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Métapo infos - Page 894

  • Sexe, fric et politique...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous La semaine politique de TV Libertés, présentée par Élise Blaise, qui recevait Bérénice Levet, docteur en philosophie  et auteur de deux essais, La théorie du genre ou La vie rêvée des anges (Grasset, 2014) et Le crépuscule des idoles progressistes (Stock, 2017), pour évoquer la déferlante de révélations sur le harcèlement dans la classe politico-médiatique...

     

                                         

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  • Géopolitique de la Russie...

    Hérodote, la revue de géographie et de géopolitique, dirigée par Béatrice Giblin, qui a succédé à Yves Lacoste, vient de publier un nouveau numéro consacré à la géopolitique de la Russie.

     

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    " La date de parution de ce numéro, octobre 2017, ne doit bien sûr rien au hasard, cent ans après la révolution d’Octobre. Pour la première fois dans l’histoire, un empire disparaissait car son centre, la Russie, décidait de faire sécession. Après la fin des années Eltsine qui laisse la Russie dans une situation géopolitique interne chaotique et très affaiblie sur le plan international, Vladimir Poutine a décidé de remettre la Russie en ordre et de lui redonner son rang international. Cette politique offensive assortie d’une incontestable atteinte aux libertés publiques inquiète les Occidentaux.
    En 2017, quels sont les problèmes géopolitiques que pose la Russie au monde ? Les commentateurs sont nombreux à dire qu’avec l’intervention russe en Syrie, ce grand pays a retrouvé la place qui est historiquement la sienne parmi les grands pays avec lesquels il faut compter ; quels sont ceux posés à son étranger proche, en particulier à l’Ukraine et enfin à elle-même ? C’est à ces questions compliquées que ce numéro double tente partiellement de répondre. "

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  • La revue de presse d'un esprit libre... (36)

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    La revue de presse de Pierre Bérard

    Au sommaire :

    Comme chaque année à la date anniversaire de la manifestation du 17 octobre 1961 orchestrée  par le FLN à Paris, les militants « anticolonialiste » commémorent une tuerie qui n’existe que dans leur imagination saturée d’ethnomasochisme. Ce que l’africaniste Bernard Lugan nomme un « massacre  sans cadavre »   :

     
    Le journal quotidien de Tv-Libertés fait sa une sur cette même manipulation avec un entretien avec Bernard Lugan  :
     
     
    L’Ojim (Observatoire du journalisme) consacre une vidéo de 16 minutes à la personne du désinformateur tranquille et célébré André Marie Paul Mouchard alias Laurent Joffrin :
     
     
    Comment les médias s’y prennent-ils pour relayer une information concernant la décision du président Macron d’accueillir 10000 migrants supplémentaires ? Tout se passe comme si pouvoirs politiques et médiatiques avaient entériné le fait que les migrations seraient devenues la norme. Une prétendue norme jamais interrogée et surtout jamais soumise à la décision souveraine des autochtones qui en subissent sans trop broncher les conséquences désastreuses et toujours tues :
     
     
    Les souvenirs truculents de Michel Audiard sur la libération de Paris et la rage des tondeurs FFI de la vingt-cinquième heure, le plus souvent, mais couverts néanmoins de médailles, de galons et de brassards. Eux aussi auront connu leur extase warholien  : 
     
     
    Les souvenirs identiques de Jean Rochefort contés avec l’émotion propre à ce grand artiste sans la touche truculente de Michel Audiard mais avec une gravité qui interroge la névrose des masses vengeresses abandonnées à leur vil ressentiment. Sur tout cela, on lira avec profit les deux livres de Patrick Buisson « 1940-1945. Années érotiques » parus au Livre de Poche :
     
     
    Michel Marmin qui a brillamment illustré les grandes heures de la nouvelle droite publie aujourd’hui ses mémoires. Il y relate avec un talent non dénué d’ironie 50 années d’engagement intellectuel qui l’ont mené successivement de Valeurs Actuelles au Figaro et à Éléments pour y écrire sur le cinéma, l’art, la musique et la littérature :
     
     
    Les saines remarques de Mathieu Bock-Côté dans une émission d’Éric Brunet. Autant Bock-Côté est doté d'un panache communicatif autant on peut se dispenser du babil libéral-poujadiste de l’animateur : 
     
     
    Selon Pierre-André Taguieff il y aurait une continuité logique entre l’islam quiétiste (et laïco-compatible), l’islamisme ordinaire et l’islamisme criminel qui tous se fonde sur les mêmes textes canoniques et intangibles. En effet l’islam, s’il n’est contenu ni par la raison, ni par un cadre politique contraignant est par nature guerrier. L’intelligentsia occidentale est particulièrement pointée du doigt pour le déni qu’elle opère sans cesse du caractère religieux des massacres que takfiristes et islamistes violents exécutent partout dans le monde.
    Pierre-André Taguieff, « L’islamisme et nous : penser l’ennemi imprévu » CNRS édition 2017 :
     
     
    Ingrid Riocreux si elle dénonce n’adhère pas, mais pas du tout à la campagne d’hystérie collective qui enjoint à chacune (et à chacun) de balancer son porc (et d’acheter le dernier album de Bertrand Cantat, quand même). Cette mode tapageuse de corbeaux victimisés et héroïsés aux allures revanchardes nous vient évidemment d’Amérique comme tant de choses déplaisantes aux âmes bien nées. Le Délathon, comme le dit Elisabeth Lévy, ne passera assurément pas par elle :
     
     
    Dans un point de vue tout de décence et de délicatesse, Bérénice Levet revient sur l’affaire précédente en faisant assaut de citations tirées de notre patrimoine littéraire. Elle aussi résiste à l’injonction du pénal et proclame que l’émancipation ne peut passer par la délation :
     
     
    Bérénice Levet était l’invitée d’Elise Blaise dans son émission « La semaine Politique » à propos de la campagne de lynchage publique intitulée avec beaucoup d’élégance « Dénonce-ton-porc ». Cette curée qui risque de décrédibiliser les véritables victimes tout en bousculant la mixité sexuelle dont la France est le théâtre depuis de long siècles est aussi une manière, sans doute inconsciente, de condamner les hommes blancs hétérosexuels tout en faisant l’impasse sur ces trop nombreux représentants des cultures intrinsèquement machistes, elles, dont les heureux titulaires semblent protégés, chez nous, par les féministe les plus intransigeantes.
     
     
    Dans l’émission hebdomadaire d’Elisabeth Lévy sur RCJ, Alain Finkielkraut s’en prend résolument à la campagne « balance ton porc ». Ces milliers de dénonciations anonymes vont-elles remplacer la justice sensée rendre des jugements fondés sur la preuve ? Elle traduit aussi une extension du domaine du harcèlement comparable à celle de l’extension du domaine du racisme. Tant qu’il y aura des hommes, dit-il, il y aura des tordus sur la terre mais la croisade puritaine ainsi engagée ne risque-t-elle pas de nous priver de la sublime mixité homme-femme qui faisait le charme de la France d’autrefois ? Le fond de l’affaire consiste bien comme il le montre à privilégier la philosophie libérale du contrat sur les rapports tacites et troubles entre les sexes jusqu’à nous contraindre à devenir collectivement une province de l’Amérique néo-puritaine, raisonnement déjà exprimé par Régis Debray :
     
     
    Comme Sarkozy avant 2007, Laurent Wauquiez, dans un entretien donné à l'hebdomadaire Le Point (19 octobre 2017), s’inspire très nettement des intellectuels conservateurs et identitaires dont il reprend dans son entretien des citations in extenso. 
    Le problème n’est pas tant de savoir ce qu’il dit aujourd’hui que de connaitre la façon dont il se comportera une fois parvenu à la tête de ce qu’il reste des Républicains. Sa volonté de réunir 
    la droite et le centre est à elle seule tout un programme. On a en effet besoin de voix de droite pour faire élire des candidats centristes qui sont le plus souvent attirés dans la besace social-démocrate.,L’expérience Sarkozy est révélatrice à cet égard et chat échaudé craint l’eau froide.
     
    Le pied nickelé Logan Alexandre Nisim fait trembler la République. Affirmatif ! Et il est défendu de rire de cette fable rocambolesque qui met en scène un apprenti cagoulard de 21 ans, maigrichon et timide, et sa phalange de cornichons recrutés sur le défouloir de Facebook (sans doute pour échapper aux investigations policières) qui se sont montés le bourrichon afin de nourrir leur fantasme de guerre civile et, effet pervers, de satisfaire la paranoïa du  camp du Bien. Celui-ci pourra dauber sur les « réseaux de l’ultra-droite » sans se priver des amalgames convenus qu’il s’interdit quand il s’agit d’attentats islamistes, bien réels ceux-là.  Alexandre Nisim Logan est-il un « déséquilibré »? C’est la question que personne ne pose et que pourtant les médias de propagande n’hésitent jamais à mettre sur le tapis quand il s’agit d’égorgeurs de « la religion de paix et de tolérance ». De cette histoire totalement bidon qui relève du bobard et empeste la machination barbouzarde le magazine L’Incorrect a dit à sa manière (après Le Monde du19 octobre) tout ce qu’il faut penser :   
     
    Jean-Yves Le Gallou traite précisément de ce sujet en ouverture d’I-média, son émission hebdomadaire de Tv-Libertés :
     
     
    Jean-Yves Le Gallou organise également avec la Fondation Polémia le troisième Forum de la Dissidence à Paris le 18 novembre. Un Plateau de choix pour cette démonstration qui promet de faire date. On y pulvérisera le politiquement correct, expression de la victoire du gauchisme libéral-libertaire qui a posé sur le pays un couvercle de plomb interdisant toute manifestation de la démocratie. Mot d’ordre : baisser les bras serait trahir; résister c’est combattre : 
     
     
    Kafka disait qu’il fallait lire des romans pour briser la mer gelée en nous. On ne lit pas pour se divertir. Milan Kundéra définit l’humour comme l’éclair divin qui découvre le monde dans son ambigüité morale et l’homme dans sa profonde incompétence à juger les autres. L’humour est l’ivresse de la relativité des choses humaines, le plaisir étrange issu de la certitude qu’il n’y a pas de certitude. Le roman est la sagesse de l’incertitude dit-il dans « L’art du roman ». Il y a de tout cela dans les deux romanciers invités d’Alain Finkielkraut lors de son émission Répliques du 21/10/2017. Ces deux hommes qui parlent de la littérature avec passion sont le nostalgique heureux Benoît Duteurtre auteur de « Pourquoi je préfère rester chez moi » (Fayard) et Patrice Jean auteur de « L’homme surnuméraire » (Rue Fromentin Édition) qui suggère, entre mille autres choses, que l’être féminin ne s’est émancipé de la tutelle patriarcale que pour tomber dans les rets du despotisme social. Pascal Eysseric écrivait dans le dernier numéro d’Éléments qu’il était la révélation de la rentrée :
     
     
    • Dans un entretien donné au Figaro (21 octobre 2017), Marcel Gauchet reconnaissant que « l’enseignement scolaire de l’histoire n’imprime plus » déplore que nous soyons passé du roman national à la fable multiculturaliste, troquant une fiction pour une autre et met en garde contre « les dérives d’une histoire pénitentielle et moralisante ». Ces deux conceptions du passé étant hémiplégiques, le problème essentiel que doit affronter l’histoire est « l’ethnocentrisme du présent » et son lot d’anachronisme qui a pour but de mettre le passé à la disposition d'un présent susceptible d’en remodeler à volonté les arcanes, idée qui selon lui est l’essence même du totalitarisme.
     

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  • Le chant du départ...

    Les éditions Fayard viennent de publier un roman inédit de Michel Audiard intitulé Le chant du départ. Scénariste talentueux, Michel Audiard estégalement l'auteur de plusieurs romans dont La nuit, le jour et toutes les autres nuits (Denoêl, 1978).

     

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    " Au Grand Vizir, bistrot donnant sur les miches verdâtres du lion de Denfert, on croise toute une galerie de personnages sur le retour. La grosse Clodomir, tout droit sortie de La Nuit, le jour et toutes les autres nuits, Vera Varlope, un boxeur, un comédien qui attend son heure et Monsieur Michel, cinéaste. Au son menaçant des Caterpillars détruisant le quartier, Audiard tisse sa trame nostalgique d’un Paris menacé de disparaître, en revenant sur des souvenirs encore brûlants de l’Occupation et de projets professionnels avortés. L’Instinct de mort, acheté par Belmondo pour être co-scénarisé avec Modiano, finira au placard lors de l’évasion de la Santé de Mesrine. On ne meurt pas d’amour aux Iles Borromées, scénario inédit de 67, sert de prétexte pour proposer à Vera un rôle de stripteaseuse. Ensemble ils écrivent le roman impressionniste d’une ville et d’une époque, où les promenades nocturnes d’une rive à l’autre de la capitale ont valeur d’épopée. "

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  • Retour sur le fascisme en France...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous l'entretien donné par Olivier Dard à Edouard Chanot, pour Radio Sputnik, à l'occasion de la réédition du livre de Paul Sérant, Le romantisme fasciste (Pierre-Guillaume de Roux), dont il est le préfacier. Professeur d'histoire contemporaine à l'université Paul Verlaine de Metz, Olivier Dard est, en particulier, l'auteur d'une étude sur l'OAS, Voyage au coeur de l'OAS (Perrin, 2005) et a également publié Charles Maurras - Le maître et l'action (Armand Colin, 2013).

     

                             

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  • Les Rien-pensants...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un nouveau livre d'Elisabeth Lévy intitulé Les Rien-pensants. Directrice du mensuel Causeur, Elisabeth Lévy est notamment l'auteur d'un essai sur la police de la pensée, Les Maîtres-censeurs (Jean-Claude Lattés, 2002) et de La gauche contre le réel (Fayard, 2012).

     

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    " Mais que se passe-t-il au pays de Descartes et de Voltaire ? Pourquoi, sous couvert de démocratie, la liberté d’expression s’amenuise-t-elle toujours plus ? À quelle étrange inversion assistons-nous quand ceux qui dénoncent l’islamisme et le néo-antisémitisme sont accusés d’attiser la haine ? Par quel retournement les féministes et autres héritiers de 1968 réclament-ils sans cesse plus de police des moeurs et de la pensée, et plus de sanctions ? Les Rien-pensants se sont substitués aux Maîtres censeurs, pointe Élisabeth Lévy quinze ans après son grand livre manifeste. Partout ils veulent interdire qu’on voie ce qu’on voit. Mais de la béatification de Taubira à la diabolisation de Zemmour, de l’exaltation du mariage pour tous à l’interdiction du racolage, de l’exonération des djihadistes à la stigmatisation du populo, de la transparence à la surveillance, se moquer des inventions langagières et politiques des nouveaux modernes est devenu un devoir citoyen. Surtout qu’au prétexte de vouloir notre bien, ils mènent une guerre sans merci contre tout ce qui nous rattache au passé. Voici donc la chronique ironique et énervée de la bataille qui fait rage entre les fluides et les lourdauds, les saute-frontières et les pieds dans la glaise. Un essai décapant, dans un style chahuteur. "

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