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Métapo infos - Page 333

  • L'année 1942, le tournant de la guerre...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous le nouveau numéro de la Revue d'Histoire Européenne, dirigée par Laurent Berrafato. Ce trimestre le lecteur trouvera un dossier consacré à l'année 1942 comme tournant de la guerre, des articles variés et les rubriques régulières : actualités, interview, expositions, mémoire des lieux, portrait, histoire politique, cinéma, l’autopsie d’une bataille, l’histoire dans l’art,… 

    Il est possible de se procurer la revue en kiosque ou en ligne sur le site de la Librairie du collectionneur.

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    Sommaire :

    L'HISTOIRE EN ACTUALITÉ

    EXPOSITION 
    Quand flamboyait la Toison d'Or

    MÉMOIRE DES LIEUX
    Sienne, cité du Palio

    PORTRAIT
    Roger 1er de Sicile

    TRIBUNE 
    Philippe Conrad : faire face à la déconstruction générale de l'histoire

    DOSSIER
    L'année 1942, tournant de la guerre (avec des articles de Rémy Porte, Paul Villatoux, Philippe Conrad, Gérard Gorokhoff, Alexandre Sanguedolce, Claude Franc, Henri de Wailly)

    HENRI III ET SES MIGNONS
    Confidents, conseillers et gardes du corps

    GUERRES SECRÈTES
    Georges Pâques, le Philby français ?

    LES ZOUAVES PONTIFICAUX
    Une légion étrangère au service du pape

    HISTOIRE POLITIQUE
    L'anarchisme en France : l'héritage des rouges et des noirs

    AUTOPSIE D'UNE BATAILLE
    Tourtour ou la fin de la domination sarrasine en Provence

    UN TABLEAU, UNE HISTOIRE
    L'Enterrement du comte d'Orgaz (1588)

    L'HISTOIRE AU CINEMA
    6 films pour une année décisive

    L'ABOMINABLE HISTOIRE DE FRANCE
    Une chronique iconoclaste de notre Histoire

     

     

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  • Les États-Unis et le dilemme de la politique étrangère polonaise...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de David Engels consacré à l'alliance entre la Pologne et les Etats-Unis, qui devient de plus en plus contre-nature pour le gouvernement polonais conservateur.

    Historien, spécialiste de l'antiquité romaine et président de la société Oswald Spengler, David Engels, qui vit en Pologne, est devenu une figure de la pensée conservatrice en Europe et est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a également dirigé un ouvrage collectif, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020).

     

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    Trimarium

     

    Les États-Unis et le dilemme de la politique étrangère polonaise

    On constate toujours avec étonnement que le point de vue des conservateurs polonais sur les États-Unis est complètement différent de celui des Français ou des Allemands, même et surtout dans le contexte de la crise russo-ukrainienne actuelle. Il s’agit peut-être d’un truisme, mais il ne faut pas l’oublier, surtout en ces temps de plus en plus difficiles pour la Pologne et la région du Trimarium en matière de politique étrangère, mais y réfléchir activement. La situation géopolitique de départ est connue de tous : la Pologne étant coincée entre l’Allemagne et la Russie, sa stratégie a toujours consisté à se tourner vers des alliés périphériques capables de fournir une garantie de survie politique contre ces deux voisins surpuissants, sans avoir eux-mêmes d’intérêts territoriaux. Dans l’habillage pratique de cette doctrine, on constate toutefois que ces puissances extérieures étaient généralement, en raison de l’évolution historique, celles qui montraient certes un intérêt pragmatique pour la survie de la Pologne, mais dont l’idéologie entravait de fait le conservatisme polonais plutôt qu’elle ne le favorisait.

    Un premier exemple est sans aucun doute l’alliance avec Napoléon, toujours appréciée aujourd’hui, qui a certes rendu de grands services en rétablissant la Pologne en tant qu’État vassal de la France et en annulant partiellement les « partages », mais dont la politique réelle reposait précisément sur ces « valeurs révolutionnaires » qui, à long terme, devaient saper les valeurs spirituelles fondamentales non seulement de la société polonaise, mais aussi de toute autre société européenne.

    Un autre exemple est l’alignement de l’État national polonais nouvellement fondé après la fin de la Première Guerre mondiale sur les puissances occidentales de l’Entente, qui poursuivaient également une idéologie résolument antichrétienne, internationaliste et ploutocratique — un alignement qui a également été tenté pendant la Seconde Guerre mondiale, mais qui s’est finalement soldé par la mutilation territoriale et deux générations de domination soviétique.

    L’alliance actuelle avec les États-Unis s’inscrit également dans cette continuité, et il est à craindre que les conséquences négatives ne se révèlent que lorsqu’il sera trop tard.

    Certes, l’image idéalisée que de nombreux Polonais ont des États-Unis semble à mille lieues de telles craintes, d’autant plus qu’elle a été apparemment confirmée par la présidence de Donald Trump et sa courte lune de miel avec le gouvernement polonais actuel. Du point de vue polonais, les États-Unis sont considérés comme le modèle ultime d’un ordre républicain axé sur la liberté, profondément enraciné dans la foi chrétienne et animé d’une volonté farouche de liberté individuelle ; deux facteurs qui semblent s’accorder de la plus belle des manières avec les convictions religieuses (catholiques) de la Pologne et la tradition polonaise du « liberum veto ». Il est également compréhensible que les États-Unis soient devenus, à l’époque de la dictature communiste, une image idéale de prospérité, de démocratie et de liberté et qu’ils semblent représenter, du point de vue polonais, un modèle de réussite très envié en raison de leur comparaison pratique avec les conditions désastreuses du socialisme réellement existant.

    Mais les États-Unis du XXIe siècle n’ont plus grand-chose à voir avec une telle vision idéale, dépassée de plusieurs générations, comme l’ont déjà critiqué au XXe siècle de nombreux intellectuels occidentaux, qui ne connaissaient pas les États-Unis par contraste avec le communisme réel, mais plutôt par l’examen critique des conséquences réelles de l’américanisation (et qui, en fait, n’ont fait que confirmer les craintes lucides de Tocqueville au XIXe siècle…). Déjà à l’époque, il était évident, même pour la France, que l’anglicisation de la langue conduirait à un recul de la langue maternelle, que le capitalisme ultralibéral des États-Unis conduirait à une dictature de quelques grands oligopoles, que l’américanisation de la culture (et notamment de la gastronomie) conduirait à un déclin inquiétant des développements culturels propres, et que la transposition naïve et souvent ignorante et égocentrique de ses propres critères démocratiques à des États non occidentaux conduirait à une série ininterrompue de désastres en matière de politique étrangère, dont les conséquences sont que non seulement les États-Unis, mais aussi de nombreux États européens, aujourd’hui, sont considérés sous un jour extrêmement défavorable partout dans le monde.

    Entre-temps, cette évolution s’est enrichie d’autres phénomènes inquiétants. Un regard impartial sur la réalité de la vie aux États-Unis montre à quel point ces derniers sont tombés sous l’emprise de cette idéologie autodestructrice que l’on a souvent qualifiée de « politiquement correcte » ou de « wokisme », et qui atteint un sommet sans précédent sous la présidence de Joe Biden.

    Aujourd’hui, les États-Unis ne sont plus synonymes de liberté individuelle, de démocratie et de joie de vivre, mais plutôt d’imposition impitoyable du multiculturalisme, de l’idéologie LGBTQ, de la transformation des structures démocratiques en structures oligarchiques, de l’immigration de masse, de la déchristianisation, du capitalisme de casino, de la condamnation de leur propre passé historique, de la persécution de la masculinité prétendument toxique et de bien d’autres choses encore.

    Il ne faut donc pas se faire d’illusions : dans les circonstances politiques actuelles en tout cas, une alliance avec les États-Unis devient de plus en plus contre-nature pour le gouvernement polonais conservateur, et la garantie de la survie politique de l’État polonais devrait être payée au prix fort, à savoir par l’abandon de l’autonomie culturelle intérieure, ce qui n’est guère moins grave. Mais il ne faut en aucun cas lire ces remarques comme un appel à se détacher du partenariat de longue date avec les États-Unis ou même à se soumettre à l’un des deux voisins immédiats, car d’une part, l’idéologie dominante actuelle en Allemagne (et dans l’UE) n’est guère différente de celle des États-Unis, tandis que, d’autre part, le prétendu conservatisme russe n’est guère plus qu’un paravent pour une oligarchie fragile, dont le prétendu « amour » pour la culture occidentale chrétienne s’est manifesté il y a quelques semaines à peine en faisant venir par avion des dizaines de milliers de migrants musulmans dans les forêts biélorusses pour les envoyer contre la frontière polonaise.

    Le but de ces lignes est plutôt de montrer au lecteur à quel point la Pologne, à l’exception de ses alliés actuels d’Europe centrale, Hongrie en tête, est effectivement seule dans la politique mondiale, et que même ses partenaires traditionnels comme les États-Unis exigeront au mieux un prix élevé pour leur soutien, quand ils ne le refuseront pas purement et simplement dans le pire des cas — ce qui est également une expérience douloureuse de la politique polonaise aux XVIIIe, XIXe et XXe siècles. Il semble donc essentiel de porter un regard pragmatique et délibérément pessimiste sur la réalité, afin de pouvoir calculer froidement, au-delà des espoirs naïfs et des idéalisations, les conséquences positives et négatives que les différentes constellations d’alliances peuvent réellement offrir, le prix qu’elles exigeraient et la stabilité réelle qu’elles peuvent développer à long terme. Le fait que tous les partenaires potentiels ne puissent donc être considérés qu’avec un grand scepticisme ne permet de tirer qu’une seule conclusion : la Pologne doit modifier son orientation unilatérale vers les États-Unis dans la mesure où elle doit rechercher d’urgence d’autres partenaires qui, même s’ils ont moins d’importance militaire pratique, peuvent créer un climat de politique étrangère dans lequel la Pologne est accueillie avec sympathie et respect, même en dehors des sentiers battus du contexte Est-Ouest, car le soft power continuera à avoir une grande importance au XXIe siècle.

    Il faut donc tout d’abord penser à intensifier les relations avec les «puissances moyennes» modernes qui n’ont jusqu’à présent guère été prises en compte dans la politique étrangère polonaise, comme le Japon, la Corée du Sud, l’Inde, le Brésil, le Mexique et bien d’autres. Un autre point essentiel est le développement urgent du système d’alliance de Visegrád et de l’idée de Trimarium, qui ont tous deux été régulièrement mis en avant depuis maintenant une génération comme l’objectif ultime de la politique européenne polonaise, mais qui n’ont en réalité que peu de succès à leur actif, et dont l’essence même semble menacée par les récentes élections en République tchèque. Il est donc plus urgent que jamais de doter cette alliance de structures solides, tant sur le plan du contenu que sur le plan institutionnel, afin de pouvoir garantir la poursuite d’objectifs communs, même en dehors des situations de politique intérieure, et de mettre enfin en place cette coopération économique et politique des États du Trimarium qui, face à la menace actuelle non seulement de l’Est, mais aussi de l’Ouest, a un besoin urgent d’être intensifiée par la cohésion. La fenêtre d’opportunité pour une telle politique étrangère autonome de la Pologne se rétrécit de plus en plus au fur et à mesure que le conflit avec l’Union européenne et la République fédérale d’Allemagne s’intensifie – d’autant plus que la prochaine « Conférence sur l’avenir de l’Europe » pourrait donner lieu à des développements susceptibles de marginaliser encore davantage la position actuelle de la Pologne en Europe. Il ne reste plus qu’à espérer que le gouvernement polonais, actuellement fortement ébranlé par les désaccords sur la politique Covid, dispose encore de l’énergie et de la clairvoyance nécessaires pour tirer profit de la dernière année de majorité gouvernementale qui s’annonce…

    David Engels (Visegrád Post, 10 février 2022)

     

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  • Les snipers de la semaine... (231)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur Causeur, Jean-Paul Brighelli mouche Darmanin, bon représentant d'une oligarchie qui ne cache plus qu'elle déteste le peuple...

    « Populiste ! » — l’injure à laquelle le capitaine Haddock n’avait pas pensé

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    - sur Hashtable, H16 prend dans son viseur la classe politico-médiatique occidentale et son durcissement répressif...

    La mise en place de « dictatures démocratiques »

    Ottawa_Convoi de la liberté.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (364)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Jules Blaiseau.

    Au sommaire :

    • 1 - L'image de la semaine
      Lundi 7 février à Paris s'est déroulée la XIII ème cérémonie des Bobards d'Or. Une cérémonie satirique qui récompense les meilleurs mensonges de l'année de la part des journalistes ! Revenez avec Jean-Yves Le Gallou sur cette étape importante de l'année, que vous pourrez visionner sur TV Libertés à partir du 17 février !
    • 2 - Macron chez Poutine, la France humiliée !
      Macron ressort grandi de son voyage en Russie, c'est du moins ce que les médias laissent penser en le présentant comme le médiateur incontournable du conflit russo-ukrainien. D'après Jean-Yves Le Gallou, il s'agit pourtant d'une humiliation diplomatique en règle.
    • 3 - Revue de presse
      Apolline de Malherbe face à Darmanin, mort de Rayan au Maroc, Dupond-Maserati s'achète une Moretti en cash...
    • 4 - Drahi auditionné par le Sénat
      Après Vincent Bolloré et Bernard Arnault, Patrick Drahi est le troisième milliardaire à être auditionné par une commission sénatoriale au sujet de la concentration des médias. Étudiez avec nous le dessous des cartes des médias, ou plutôt ceux qui les distribuent.

     

                                        

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  • Comprendre la genèse de l'État profond occidental...

    Les éditions Terre et Peuple viennent de publier les trois premiers livrets d'une étude de Jean-Patrick Arteault intitulée Comprendre le mondialisme et les origines de l’État profond occidental et qui en comportera sept au total. Jean-Patrick Arteault collabore à la revue Terre & Peuple Magazine.

     

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    " Le premier livret est une grosse introduction sur les concepts, la méthodologie et les bases historico-culturelles du mondialisme occidental, en précisant que  mondialisme et occidentalisme sont des quasis synonymes.

    Le second s’intéresse aux premières décennies de la Société Secrète de Cecil Rhodes (la désignation est de lui-même) et du Groupe de Milner.

    Le troisième est consacré aux premiers temps de la Société Fabienne qui n’est ni la matrice du groupe Rhodes – Milner ni sa création, contrairement à ce qu’on peut lire ici ou là dans la littérature « conspirationniste » française."

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  • Les Européens de souche existent-ils ?...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une vidéo réalisée par Thaïs d'Escufon et consacré à la question des Européens de souche. Porte-parole talentueuse et courageuse du mouvement Génération identitaire, Thaïs d'Escufon développe désormais une activité de publiciste sur les réseaux sociaux.

     

                                            

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