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  • Tour d'horizon... (284)

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    Au sommaire cette semaine :

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    - sur Le Saker, une revue de presse internationale pour la période du 28 avril au 4 mai, abordant tous les sujets chauds du moment : la guerre en Ukraine, la guerre commerciale de Trump, le conflit israélo-palestinien, le Moyen-Orient, les tensions indo-pakistanaises, etc...

    La revue de presse internationale du 28 avril au 4 mai

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    - sur Grand Continent, les timides, mais réelles, évolutions du courant européiste sur la nécessité de la force...

    Un art politique européen peut contenir la dérive des Empires

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  • Tour d'horizon... (247)

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    Au sommaire :

    - sur son site personnel, Xavier Raufer se livre à une réflexion d'anticipation géopolitique...

    Esquisse géopolitique : à l’horizon 2030, un nouveau Nomos de la Terre ?

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    Sur Rage, une réflexion sur l'entrée dans l'ère post-humaniste...

    Par quoi l’état-nation sera-t-il remplacé ?

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  • « L'eurasisme de Douguine est incompatible avec le nationalisme »...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Alain de Benoist au site de la revue Front populaire dans lequel il évoque la vision du monde d'Alexandre Douguine, le penseur eurasiste russe, dont la fille a récemment été assassinée dans un attentat à la voiture piégée qui le visait également.

     

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    Alexandre Douguine et Alain de Benoist à une conférence à Paris, en 2013.

     

    Alain de Benoist : « L'eurasisme de Douguine est incompatible avec le nationalisme »

    Front Populaire : Vous avez déjà rencontré Alexandre Douguine. Pouvez-vous nous expliquer qui il est, notamment sur le plan intellectuel ? Quelles sont ses idées, ses influences philosophiques et politiques, etc. ?

    Alain de Benoist : Alexandre Douguine, que je connais depuis plus de trente ans, est un théoricien de l’eurasisme. Ce courant de pensée est apparu dans les années 1920, tant dans les milieux de l’émigration russe (les « Russes blancs ») que dans la jeune Union soviétique, dans le cadre de la querelle des Slavophiles et des Occidentalistes (Zapadniki) qui divisait déjà les élites russes dans les années 1840.

    Les Occidentalistes considéraient la Russie moderne comme issue d’une « occidentalisation » de la société russe entamée au XVIIIe siècle à l’initiative de Pierre le Grand, tandis que pour les Slavophiles, comme Alexis Khomiakov, Constantin Aksakov ou Ivan Kirevsky (sur le plan littéraire, il faut aussi bien sûr citer Dostoïevski), la « vraie » Russie était celle d’avant les réformes pétroviennes, la Russie du patriarcat de Moscou organisée sur le modèle de l’unité conciliaire de l’Église orthodoxe, et se devait donc de combattre les influences délétères de l’Europe occidentale (rationalisme, individualisme, obsession du progrès technique), considérées comme portant atteinte à la personnalité du peuple russe.

    Les eurasistes, parmi lesquels figurent alors des personnalités comme les linguistes Nikolaï Troubetskoï, auteur de L’Europe et l’humanité (l’« Europe » correspondant à l’Occident), et Roman Jakobson, l’économiste Piotr N. Savitsky, le juriste et politologue Nicolas N. Alexeiev, l’historien et géopoliticien George V. Vernadsky, et bien d’autres, estiment comme les Slavophiles que la Russie et l’Occident constituent des mondes totalement différents, mais ajoutent à cette idée des éléments nouveaux. Selon eux, l’identité russe se fonde sur la superposition, à partir d’un substrat slavo-finno-touranien, d’une culture « kiévienne », née au contact des Varègues et fortement marquée par le christianisme byzantin, et d’une culture « moscovite » largement héritée, notamment quant aux formes du pouvoir, de l’empire tataro-mongole qui domina la Russie pendant trois siècles. Spirituellement, la Russie est byzantine, donc « orientale » (c’est le thème de la « troisième Rome »). Enfin, pour les eurasistes, la Russie n’est ni un « pays » ni une nation, mais une civilisation distincte de forme nécessairement impériale.

    Alexandre Douguine, né en 1962, appartient à la seconde génération eurasiste. Son apport principal à cette école de pensée tient à l’importance qu’il attache à la géopolitique, qu’il a longtemps enseigné à l’Université Lomonossov de Moscou (Fondamentaux de géopolitique, 1997), de pair avec un attachement viscéral à la mystique orthodoxe (il appartient lui-même au courant starovère ou « vieux-croyant » de l’Église orthodoxe, né du refus des réformes introduites au XVIIe siècle par le patriarche Nikon), selon laquelle la religiosité doit se fonder sur la foi, et non sur la raison.

    Le géopoliticien anglais Halford Mackinder, mort en 1947, avait développé l’idée (reprise par bien d’autres après lui, à commencer par Carl Schmitt), d’une opposition fondamentale entre les puissances maritimes et les puissances terrestres, les premières ayant été successivement représentées par l’Angleterre et les États-Unis, les seconds par le grand continent eurasiatique, dont le « cœur », le Heartland, correspond à l’Allemagne et à la Russie. Qui parvient à contrôler le Heartland, estimait Mackinder, contrôle le monde. C’est avec cette conviction présente à l’esprit que Zbigniew Brzezinski, dans Le Grand Echiquier (1997), a pu écrire que « l’Amérique doit absolument s’emparer de l’Ukraine, parce que l’Ukraine est le pivot de la puissance russe en Europe. Une fois l’Ukraine séparée de la Russie, la Russie ne sera plus une menace ».

    On comprend mieux par là les positions politiques d’Alexandre Douguine, qui ne voit pas seulement dans l’affrontement de l’Ukraine et de la Russie une « guerre fratricide », mais aussi une projection militaire d’une guerre idéologique débordant largement les frontières, une guerre mondiale entre les démocraties libérales, aujourd’hui en crise, considérées comme ordonnées à l’idée d’État universel et porteuses de décadence, et les démocraties illibérales ordonnées à l’idée de continuité historique des peuples désireux de maintenir leur sociabilité propre et leur souveraineté.

    Mais pour répondre complètement à votre question, il faudrait aussi parler des nombreux auteurs qui ont influencé Douguine. Celui-ci, qui parle couramment une bonne douzaine de langues (qu’il a apprises seul), s’est très tôt familiarisé avec des auteurs aussi différents que l’historien et géographe Lev Gumilev, fils de la poétesse Anna Akhmatova, théoricien du « lieu-développement » (mestorazvitiye), Arthur Moeller van den Bruck, le « jeune-conservateur » allemand partisan de l’« orientation à l’Est », Vico, Danilevski, Mircea Eliade, René Guénon, Jean Baudrillard, Marcel Mauss, Gilbert Durand, Claude Lévi-Strauss, Louis Dumont, Friedrich List, Heidegger, etc. Mais cela déborde le cadre de notre entretien !

    FP : Dans votre ouvrage Contre l’esprit du temps, vous écrivez avoir de la sympathie pour son idée d’une « quatrième théorie politique ». Qu’est donc cette théorie et en quoi la trouvez-vous intéressante ?

    ADB : Trois grandes doctrines politiques concurrentes ont été successivement engendrées par la modernité : le libéralisme au XVIIIe siècle, le socialisme au XIXe siècle, le fascisme au XXe siècle. Dans le livre qu’il a consacré à ce sujet, Douguine développe l’idée qu’il est nécessaire de faire apparaître une « quatrième théorie politique » qui dresserait un bilan de celles qui l’ont précédée, sans pour autant s’identifier à aucune d’elles. C’est une proposition stimulante pour l’esprit.

    Aux yeux de Douguine, le XXIe siècle sera aussi celui du quatrième Nomos de la Terre (l’ordre général des relations de pouvoir à l’échelle internationale). Le premier Nomos, celui des peuples vivant relativement à l’écart les uns des autres, a pris fin avec la découverte du Nouveau Monde. Le deuxième Nomos, représenté par l’ordre eurocentrique des États modernes (l’ordre westphalien), s’est achevé avec la Première Guerre mondiale. Le troisième Nomos fut celui qui a régné à partir de 1945, avec le système de Yalta et le condominium américano-soviétique. Que sera le quatrième Nomos ? Pour Douguine, soit il prendra la forme d’un monde unipolaire américanocentré, soit au contraire celle d’un monde multipolaire où les « États civilisationnels » et les grands espaces continentaux, à la fois puissances autonomes et creusets de civilisation, joueraient un rôle régulateur vis-à-vis de la mondialisation, préservant ainsi la diversité des modes de vie et des cultures.

    Douguine estime encore que nous sommes entrés dans une quatrième guerre mondiale. La Première Guerre mondiale (1914-18), avait abouti au démantèlement des empires austro-hongrois et ottoman. Les deux grands vainqueurs de la Deuxième Guerre mondiale (1939-45) ont été les États-Unis d’Amérique et la Russie stalinienne. La troisième guerre mondiale correspond à la guerre froide (1945-89). Elle s’est terminée avec la chute du Mur de Berlin et la désintégration du système soviétique, principalement au profit de Washington. La quatrième guerre mondiale a commencé en 1991. C’est la guerre des États-Unis contre le reste du monde, guerre multiforme, aussi bien militaire qu’économique, financière, technologique et culturelle, indissociable de l’arraisonnement général du monde par l’illimitation dissolvante de la logique du capital.

    FP : « Extrême droite », « rouge-brun », « antimoderne », « ultra-nationaliste », « traditionaliste », « néofasciste », sont autant de termes qui servent à qualifier ou renvoient à Douguine. Ces qualificatifs sont-ils pertinents ?

    ADB : Quand les journalistes, dont la culture en matière de philosophie politique et d’histoire des idées est à peu près nulle, sont confrontés à un phénomène auquel ils ne comprennent rien, ils ânonnent la vulgate dominante et récitent des mantras. L’« extrême droite », mot-caoutchouc, est le couteau suisse préféré de ces esprits paresseux. Tous ces qualificatifs, à la possible exception de « traditionaliste antimoderne », mais à condition d’entendre le terme au sens de Guénon, sont tout simplement ridicules. Ils n’apprennent rien au sujet d’Alexandre Douguine, mais en disent beaucoup sur ceux qui les emploient. Le plus grotesque est sans doute le qualificatif de « nationaliste » ou d’« ultra-nationaliste », que la plupart des commentateurs utilisent en permanence à son propos. Douguine, je le répète, est un eurasiste. Or, l’eurasisme est incompatible avec le nationalisme, puisqu’il se réclame de l’idée d’Empire, c’est-à-dire d’un refus de principe de la logique du nationalisme ethnique et de l’État-nation (ce qui explique d’ailleurs les liens étroits qu’entretient Douguine avec les représentants des communautés juives et turco-musulmanes).

    FP : Depuis quelques jours, Alexandre Douguine est beaucoup présenté dans les médias comme le « cerveau » de Poutine en politique étrangère, comme une sorte de Raspoutine un peu mystérieux. Quel est son niveau d’influence auprès de Poutine ? Est-il écouté par la société civile russe ?

    ADB : Le « cerveau » de Poutine ! Quand on sait que Douguine et Poutine ne se sont jamais rencontrés une seule fois en tête-à-tête, on mesure le sérieux de ceux qui emploient cette expression. La réalité est plus prosaïque. Alexandre Douguine, qui a été traduit dans dix ou douze langues différentes, est un auteur connu et lu, tant en Russie qu’à l’étranger. Il a ses réseaux et son influence. Lorsqu’en avril 1992, j’avais eu l’occasion de donner une conférence de presse au siège de la Pravda à Moscou et de parler de géopolitique avec des généraux et officiers supérieurs de l’armée, j’avais déjà pu me rendre compte de l’écho que recevaient dans l’opinion les idées eurasistes. Depuis, Douguine a lancé en 2003 le Mouvement eurasiste international, qui s’est beaucoup développé dans les populations non russes de Russie, et il a même été reçu à Washington par Zbigniew Brezinski et Francis Fukuyama.

    Douguine connaît incontestablement bien l’entourage de Poutine, mais il n’a jamais fait partie de ses intimes ni de ses « conseillers spéciaux ». Il est certes reconnaissant à Poutine d’avoir rompu avec l’atlantisme libéral de Boris Eltsine, mais il pense qu’il n’est qu’un « eurasiste malgré lui ». Le livre qu’il a écrit il y a quelques années sur Poutine est d’ailleurs loin d’être un exercice d’admiration : Douguine y explique au contraire à la fois ce qu’il approuve chez Poutine et ce qui lui déplaît. Mais de toute évidence ceux qui pérorent en France à son sujet n’ont jamais lu une ligne de lui.

    FP : Vous connaissez bien Alexandre Douguine et son œuvre. Vous avez par ailleurs récemment publié un ouvrage critique sur les médias intitulé Survivre à la désinformation (2021). Comment jugez-vous globalement son traitement médiatique et celui du conflit russo-ukrainien ?

    ADB : Le traitement médiatique est celui que vous connaissez. Les grands médias français sont tellement habitués à se faire les relais de l’idéologie dominante, ils trouvent tellement normal qu’il n’y ait plus dans ce pays de débats dignes de ce nom, qu’il leur apparaît tout aussi naturel de ne jamais donner la parole à ceux dont ils ignorent ou caricaturent les idées. C’est vrai dans le cas de Douguine comme dans celui de la guerre en Ukraine : le point de vue ukrainien est omniprésent, le point de vue russe n’est même pas mentionné. On crée ainsi un formidable refoulé. Il faut toujours se méfier du refoulé.

     

    Alain de Benoist, propos recueillis par Maxime Le Nagard (Front populaire, 30 août 2022)

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  • “Sociologie critique”, grands principes et grands sentiments...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur le site du nouvel Économiste et consacré à l'alliance passés entre certains milliardaires rapaces et d'anciens militants trotskistes pour saper les bases de l’État-nation...

     

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    “Sociologie critique”, grands principes et grands sentiments

    Imaginons qu’un chercheur proche de la droite libérale ou nationale fasse financer une étude par un oligarque ami de Poutine – en prime, un peu filou. Qu’est ce qu’il prendrait ! On entend d’ici le tollé des journalistes-procureurs sur l’affreuse compromission… Le retour des collabos. Une pétition indignée dénoncerait l’étude “qui ne passe pas”… Une manif’ peut-être…

    Prenons à l’inverse un chercheur partisan de la gauche radicale, hostile à la “société de classes”. De ceux qui excusent tout malfaiteur ou terroriste, sanguinaire djihadi ou migrant-violeur, comme “victime de l’exclusion et du racisme”. Quelle chance il a, ce “sociologue critique” ! Car lui peut toucher des subventions de fort glauques requins de la finance, et dans un silence de cathédrale, encore.

    Désignons d’abord le requin, puis voyons qui il “aide” et pourquoi. Voici M. George Soros, capitaliste “de gauche”, déjà condamné et re-condamné par la justice française ; enfin, débouté par la Cour européenne des droits de l’homme, suite à sa condamnation pour une arnaque visant la Société Générale.

    Est-il calmé ? Non. En décembre dernier, le ‘New York Times’ – qui est loin du brûlot anticapitaliste – s’indigne : alors que “les inégalités sont les plus criantes depuis un siècle”, des milliardaires ont, pour “fuir l’impôt”, monté à leur seul profit un indécent système d’évasion fiscale. Passons les détails : sous le titre “A Private Tax System Saves Billions For The Wealthiest”, l’“ésotérique combine” est révélée par le ‘New York Times’ du 30 décembre dernier.

    Parmi ces ploutocrates, "the liberal billionnaire George Soros" dont le NYT, choqué, souligne qu’il “appelle publiquement à taxer les plus riches, tout en s’enrichissant plus encore par l’évasion fiscale”.

    Rappel : M. Soros possède 24 milliards de dollars – peu taxés, car il a liquidé son hedge fund (terme qui, pour l’opinion, pue l’arnaque à cent mètres), pour un aimable “family office”. On a compris que, passant du hedge fund à l’émouvant “bureau familial”, M. Soros évite encore bien des taxes.

    Autre truc lui permettant de “fuir l’impôt”, la philanthropie : M. Soros investit quelques décimales de ses milliards dans des fondations “humanitaires”. Cela fait moins vampire et plus père Noël, donc permet aux médias de le présenter comme “investisseur et philanthrope”, non comme “ploutocrate”. M. Soros se disant “de gauche”, ses fondations font dans les grandes causes comme l’injustice et le racisme.

    C’est ainsi qu’en 2009 (M. Soros est déjà condamné par la justice française), sa fondation Open Society Justice Initiative finance une étude sur les contrôles d’identité “au faciès” de notre police nationale. Dans le jargon de la “sociologie critique”, cela donne “Les stéréotypes et préjugés visant les minorités visibles”. Il s’agit en fait d’intimider la police – à la joie de voyous, voire de terroristes, parmi lesquels le Berrichon n’abonde certes pas. Car bien sûr et sans nuances, l’étude conclut en taxant de racisme exacerbé une police brutale et réac.

    Or qui réalise cette étude, pour la filiale “justice” de l’Open Society Institute de M. Soros ? Deux chercheurs-militants du CESDIP [Centre de recherche sociologique sur le droit et les institutions pénales, ndlr], un libertaire centre de recherche français, notre Vatican de la culture de l’excuse, notre Mecque de la “sociologie critique”. Un centre dont, depuis deux décennies au moins, les positions publiques sont constamment alignées sur celles de la gauche militante la plus extrême, entre trotskisme et anarchisme Des chercheurs et un centre que la subvention d’un prévaricateur condamné n’a pas semblé gêner plus que ça.
    Ainsi se rejoignent deux forces libertaires : des milliardaires et d’ex-militants désormais proches du mercenariat œuvrent ensemble à fragiliser l’État-nation, en l’occurrence français, seul rempart contre les anarchies conjuguées de Wall Street et des quartiers hors contrôle.

    Une idée : durant la révolution culturelle, la direction du Parti communiste chinois se trouva jadis bien gênée. Les gardes rouges s’affirmaient en effet plus à gauche que le PC – ce qui, pour un marxiste-léniniste, est impossible. Pour riposter, la propagande du PC ajouta alors toujours à l’idéogramme “garde rouge”, les signes “de-gauche-en-apparence-mais-de-droite-en-réalité”. Peut-être faudrait-il réhabiliter cet habile logogramme, pour les centres de recherche naguère de gauche et désormais voués à servir M. Soros & consorts ?

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  • Europe Mad Max demain ?...

    Les éditions Favre viennent de publier Europe Mad Max demain ? - Retour à la défense citoyenne, un essai de Bernard Wicht.

    Enseignant la stratégie à l'université, Bernard Wicht est l'auteur de plusieurs essais importants dans ce domaine, notamment  L’idée de milice et le modèle suisse dans la pensée de Machiavel (L’Age d’Homme, 1995), L’OTAN attaque (Georg, 1999), Guerre et hégémonie (Georg, 2002) et Une nouvelle Guerre de Trente Ans (Le Polémarque 2011). Il a aussi contribué à Gagner une guerre aujourd'hui (Economica, 2013), ouvrage collectif dirigé par le colonel Stéphane Chalmin.

     

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    " De nos jours, on peut se demander si des organisations sans territoire, mais dotées d’une réelle puissance financière et militaire, ne sont pas en train de supplanter l’État-nation ou, tout au moins, de le concurrencer de manière décisive: d’un côté, les diverses formes de groupes armés (des guérillas aux réseaux terroristes sans tête, en passant par les mafias ou les diasporas militairement organisées), de l’autre, les sociétés militaires privées (SMP). Si, dans ces conditions, l’ordre politique de l’État se délite, où se situe la participation des citoyens à la gestion des affaires communes ? Le retour de l’initiative individuelle via le web ne s’inscrit pas dans une logique de citoyenneté, mais dans une logique de «cause», celle nécessaire pour se battre. "

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  • Vers un « système des dépouilles » à la française ?...

    Sur Realpolitik.tv,  Hervé Juvin dénonce la mise en place en France du « spoil system », une pratique américaine contraire aux traditions des états-nations européens.

     


    Hervé Juvin : vers un "spoil system" à la... par realpolitiktv

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