Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 801

  • Ils ont choisi la liberté...

    Les éditions Arthaud viennent de rééditer au format poche un livre de Laurent Maréchaux intitulé Hors la loi - Anarchistes, illégalistes, as de la gâchette... ils ont choisi la liberté. Militant solidariste dans les années 70, Laurent Maréchaux est l'auteur de Les Sept Peurs (Le Dilettante, 2005), un excellent roman autobiographique, et de Ecrivains voyageurs - Ces vagabonds qui disent le monde (Arthaud, 2011).

    Maréchaux_Hors-la-loi.jpg

    " Ils se sont révoltés contre toutes les formes d’injustices, contre le monopole des grandes puissances maritimes, contre l’avènement du monde industriel, ils étaient nostalgiques des grands espaces vierges. Plutôt que de perdre leur liberté, ils ont préféré se diriger vers une mort certaine, anticipant avec sang-froid une issue inéluctable.
    Pour Mandrin, Olivier Misson – le pirate philosophe –, Calamity Jane, Marius Jacob… et tant d’autres assoiffés de liberté, la quête d’un monde meilleur tourne à l’obsession et devient leur ultime convoitise.
    Une justice arbitraire, l’enrichissement éhonté d’une minorité, l’oppression des plus pauvres font de ces hommes d’honneur écorchés vifs des hors-la-loi redoutés. Leur soif d’idéal appelle le sacrifice et se paie au prix fort : la roue, le peloton d’exécution ou l’acharnement aveugle des forces de police. Le vol, la cavale, la solitude marquent la destinée hors-normes de ces affranchis.
    Et si la plupart des faits d’armes de ces aventuriers sont connus de tous, leur véritable révolte est trop souvent passée sous silence. D’abord considérés comme de redoutables malfrats, ces hommes hors des lois exercent sur chacun d’entre nous une obscure fascination. Difficile de ne pas partager en secret leur soif de rébellion."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Les feux de la Saint-Sylvestre...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et dans laquelle il évoque les incendies de véhicule à l'occasion de la nuit du Nouvel An...

    Auteur de La confession négative (Gallimard, 2009) et de Tuer (Léo Scheer, 2015), Richard Millet a publié cet automne aux éditions Léo Scheer un roman intitulé La nouvelle Dolorès. Il devrait prochainement publier son journal, de l'année 1971 à l'année 1994.

     

    Richard Millet Liban 2.jpg

     

     

    Les feux de la Saint-Sylvestre

    La France est le seul pays moderne, doté de lois souveraines et d’ambitions internationales, dans lequel la progéniture d’immigrés extra-européens incendie des voitures, à l’occasion de la Saint-Sylvestre – rebaptisée, ou plutôt (dirai-je pour éviter la référence chrétienne) renommée « réveillon du nouvel an ». Les mêmes néo-Français en brûlent également, quoique en des proportions moindres, à l’occasion du 14 juillet – ces deux dates étant symboliques d’une haine de la France qui serait une haine de soi si ces individus se considéraient comme français – ce qu’ils sont pourtant juridiquement : de là l’origine du feu.

    Plus de 1000 véhicules ont été incendiés avant-hier sans que personne s’en émeuve, à commencer par les médias qui ont ordre de ne jamais présenter de façon négative les dérives de l’immigration (laquelle n’est peut-être tout entière qu’une dérive). On se contente de donner le nombre de véhicules et d’arrestations, comme on l’a fait pour le nombre de chrétiens assassinés par des musulmans, il y a quelques jours, au Pakistan et en Égypte ; et puis on passe à autre chose, c’est-à-dire à rien, ce néant pouvant prendre par exemple un visage anonyme dans la mort d’une douzaine de personnes, en un incendie à New York, lequel a suscité plus d’intérêt que la mort de 15 personnes, à Bombay, ce qui se passe aux États-Unis ayant, on le sait, plus de valeur que ce qui a lieu en Inde ou ailleurs.

    Incendier des voitures est un rite dont nul homme politique ne s’avisera cependant de tirer des conclusions : cette nuit barbare n’est pas un paradoxal écho de la Saint-Jean ; elle est un élément de la guerre civile en cours en un pays où le Droit est l’objet d’une incantation d’autant plus hyperbolique que les lois sont bafouées, ou réinterprétées en faveur des « minorités visibles », donc intouchables, car jouissant du statut « incontournable » de « victimes ».

    Que le petit-bourgeois universel (qui inclut les bobos, rappelons-le) ripaille pendant que les voitures brûlent dans toute la France, c’est là non plus un signe de classe mais celui d’un temps qui a vu s’effondrer toute valeur verticale. Ce sont aussi les « dommages collatéraux » liés à l’immigration de masse et à la faillite du système éducatif, diront certains. Mais non, vous exagérez ! L’Éducation nationale fonctionne bien et veille à la pureté politique : des parents d’élèves ne viennent-ils pas de  s’indigner d’une comptine dans laquelle on évoquait un petit Chinois à travers ses « stéréotypes », et ne l’ont-ils pas vigoureusement dénoncée ? Voilà, bêlent-ils, un dommage collatéral dû à l’ancien monde. Mangez et dormez tranquillement, Mesdames et Messieurs (formule d’ailleurs suspecte de stéréotype, puisqu’elle ne prend pas en compte les déviances sexuelles à présent normées) : nous veillons, pendant que les incendies de voitures entretiennent la flamme de ces victimes que sont les délinquants ordinaires – en vérité des guerilleros qui brûlent des automobiles, faute de pouvoir (encore) brûler des chrétiens et des juifs.

    La guerre, vraiment ? Mais oui : comment qualifier ces incendies autrement que comme des faits de guerre civile, au sein de l’incessante lutte communautariste de tous contre tous, au sein d’un système qui invite à ne pas s’assimiler et donc à immigrer dans la langue et les coutumes d’origine, par conséquent à réfuter à la communauté de base, celle qui a fait la France en sa prééminence culturelle, qui est judéo-chrétienne ? La France n’est plus qu’un grand incendie, qu’il soit manifeste, comme dans les banlieues prétendues « difficiles », ou bien couvant sous la cendre qui recouvre la tradition.

    Ainsi le capitalisme mondialisé convoque-t-il la doxa de la nouvelle histoire de l’espace-France, puissamment relativiste et post-nationale, pour éradiquer toute tentation nostalgique au profit d’une présentification béatifique, dans laquelle immigrés haineux et post-français incultes communient dans cette forme d’incendie général qu’est la haine de tous contre tous, sous l’œil du veau d’or consumériste, en un territoire qui n’est plus qu’une friche civilisationnelle et spirituelle.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 2 janvier 2018)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Tour d'horizon... (139)

    Petit général.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Theatrum Belli, vous pouvez découvrir un entretien avec Pierre Santoni, auteur de L'ultime champ de bataille (Pierre de Taillac, 2016), consacré à la guerre en milieu urbain...

    Guerre en milieu urbain : Entretien avec Pierre Santoni

    Guerre urbaine.jpg

    - sur Metamag, Gérard Dussouy, auteur de Contre l'Europe de Bruxelles - Fonder un Etat européen (Tatamis, 2013),évoque les nœuds gordiens de la géopolitique mondiale...

    Les nœuds gordiens de la géopolitique post-occidentale, recensés en quelques cartes

    Risk.jpg

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!
  • Feu sur la désinformation... (168)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Champigny : lynchage de « flics » pour la nouvelle année
      Des chances pour la France souhaitent une « bonne année et une bonne santé » à la police !!! Le soir de la saint Sylvestre une policière a été lynchée au sol à Champigny dans le Val de Marne. L’information a été dans un premier temps occultée par les médias pour finalement être présentée comme une juste réponse aux provocations des forces de l’ordre.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Le col de l’Echelle( 1700 m !) dans les Hautes- Alpes nouveau rendez-vous médiatique pour la compassion migratoire. Situé près de la frontière entre l’Italie et la France, le col fait l’objet de l’attention médiatique. Plusieurs chaines ont fait des reportages sur les migrants qui le traversent dans le froid et la neige...

    • 3 : Loi contre les fake news, Macron Fake dictateur ?
      Mercredi 03 janvier, Emmanuel Macron a annoncé lors de ses vœux à la presse, un futur texte de loi pour lutter contre la diffusion de fake news. Dans le viseur du président : les médias de ré information, et le média russe Russia Today. Quid des nombreux bobards diffusés dans les journaux et sur les chaines d’information en continu ?
    • 4 : Les tweets de la semaine
      La censure sur les réseaux sociaux s’accélère. Hier encore espace de liberté, twitter comme Facebook exercent désormais un contrôle sur le contenu de plus en plus sévère. L’essayiste Renaud Camus a été censuré sur Facebook pour avoir appelé au meurtre d’Hérode (mort en l’an 4) et le compte « Pont d’Arcole » a été clôturé sur twitter pour une blague «moisie ».
    • 5 : 11 vaccins obligatoires, la pilule pharmaco gouvernementale
      Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccins sont obligatoires. Pour les journaux, cette mesure sanitaire relève du « bon sens », et ne pas vacciner son enfant s’apparente à de la « maltraitance ». Les médias ont ânonné l’évangile selon le lobby pharmaceutique sans donner la parole aux médecins réticents à cette campagne de vaccination massive.

     

                                                

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Manipulation et influence, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Sur les chemins de France...

    Les éditions Ouest France ont récemment publié un livre de Bernard Rio et Bruno Colliot intitulé Sur les chemins de France - Sentiers d'histoire et de légendes. Spécialiste du patrimoine, Bernard Rio est l'auteur de plusieurs essais comme L'arbre philosophale (L'Age d'Homme, 2001) ou Avallon et l'Autre Monde (Yoran Embanner, 2008). Bruno Colliot est photographe.

     

    Rio_Chemins de France.jpg

    " Le chemin de terre est en France la relique d’un paysage maillé de haies et d’une civilisation paysanne qui privilégiait la courbe à la ligne droite. Ces chemins d’un autre âge mériteraient d’être inscrits à l’inventaire des monuments historiques tant ils illustrent une civilisation balisée de calvaires, de fontaines et de lavoirs, de fours et de moulins.
    Le chemin lie et relie les hommes qui marchent. Il peut être de labeur, de pèlerinage, de noces, de contrebande ou d’insurrection... Il s’inscrit dans le paysage et la mémoire. Le suivre revient à faire l’école buissonnière, à apprendre l’histoire et la géographie du pays où il sinue. Un vieux chemin n’est pas un raccourci mais une liaison vagabonde. Il dédaigne la perpendiculaire et réfrène le pas rapide du voyageur pressé en multipliant les détours et les circonvolutions. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Vers la partition ?...

    Le 2 janvier 2018, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Alexandre Mendel, à l'occasion de la sortie de son livre Partition (Toucan, 2017), pour évoquer ces territoires perdus de la République qui sont devenus des territoires abandonnés à l’islamisme. Journaliste d'investigation, Alexandre Mendel a déjà publié La France djihadiste (Ring, 2016).

     

                                         

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!