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Métapo infos - Page 805

  • "La disparition de la classe moyenne occidentale est l’enjeu fondamental du XXIe siècle"...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Christophe Guilluy au Figaro Vox dans lequel il donne son analyse, toujours stimulante, de l'actualité de ces dernières semaines... Géographe, Christophe Guilluy est l'auteur de trois essais importants, Fractures françaises (Flammarion, 2010), La France périphérique (Flammarion, 2014) et Le crépuscule de la France d'en haut (Flammarion, 2016).

     

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    Johnny, la Corse et la France périphérique

    Le Figaro : Comment analysez-vous la victoire des nationalistes en Corse ?

    Christophe Guilluy : La Corse est un territoire assez emblématique de la France périphérique. Son organisation économique est caractéristique de cette France-là. Il n’y a pas de grande métropole mondialisée sur l’île, mais uniquement des villes moyennes ou petites et des zones rurales. Le dynamisme économique est donc très faible, mis à part dans le tourisme ou le BTP, qui sont des industries dépendantes de l’extérieur. Cela se traduit par une importante insécurité sociale : précarité, taux de pauvreté gigantesque, chômage des jeunes, surreprésentation des retraités modestes. L’insécurité culturelle est également très forte. Avant de tomber dans le préjugé qui voudrait que « les Corses soient racistes », il convient de dire qu’il s’agit d’une des régions (avec la PACA et après l’Ile-de-France) où le taux de population immigrée est le plus élevé. Il ne faut pas l’oublier.

    La sensibilité des Corses à la question identitaire est liée à leur histoire et leur culture, mais aussi à des fondamentaux démographiques. D’un côté, un hiver démographique, c’est-à-dire un taux de natalité des autochtones très bas, et, de l’autre, une poussée de l’immigration notamment maghrébine depuis trente ans conjuguée à une natalité plus forte des nouveaux arrivants. Cette instabilité démographique est le principal générateur de l’insécurité culturelle sur l’île. La question qui obsède les Corses aujourd’hui est la question qui hante toute la France périphérique et toutes les classes moyennes et populaires occidentales au XXIe siècle : « Vais-je devenir minoritaire dans mon île, mon village, mon quartier ? » C’est à la lumière de cette angoisse existentielle qu’il faut comprendre l’affaire du burkini sur la plage de Sisco, en juillet 2016, ou encore les tensions dans le quartier des Jardins de l’Empereur, à Ajaccio, en décembre 2015. C’est aussi à l’aune de cette interrogation qu’il faut évaluer le vote « populiste » lors de la présidentielle ou nationaliste aujourd’hui. En Corse, il y a encore une culture très forte et des solidarités profondes. À travers ce vote, les Corses disent : « Nous allons préserver ce que nous sommes. »

    Il faut ajouter à cela l’achat par les continentaux de résidences secondaires qui participe de l’insécurité économique en faisant augmenter les prix de l’immobilier. Cette question se pose dans de nombreuses zones touristiques en France : littoral atlantique ou méditerranéen, Bretagne, beaux villages du Sud-Est et même dans les DOM-TOM. En Martinique aussi, les jeunes locaux ont de plus en plus de difficultés à se loger à cause de l’arrivée des métropolitains. La question du « jeune prolo » qui ne peut plus vivre là où il est né est fondamentale. Tous les jeunes prolos qui sont nés hier dans les grandes métropoles ont dû se délocaliser. Ils sont les pots cassés du rouleau compresseur de la mondialisation. La violence du marché de l’immobilier est toujours traitée par le petit bout de la lorgnette comme une question comptable. C’est aussi une question existentielle ! En Corse, elle est exacerbée par le contexte insulaire. Cela explique que, lorsqu’ils proposent la corsisation des emplois, les nationalistes font carton plein chez les jeunes. C’est leur préférence nationale à eux.

    Qu’est-ce qui prime dans le ressort du vote  : l’insécurité sociale ou l’insécurité culturelle ?

    La condition de ce vote, comme de tous les votes populistes, est la réunion de l’insécurité sociale et culturelle. Les électeurs de Fillon, qui se sont majoritairement reportés sur Macron au second tour, étaient sensibles à la question de l’insécurité culturelle, mais étaient épargnés par l’insécurité sociale. À l’inverse, les électeurs de Mélenchon étaient sensibles à la question sociale, mais pas touchés par l’insécurité culturelle. C’est pourquoi le débat sur la ligne que doit tenir le FN, sociale ou identitaire, est stérile. De même, à droite, sur la ligne dite Buisson. L’insécurité culturelle de la bourgeoisie de droite, bien que très forte sur la question de l’islam et de l’immigration, ne débouchera jamais sur un vote « populiste » car cette bourgeoisie estime que sa meilleure protection reste son capital social et patrimonial et ne prendra pas le risque de l’entamer dans une aventure incertaine. Le ressort du vote populiste est double et mêlé. Il est à la fois social et identitaire. De ce point de vue, la Corse est un laboratoire. L’offre politique des nationalistes est pertinente car elle n’est pas seulement identitaire. Elle prend en compte la condition des plus modestes et leur propose des solutions pour rester au pays et y vivre. Au-delà de l’effacement du clivage droite/gauche et d’un rejet du clanisme historique, leur force vient du fait qu’ils représentent une élite et qu’ils prennent en charge cette double insécurité. Cette offre politique n’a jamais existé sur le continent car le FN n’a pas intégré une fraction de l’élite. C’est même tout le contraire. Ce parti n’est jamais parvenu à faire le lien entre l’électorat populaire et le monde intellectuel, médiatique ou économique. Une société, c’est une élite et un peuple, un monde d’en bas et un monde d’en haut, qui prend en charge le bien commun. Ce n’est plus le cas aujourd’hui. Le vote nationaliste et/ou populiste arrive à un moment où la classe politique traditionnelle a déserté, aussi bien en Corse que sur le continent.

    L’erreur de la plupart des observateurs est de présenter Trump comme un outsider. Ce n’est pas vrai. S’il a pu gagner, c’est justement parce qu’il vient de l’élite. C’est un membre de la haute bourgeoisie new-yorkaise. Il fait partie du monde économique, médiatique et culturel depuis toujours, et il avait un pied dans le monde politique depuis des années. Il a gagné car il faisait le lien entre l’Amérique d’en haut et l’Amérique périphérique.

    Pour sortir de la crise, les sociétés occidentales auront besoin d’élites économiques et politiques qui voudront prendre en charge la double insécurité de ce qu’était hier la classe moyenne. C’est ce qui s’est passé en Angleterre après le Brexit, ce qui s’est passé aux Etats-Unis avec Trump, ce qui se passe en Corse avec les nationalistes. Il y a aujourd’hui, partout dans le monde occidental, un problème de représentation politique. Les électeurs se servent des indépendantismes, comme de Trump ou du Brexit, pour dire autre chose. En Corse, le vote nationaliste ne dit pas l’envie d’être indépendant par rapport à la France. C’est une lecture beaucoup trop simpliste. Si, demain, il y a un référendum, les nationalistes le perdront nettement. D’ailleurs, c’est simple, ils ne le demandent pas.

    Le cas de la Corse est-il comparable à celui de la Catalogne ?

    Le point commun, c’est l’usure des vieux partis, un système représentatif qui ne l’est plus et l’implosion du clivage droite/gauche. Pour le reste, la Catalogne, c’est l’exact inverse de la Corse. Il ne s’agit pas de prendre en charge le bien commun d’une population fragilisée socialement, mais de renforcer des positions de classes et territoriales dans la mondialisation. La Catalogne n’est pas l’Espagne périphérique, mais tout au contraire une région métropole. Barcelone représente ainsi plus de la moitié de la région catalane. C’est une grande métropole qui absorbe l’essentiel de l’emploi, de l’économie et des richesses. Le vote indépendantiste est cette fois le résultat de la gentrification de toute la région. Les plus modestes sont peu à peu évincés d’un territoire qui s’organise autour d’une société totalement en prise avec les fondamentaux de la bourgeoisie mondialisée. Ce qui porte le nationalisme catalan, c’est l’idéologie libérale libertaire métropolitaine, avec son corollaire : le gauchisme culturel et l’« antifascisme » d’opérette. Dans la rhétorique nationaliste, Madrid est ainsi présentée comme une « capitale franquiste » tandis que Barcelone incarnerait l’« ouverture aux autres ». La jeunesse, moteur du nationalisme catalan, s’identifie à la gauche radicale. Le paradoxe, c’est que nous assistons en réalité à une sécession des riches, qui ont choisi de s’affranchir totalement des solidarités nationales, notamment envers les régions pauvres. C’est la « révolte des élites » de Christopher Lasch appliquée aux territoires. L’indépendance nationale est un prétexte à l’indépendance fiscale. L’indépendantisme, un faux nez pour renforcer une position économique dominante. Dans Le Crépuscule de la France d’en haut (*), j’ironisais sur les Rougon-Macquart déguisés en hipsters. Là, on pourrait parler de Rougon-Macquart déguisés en « natios ». Derrière les nationalistes, il y a les lib-lib.

    Le clivage nation/ville monde est-il celui de demain ?

    L’exemple de la Catalogne préfigure peut-être, en effet, un futur pas si lointain où le processus de métropolisation conduira à l’avènement de cités-Etats. En face, les défenseurs de la nation apparaîtront comme les défenseurs du bien commun. Aujourd’hui, la seule critique des hyperriches est une posture trop facile qui permet de ne pas voir ce que nous sommes devenus, nous : les intellectuels, les politiques, les journalistes, les acteurs économiques, et on pourrait y ajouter les cadres supérieurs. Nous avons abandonné le bien commun au profit de nos intérêts particuliers. Hormis quelques individus isolés, je ne vois pas quelle fraction du monde d’en haut au sens large aspire aujourd’hui à défendre l’intérêt général.

    Macron a souvent été présenté comme la quintessence de la France d’en haut. Peut-il, malgré tout, s’adresser à celle d’en bas ?

    Il est trop tôt pour le dire. Je ne suis pas dans le cerveau de Macron. Cela nécessiterait une profonde révolution intellectuelle de sa part. Notons simplement que, depuis son élection, il a su se montrer suffisamment transgressif pour ne pas tenir exactement les discours qu’on attendait de lui. Le point le plus intéressant, c’est qu’il s’est dégagé du clivage droite/gauche. La comparaison avec Trump n’est ainsi pas absurde. Tous les deux ont l’avantage d’être désinhibés. Mais il faut aussi tenir à l’esprit que, dans un monde globalisé dominé par la finance et les multinationales, le pouvoir du politique reste très limité. Je crois davantage aux petites révolutions culturelles qu’au grand soir. Trump va nous montrer que le grand retournement ne peut pas se produire du jour au lendemain mais peut se faire par petites touches, par transgressions successives. Trump a amené l’idée de contestation du libre-échange et mis sur la table la question du protectionnisme. Cela n’aura pas d’effets à court terme. Ce n’est pas grave car cela annonce peut-être une mutation à long terme, un changement de paradigme. La question est maintenant de savoir qui viendra après Trump. La disparition de la classe moyenne occidentale, c’est-à-dire de la société elle-même, est l’enjeu fondamental du XXIe siècle, le défi auquel devront répondre ses successeurs.

    Que révèle le phénomène Johnny ?

    On peut cependant rappeler le mépris de classe qui a entouré le personnage de Johnny, notamment via « Les Guignols de l’info ». Il ne faut pas oublier que ce chanteur, icône absolue de la culture populaire, a été dénigré pendant des décennies par l’intelligentsia, qui voyait en lui une espèce d’abruti, chantant pour des « déplorables », pour reprendre la formule de Hillary Clinton. L’engouement pour Johnny rappelle l’enthousiasme des bobos et de Canal+ pour le ballon rond au moment de la Coupe du monde 1998. Le foot est soudainement devenu hype. Jusque-là, il était vu par eux comme un sport d’ « ouvriers buveurs de bière ». On retrouve le même phénomène aux États-Unis avec le dénigrement de la figure du white trash ou du redneck. Malgré quarante ans d’éreintement de Johnny, les classes populaires ont continué à l’aimer. Le virage à 180 degrés de l’intelligentsia ces derniers jours n’est pas anodin. Il démontre qu’il existe un soft power des classes populaires. L’hommage presque contraint du monde d’en haut à ce chanteur révèle en creux l’importance d’un socle populaire encore majoritaire. C’est aussi un signe supplémentaire de l’effritement de l’hégémonie culturelle de la France d’en haut. Les classes populaires n’écoutent plus les leçons de morale. Pas plus en politique qu’en chanson.

    Christophe Guilluy, propos recueillis par Alexandre Devecchio (Figaro Vox, 13 décembre 2017)

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  • Voyage au bout du génie...

    Le numéro 27 de la revue trimestrielle Spécial Céline, publiée par les éditions Lafont Presse, est disponible en kiosque ou sur les sites de vente de presse. Consacrée à l'auteur du Voyage au bout de la nuit, cette revue est dirigée par Joseph Vebret et réalisée avec le concours d'Eric Mazet et de David Alliot.

     

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    Au sommaire :

    Voyage au bout du génie

    Le destin tragique de l'éditeur Robert Denoël

    La correspondance entre Céline et Robert Chamfleury

    Destouches : une famille au XIXe siècle

    Quel lecteur êtes-vous ? Célinalgique, Célinard, Célinaute, Célinesque, Céliniste, Célinobole, Célinocentrique, Célinocrate, Célinogyre, Célinolâtre, ou Célinolithe voire Célinopathe ?

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  • Le retour de l'Autriche-Hongrie...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 21 décembre 2017 et consacrée à la mise en place du gouvernement d'alliance entre la droite et l'extrême droite en Autriche...

     

                                    

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  • Le soleil reviendra !...

    Bonne fête de Noël aux lecteurs de Métapo infos !...

     

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    Le soleil revient toujours, et avec lui la vie sur la terre.

    Au cœur de l’hiver, c’est le feu qui remplace le soleil. Il chauffe et éclaire. Il est la vie.

    Aujourd’hui encore, le feu garde son éternel symbole. Au plus profond de l’hiver, il reste une image du soleil, une image du rythme des saisons et du rythme de la vie.

    Christianisée sous le nom de Noël, la fête nordique de JUL n’est pas limitée à une seule journée. Le solstice d’hiver n’en représente que le point culminant, la nuit sacrée entre toutes. Noël n’est pas la fête de la vieillesse et du désespoir, mais celle de l’enfance et du devenir.

    Fête du combat contre les ténèbres et fête des graines invisibles, Noël appartient à ceux qui luttent dans le silence, l’ombre et la solitude. Noël est la fête de l’invincible espérance.

    Les hommes d’aujourd’hui, s’ils ignorent le véritable sens de ces jours de fête, n’en devinent pas moins qu’il s’agit d’une tradition plongeant ses racines dans le plus sacré de nos peuples.

    Noël, c’est la vieille fête du solstice d’hiver. Dans la nuit la plus longue de l’année, alors que l’hiver, le froid, la neige, le gel, ne semble jamais devoir finir, dans cette nuit unique et terrifiante, nos ancêtres ont refusé de croire à la mort du soleil. Ils portaient au cœur la certitude du printemps. Ils savaient que la vie continuait, que les fleurs allaient crever la neige, que les graines germaient sous la glace, que les enfants allaient prendre leur part d’héritage et que leurs clans et leurs tribus allaient conquérir toutes les terres dont ils avaient besoin pour vivre, toutes les mers dont ils allaient faire leur domaine sans limites.

    Au moment où les glaciers allaient peu à peu reculer devant les forêts, voici des milliers d’années, une immense veillée d’armes nous réunissait autour des feux, à travers toute l’Europe alors sans nom. Nos ancêtres surgissaient des ténèbres et des brumes. Ils allaient découvrir la mer immobile et élever des pierres verticales, au soleil de la Grèce. Ils savaient qu’ils triompheraient de l’hiver, de la peur et de cette atroce sagesse des vieillards qui veulent paralyser les jeunes gens impatients.

    Notre monde est entrain de naître. Invisible comme les fleurs et les blés de demain, il fait son chemin sous la terre. Nous avons déjà nos racines, solidement enfoncée dans la nuit des âges, ancrées dans le sol de nos peuples, nourries du sang de nos anciens, riches de tant de siècle de certitude et de courage que nous sommes les seuls à ne pas renier. Nous sommes entrés dans un hiver intégral où l’on oblige les fils à avoir honte des hauts faits de leur père, où l’on préfère l’étranger au frère, le vagabond au paysan, le renégat au guerrier. Nous sommes entrés dans un hiver où l’on construit des maisons sans cheminée, des villages sans jardin, des nations sans passé. Nous somme rentrés dans l’hiver.

    La nature meurt et les hommes deviennent tous semblables. Il n’y a plus de paysages et plus de portraits. Nous vivons dans des cubes. Avec un peu de chimie, nous nous éclairons, nous nous nourrissons, nous n’avons pas trop d’enfants, nous oublions la lutte, l’effort et la joie. Oui, malgré les lumières du néon, les vitrines et les images du cinéma, malgré les fêtes de noël, les guirlandes, les messes et les sapins, nous sommes entrés dans un très long hiver.

    Nous sommes quelques-uns qui travaillons au retour du printemps.

    Jean Mabire dans Les solstices - Histoire et actualité

     

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  • Tour d'horizon... (138)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur la lettre de Comes Communication, Bruno Racouchot interroge Sylvain Gougenheim sur les ressorts de l'imaginaire politique européen...

     

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    - sur son site, l'Observatoire du journalisme révèle la deuxième carrière du général David Petraeus, ancien directeur de la CIA, comme dirigeant d'un puissant fond d'investissement et magnat des médias dans les Balkans...

    David Petraeus : ex-chef de la CIA, nouveau magnat des médias en Europe de l’Est

    Première partie

    Deuxième partie

    Troisième partie

    Quatrième et dernière partie

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  • Feu sur la désinformation... (167)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé Grandchamp.

    Au sommaire :

    • 1 : Tex, blackface, Miss France, les médias ne sont plus Charlie
      Peut-on rire de tout ? Une nouvelle norme médiatique est apparue chez les journalistes... Le rire doit servir le « vivre ensemble ». Censure contre le « sexisme » ou le « racisme »... tous les prétextes sont bons et les réseaux sociaux ainsi que les médias veillent au bon respect de ces règles. En une semaine, trois personnalités en ont fait les frais: l’animateur Tex, Miss France 2018 et le footballeur Antoine Griezmann.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média
      Salhia Brakhlia diffuse un reportage sur les coulisses d’une conférence de presse de Poutine. La journaliste de BFMTV y dénonce la connivence entre la presse russe et les journalistes qui n’hésitent pas à déclarer devant la caméra leur intention de voter pour Vladimir Poutine lors de la prochaine présidentielle. Pourtant, en 2017, lors de la présidentielle française, beaucoup de journalistes ont appelé à voter pour Emmanuel Macron.

    • 3 : Journée internationale des migrants : ouvrez vos cœurs et vos frontières !
      18 décembre 2017 rime avec journée internationale des migrants. C’est l’occasion pour les journaux et les chaines d’information en continue de propager, une nouvelle fois, un discours immigrationniste. A cette occasion, France 2 a diffusé une séquence lacrymale pour les clandestins qui traversent les Alpes, alors qu’Euronews couvrait une manifestation réunissant une petite centaine de personnes. Toutes les excuses sont bonnes pour parler des « migrants ».
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Les réseaux sociaux sont-ils morts ? La nouvelle charte de Twitter, entrée en vigueur le 18 décembre, a déjà fait ses premières victimes. Parmi elles, le compte de Génération Identitaire. Pour donner satisfaction à certaines associations, utilisateurs ou Etats, le réseau social a renforcé son contrôle sur les contenus déclarés comme « haineux ». Mais la fermeture du compte se fait de manière unilatérale, sur délation et sans possibilité de se défendre. Des mesures qui ressemblent furieusement à de la censure. Et à la pire des censures: la censure préalable.
    • 5 : Le français, cette langue arabe...
      Mardi 18 décembre, journée mondiale de la langue arabe. A cette occasion les médias se plongent dans l’origine de la langue française pour nous apprendre que le français contient plus de mots arabes que de mots gaulois…. Des mots arabes pas si arabes.

     

                                       

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