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Métapo infos - Page 1731

  • 1918 - La grande illusion

    Le numéro 39 de la Nouvelle revue d'histoire est en kiosque et propose un dossier consacré à la dernière année de la Grande guerre.

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  • Les équivoques de l' "Obamania"

    Un article d'Alain de Benoist consacré à l'élection de Barack Obama au poste de Président des Etats-Unis :

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    Les équivoques de l’« Obamania »
    Chacun sait que, si le monde entier avait pu voter à l’élection présidentielle américaine, Barack Obama ne l’aurait pas emporté par quelques points d’écart seulement, mais par une majorité d’au moins 80 %. A l’exception notable de l’Etat d’Israël, dans pratiquement tous les pays du monde, le candidat démocrate jouissait en effet d’un très large appui des opinions publiques. Le fait n’est pas en lui-même étonnant, après huit années d’un règne de George W. Bush que beaucoup d’observateurs considèrent d’ores et déjà comme le pire président de l’histoire des Etats-Unis.

    Là où les choses se gâtent, c’est lorsque l’on tente d’élucider les causes profondes d’une « Obamania » qui s’est très vite transformée en « hystérobamania ». Or, les déclarations faites aux lendemains de l’élection du 4 novembre ne laissent aucun doute sur ce point : ce n’est pas parce que Barack Obama est jeune et sympathique, qu’il possède un charisme certain, qu’il a réalisé une bien meilleure campagne que son adversaire républicain, qu’il a avancé des idées de nature un séduire un vaste électorat, que son élection a été saluée par un concert de louanges quasi-planétaire. C’est en raison de la couleur de sa peau. Les Européens et les Africains, notamment, n’ont visiblement retenu qu’un seul aspect de sa victoire : un Noir (en réalité, un métis) est entré pour la première fois à la Maison-Blanche.

    Cette « racialisation » des commentaires, beaucoup plus forte encore hors des Etats-Unis qu’en Amérique même, et qui a oblitéré tout véritablement jugement politique, laisse songeur. Et ce qui est le plus remarquable (ou le plus révélateur), c’est qu’elle a été le fait des racistes comme des antiracistes, les premiers ulcérés de cela même qui réjouissait les seconds : l’arrivée d’un Noir à la tête de la plus grande puissance du monde – mais les uns comme les autres d’accord pour accorder à l’appartenance raciale d’Obama une importance démesurée.

    Certains de ces commentaires ont même été stupéfiants. En France, tandis que le Conseil représentatif des associations noires (CRAN) appelait à un rassemblement « pour saluer la victoire d’Obama et demander à Nicolas Sarkozy de ne pas oublier les revendications des Noirs de France », on a pu voir de jeunes Français d’origine africaine s’écrier : « On a enfin notre président ! », ou encore : « L’exemple à suivre nous vient des Etats-Unis ». (Ils ignorent sans doute qu’en France, c’est un Antillais, Gaston Monnerville, qui présida le Sénat de 1959 à 1968, poste qui faisait de lui le deuxième personnage de l’Etat). En Afrique, des voix plus nombreuses encore se sont élevées pour prédire qu’« Obama va sauver le continent africain » ou que le nouveau président va s’employer à élever le niveau de vie de tous les Kenyans au motif que son père était né au Kenya !

    D’autres affirment qu’Obama est avant tout l’élu des Noirs américains ou des minorités ethniques. C’est encore une erreur. Obama a d’ailleurs eu l’intelligence de ne pas faire campagne sur sa couleur de peau ni de se poser en candidat des Afro-Américains (catégorie à laquelle il n’appartient d’ailleurs pas lui-même), erreur qui lui aurait été fatale. Certes, il a reçu l’appui de 95 % des Noirs, de 67 % des Hispaniques (Latinos) et de 62 % des Asiatiques. Un tel fait ne saurait surprendre, et il n’est pas question de nier ici l’importance symbolique que représente l’élection d’un président noir dans un pays où, il y a encore un demi-siècle, régnait la ségrégation. Mais il ne faut pas oublier que, lorsque les candidats démocrates étaient des Blancs, les minorités ethniques votaient déjà très majoritairement démocrates.

    Obama a par ailleurs obtenu le vote de 43 % des Blancs (contre 55 % à McCain), chiffre qui n’a rien de négligeable. Il faut savoir que depuis Lyndon Johnson, en 1964, aucun démocrate n’a jamais recueilli les votes de la majorité des électeurs blancs. Or, non seulement Obama n’a pas attiré sur son nom moins de « votes blancs » que les trois derniers candidats démocrates à la Maison-Blanche, mais il en a même obtenu plus. Très symbolique est à cet égard la victoire qu’il a remportée en Virginie (l’Etat qui abritait la capitale des Sudistes au moment de la Guerre de Sécession) ou encore dans l’Ohio. Peter Wallsten, dans le Los Angeles Times, l’a remarqué très justement : « Les Blancs américains ont joué un rôle décisif pour faire entrer un président noir à la Maison-Blanche ». Obama est en fait parvenu à convaincre toutes les catégories sociales de son pays, et s’il a été élu, c’est d’abord pour avoir su rassembler bien au-delà de la couleur de sa peau.

    Enfin, il ne faudrait pas oublier que Barack Obama n’a pas été élu président de l’Afrique, secrétaire général des Nations-Unies ou rédempteur de l’humanité, mais président des Etats-Unis, avec pour seule et unique mission de défendre les intérêts américains. Compte tenu des pesanteurs historiques et géopolitiques, ce n’est évidemment pas le fait qu’il est un Noir qui suffira à remettre l’Amérique sur le chemin d’une convergence avec l’Europe. Le président russe Dmitri Medvedev est apparemment pour l’instant le seul à l’avoir compris.

    Barack Obama a hérité d’une situation catastrophique qui a favorisé sa victoire (le vrai vaincu du scrutin n’est pas McCain, mais George W. Bush), mais qui représente maintenant la principale difficulté à laquelle il va devoir faire face pour redresser la situation. Il sera jugé sur ses actes, non sur son appartenance raciale. Pour y parvenir, il n’aura pas à choisir entre une « politique blanche » ou une « politique noire », car ces catégories ne correspondent à rien. Il aura à faire de bons choix politiques tout court. Savoir s’il y parviendra est une autre question.

    Alain de Benoist

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  • Yukoku : un film de Mishima

    Yukoku, l'unique film réalisé par l'écrivain japonais Yukio Mishima sur la base de sa nouvelle intitulée Patriotisme, et qui était jusqu'à présent introuvable, fait l'objet d'une édition en DVD chez Montparnasse.

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    Yukoku (Patriotisme) : un film extraordinaire laissé par l'un des plus grands écrivains du siècle. Maudit, détruit, pratiquement oublié dans son propre pays, ce film produit en 1966 est ressorti au Japon grâce à une copie miraculeusement retrouvée en 2005. La présente édition réintroduit en Europe des images quasi inédites, qui font partie intégrante de la construction mythique de soi-même à laquelle Mishima a dévoué sa vie. Suivant exactement la narration d'une nouvelle écrite quelques années plus tôt, Patriotisme, ce film montre de façon stylisée la dernière étreinte amoureuse et le seppuku d'un jeune lieutenant entièrement dévoué à l'honneur samouraï, le Bushido : répétition de la mort spectaculaire que l'écrivain choisira, le 25 novembre 1970, à Tokyo. Film ultra-esthétique, cinéma wagnérien, prolongement filmique du théâtre Nô ou encore document historique, Yukoku occupe une place unique dans l'art cinématographique du XXè siècle.
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  • La campagne de M. Obama inspire les conseillers de M. Sarkozy

    Un article du Monde nous apprend ce à quoi il faut nous attendre pour la campagne présidentielle de 2012...
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    La campagne de M. Obama inspire les conseillers de M. Sarkozy


    t s'IL y avait une recette à importer ? Le phénomène Obama fascine la classe politique française, à droite comme à gauche, et surtout... à l'Elysée. Pierre Giacometti, ancien directeur d'Ipsos devenu conseiller politique de Nicolas Sarkozy, revient d'une semaine d'immersion dans l'équipe de campagne de Barack Obama : "embedded" pour le compte du président français, qui réfléchit à la refonte stratégique de l'UMP et... à sa future campagne présidentielle. Nicolas Sarkozy, qui se targue d'avoir accueilli M. Obama, venu en observateur pendant la bataille électorale française de 2007, veut analyser - au-delà des qualités propres du candidat démocrate - les ressorts de sa campagne.

     

    Sans attendre le résultat du scrutin du 4 novembre, l'équipe de communicants recrutés par M. Sarkozy pour préparer les échéances de 2012 s'est déjà inspirée du travail du candidat démocrate sur la Toile pour tenter de construire, à l'échelle de l'UMP, un réseau communautaire, un "site conçu comme un média politique global".

    Mais les Français sont encore très loin de l'ultra-professionnalisation des politiques américains. "Obama, c'est l'"entertainment" en politique, analyse Christophe Lambert, communicant, membre de la cellule stratégique de l'UMP. Il applique les lois du cinéma à la politique. Un bon acteur, une bonne histoire, un bon récit. Obama, c'est la cohérence entre le héros et un scénario. C'est une superproduction politique, l'histoire d'un héros qui incarne la promesse d'une Amérique nouvelle. Il a compris, comme Nicolas Sarkozy, qu'il fallait faire de la politique un spectacle."

    Pour les communicants français, les succès de M. Obama tiennent dans le recrutement, dans la société civile, des meilleurs spécialistes d'Internet, de la communication, de la publicité, des sondages, des finances, de l'économie ou encore de la diplomatie.

    De David Axelrod, ancien journaliste à la tête d'un cabinet de consulting, à Chris Hughes, cofondateur de Facebook, le sénateur de l'Illinois a réussi à agréger les intelligences du pays. "Dans le même temps, note un conseiller de M. Sarkozy, Obama a été capable de construire une campagne du bas vers le haut où le citoyen s'investit en tant qu'agent électoral et fabrique des relais dans tout le pays."

    Dès la convention démocrate de Denver, en août 2008, l'UMP avait dépêché ses observateurs, quand le Parti socialiste avait presque ignoré ce rendez-vous. Louis Giscard d'Estaing, président du groupe d'amitié France-Etats-Unis à l'Assemblée nationale, et Laurent Wauquiez, secrétaire d'Etat à l'emploi, avaient notamment fait le déplacement.

    Xavier Bertrand, le ministre du travail, qui rêve d'un grand destin avait, lui, envoyé son chef de cabinet, Michel Bettan. "C'est le seul événement politique planétaire, analyse M. Bettan. Quatre jours de spectacle regardés par le monde entier ; 75 000 personnes qui déferlent sur la ville. L'équipe d'Obama ne laisse rien au hasard. Même lorsque le spectateur croit à la spontanéité, même lorsque ce sont de simples citoyens qui interviennent, tout a été préparé en amont par les équipes d'Obama."

     

    LA "MARQUE" DU CANDIDAT

     

    Professionnalisation, scénarisation à outrance : les Français rêvent d'importer la méthode. "Nous devons être capables, note Michel Bettan, de créer un événement fondateur, majeur, comme la convention démocrate, qui mobilise sur plusieurs jours." "Nous avions amorcé cette démarche en 2007, au Bourget. Mais il faudra aller beaucoup plus loin en 2010, précise Christophe Lambert. L'organisation d'Obama est quasi militaire."

    La publicité, le financement, les lobbies ; les conseillers de Nicolas Sarkozy rêvent de briser les carcans et les tabous français. "En France, déplore M. Bettan, la législation interdit toute publicité. Il nous faut inventer de nouvelles fenêtres. On peut, par exemple, réfléchir à l'utilisation de spots sur Internet."

    "Les Américains n'ont pas peur de l'émotionnel. En France, sur cette question, on est encore mal à l'aise, note M. Lambert. Et c'est pourtant le registre le plus fort. L'émotion, la famille, éventuellement les drames : les Américains utilisent tout ce qui donne de l'épaisseur à une marque." Car les communicants parlent désormais de la "marque" d'un candidat, la "marque Obama", la "marque Sarkozy".

    Une marque qu'il s'agit de développer comme n'importe quel autre produit avec son logo, sa typographie, son slogan, son positionnement, ses valeurs. La campagne présidentielle de 2012 risque d'avoir un fort accent américain.


    Sophie Landrin

    Article paru dans le Monde du 5 novembre 2008

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  • Echappées nordiques - Les maîtres scandinaves et finlandais enFrance 1870-1914

    Echappées Nordiques

    Palais des Beaux-Arts de Lille du 10 octobre 2008 au 05 janvier 2009

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    A travers un choix de 105 oeuvres, des tableaux pour la plupart mais aussi des dessins, des gravures et des sculptures, l’exposition présentée par le Palais des Beaux-Arts de Lille illustre le génie de l’art nordique et témoigne de la fascination réelle que cet art a exercé sur les Français, tant l’attachement à la nature y est profond, l’aspiration mystique aux valeurs de la vie, prégnante, et vive, la richesse du langage plastique.

     

    Entre 1870 et 1914, Danois, Finlandais, Norvégiens et Suédois affluent en France afin de parfaire leur formation artistique. Délaissant l’Allemagne et l’Italie, ces artistes découvrent Paris, alors capitale des arts, mais arpentent aussi la Bretagne, la Normandie, la Manche et la Picardie.

    Par la qualité, l’authenticité et la fraicheur de leur production, s’attachant à représenter la vie quotidienne en France mais aussi dans leurs pays, ils séduisent autant les maîtres français (Puvis de Chavannes, Monet, Cazin, Rodin…) que le public. Les Expositions Universelles de Paris en 1889 et en 1900 leur accordent la consécration. Dans le sillage de cet engouement, l’Etat français va alors acquérir nombre d’œuvres qui constituent un fonds exceptionnel réparti aujourd’hui entre le musée d’Orsay et de nombreuses collections publiques françaises.

    Ces dernières années, des expositions monographiques ou collectives ont mis à l’honneur certains de ces peintres. A travers un choix de 105 œuvres, des tableaux pour la plupart mais aussi des dessins, des gravures et des sculptures, l’exposition présentée par le Palais des Beaux-Arts de Lille apporte une dimension originale et passionnante : en illustrant à merveille le génie de l’art nordique, elle témoigne de la fascination réelle que cet art a exercé sur les Français, tant l’attachement à la nature y est profond, l’aspiration mystique aux valeurs de la vie, prégnante, et vive, la richesse du langage plastique.

    Dans cet exceptionnel ensemble de portraits émouvants, de scènes familières et intimes,de vastes paysages de neige ou de mer, surgissent les noms prestigieux de Vilhelm Hammershøi et de Peder Krøyer pour le Danemark, Albert Edelfelt et Ville Vallgren pour la Finlande, Fritz Thaulow, Edvard Munch pour la Norvège et Hugo Salmson, August Strindberg et Anders Zorn pour la Suède.

    Ancrée aux portes de l’Europe du Nord, et forte de son ouverture internationale, Lille crée ici l’événement en exposant l’art nordique exclusivement à partir d’un trésor propre aux musées français.

    Commissaire général de l’exposition : Annie Scottez-De Wambrechies, conservateur en charge du département XVIIIe et XIXe siècles auPalais des Beaux-Arts de Lille

    Commissaire associé : Frank Claustrat, Maître de conférences en histoire de l’art contemporain, Université Paul-Valéry, Montpellier 3

    Cette exposition bénéficie du soutien des ambassades de Danemark, de Finlande, de Norvège et de Suède ainsi que de celui du Conseil nordique des ministres. Elle a reçu le label Saison culturelle européenne et a été organisée grâce à la collaboration exceptionnelle du musée d’Orsay.

    Catalogue : Editions d’art Somogy, avec le soutien de UPM Kymmene et Norden

    Informations pratiques :

    Ouverture et horaires Tous les jours (sauf le mardi) de 10 h 00 à 18 h 00 et le lundi de 14 h 00 à 18 h 00

    Adresse : Palais des Beaux-Arts Place de la République 59000 Lille Tél. +33 (0)3 20 06 78 00 Site internet : www.pba-lille.fr

    Prix d’entrée :
    - Plein tarif : 6,50 €
    - Tarif réduit : 5,00 €
    - Exposition + collections permanentes : 8 € (réduit : 6,50 €)
    - Accès gratuit pour les enfants de moins de 12 ans, les demandeurs d’emploi, les RMIstes... et le - premier dimanche de chaque mois pour tous.

    Palais des Beaux-Arts Place de la République 59000 Lille, FRANCE Tél. 33 (0)3 20 06 78 00

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  • Ellroy, le retour !

    Le troisième et dernier tome de Underworld USA, la trilogie de James Ellroy consacrée à la face sombre de l'histoire des années 60 aux Etats-Unis, devrait paraître fin 2009 aux éditions Rivages. Après American Tabloïd et American death trip, un événement attendu avec raison !

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