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élites - Page 9

  • Eloge du populisme...

    Il faut s’arrêter un instant sur l’expression des adversaires de l’immigration, qui caractérisent celle-ci comme une immigration “de peuplement”. On s’accorde généralement à faire de 1974 un point de bascule quant à la nature de l’immigration, par l’effet du regroupement familial. On passa alors de l’immigration provisoire d’individus, dont les motifs étaient économiques ou de refuge (asile politique), à une immigration d’implantation. Si l’expression “immigration de peuplement” est plus juste encore que ceux qui l’emploient ne le croient, c’est parce qu’elle n’est pas seulement un phénomène quantitatif, mais un phénomène qualitatif : il s’agit effectivement de “faire peuple” à l’intérieur d’un peuple déjà existant. Ce phénomène, qui est loin d’être majoritaire, est en partie nouveau, ne se limite pas à la France, et crée de véritables diasporas à l’intérieur des pays d’accueils. C’est dans la mesure où les immigrés veulent conserver leur similitude avec le peuple du pays d’origine qu’ils refusent l’assimilation au peuple d’accueil, et cela parce qu’il est impossible d’être similaire à deux modèles contradictoires. Il est curieux que l’on déplore comme “populiste” l’attachement du peuple d’accueil à sa similitude, et que l’on encense l’attachement des immigrés à la similitude de leur peuple d’origine.

    Les éditions Elya viennent de publier Eloge du populisme, un essai signé par Vincent Coussedière. Professeur de philosophie, Vincent Coussedière en appelle au travers de ce livre à une recomposition de l'offre politique.

    eloge du populisme.jpg

    "Si un éloge du populisme reste possible, c’est parce que le populisme n’est pas ce phénomène de ressentiment identitaire critiqué par les experts, confondant populisme du peuple et démagogie populiste. Le populisme est d’abord une affirmation, l’affirmation d’un attachement profond à une tradition qu’il s’agit d’imiter. Ce que le peuple veut conserver, ce n’est pas son identité, car il n’a pas d’identité et il le sait. Ce qu’il veut conserver, c’est sa capacité d’imiter une tradition et de reconnaître la similitude de ceux qui l’imitent avec lui. C’est très maladroitement que les mouvements populistes expriment leur revendication dans un langage identitaire, tombant ainsi dans le piège des démagogues. Etre conservateur ne consiste pas à vouloir conserver une identité mais à vouloir conserver une liberté.
    A rebours de cette interprétation méprisante du « populisme », cet essai propose une réévaluation du phénomène. Le populisme n’est plus rabattu sur une forme de démagogie et d’appel au peuple, mais il est repensé comme la réaction, saine en elle-même, d’un peuple politique à sa destruction. Car il y a plus de mémoire politique dans le populisme du peuple que dans les interprétations que proposent les experts de « la tentation » populiste ou de « l’illusion » populiste. C’est cette mémoire politique, retenue encore dans le peuple populiste, et perdue par les élites, qui ménage paradoxalement un avenir au peuple français."

     

     

     

     

     

     

     

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  • Le populisme en débat...

    Vous pourrez regarder ci-dessous l'émission "Ce soir ou jamais !" du 17 janvier 2011, animée par Frédéric Taddéi et consacré au populisme, à laquelle participaient Alain de Benoist, Alain Soral, Michel Maffesoli, Natacha Polony, Marc Weitzmann, Jacques Rancière, Clémentine Autain et Bernard Stiegler.

     


    Alain Soral dans ce soir ou jamais 17 janvier 2011
    envoyé par ERTV. - L'info video en direct.

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  • La Révolte des croquants

    Quand le peuple se révolte, uni autour de chefs qu'il s'est librement choisi, le pouvoir peut trembler...

    Le livre de Jacques Dubourg, La révolte des croquants, publié aux éditions Sud-ouest, revient sur une de ces révoltes qui a vu la population du Périgord se dresser en 1637 contre le pouvoir royal qui l'accablait d'impôts.

    Les croquants... un beau nom !

     

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    "Le Périgord a été au XVIIe siècle le théâtre d’un mouvement populaire hors du commun : la révolte des croquants.


    Cet ouvrage rassemble des données souvent peu connues sur la trentaine de chefs croquants dont les traces ont pu être retrouvées.

    La révolte des croquants, soulèvement paysan né en 1637 à la suite de nouvelles impositions, a mobilisé des milliers d’hommes et pris une énorme ampleur. Il a entraîné la mise sur pied d’une véritable armée et inquiété le pouvoir royal qui craignait une extension dans toute la Guyenne.


    La force de ce mouvement n’a été rendue possible que grâce à la qualité de ses chefs. Appartenant à diverses couches de la société, ces hommes, tels que La Mothe La Forest, Madaillan, d’Esparbès, Buffarot, Pineau, Grellety et bien d’autres, ont réussi à remporter  des succès face aux forces royales. Ils ont occupé une ville comme Bergerac, mais ont dû finalement abandonner la partie devant la supériorité numérique et matérielle de leurs adversaires."

     

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