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Métapo infos - Page 852

  • En finir avec la République ?...

    Le nouveau numéro de la revue Réfléchir & agir (n°56 - été 2017) est disponible en kiosque. Le dossier (à charge) est consacré à la République. Évidemment, Marianne passe un mauvais quart d'heure. On peut tout de même regretter que la conception virile, et romaine, de la République soit expédiée en deux lignes dans le texte d'introduction... Pour le reste, hors dossier, on trouvera d'excellents articles et un bon entretien avec Piero San Giorgio !

     

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    Au sommaire :

    Tour d'horizon

    Antipasti

    Présidentielles 2017, par Eugène Krampon

    DOSSIER : Il faut buter la République

    Pourquoi la République est-elle un régime toujours né dans le sang, par Aristide Leucate

    Entretien avec Pierre Hillard

    La France, une nation juridique ou une nation par héritage ?, par Eugène Krampon

    Entretien avec Alain Escada

    République scolaire, école mortifère, par le CREA

    Entretien avec Jean-Noël Audibert

    A bas la République ! Et après ?, par Georges Feltin-Tracol

    Grand entretien

    Piero San Giorgio

    Héritage

    L'ours et nous..., par Klaas Malan

    Réflexion

    L'Idiot international, par Georges Feltin-Tracol

    Spiritualité

    Pèlerinage aux sources du Gange, par Christian Bouchet

    Histoire

    Le tyrannicide, une tradition sacrée, par Flavien Blanchon

    Bande-dessinée

    La case de l'Oncle Charlier, par Pierre Gillieth

    Un livre est un fusil

    Julien Freund. L'essence du politique, par Georges Feltin-Tracol

    Notes de lecture

    Musique

    À la cour du Roi Cramoisi, par Thierry Durolle

    Disques

     

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  • La défense sous le feu des technocrates...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 13 juillet 2017 et consacrée à la réduction du budget de la défense imposée par Emmanuel Macron et les  technocrates de Bercy et qui a débouché hier sur la démission du Chef d'état major des armées, le général d'armée Pierre de Villiers...

     

                                           

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  • Aux armes de Bruxelles...

    Les éditions Pierre-Guillaume de Roux viennent de rééditer Aux Armes de Bruxelles, une flânerie urbaine de Christopher Gérard. Animateur de la défunte revue d'études polythéiste AnTaios, Christopher Gérard a notamment publié aux éditions L'Age d'Homme un journal spirituel, La source pérenne (2007), plusieurs romans dont Le songe d'Empédocle (2003), Maugis (2007),  Porte Louise (2010) et Vogelsang (2012), et un journal de lecture, Quolibet (2013).

     

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    « Aux Armes de Bruxelles n’emprunte pas par hasard son titre à un restaurant célèbre, il regorge lui-même de saveurs. L’auteur se promène dans Bruxelles comme autour de sa chambre. Il entame d’ailleurs son périple en quittant le refuge d’où il peut contempler le parc Tenbosch. Et puis, par cercles concentriques mais qui seraient ceux d’un paradis urbain, il pérégrine parmi ses lieux d’élection, librairies, jardins publics, musées, maisons de thé et autres étapes hospitalières d’une capitale dont il nous confirme qu’elle est imprégnée d’un art de vivre sans équivalent. Auteur de romans érudits et raffinés, il nous donne là un ouvrage qui deviendra un talisman que se recommanderont les Bruxellois de souche et de coeur, et un sésame indispensable à ceux qui se sentent la vocation de les rejoindre. Il faut avoir son couvert à ces Armes de Bruxelles. »

    Jacques De Decker, Secrétaire perpétuel de l’Académie royale de Belgique

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  • « Vous n’aurez pas ma haine ! » : réflexion sur un leitmotiv médiatique...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Laurence Maugest, cueilli sur Polémia et consacré au formatage médiatique et social des réactions aux attentats. Diplômée en psychologie sociale, Laurence Maugest a travaillé pendant plus de vingt ans dans des services d'écoute et de soutien destinés à des personnes en difficulté.

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    « Vous n’aurez pas ma haine ! »

    Nous nous souvenons, après l’attentat du 20 avril dernier où Xavier Jugelé a trouvé la mort, des propos que son compagnon a formulés. Parmi ceux-là, une phrase que nous lisons ou entendons fréquemment dans les médias, dans les fumées acres des bougies, sur les pages FaceBook, en leitmotiv depuis l’épidémie d’attentats : « Vous n’aurez pas ma haine » (1).

    Phrases à tiroirs, à tiroirs cachés

    « Vous n’aurez pas ma haine », cela signifie que la haine existe mais qu’elle est rétractée, par force, muselée. En effet, ce qui fait « la grandeur » de l’homme n’est pas de contenir ou contourner sa haine mais de la dépasser, de la métamorphoser, de la sublimer, diraient les psychanalystes, en énergie positive, énergie qui est l’expression d’une humanité singulière, élevée et transcendante qui se nourrit de ses affects pour mieux les franchir. C’est, je crois, ce que l’on appelle la civilisation.

    Imposer la forme de son deuil à l’homme, c’est chercher à le formater

    Nous pouvons redouter que cette retenue requise par les mises en scène médiatisées ne soit aussi superficielle que des images télévisées fugitives. En effet, ces commémorations peuvent-elles être assimilées à des rituels qui seraient d’ordre ethnologique alors qu’elles sont fortement incitées par les médias ? Leur forme, qui se développe à chaque attentat, à l’identique, indique une certaine « modélisation » et cela dans tous les pays occidentaux. Cette « modélisation » du travail de deuil est le signe que la globalisation, via les médias, influence ce qu’il y a de plus intime chez l’individu comme dans une société donnée.

    Nous pourrions en rester là et constater simplement qu’il est, en définitive, assez normal que les médias, qui ont une place de plus en plus considérable au sein des groupes humains, interviennent dans l’expression de ces rituels collectifs et individuels comme le rappelle cette phrase qui est devenue un hymne : « Vous n’aurez pas ma haine ».

    Nous espérons, évidemment, que ces comportements psychopompes puissent aider, un temps, les victimes directement concernées ainsi que les habitants des pays ciblés.

    Mais, néanmoins, nous pouvons réfléchir sur l’effet de ces « modélisations » qui imposent, de l’extérieur, une forme au processus de deuil et une attitude retenue de la colère. Ne perturbent-elles pas ainsi le travail de deuil naturel et singulier à chaque individu, à chaque société ? Le deuil comme l’amour, les naissances, les traumatismes et les joies d’importance construisent et révèlent la profondeur et l’énergie particulières à chaque homme. L’application d’un « formatage » dans ces rouages les plus intimes ne risque-t-elle pas de nuire à l’élévation et à l’évolution de l’humanité à titre individuel et collectif ?

    Ce « formatage » qui bride la colère ne perturbe-t-il pas le travail de deuil qui, selon Freud, après le déni, se poursuit par une période de rébellion et de haine inévitable qui permet le dépassement de la perte douloureuse ?

    De surcroît, ces manifestations et hymnes répétitifs et médiatisés ne sont en rien des incantations destinées à des forces surnaturelles, incernables. Si elles gardent des allures religieuses, dues sans doute à quelques « vertus chrétiennes devenues folles », elles ne portent pas de dimensions spirituelles, ontologiques réelles.

    En effet, elles sont essentiellement destinées à éviter « les amalgames ». Tout au moins officiellement, elles s’adressent à la cité et non pas au Divin.

    Le deuil et, avec lui, ce qu’il porte d’amour, de haine et de questions existentielles révèle aussi ce qu’il y a de plus bas et de plus élevé en l’homme. Ce sont ces sphères sacrées qui sont peu à peu façonnées par la puissance médiatique internationale.

    Il ne s’agit pas, évidemment, de faire l’apologie de la haine mais de reconnaître, encore une fois, son rôle essentiel dans l’élévation et la singularisation des individus et des sociétés qui doivent la dépasser comme en témoignent la littérature, des tragédies grecques au théâtre de boulevard.

    Mais qui donc va la recevoir cette haine ?

    Contenir la haine semble un vœu bien dangereux. Elle risque de se scléroser et d’exploser plus fort, plus tard. Elle peut aussi se détourner vers les individus qui « ne jouent pas le jeu », n’acceptent pas le silence des affects et expriment une réalité crue qui met à mal la rétention de la colère imposée par les médias et « l’air du temps ».

    Il est classique d’avoir du ressentiment pour une personne qui nous annonce une très mauvaise nouvelle, les professionnels de santé connaissent bien ces réactions épidermiques.

    Parmi les « cons » épinglés sur le fameux Mur se trouvait un rebelle qui n’a pas souhaité « allumer de bougies » pour éviter tout amalgame. En effet, le père d’une jeune fille assassinée lâchement fut placardé sur ce mur, à côté d’Eric Zemmour et d’Alain Bauer, eux-mêmes mouchetés pour leur acharnement à identifier les causes réelles des attentats.

    Désormais, ceux qui dénoncent les raisons de ces attaques meurtrières font l’objet paradoxal de cette haine qui reste entière. L’acharnement médiatique contre le Front national qui tourne à la caricature et contre Robert Ménard qui ne fait que dire courageusement la vérité en témoigne. Tous ces exemples confirment que la classe médiatique casse le thermomètre pour éviter de constater la fièvre.

    Plus dangereusement encore, ce passage de la « ritualisation » au « formatage » du deuil prouve la puissance de l’endoctrinement par les médias sur les individus qui va jusqu’à manipuler ceux qui sont touchés dans leur chair.

    Existe-t-il un trans-sentimentalisme ?

    Cette manipulation est, en définitive, effrayante, surtout si on la rapproche des recherches en cours sur le trans-humanisme au budget colossal. Elle vise à contrôler les réactions affectives des foules et se destine à asservir ce qu’il y a de plus libre et de moins prévisible chez l’homme : sa sensibilité au monde – sensibilité, qui est le tremplin du développement spirituel et de l’évolution de l’humanité qui tend vers la recherche du « sens » de la présence de l’homme sur Terre. Une telle recherche, le mythe du Progrès l’a proscrite en revendiquant sa connaissance de l’avenir : forcément meilleur que le passé, et en limitant l’évolution de l’humanité aux simples domaines techniques donc strictement humains, bien loin de tout sens métaphysique.

    Nous entendons parler au quotidien de l’intelligence artificielle qui émerge des couveuses de la Silicon Valley. Au grand jour, domestiquée dans les arènes de nos cités, façonnée par les tapages médiatiques, la sensibilité artificielle est en train d’être imposée par ceux qui savent que l’homme augmenté dans ses aptitudes intellectuelles et sensorielles doit être impérativement un « sous-doué » de la sensibilité au monde. En effet, il doit perdre sa lecture personnelle qu’il a de l’univers et de sa raison d’être mais aussi sa lecture culturelle – par le déracinement des peuples et le multiculturalisme – pour répondre aux exigences de la consommation globalisée du mondialisme.

    Laurence Maugest (Polémia, 27 juin 2017)

    Note :

    (1) http://www.liberation.fr/video/2017/04/25/le-conjoint-de-xavier-jugele-tue-sur-les-champs-elysees-vous-n-aurez-pas-ma-haine_1565202

    http://www.huffingtonpost.fr/2015/11/16/vous-naurez-pas-ma-haine-message-terroristes-bataclan-facebook_n_8577988.html

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  • Tuer et mourir pour Dieu...

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    Le quatorzième numéro hors-série de La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque. Il est consacré aux guerres de Religion.

    Au sommaire de ce numéro :

    Tuer et mourir au nom de Dieu par Philippe Conrad

    La France du "temps des troubles". Chronologie

    Charles Quint face à la dissidence protestante par Flore Gallois

    Les anabaptistes de Münster

    Prophétisme et révolte paysanne en Souabe (1524 - 1525)

    Les origines du conflit dans le royaume de France par Philippe Conrad

    1561. Le colloque de Poissy par Martin Benoist

    Un royaume dans le chaos des guerres civiles par Jean Kappel

    Le siège de Rouen par Emma Demeester

    La surprise de Meaux par Philippe Fraimbois

    La disgrâce de Michel de L'Hospital par Philippe Parroy

    Le massacre de la Saint-Barthélemy par Philippe Conrad

    Le vandalisme huguenot par Evelyne Navarre

    La marche vers le trône d'Henri de Navarre  par François Forestier

    Le meurtre du duc de Guise par Constance de Roscouré

    L'assassinat d'Henri III venge la mort d'Henri de Guise par François de Rouvre

    L’édit de Nantes rétablit la paix religieuse par Emma Demeester

    La Rochelle résiste à Richelieu par Philippe Fraimbois

    Cromwell écrase l'Irlande catholique par Evelyne Navarre

    La révocation de l'édit de Nantes par Philippe Parroy

    Le Midi protestant résiste : la guerre des camisards par Philippe Parroy

    Louis XVI et les Juifs par Philippe Conrad

    L'Islam et la guerre par Jacques Berrel

     

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  • Feu sur la désinformation... (146)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Climat et terrorisme : Macron en surchauffe. Et Hambourg explose lors du sommet du G20.
      Les altermondialistes saccagent la ville et blessent 500 policiers. De son côté, Emmanuel Macron lie le terrorisme au réchauffement climatique, le tout sous le regard béat de la presse française.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Coup de gueule de Denis Demonpion (L’Obs) sur LCI contre Emmanuel Macron. Le président de la république se démène pour obtenir les Jeux Olympiques qui coûteront une véritable fortune. « Les images sont belles, mais attention à l’ardoise ! Et l’ardoise, qui la paiera ? Le contribuable » La campagne autour de la candidature de Paris aux JO 2024 est avant tout une campagne de communication. Un jeu de donnant donnant entre les politiques et les communicants.

    • 3 : Après Alep outragée, Mossoul libérée
      Propagande de guerre au Moyen-Orient : la presse se réjouit de la libération de Mossoul. Quelques mois plus tôt, cette même presse qualifiait Alep « d’outragée ». Deux poids, deux mesures.

    • 4 : Les tweets de la semaine.
      Les plaintes prononcées à l’encontre du Cardinal Barbarin finalement classées sans suite. Les internautes ont déterré les articles à charge contre le cardinal. Après la Une de Libération « Rappelle-toi Barbarin », place au « Souviens-toi Libération ».
      Cyril Hanouna fait son marché dans la "diversité" pour satisfaire les annonceurs. L’animateur de « Touche Pas à Mon Poste » avait été lâché par les publicitaires suite à une blague jugée homophobe. La chaine C8 se devait de donner des gages. Elle les a trouvés avec des animateurs représentatifs de la "diversité".
    • 5 : En marche vers un nouveau média
      Pravda ou coup de communication ? La république en marche veut constituer son propre média. Une manière d’éviter la presse qui l’a pourtant tiré vers le sommet.

     

                                       

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