Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Métapo infos - Page 372

  • Territoire comanche...

    Les éditions des Belles Lettres viennent de publier un récit autobiographique d'Arturo Pérez-Reverte intitulé Territoire comanche. Journaliste et écrivain espagnol, Arturo Pérez-Reverte est l'auteur de nombreux romans, parmi lesquels on peut citer Le peintre des batailles, le cycle du Capitaine Alatriste ou celui de Folco, et également de récits historiques dont Un jour de colère, consacré au soulèvement du Dos de Mayo.

     

    Perez-Reverte_Territoire comanche.jpg

    " C’est l’adieu aux armes d’Arturo Pérez-Reverte, alors journaliste de guerre. L’écrivain, membre de l’Académie royale espagnole, livre dans Territoire comanche, publié en 1994, et traduit pour la première fois en France, son témoignage sur la guerre dans l’ex-Yougoslavie. À 41 ans, la liste est longue des conflits qu’il a déjà couverts, d’abord pour le journal Pueblo puis comme reporter de la chaîne de télévision TVE : Chypre, guerre des Malouines, Liban, Tchad, Libye, Mozambique, Angola, conflits en Érythrée, au Salvador au Nicaragua, Roumanie, première guerre du Golfe puis éclatement de la Yougoslavie. Arturo Pérez-Reverte, a, pendant vingt ans, sillonné une planète en feu, vu la mort de près et beaucoup fréquenté le territoire comanche.

    Dans le jargon du métier de reporter de guerre, « c’est l’endroit où l’instinct lui dit : arrête la voiture et fais demi-tour, écrit-il. L’endroit où les chemins sont déserts et les maisons des ruines calcinées ; où l’on dirait toujours que la nuit va tomber et où l’on avance en rasant les murs en direction des coups de feu qui retentissent au loin, attentif au bruit de ses pas sur le verre brisé. » Pour Reverte, le territoire comanche se trouvait dans cette Yougoslavie brisée par la guerre. C’est là qu’il a décidé d’en finir avec elle pour se consacrer à sa carrière d’écrivain. Pamphlet contre le journalisme spectacle, réflexion cruelle sur l’éthique de la presse, Arturo Pérez-Reverte dresse aussi une émouvante galerie de portraits du club très fermé des reporters de guerre, ses camarades. 75 d’entre eux périront durant le conflit dans l’ex-Yougoslavie. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • La guerre économique aura-t-elle lieu ?...

    Vous pouvez découvrir un entretien donné le 2 mars 2022 par Olivier Delamarche, homme d'affaires et économiste, à Livre Noir pour évoquer la guerre économique qui vient...

     

                                               

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Contre l'esprit du temps...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un recueil d'entretiens avec Alain de Benoist intitulé Contre l'esprit du temps - Explication. Philosophe et essayiste, directeur des revues Nouvelle École et Krisis, Alain de Benoist a récemment publié Le moment populiste (Pierre-Guillaume de Roux, 2017), Ce que penser veut dire (Rocher, 2017), Contre le libéralisme (Rocher, 2019),  La chape de plomb (La Nouvelle Librairie, 2020),  La place de l'homme dans la nature (La Nouvelle Librairie, 2020), La puissance et la foi - Essais de théologie politique (Pierre-Guillaume de Roux, 2021) et L'homme qui n'avait pas de père - Le dossier Jésus (Krisis, 2021).

     

    Benoist_Contre l'esprit du temps.jpg

    " « Qu’on s’explique ! », disait Céline. C’est précisément ce que fait Alain de Benoist dans ce livre. Il s’explique sur son itinéraire, sur ses idées, sur les livres qu’il a publiés. Quand on veut juger la perspective d’une peinture, on prend un peu de recul. Il en va de même de l’actualité : une certaine distance est nécessaire pour saisir la portée d’un événement. Se tenant à l’écart de la politique politicienne, Alain de Benoist observe, analyse, compare – et propose des réponses sur l’essentiel dans ces entretiens d’une actualité brûlante, qui interrogent l’harmonie rompue d’un monde où l’homme, hors-sol, évolue selon le critère de l’indistinction et se voue à la nouvelle religion planétaire : l’économie. Dans cet univers, l’échange marchand régit le moindre des rapports ; et la terre, sacrifiée, devient peu à peu une poubelle. Remplacer, déconstruire, polluer, circuler : où nous conduiront les prédicats de la gabegie mondialiste ? Sans jamais céder aux sirènes du réductionnisme droite-gauche, ni verser dans un manichéisme confortable, Alain de Benoist nous livre sa pensée, incisive et non-conformiste, loin des idées battues de la doxa politico-médiatique. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Guerre en Ukraine, conséquence de l’impéritie des élites occidentales...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Michel Geoffroy cueilli sur le site de l'Institut Iliade et consacré à la guerre russo-ukrainienne. Ancien haut-fonctionnaire, Michel Geoffroy a publié le Dictionnaire de Novlangue (Via Romana, 2015), en collaboration avec Jean-Yves Le Gallou, et deux essais, La Superclasse mondiale contre les Peuples (Via Romana, 2018), La nouvelle guerre des mondes (Via Romana, 2020), Immigration de masse - L'assimilation impossible (La Nouvelle Librairie, 2021) et dernièrement Le crépuscule des Lumières (Via Romana, 2021).

     

    Ukraine_Attaque hélicoptères russes.jpg

    Guerre en Ukraine, conséquence de l’impéritie des élites occidentales

    Une guerre entre Européens ne ferait qu’ajouter au suicide démographique et géopolitique de notre continent. A fortiori si elle devait déborder le monde slave, comme semblent le souhaiter certains irresponsables, va-t-en-guerre de plateaux télévisés. Il serait temps que l’Europe sorte de sa dormition.

    Un conflit prévisible

    Le conflit entre la Russie et l’Ukraine était pourtant prévisible : il était même annoncé !

    Car il plonge ses racines dans la politique américaine d’encerclement de la Russie qui s’est traduite par l’extension continue de l’OTAN vers ses frontières, en contradiction avec les engagements pris par les occidentaux lors de la chute de l’URSS. Dans la volonté atlantiste, aussi, d’empêcher à tout prix l’émergence d’une Europe de l’Atlantique à l’Oural et pour cela, de fractionner durablement notre continent. Dans le renouveau matériel et spirituel de la Russie, enfin.

    Mais les élites d’Europe occidentale se sont enfermées dans le déni : elles ont refusé de voir que nous étions entrés dans un monde polycentrique, où les nations et les civilisations ré-émergentes ont accédé à la puissance et n’entendent plus se plier aux diktats occidentaux.

    Un monde par conséquent de plus en plus instable et de moins en moins occidental, justement, comme l’avait prévu Samuel Huntington.

    Une mortelle illusion

    Le conflit en Ukraine marque le retour du tragique pour une Europe de l’Ouest qui ne s’est préparée à rien car elle a cru que le doux commerce, la communication et le droit procédural suffiraient à tout résoudre.

    Une Europe occidentale qui a cru que sa dormition pourrait rester paisible alors qu’elle laissait se développer les sources d’instabilité non seulement à ses portes, mais sur son sol même. Et qu’elle se complaisait dans la déconstruction maladive de son identité et dans son propre remplacement ethnique.

    Le choc des puissances qui se déroule en Ukraine met fin brutalement à cette mortelle illusion.

    Il démontre l’inexistence de l’Union Européenne, nain stratégique, militaire et diplomatique, simple courroie de transmission d’intérêts ou de lubies idéologiques qui ne sont pas les nôtres.

    Car entre les États-Unis, la Russie, l’Inde ou la Chine, l’Europe marchande, déconstruite et immémorante ne compte plus au 21ème siècle.

    L’impéritie des élites occidentales

    La guerre en Ukraine illustre donc, une nouvelle fois, l’impéritie des élites d’Europe occidentale.

    Celles-ci n’ont pas voulu voir la détérioration de l’état ukrainien ; elles ont fermé les yeux sur ce qui se passait dans le Donbass ; elles n’ont pas réellement veillé à l’application des accords de Minsk ; elles ont ignoré les avertissements répétés de la Russie ; elles ont tout misé sur l’OTAN.

    Et maintenant que la crise est là, voilà que nos bisounours promoteurs d’écriture inclusive, de vivre ensemble et de déplacements en trottinette, tiennent maintenant des discours martiaux, mais au plus mauvais moment.

    Ils jouent aux « chefs de guerre », ils condamnent, ils brandissent des sanctions, ils déplacent des troupes, ils censurent. Ils gesticulent.

    Ils démontrent surtout leur incapacité dramatique à maitriser les évènements qu’ils ont laissé advenir et contre lesquels ils ne nous ont pas préparés au surplus.

    Comme leurs prédécesseurs de 1939 nous ont conduit au désastre.

    Le réveil sera rude

    Le conflit en Ukraine montre enfin que les mots, tabous en Europe occidentale, de souveraineté, de frontière, d’intérêt national, de volonté et de puissance avaient encore tout leur sens au 21ème siècle. Du moins pour ceux qui entendent jouer un rôle dans le nouveau siècle multipolaire qui s’avance.

    Pour les autres, réduits à l’état d’objet de l’histoire, c’est-à-dire à l’état de proie, ce siècle promet d’être bien douloureux.

    Faute de l’avoir compris, notre continent risque une nouvelle fois de devenir le champ de bataille où se rejoue l’affrontement éternel, décrit autrefois par Thucydide, entre puissance émergente et puissance dominante ; mais cette fois, malheureusement à l’âge nucléaire.

    Il serait temps que les Européens se réveillent… au bord du gouffre !

    Michel Geoffroy (Institut Iliade, 1er mars 2022)

    On peut aussi rappeler au passage que les « bonnes consciences » occidentales étaient moins ardentes à dénoncer Moscou lorsque les bolchéviques écrasaient Prague, Budapest et Berlin-Est en 1954 et 1968 (seuls quelques Européens courageux le faisaient à l’époque : dont Dominique Venner).

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Considérations politiques sur le coup d'état...

    Les éditions Pocket viennent de rééditer l'essai de Gabriel Naudé intitulé Considérations politiques sur les coups d'état. Bibliothécaire, lettré, Gabriel Naudé (1600-1653) a été un familier des cercles du pouvoir romain puis parisien, et a notamment été secrétaire du cardinal Mazarin, dont il a constitué la bibliothèque. Il peut être considéré comme un continuateur français de Machiavel.

     

    Naudé_Considérations politiques sur les coups d'état.jpg

    " Publié en cachette au début du XVIIe siècle et imprimé à douze exemplaire seulement, ce livre propose une réflexion extrêmement originale sur le coup d'État entendu comme cette action politique d’exception qui transgresse les lois et les règles pour sauver l'État. Gabriel Naudé (1600-1653), qui fut notamment secrétaire de Mazarin, déploie ici une réflexion stimulante sur cette action décisive, extrême et violente, par laquelle le prince tranche tout en posant les limites de son pouvoir. Ce texte manifeste est annoté et magnifiquement préfacé par Louis Marin qui en montre l’immense portée historique, politique et philosophique."

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • "Pour sortir de la guerre, il faut une Ukraine indépendante et neutre"...

    Nous reproduisons ci-dessous une tribune de Jacques Sapir, cueillie sur le site de Marianne et consacrée à la guerre russo-ukrainienne. Économiste hétérodoxe, directeur d’études à l’EHESS, expert de l’économie russe, Jacques Sapir a publié de nombreux essais comme La fin de l'euro-libéralisme (Seuil, 2006), La démondialisation (Seuil, 2011) ou Souveraineté - Démocratie - Laïcité (Michalon, 2016).

    Kiev_Statut de la mère patrie.png

     

    Jacques Sapir : "Pour sortir de la guerre, il faut une Ukraine indépendante et neutre"

    L’attaque militaire, injustifiée et inadmissible, de la Russie contre l’Ukraine, qui a commencé aux premières heures du jeudi 24 février, a créé une situation de guerre entre les deux pays. La question de son issue, et donc celle de la sortie de la guerre, se pose de manière urgente. Il ne fait guère de doute, vu le déséquilibre des forces, que la Russie impose sa volonté à l’Ukraine. Mais, la stabilité de l’Europe à moyen et long terme dépend aussi de ce que l’issue de ce conflit ne soit pas par trop déséquilibrée.

    Que veut le gouvernement russe ? Trois hypothèses peuvent être faites quant à l’issue du conflit. Soit la Russie occupe militairement l’Ukraine et l’annexe, dans un scénario de reconstitution de l’URSS. C’est clairement extrêmement peu probable. Soit la Russie entend mettre au pouvoir à Kiev un gouvernement complaisant. Mais ce gouvernement serait, par la force des choses et encore plus depuis l’intervention commencée le 24, fort minoritaire et dépourvu de légitimité. La Russie s’engagerait alors dans des opérations de maintien de l’ordre sans fin et terriblement coûteuses. Un tel scénario n’est même pas équivalent de la situation biélorusse où le président Loukachenko peut, lui, compter sur la division de ses opposants et sur l’appui de certains segments de la société. Soit, enfin, la Russie se retire et la possibilité d’une Ukraine indépendante et neutre apparaît.

    Cette issue est la seule acceptable. C’est elle qui doit être visée. Les pays européens doivent très clairement dire que les deux autres entraîneraient un isolement de long terme de la Russie et rendraient caduque l’idée de toute négociation sur la sécurité européenne pour de longues années. Ils doivent donc exiger que la Russie reconnaisse le président Zelensky et tout gouvernement formé sur la base de l’actuelle Rada, le Parlement ukrainien, comme seul interlocuteur légitime. Ceci constitue l’un des préalables à des négociations. Tout atermoiement du gouvernement russe sur ce point serait alors un indicateur qu’il penche pour les autres solutions, dont on a dit qu’elles étaient inacceptables.

    « L’objectif de ces négociations devrait être la définition d’une Ukraine libre et neutre, mais aussi la prise en compte des préoccupations légitimes de sécurité de la Russie, du pur point de vue des intérêts géostratégiques et quoique celle-ci soit assurément responsable de la guerre. »

    Quelles pourraient être la forme et le contenu des négociations qui s’ouvriraient dans la troisième solution ? Très clairement, il y aurait une succession de niveaux divers de négociations. Le premier concernerait la fin des hostilités et un retrait, au moins partiel, voire total, des troupes russes d’Ukraine à l’exception du territoire des deux républiques de Donetsk et Lougansk. Ces négociations mettraient en face-à-face la partie russe et la partie ukrainienne, avec la présence d’observateurs, qui pourraient être l’Allemagne et la France. Le format rappellerait, sans être similaire, celui des accords de Minsk. Un engagement net et précis sur un retrait des troupes russes devrait clore cette phase des négociations. En échange, le gouvernement de Kiev prendrait l’engagement de ne pas tenter d’opérations militaires contre ces deux républiques et d’entrer en négociations avec elles pour régler les nombreux problèmes humanitaires qui se posent : circulation des personnes, payement des retraites et pensions, etc.

    S’engagerait, ensuite, le second niveau de négociation portant sur l’architecture de sécurité européenne et le statut de l’Ukraine. Ces négociations devraient impliquer toutes les parties concernées, et donc l’Otan et l’Union européenne (UE). L’objectif de ces négociations devrait être la définition d’une Ukraine libre et neutre, mais aussi la prise en compte des préoccupations légitimes de sécurité de la Russie, du pur point de vue des intérêts géostratégiques et quoique celle-ci soit assurément responsable de la guerre. Très clairement, les pays européens et les États-Unis devraient dire publiquement que l’ouverture de cette seconde phase devrait être liée à la réussite de la première.

    Ni Otan, ni UE

    Que pourrait signifier un statut garantissant à l’Ukraine sa liberté dans le cadre d’une neutralité ? L’exemple de la Finlande post-1945 ou de l’Autriche après 1955 permet d’éclairer des voies possibles de solution. En échange d’une garantie collective de ses frontières, l’Ukraine s’engagerait évidemment à supprimer de sa Constitution les articles mentionnant l’Otan et l’UE et à n’adhérer ni à l'un ni à l'autre, ni d’ailleurs à quelque autre organisation régionale, sauf au niveau commercial.

    L’Ukraine ne serait cependant pas exclue des accords de coopération économique avec d’autres pays, si ces accords s’avéraient profitables au développement économique du pays. Cette neutralisation de l’Ukraine pourrait s’accompagner de limites quant aux armements de l’armée ukrainienne, tel le renoncement à des armes offensives à moyenne portée (on pense ici aux drones de combat, à l’artillerie lourde et aux missiles) et la limitation d’autres armements (avions de combat, chars…). Ces accords garantiraient à la Russie que l’Ukraine ne pourrait devenir une plate-forme pour des armes offensives dirigées vers la Russie.

    En contrepartie, les pays cosignataires de cet accord, la Russie comme les États-Unis ou les pays de l’UE, devraient s’engager à renoncer à toute intervention dans le processus politique ukrainien. L’expérience des événements de 2013 et 2014 montre qu’il faudra inclure aussi les formes indirectes d’intervention et certaines ONG.

    « Les Ukrainiens ont le droit à une vie paisible et démocratique. Ils sont les seuls à être habilités à choisir le cadre politique et la liberté de ce cadre, autrement dit leur souveraineté, doit être respectée. »

    Enfin, une conférence générale sur la sécurité en Europe devrait se tenir, possiblement en parallèle avec la deuxième phase des négociations, afin de rétablir un cadre de confiance réciproque. Ces négociations seront compliquées, longues, et emplies d’embûches. Mais il n’y a pas d’alternative à la diplomatie sauf la guerre. Les Ukrainiens ont le droit à une vie paisible et démocratique. Ils sont les seuls à être habilités à choisir le cadre politique et la liberté de ce cadre, autrement dit leur souveraineté, doit être respectée. L’exemple de la Finlande et de l’Autriche montre que des limitations du point de vue des alliances et des forces armées n’est nullement attentatoire à cette liberté et à cette souveraineté. Ces deux pays ont connu des élections libres et démocratiques.

    La Russie a elle aussi le droit d’obtenir des garanties de sécurité, bien qu'elle soit responsable d'avoir ouvert le feu. C’est un point important, un point souvent négligé par les pays de l’Otan. Certaines de ces garanties pourraient concerner la nature des armements déployés dans divers pays de l’Otan. Mais la Russie doit impérativement admettre que la contrepartie de ces garanties tient au respect de la souveraineté et du choix démocratique de ses voisins. À ces conditions, il est encore possible de sortir pour le mieux de cet état de guerre.

    Jacques Sapir (Marianne, 28 février 2022)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!