d’autres privilégient plutôt les systèmes oligarchiques.

    Et s’il s’agit d’une idéologie raciste, on la retrouve absolument partout, dans tout le spectre des projets politiques. Et puis, qu’entend-t-on pas racisme ? Est-ce l’essentialisation de catégories d’humains (par les genres, les statuts, les caractéristiques physiques ou mentales, etc.) ? La croyance en l’existence de races ou de cultures hiérarchisées, dont certaines auraient comme destin de dominer ou d’exterminer les autres ? La croyance en des races ou des cultures différentes, non hiérarchisées, mais destinées à ne pas entrer en contact faute de quoi le métissage les détruirait ? La croyance en l’existence de races ou de cultures destinées à être finalement mixées, mélangées, ou dans l’idée qu’une culture prétendument plus tolérante que les autres devrait les prendre sous son aile pour les protéger ? La croyance dans la prépondérance du groupe auquel on appartient, quel qu’il soit, et donc l’hostilité viscérale envers les autres groupes, en particulier quand naît une concurrence pour l’utilisation d’un territoire ou de ses ressources ? La croyance en la nation opposée à d’autres nations – ce qui implique, si l’on est aussi raciste, l’adéquation de la nation et de la race, ou de la nation et de la culture, ou encore de l’Etat, de la nation, de la race et la culture ? L’obsession pour l’homogénéité du groupe, quel qu’il soit, et quoi qu’implique cette homogénéité ? S’il s’agit de la forme que prend la structure de la communauté, est-ce que l’on est donc favorable à un Etat totalitaire ? Ou simplement à un Etat autoritaire ? Ou à l’idée d’un chef charismatique ? Ou au contraire aux vertus de traditions rigides, respectables parce qu’elles sont anciennes ? Toutes ces définitions – et il y en a d’autres – peuvent être contradictoires, ou amener à des conclusions opposées…

    Tout le monde est-il d’extrême droite ?

    A tel point que, si l’on rend sur les forums internet, on se fera traiter de fasciste si l’on est pour le port d’arme individuel (liberté à laquelle était farouchement opposé le fascisme, ainsi que les régimes les plus pro-capitalistes de l’histoire humaine) ; contre l’avortement (le fascisme y était favorable, même si sa politique nataliste et le concordat l’ont forcé à mettre de l’eau dans son vin) ; pour l’euthanasie (parce qu’on promeut potentiellement l’élimination des faibles, comme le défendaient les nazis) ; contre l’euthanasie (parce qu’on prive l’individu d’une liberté essentielle, comme le défendent les catholiques) ; contre la PMA (parce que l’on prive une femme de la liberté d’utiliser la science pour son bien-être) ; ou pour la PMA (parce que l’on favorise les mères porteuses, ce qui nuit à la liberté de la femme) ; pour la démocratie directe (parce que le peuple est raciste et irrationnel)  ou pour son contraire, à savoir le pouvoir d’un individu ou d’un groupe (parce que cela détruit les libertés individuelles). Et l’on peut continuer ainsi à l’infini.

    Les antifas vous expliquent plus volontiers, sans davantage de clarté pour autant, ce que n’est pas l’extrême droite : pour ne pas être d’extrême droite, il faut être pour la démocratie (oui, mais laquelle ? Parlementaire ? Directe ? Participative ? Communale ? Centralisée ? Fédérale ? …), ou contre le racisme, avec ce signe imparable, paraît-il, qu’il faut être « pour les immigrés », posture assimilée au fait d’être « pour l’immigration » (oui mais laquelle ? Quand ? Comment ? Pourquoi ?… Est-on moins raciste si l’on accepte les immigrés à condition qu’ils abandonnent leur culture d’origine ou qu’on contraire ils vivent dans leurs ghettos ?). Pour ne pas être d’extrême droite, il faut aussi être féministe (oui, mais quel féminisme : l’égalité ou l’équité homme/femme ? Le féminisme différentialiste ? Le féminisme évolutionniste, qui tient compte des données biologiques ? Le féminisme relativiste ou le féminisme universaliste ? Le féminisme qui nie l’existence des genres ou celui qui transformer les contenus de genres ?). Et il faut enfin parfois être contre le capitalisme, mais sans trop savoir ce que c’est, sinon à évoquer la méchante finance et les horribles multinationales. En somme, à peu près tout le monde, sauf eux (?), est potentiellement, par une caractéristique ou par une autre, d’extrême droite, grâce à l’effet de contagion sophistique.

    Onfray est-il d’extrême droite ? Pour le savoir, il faut répondre à une double question antifa : est-il clairement favorable à ce qui n’est vaguement pas d’extrême droite ? Et est-il vaguement favorable à ce qui est vaguement d’extrême droite ? Si la réponse est non à la première question, et oui à la seconde, ne lisez surtout pas Front populaire. Vous pourriez être contaminé.

    Frédéric Dufoing (L'Inactuelle, 9 juin 2020)

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  • "La disparition de la classe moyenne occidentale est l’enjeu fondamental du XXIe siècle"...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Christophe Guilluy au Figaro Vox dans lequel il donne son analyse, toujours stimulante, de l'actualité de ces dernières semaines... Géographe, Christophe Guilluy est l'auteur de trois essais importants, Fractures françaises (Flammarion, 2010), La France périphérique (Flammarion, 2014) et Le crépuscule de la France d'en haut (Flammarion, 2016).

     

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    Johnny, la Corse et la France périphérique

    Le Figaro : Comment analysez-vous la victoire des nationalistes en Corse ?

    Christophe Guilluy : La Corse est un territoire assez emblématique de la France périphérique. Son organisation économique est caractéristique de cette France-là. Il n’y a pas de grande métropole mondialisée sur l’île, mais uniquement des villes moyennes ou petites et des zones rurales. Le dynamisme économique est donc très faible, mis à part dans le tourisme ou le BTP, qui sont des industries dépendantes de l’extérieur. Cela se traduit par une importante insécurité sociale : précarité, taux de pauvreté gigantesque, chômage des jeunes, surreprésentation des retraités modestes. L’insécurité culturelle est également très forte. Avant de tomber dans le préjugé qui voudrait que « les Corses soient racistes », il convient de dire qu’il s’agit d’une des régions (avec la PACA et après l’Ile-de-France) où le taux de population immigrée est le plus élevé. Il ne faut pas l’oublier.

    La sensibilité des Corses à la question identitaire est liée à leur histoire et leur culture, mais aussi à des fondamentaux démographiques. D’un côté, un hiver démographique, c’est-à-dire un taux de natalité des autochtones très bas, et, de l’autre, une poussée de l’immigration notamment maghrébine depuis trente ans conjuguée à une natalité plus forte des nouveaux arrivants. Cette instabilité démographique est le principal générateur de l’insécurité culturelle sur l’île. La question qui obsède les Corses aujourd’hui est la question qui hante toute la France périphérique et toutes les classes moyennes et populaires occidentales au XXIe siècle : « Vais-je devenir minoritaire dans mon île, mon village, mon quartier ? » C’est à la lumière de cette angoisse existentielle qu’il faut comprendre l’affaire du burkini sur la plage de Sisco, en juillet 2016, ou encore les tensions dans le quartier des Jardins de l’Empereur, à Ajaccio, en décembre 2015. C’est aussi à l’aune de cette interrogation qu’il faut évaluer le vote « populiste » lors de la présidentielle ou nationaliste aujourd’hui. En Corse, il y a encore une culture très forte et des solidarités profondes. À travers ce vote, les Corses disent : « Nous allons préserver ce que nous sommes. »

    Il faut ajouter à cela l’achat par les continentaux de résidences secondaires qui participe de l’insécurité économique en faisant augmenter les prix de l’immobilier. Cette question se pose dans de nombreuses zones touristiques en France : littoral atlantique ou méditerranéen, Bretagne, beaux villages du Sud-Est et même dans les DOM-TOM. En Martinique aussi, les jeunes locaux ont de plus en plus de difficultés à se loger à cause de l’arrivée des métropolitains. La question du « jeune prolo » qui ne peut plus vivre là où il est né est fondamentale. Tous les jeunes prolos qui sont nés hier dans les grandes métropoles ont dû se délocaliser. Ils sont les pots cassés du rouleau compresseur de la mondialisation. La violence du marché de l’immobilier est toujours traitée par le petit bout de la lorgnette comme une question comptable. C’est aussi une question existentielle ! En Corse, elle est exacerbée par le contexte insulaire. Cela explique que, lorsqu’ils proposent la corsisation des emplois, les nationalistes font carton plein chez les jeunes. C’est leur préférence nationale à eux.

    Qu’est-ce qui prime dans le ressort du vote  : l’insécurité sociale ou l’insécurité culturelle ?

    La condition de ce vote, comme de tous les votes populistes, est la réunion de l’insécurité sociale et culturelle. Les électeurs de Fillon, qui se sont majoritairement reportés sur Macron au second tour, étaient sensibles à la question de l’insécurité culturelle, mais étaient épargnés par l’insécurité sociale. À l’inverse, les électeurs de Mélenchon étaient sensibles à la question sociale, mais pas touchés par l’insécurité culturelle. C’est pourquoi le débat sur la ligne que doit tenir le FN, sociale ou identitaire, est stérile. De même, à droite, sur la ligne dite Buisson. L’insécurité culturelle de la bourgeoisie de droite, bien que très forte sur la question de l’islam et de l’immigration, ne débouchera jamais sur un vote « populiste » car cette bourgeoisie estime que sa meilleure protection reste son capital social et patrimonial et ne prendra pas le risque de l’entamer dans une aventure incertaine. Le ressort du vote populiste est double et mêlé. Il est à la fois social et identitaire. De ce point de vue, la Corse est un laboratoire. L’offre politique des nationalistes est pertinente car elle n’est pas seulement identitaire. Elle prend en compte la condition des plus modestes et leur propose des solutions pour rester au pays et y vivre. Au-delà de l’effacement du clivage droite/gauche et d’un rejet du clanisme historique, leur force vient du fait qu’ils représentent une élite et qu’ils prennent en charge cette double insécurité. Cette offre politique n’a jamais existé sur le continent car le FN n’a pas intégré une fraction de l’élite. C’est même tout le contraire. Ce parti n’est jamais parvenu à faire le lien entre l’électorat populaire et le monde intellectuel, médiatique ou économique. Une société, c’est une élite et un peuple, un monde d’en bas et un monde d’en haut, qui prend en charge le bien commun. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le vote nationaliste et/ou populiste arrive à un moment où la classe politique traditionnelle a déserté, aussi bien en Corse que sur le continent.

    L’erreur de la plupart des observateurs est de présenter Trump comme un outsider. Ce n’est pas vrai. S’il a pu gagner, c’est justement parce qu’il vient de l’élite. C’est un membre de la haute bourgeoisie new-yorkaise. Il fait partie du monde économique, médiatique et culturel depuis toujours, et il avait un pied dans le monde politique depuis des années. Il a gagné car il faisait le lien entre l’Amérique d’en haut et l’Amérique périphérique.

    Pour sortir de la crise, les sociétés occidentales auront besoin d’élites économiques et politiques qui voudront prendre en charge la double insécurité de ce qu’était hier la classe moyenne. C’est ce qui s’est passé en Angleterre après le Brexit, ce qui s’est passé aux Etats-Unis avec Trump, ce qui se passe en Corse avec les nationalistes. Il y a aujourd’hui, partout dans le monde occidental, un problème de représentation politique. Les électeurs se servent des indépendantismes, comme de Trump ou du Brexit, pour dire autre chose. En Corse, le vote nationaliste ne dit pas l’envie d’être indépendant par rapport à la France. C’est une lecture beaucoup trop simpliste. Si, demain, il y a un référendum, les nationalistes le perdront nettement. D’ailleurs, c’est simple, ils ne le demandent pas.

    Le cas de la Corse est-il comparable à celui de la Catalogne ?

    Le point commun, c’est l’usure des vieux partis, un système représentatif qui ne l’est plus et l’implosion du clivage droite/gauche. Pour le reste, la Catalogne, c’est l’exact inverse de la Corse. Il ne s’agit pas de prendre en charge le bien commun d’une population fragilisée socialement, mais de renforcer des positions de classes et territoriales dans la mondialisation. La Catalogne n’est pas l’Espagne périphérique, mais tout au contraire une région métropole. Barcelone représente ainsi plus de la moitié de la région catalane. C’est une grande métropole qui absorbe l’essentiel de l’emploi, de l’économie et des richesses. Le vote indépendantiste est cette fois le résultat de la gentrification de toute la région. Les plus modestes sont peu à peu évincés d’un territoire qui s’organise autour d’une société totalement en prise avec les fondamentaux de la bourgeoisie mondialisée. Ce qui porte le nationalisme catalan, c’est l’idéologie libérale libertaire métropolitaine, avec son corollaire : le gauchisme culturel et l’« antifascisme » d’opérette. Dans la rhétorique nationaliste, Madrid est ainsi présentée comme une « capitale franquiste » tandis que Barcelone incarnerait l’« ouverture aux autres ». La jeunesse, moteur du nationalisme catalan, s’identifie à la gauche radicale. Le paradoxe, c’est que nous assistons en réalité à une sécession des riches, qui ont choisi de s’affranchir totalement des solidarités nationales, notamment envers les régions pauvres. C’est la « révolte des élites » de Christopher Lasch appliquée aux territoires. L’indépendance nationale est un prétexte à l’indépendance fiscale. L’indépendantisme, un faux nez pour renforcer une position économique dominante. Dans Le Crépuscule de la France d’en haut (*), j’ironisais sur les Rougon-Macquart déguisés en hipsters. Là, on pourrait parler de Rougon-Macquart déguisés en « natios ». Derrière les nationalistes, il y a les lib-lib.

    Le clivage nation/ville monde est-il celui de demain ?

    L’exemple de la Catalogne préfigure peut-être, en effet, un futur pas si lointain où le processus de métropolisation conduira à l’avènement de cités-Etats. En face, les défenseurs de la nation apparaîtront comme les défenseurs du bien commun. Aujourd’hui, la seule critique des hyperriches est une posture trop facile qui permet de ne pas voir ce que nous sommes devenus, nous : les intellectuels, les politiques, les journalistes, les acteurs économiques, et on pourrait y ajouter les cadres supérieurs. Nous avons abandonné le bien commun au profit de nos intérêts particuliers. Hormis quelques individus isolés, je ne vois pas quelle fraction du monde d’en haut au sens large aspire aujourd’hui à défendre l’intérêt général.

    Macron a souvent été présenté comme la quintessence de la France d’en haut. Peut-il, malgré tout, s’adresser à celle d’en bas ?

    Il est trop tôt pour le dire. Je ne suis pas dans le cerveau de Macron. Cela nécessiterait une profonde révolution intellectuelle de sa part. Notons simplement que, depuis son élection, il a su se montrer suffisamment transgressif pour ne pas tenir exactement les discours qu’on attendait de lui. Le point le plus intéressant, c’est qu’il s’est dégagé du clivage droite/gauche. La comparaison avec Trump n’est ainsi pas absurde. Tous les deux ont l’avantage d’être désinhibés. Mais il faut aussi tenir à l’esprit que, dans un monde globalisé dominé par la finance et les multinationales, le pouvoir du politique reste très limité. Je crois davantage aux petites révolutions culturelles qu’au grand soir. Trump va nous montrer que le grand retournement ne peut pas se produire du jour au lendemain mais peut se faire par petites touches, par transgressions successives. Trump a amené l’idée de contestation du libre-échange et mis sur la table la question du protectionnisme. Cela n’aura pas d’effets à court terme. Ce n’est pas grave car cela annonce peut-être une mutation à long terme, un changement de paradigme. La question est maintenant de savoir qui viendra après Trump. La disparition de la classe moyenne occidentale, c’est-à-dire de la société elle-même, est l’enjeu fondamental du XXIe siècle, le défi auquel devront répondre ses successeurs.

    Que révèle le phénomène Johnny ?

    On peut cependant rappeler le mépris de classe qui a entouré le personnage de Johnny, notamment via « Les Guignols de l’info ». Il ne faut pas oublier que ce chanteur, icône absolue de la culture populaire, a été dénigré pendant des décennies par l’intelligentsia, qui voyait en lui une espèce d’abruti, chantant pour des « déplorables », pour reprendre la formule de Hillary Clinton. L’engouement pour Johnny rappelle l’enthousiasme des bobos et de Canal+ pour le ballon rond au moment de la Coupe du monde 1998. Le foot est soudainement devenu hype. Jusque-là, il était vu par eux comme un sport d’ « ouvriers buveurs de bière ». On retrouve le même phénomène aux États-Unis avec le dénigrement de la figure du white trash ou du redneck. Malgré quarante ans d’éreintement de Johnny, les classes populaires ont continué à l’aimer. Le virage à 180 degrés de l’intelligentsia ces derniers jours n’est pas anodin. Il démontre qu’il existe un soft power des classes populaires. L’hommage presque contraint du monde d’en haut à ce chanteur révèle en creux l’importance d’un socle populaire encore majoritaire. C’est aussi un signe supplémentaire de l’effritement de l’hégémonie culturelle de la France d’en haut. Les classes populaires n’écoutent plus les leçons de morale. Pas plus en politique qu’en chanson.

    Christophe Guilluy, propos recueillis par Alexandre Devecchio (Figaro Vox, 13 décembre 2017)

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