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Métapo infos - Page 1080

  • Le retour d'Ulysse...

    Les éditions Scorpion Press viennent de publier le texte d'une pièce de Michael Walker intitulée The Return of Odysseus. Editeur et talentueux animateur, jusqu'au début des années 2000, de la revue néo-droitiste anglaise The Scorpion, Michael Walker est déjà l'auteur de deux pièces, King et Hitler's Temptation.

    L'ouvrage est disponible à la commande sur Amazon.

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    " Can a civilization teetering on the edge of destruction be saved through the strength of will of a single individual?

    Can a culture be rescued by the faithful few, given inspiration by a powerful leader?

    Can a deliberate conspiracy be defeated through decisive action—even though the conspiracy appears to have already won?

    Can an individual who has already given up his cause as hopeless, be persuaded to return to the fray and win?

    All of these questions—and more—are addressed in this masterful adaptation of the last section of Homer’s classic work, “The Odyssey”, dealing with the final return of the long-lost King of Ithaca, Odysseus, to his homeland.

    As all familiar with the original story will know, in Odysseus’s absence following the Trojan War, his country Ithaca falls into anarchy with all manner of evil suitors seeking the hand of his wife—presumed to be a widow—in order to seize control of the kingdom.

    In this adaptation of that drama, Michael Walker takes its underlying premise—a king returning to his subverted realm—and weaves a suspense-filled tale involving characters present-day readers may recognise.

    Posited against the scenario of betrayal, fear and self-seeking, are the faithful few who have remained loyal to the missing king, hoping against hope that he will return and cleanse the nation.

    Is faith enough? Have they given up in the face of seemingly overwhelming numbers? Will they find the strength and courage to fight once again should the king return?

    Find out in the dramatic conclusion of this work, written in play format ready for stage presentation. "

     

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  • Michel Onfray à l'honneur !...

    La chasse au Onfray est ouverte ! Après BHL, Valls, Mélenchon, Laurent Joffrin, dans Libération, s'est fendu de quatre pages pour essayer d'abattre l'ex-idole de la gauche libertaire. Philippe Bilger sur son blog Justice au singulier a dit ce qu'il pensait de ce pitoyable pensum...

     

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    L'honneur fait à Michel Onfray !

    Libération a publié "Nos réponses à Michel Onfray" sur "Migrants, FN, Médias" et a consacré quatre pages - en sélectionnant des extraits d'un entretien paru le 10 septembre dans Le Figaro - à lui répliquer, à le contredire.

    En page 2, en gras et en caractères immenses, cette affirmation : "Comment Michel Onfray fait le jeu du FN".

    C'est Laurent Joffrin qui a assumé la lourde et ingrate charge de cet exercice et, comme c'était prévisible, il a donné encore plus de force et de vigueur à l'argumentation prétendument choquante de ce philosophe.

    Si Michel Onfray était vaniteux, il pourrait s'enorgueillir de cet hommage pervers qui fait parler de lui et le place, à nouveau, au centre d'un débat qu'il n'a pourtant pas initié.

    Je suis persuadé que le quotidien du 15 septembre a été énormément vendu, ce qui autorise l'interprétation évidente que la personnalité, les propos et l'aura de Michel Onfray ont beaucoup plus attiré les lecteurs que "Nos réponses" de Libération. L'absurdité du procès que sa pertinence.

    Il est vrai que sont navrantes cette page 2 présentant comme une certitude ce qui est tout au plus une élucubration indécente, et les deux pages suivantes où Laurent Joffrin s'essouffle à demeurer à la hauteur, même critique, même partiale, de convictions face auxquelles il rend les armes en croyant les vaincre.

    Aucune de ses répliques n'est décisive et on a de la peine pour lui, tant il cherche désespérément à trouver des motifs pour instiller de la contradiction à l'égard de propos à la limpidité rude, âpre et sans fard.

    On est obligé de s'interroger sur les causes d'un tel masochisme médiatique, entraînant Libération dans un gouffre de banalité idéologique : Michel Onfray, avec lequel on est en désaccord, fait forcément le jeu du FN !

    Je savais qu'un jour la pensée convenue se servirait de cette pique qui n'a plus le moindre effet corrosif tant c'est devenu un poncif que de "sortir" le FN quand on est dépassé et que l'impuissance vous guette.

    Je ne peux pas ne pas voir dans cette étrange entreprise menée par un quotidien vantant pourtant sa liberté et son anticonformisme la manifestation d'une connivence, entre le pouvoir et lui-même. Il n'est pas indifférent en effet que le journal prenne la relève du Premier ministre qui s'était ridiculisé en enjoignant à Michel Onfray d'avoir tort avec BHL et avec la gauche plutôt que raison avec Alain de Benoist.

    Il n'est pas anodin non plus que dans le corps de l'une de ses piètres rectifications, Laurent Joffrin cite, pour le soutenir, BHL dont le comportement boutefeu, notamment pour la honteuse catastrophe libyenne avec ses suites terrifiantes, avait été dénoncé par Onfray de manière plus que cinglante.

    On a donc à l'évidence, dans ces quatre pages, la mise en oeuvre d'un processus moins destiné à battre en brèche les affirmations d'Onfray qu'à donner un signal complaisant et soumis à ceux qui ne supportent pas ses éclats et son insupportable sincérité et lucidité.

    Comment ce pouvoir et ceux qui le servent pourraient-ils admettre d'être ainsi déboussolés ? Comment un homme, dont le destin et les constances intellectuelles ont manifesté qu'il avait le droit de blâmer la gauche de ne plus l'être, se permet-il en même temps des fulgurances, des provocations et des évidences dont les esprits libres, de droite et de gauche, font leur miel ?

    Il y a dans cette alliance entre une légitime dénonciation, selon M.O., et une adhésion courageuse à la vérité du réel, quoi qu'il en coûte, une logique, une rectitude, non pas une contradiction mais une concordance, impossibles à accepter pour des dogmatiques et des idéologues préférant se crever les yeux et l'esprit en faisant silence plutôt que d'observer, réagir, protester et cibler les responsabilités.

    Michel Onfray est un intolérable mystère pour les sentiers battus et les tiédeurs d'aujourd'hui, il a l'aplomb de ne rien renier de ce qu'il a été et de ne pas s'excuser en permanence de ce qu'il a l'audace - parce que le déplorable est de devoir considérer qu'il y a en effet un risque - de nommer, de décliner et de pourfendre.

    Quand Laurent Joffrin, sans enthousiasme ni élan, défend les médias dont Onfray souligne le caractère manipulateur, parfois, et la criminalisation qu'ils opèrent de toute réflexion profonde, notamment sur les migrants, il adopte une posture qui serait comique si elle ne prêtait pas à conséquence au quotidien, pour l'information, la politique et la société.

    Ce qu'on reproche à ce philosophe est la liberté de sa pensée et de son expression. Pensant juste, il dit ce qu'il pense. Rien de plus mais c'est beaucoup aujourd'hui.

    C'est un honneur fait à Michel Onfray que ce numéro pour détourner de lui.

    Mais qui lui donne raison.

    Philippe Bilger (Justice au singulier, 16 septembre 2015)

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  • Bandes : dérive criminelle et terrorisme...

    Les éditions Micro application viennent de publier une étude de Julien Dufour et Abdelfettah Kabsi intitulée Bandes - Dérive criminelle et terrorisme. Julien Dufour est commissaire et Abdelfettah Kabsi est officier de police, et tous les deux sont des praticiens de la lutte contre les bandes.

     

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    " Tirs de kalachnikovs, assassinats au « barbecue », « jambisations », la multiplication des règlements de compte sanglants dans les cités sensibles illustre les enjeux financiers des trafics de stupéfiants et de l’économie souterraine. Cette violence exacerbée et banalisée est un terreau fertile au développement de bandes violentes territorialisées. De la guerre des boutons à la guerre des gangs, un ascenseur criminel va mener certains jeunes récidivistes au cœur d’un « néo-banditisme » des cités. La menace est endogène, et stratégique. Elle se double aujourd’hui d’une dérive fanatique, prétexte à l’émergence d’un « néo-terrorisme ».

    Qu’est-ce qu’une bande de rue ? Comment fonctionne-t-elle ? Pourquoi une telle violence, conduisant au rétablissement de la peine de mort, à titre privé ? D’où viennent ces nouvelles formes de banditisme et de terrorisme, au cœur de nos sociétés ? Comment faire face ? La démarche est pédagogique : elle vise à donner des clés de lecture de la délinquance des cités aux professionnels comme aux néophytes. Elle propose une première classification des bandes de rue, et un regard policier sur le « réel criminel ». Nommer, diagnostiquer, déceler, agir ex-ante, telle est la trame d’un ouvrage qui entend aussi rendre hommage aux acteurs – policiers, magistrats, enseignants, monde associatif – qui œuvrent chaque jour sur ces territoires de la République. "

     

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  • Schengen et les frontières mentales...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Le nouvel Économiste et consacré à l'incapacité de nos dirigeants à appréhender la crise migratoire en cours...

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    Schengen et les frontières mentales

    Face au tsunami humain déferlant sur l’Europe depuis l’Afrique et le Proche-Orient, nos dirigeants restent pétrifiés, tel un lapin pris dans les phares : com’, bavardage, conciliabules – rien de stratégique, rien de fort. Et la direction de l’Union européenne (UE) – s’il y en a toujours une ? C’est pire encore, si possible.

    D’abord ceci : un criminologue s’exprime sur ce point, car à l’échelle continentale, cette marée humaine suscite bien sûr des périls criminels et sanitaires multiples. Or en pareil cas, toute réflexion sensée permettant de reprendre l’initiative impose de partir des fondamentaux. Selon nous, les voici:

    - Que veut le peuple français ; que veulent ceux de l’Union européenne ?
    En France, l’opinion exige qu’on supprime la passoire-Schengen (IFOP-Le Figaro, 9/07/2015) 7 Français sur 10 demandent le retour des frontières nationales (pour supprimer Schengen : socialistes, oui 53 % ; UMP, 77 %). Dans l’UE, tous les peuples veulent abolir Schengen !

    - Quelle est aujourd’hui la préoccupation majeure des opinions de l’UE ?
    (Le Figaro/Eurobaromètre 2/08/2015 ; enquête antérieure au tsunami migratoire), 1/l’immigration, 38 % ; 2/l’économie, 27 % ; 3/le chômage, 24 %.

    - Que pensent les Français de l’“antiracisme”-monochrome matraqué par les grands médias d’information ?
    Ils s’en fichent (Opinion Way/Licra, octobre 2013), Intérêt pour les entités “antiracistes” : non, 86 % ; oui, 13 %. Pire chez les 25-34 ans, indifférents à 90 % ! Même, cela les agace (IFOP/Valeurs Actuelles, 14/10/2014) : “On ne peut plus rien dire sans se faire traiter de raciste” : vrai, 76 % ; sympathisants de gauche, vrai, 60 % !

    - Que faire alors, face à une menace multiforme, vagues massives de migrants aujourd’hui affamés et demain, peut-être, hostiles ; mais aussi, bouffées terroristes émanant de bandits ré-islamisés, souvent mentalement confus ?
    Là encore et comme en médecine, le diagnostic est tout : s’il est pertinent mais surtout, fait à temps, le traitement n’en agit ensuite que mieux.
    Or l’art de produire de bons diagnostics nous est récemment transmis par un vrai expert, Xavier Guilhou, dans l’excellent bulletin de l’École de management de Grenoble (Comprendre les enjeux stratégiques, CLES, mars 2015). Un entretien au titre grandiose : “Géopolitique des frontières mentales”.

    Voilà ce que dont avertit M. Guilhou :

    – “Ne pas se laisser enfermer dans des habitudes mentales, dans des grilles de lecture, quand bien même elles seraient confortables”…

    – “Sortir de notre angélisme douillet, en finir avec ces débats d’opinion constamment biaisés par l’idéologie ou la paresse intellectuelle”…

    – Combattre “un cruel déficit d’anticipation, une incapacité chronique à imaginer l’inconcevable”…

    – Ne pas “croire que nos interlocuteurs fonctionnent mentalement comme nous”…

    – “Ne pas tricher avec le réel, avec les populations, avec les événements”…

    – “Ce qui fait la différence, c’est l’agilité mentale dans le questionnement”.

    Avertissement de X. Guilhou : “En privilégiant les postures prudentielles, en nous abritant derrière le principe de précaution, en essayant de nous convaincre comme des perroquets qu’ils n’oseront pas toucher au statu quo qui jusqu’ici assurait notre confort, nous allons sciemment à l’échec”.

    Ces “frontières mentales”-là sont aisées à reconnaître ; ce sont celles des personnages qui, au sommet, nous gouvernent et nous informent. Or au XVIIIe siècle déjà, Emmanuel-Joseph Sieyès (1748-1836), nous disait comment réveiller de tels aveugles : “Ne perdez pas votre temps à discuter avec ces sortes de gens. On ne les persuade point ; livrez-les au fouet des événements pour toute réponse” (“Réponse à quelques opinions contre les grandes assemblées et contre la liberté de parole”).

    Xavier Raufer (Le nouvel Économiste, 4 septembre 2015)

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  • La cavale du Dr Destouches...

    Les éditions Futuropolis viennent de publier une bande-dessinée, scénarisée par Christophe Malavoy et dessinée par Paul et Gaëtan Brizzi, intitulée La cavale du Dr Destouches. Christophe Malavoy est acteur et passionné  par l'oeuvre de Louis-Ferdinand Céline, auquel il a consacré un portrait romancé, Céline - même pas mort ! (Balland, 2011).

     

     

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    " 1944 : Louis-Ferdinand Céline, Lucette son épouse et le chat Bébert quittent Paris bombardé. Traversant l’Allemagne en ruines, ils rejoignent Sigmaringen où s’est réfugiée la communauté française collaborationniste, et où ils retrouvent le comédien Robert Le Vigan qui a quitté le tournage des Enfants du paradis. Cerné par des personnages piteux et minables, voire carnavalesques, le drame tourne à la fable burlesque. De cet épisode historique réel, Céline a écrit D’un château l’autre, Nord et Rigodon. Christophe Malavoy, comédien intuitif et liseur attentif de littérature, féru de l’écriture célinienne, a eu l’envie et l'audace d’adapter la trilogie allemande de l’auteur de Voyage au bout de la nuit avec la complicité des frères Brizzi, ténors du film d’animation français."

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  • Les sociétés multiculturelles sont multiconflictuelles...

    Vous pouvez ci-dessous découvrir un excellent entretien avec Jean-Yves Le Gallou réalisé le 10 septembre 2015 par Élise Blaise pour TV Libertés afin d'évoquerla crise migratoire et les solutions qui peuvent lui être apportées.

     

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