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xavier raufer - Page 17

  • Réflexions sur le terrorisme et sur l'Etat islamique...

    Dans un entretien donné samedi 14 novembre 2015 à Elise Blaise et Martial Bild sur le plateau de TV Libertés, Xavier Raufer est revenu sur les attentats du 13 novembre  et sur l’État Islamique qui les a commandités et revendiqués. Criminologue et spécialiste du terrorisme, Xavier Raufer est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Les nouveaux dangers planétaires - Chaos mondial, décèlement précoce (CNRS Editions, 2009), Géopolitique de la mondialisation criminelle - La face obscure de la mondialisation (PUF, 2013) et Cyber-criminologie (CNRS Editions, 2015).

     

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  • Schengen et les frontières mentales...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur Le nouvel Économiste et consacré à l'incapacité de nos dirigeants à appréhender la crise migratoire en cours...

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    Schengen et les frontières mentales

    Face au tsunami humain déferlant sur l’Europe depuis l’Afrique et le Proche-Orient, nos dirigeants restent pétrifiés, tel un lapin pris dans les phares : com’, bavardage, conciliabules – rien de stratégique, rien de fort. Et la direction de l’Union européenne (UE) – s’il y en a toujours une ? C’est pire encore, si possible.

    D’abord ceci : un criminologue s’exprime sur ce point, car à l’échelle continentale, cette marée humaine suscite bien sûr des périls criminels et sanitaires multiples. Or en pareil cas, toute réflexion sensée permettant de reprendre l’initiative impose de partir des fondamentaux. Selon nous, les voici:

    - Que veut le peuple français ; que veulent ceux de l’Union européenne ?
    En France, l’opinion exige qu’on supprime la passoire-Schengen (IFOP-Le Figaro, 9/07/2015) 7 Français sur 10 demandent le retour des frontières nationales (pour supprimer Schengen : socialistes, oui 53 % ; UMP, 77 %). Dans l’UE, tous les peuples veulent abolir Schengen !

    - Quelle est aujourd’hui la préoccupation majeure des opinions de l’UE ?
    (Le Figaro/Eurobaromètre 2/08/2015 ; enquête antérieure au tsunami migratoire), 1/l’immigration, 38 % ; 2/l’économie, 27 % ; 3/le chômage, 24 %.

    - Que pensent les Français de l’“antiracisme”-monochrome matraqué par les grands médias d’information ?
    Ils s’en fichent (Opinion Way/Licra, octobre 2013), Intérêt pour les entités “antiracistes” : non, 86 % ; oui, 13 %. Pire chez les 25-34 ans, indifférents à 90 % ! Même, cela les agace (IFOP/Valeurs Actuelles, 14/10/2014) : “On ne peut plus rien dire sans se faire traiter de raciste” : vrai, 76 % ; sympathisants de gauche, vrai, 60 % !

    - Que faire alors, face à une menace multiforme, vagues massives de migrants aujourd’hui affamés et demain, peut-être, hostiles ; mais aussi, bouffées terroristes émanant de bandits ré-islamisés, souvent mentalement confus ?
    Là encore et comme en médecine, le diagnostic est tout : s’il est pertinent mais surtout, fait à temps, le traitement n’en agit ensuite que mieux.
    Or l’art de produire de bons diagnostics nous est récemment transmis par un vrai expert, Xavier Guilhou, dans l’excellent bulletin de l’École de management de Grenoble (Comprendre les enjeux stratégiques, CLES, mars 2015). Un entretien au titre grandiose : “Géopolitique des frontières mentales”.

    Voilà ce que dont avertit M. Guilhou :

    – “Ne pas se laisser enfermer dans des habitudes mentales, dans des grilles de lecture, quand bien même elles seraient confortables”…

    – “Sortir de notre angélisme douillet, en finir avec ces débats d’opinion constamment biaisés par l’idéologie ou la paresse intellectuelle”…

    – Combattre “un cruel déficit d’anticipation, une incapacité chronique à imaginer l’inconcevable”…

    – Ne pas “croire que nos interlocuteurs fonctionnent mentalement comme nous”…

    – “Ne pas tricher avec le réel, avec les populations, avec les événements”…

    – “Ce qui fait la différence, c’est l’agilité mentale dans le questionnement”.

    Avertissement de X. Guilhou : “En privilégiant les postures prudentielles, en nous abritant derrière le principe de précaution, en essayant de nous convaincre comme des perroquets qu’ils n’oseront pas toucher au statu quo qui jusqu’ici assurait notre confort, nous allons sciemment à l’échec”.

    Ces “frontières mentales”-là sont aisées à reconnaître ; ce sont celles des personnages qui, au sommet, nous gouvernent et nous informent. Or au XVIIIe siècle déjà, Emmanuel-Joseph Sieyès (1748-1836), nous disait comment réveiller de tels aveugles : “Ne perdez pas votre temps à discuter avec ces sortes de gens. On ne les persuade point ; livrez-les au fouet des événements pour toute réponse” (“Réponse à quelques opinions contre les grandes assemblées et contre la liberté de parole”).

    Xavier Raufer (Le nouvel Économiste, 4 septembre 2015)

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  • Justice, la descente aux abîmes...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du criminologue Xavier Raufer, cueilli sur Le nouvel Économiste et consacré aux dernières trouvailles de la politique d'"humanisme pénal" développée par la ministre de la justice Christiane Taubira...

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    Justice, la descente aux abîmes

    Majesté médiatique tenant l’Élysée d’une poigne de fer, la garde des Sceaux magnifie son “humanisme pénal”. Dernier avatar dudit “humanisme” : le tribunal de Bobigny “va proposer une thérapie aux délinquants souffrant d’addiction”. Traduisons en français la novlangue-Taubira : on soignera des criminels toxicomanes. Hors de prison bien sûr, car inlassablement, tout est fait pour les vider. Concernant des récidivistes qui “bénéficieront d’un programme thérapeutique intensif”, l’initiative visera à “éviter la récidive”.

     

    Un “projet pilote”, vraiment ? Pas du tout. Le fort libertaire entourage de la garde des Sceaux a même récupéré ce projet dans les poubelles du California Department of Corrections (CDC), institution du “Golden State” chargé des affaires pénitentiaires [www.cdcr.ca.gov.].

     

    Et pas dans des poubelles d’hier – plutôt dans leurs tréfonds des années 1950-60, période où le CDC professait un laxisme qu’il délaisse désormais. Quelle était alors sa doctrine ? Celle du projet pilote de Mme Taubira : victimes de la société, les malfaiteurs commettent des crimes parce qu’on ne soigne pas leur toxicomanie ; ou alors, pour le CDC des fifties, leurs troubles mentaux. Dès lors, l’État californien dépense des fortunes en travail social, programmes alternatifs à l’incarcération, etc. Objectif, déjà : éliminer la récidive. Toujours sensible aux modes bien “vendues”, l’Amérique embraye et bientôt, les programmes type CDC essaiment dans nombre des 50 États.

     

    Travelling avant, au début des seventies : la récidive s’est-elle effondrée aux États-Unis ? Non, au contraire ! Des criminologues et des économistes décident alors d’évaluer le résultat concret des fameux programmes “Care” du CDC.

     

    Coup de tonnerre au printemps 1974 : le N° 35 la revue de politiques publiques ‘National Affairs’ publie une étude de l’économiste Robert Martinson intitulée “What Works ? Questions and answers about prison reform”.

     

    Allons à l’essentiel : la plupart des programmes visant à “soigner” des criminels n’ont pas d’effet mesurable et durable. Pourquoi ? Le plus souvent, le bandit est à la fois toxicomane et braqueur ; ou bien schizophrène et cambrioleur ; et non braqueur ou cambrioleur du fait de sa toxicomanie ou de sa pathologie mentale, comme l’imaginait l’idéologie CDC. À la fin de ces thérapies, on retrouve donc une majorité de cambrioleurs ou de braqueurs toujours aussi actifs ; libres bien sûr, et désormais en pleine santé.

     

    Message pour ‘Les Décodeurs’, ‘Le vrai du faux’ et ‘Décryptage’ : l’auteur a écrit sur ce sujet (1985, Éditions Suger) un ouvrage intitulé ‘Le cimetière des utopies’. Il leur fournira sur demande l’original de l’étude “What Works ?” et maints autres documents criminologiques.

     

    Tel est donc le dernier “projet pilote” de Mme Taubira & co. Chronologiquement, le premier d’entre eux consistait à équiper de bracelets électroniques un maximum de condamnés à de courtes peines. En France, ils sont plus de 11 000 individus à en bénéficier aujourd’hui. Or voilà qu’un brouilleur d’ondes chinois, en vente libre sur Internet, permet de bloquer la transmission du signal d’alarme du bracelet vers le centre de contrôle. Depuis mai dernier, cette nouvelle ravit la “France sauvage”, mais laisse la pourtant fort médiatique Chancellerie murée dans un lourd silence.

     

    Xavier Raufer (Le nouvel Économiste, 23 juillet 2015)

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  • La France en plein déni de réel : le cas de l’insécurité...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue du criminologue Xavier Raufer, cueilli sur Atlantico et consacré au déni du réel dans lequel s'enferme la caste politico-médiatique sur les questions d'insécurité...

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    La France en plein déni de réel : le cas de l’insécurité

    Toujours plus, ce que le sociologue Michel Wieviorka flétrit* comme le "couple obscène médias-politiciens" fuit le monde réel - dont le réel criminel. Dans son récent livre "Malaise dans l'inculture", cette inquiétante symbiose affole aussi Philippe Val, icône de la gauche bourgeoise : "La France est paralysée : personnalités politiques et intellectuelles ne parlent plus qu'en fonction de ce qu'ils imaginent que les journalistes en diront ; ils s'adressent à un miroir médiatique qui leur renvoie une image..."

    Fuyons ce pervers "stade du miroir" (comme disait Jacques Lacan...).

    Allons sur le terrain. Voyons de quelle sécurité jouit vraiment la France ; traquons ces réalités que gouvernants et opposants ignorent ou édulcorent. Ce réel criminel, les militants de l'opposition le perçoivent : à Nantes, le responsable UMP dit sa commune "idéale pour les braquages, les cambriolages et les trafics". A Lyon, l'UMP s'affole de ce que "le tabac de la place Curial a été braqué pour la 4e fois en six mois" et qu'en 2014, "la hausse des cambriolages soit de 11%".

    Une réalité que toute la population française ressent désormais - notamment celle des "quartiers sensibles". Même immigrée ! Las d'être agressés, les Asiatiques de France - citoyens intégrés et travailleurs - appellent aujourd'hui le Premier ministre à l'aide contre les pillards et les prédateurs.

    Or ces réalités échappent aux élites politiques, toujours obnubilées par un "racisme" (celui, monochrome, de la bienséance) dont, dans un récent sondage, 65% des Français déclarent qu'il est secondaire.

    Le Credoc n'est pas un nid d'extrémistes : lisons son rapport, "Evolution du regard sur les quartiers 'sensibles' et les discriminations entre 2009 et 2014" (avril 2015). Une enquête menée avant "Charlie" et les récentestueries entre voyous. - 92% des Français pensent que "la délinquance" (en fait, la criminalité) est trop forte dans les "zones urbaines sensibles" ; 82% veulent qu'on y accroisse la police de proximité - et 76% qu'on y punisse plus sévèrement les "délinquants" ! L'insécurité préoccupe 84% des Français (beaucoup, un peu) et pas 16% d'entre eux (pas beaucoup, pas du tout).Pour le Credoc, "le développement de la police de proximité et la sévérité des sanctions sont les deux thématiques ayant progressé depuis 2009" (l'enquête précédente).

    Précision : peine capitale et statistiques ethniques sont des décisions politiques. Le criminologue peut éclairer ces décisions, voilà tout. Soyons clair : le signataire préfère la perpétuité réelle à la peine de mort; et, étudiant plus ce que font les malfaiteurs que ce qu'ils sont, il use peu des statistiques ethniques.

    Cependant :

    - L'Ipsos et la Fondation Jean Jaurès viennent de publier leur étude annuelle sur "Les fractures françaises". On y lit que désormais, 36% des sympathisants socialistes sont favorables à la peine de mort (+ 15% sur 2014).

    - Un autre sondage montre que 78% des sympathisants de droite approuvent les statistiques ethniques. C'est que, depuis Charlie-Hebdo et l'Hyper-cacher, l'opinion a changé. Bien des yeux se sont ouverts sur un somnambulisme médiatique qui mène au désastre nos dirigeants, au pouvoir comme opposants.

    Preuve : le "Laboratoire de tendances quali-collaboratives" du groupe Publicis publie en mai l'étude "Dissonances : quand les classes moyennes parlent de la France d'après le 11 janvier". Elle regorge de choses cruelles sur "le manque de sérieux des élites, avec un débat politique sans projets"... "Les élus ne remplissent pas le mandat pour lequel ils ont été élus et même, ils sont carrément des obstacles aux changements urgents que la situation exige". Depuis Charlie, "La classe politique, la classe dirigeants, n'a rien fait de concret". Résultat : les Français sont malheureux. Incroyable : même l'Allemagne jadis anti-française qualifiait ainsi la vie bonne : "Leben wie Gott im Frankreich", vivre comme Dieu en France. Au classement Eurostat sur le bonheur en Europe, la France git aujourd'hui derrière la Slovaquie et la Roumanie... Malheureux aujourd'hui - furieux demain - or les colères françaises peuvent être redoutables. Si nos élites politiques ne le comprennent pas, elles risquent de le payer cher.

    Xavier Raufer (Atlantico, 1er juillet 2015)



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  • La première cyber-guerre mondiale ?...

    Les éditions Micro application publient cette semaine, sous la direction de Xavier Raufer et avec une préface du général Wattin-Augouard, un ouvrage collectif intitulé La première cyber-guerre mondiale ?. Criminologue et spécialiste des nouvelles menaces, Xavier Raufer a récemment publié Cyber-criminologie (CNRS éditions).

     

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    " Au cœur des dangers du monde qui émerge, les cyber-menaces. Au point qu'une inquiétude gagne les élites politiques et médiatiques du monde développé : et si une "cyber-guerre mondiale" nous menaçait ? Pour la première fois, un ouvrage collectif rassemblant les meilleurs experts issus du monde public et privé analyse toutes les dimensions du risque ; aborde toutes les facettes du problème : le cyber et l'art de la guerre - la cyber-défense - le cyber-espionnage - la prévision dans le monde numérique - les superpuissances et la "cyber-guerre", le chaos oriental et les batailles numériques - al-Qaïda et le cyber-jihad - la cybercriminalité - la cyber-stratégie de l'Europe - la régulation du Net - la piraterie virtuelle face à la loi, etc. Un dossier complet : faits et données récents, experts de haut niveau ; évolutions et perspectives. Un ouvrage qui contient tout le nécessaire pour s'informer et former son opinion sur un sujet des plus stratégiques. "

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  • Grands médias d'information, la mue invisible...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Raufer, cueilli sur le site du nouvel Économiste et consacré à la bienpensance que les médias dits d'information ne cessent de nous servir et qui n'a plus aucun rapport avec la réalité des faits... Xavier Raufer vient de publier un essai intitulé Cybercriminologie aux éditions du CNRS

     

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    Grands médias d'information, la mue invisible

    Les "grands médias d'information" ont quasiment cessé d’informer ; de porter au public, à distance critique, les faits pertinents et vérifiés ; à partir bien sûr du réel constatable et non d’idéologiques lubies. Toujours plus, ces médias vendent la salade de leurs propriétaires libéraux-libertaires ; tout en vantant, à la Tartuffe, leurs “valeurs” et leur indépendance. Désormais, ces médias délaissent l’échange d’idées pour la brutale affirmation d’un “There Is No Alternative” (TINA) à la Thatcher. Qui s’oppose à cette ligne est noyé dans le silence.

    Voici donc trois indéniables et récents événements, importants pour l’opinion, dont pourtant nul n’a lu une ligne dans ces médias-des-milliardaires :

    • Séquelles des émeutes anglaises d’août 2011 : en août 2011, on se souvient des émeutes dans des métropoles britanniques, dont Londres. Comme d’usage unanime, les médias-des-milliardaires présentent alors ces émeutiers comme des victimes de l’exclusion, du racisme et d’une police fasciste. Puis, le silence tombe sur les séquelles judiciaires de l’affaire. Suite à ces émeutes, 3 914 “damnés de la terre” sont donc interpellés puis libérés. Là-dessus, 1 593 récidivistes, dont 168 notoires gangsters. Or d’août 2011 à juillet 2014, ces “misérables” commettent ensemble 5 878 infractions graves, dont 12 homicides, 1 172 agressions violentes, 21 viols, 719 cambriolages, 451 vols violents et 1 819 infractions aux stupéfiants. Une seule de ces “victimes” commet 72 crimes et délits en trois ans. Dans la presse d’information française, rien.

    • Dépénalisation du Cannabis au Colorado : C’est chic et moderne – en plus, ça rapportera une fortune en taxes à l’État. Le banc de poissons médiatique est donc à fond pour ce ludique usage. Or voilà ce que révèlent les enquêtes officielles conduites au Colorado, un an après la dépénalisation du cannabis :

    - Accès facilité de la drogue aux mineurs,
    - Forte hausse en principe stupéfiant (THC) de la drogue disponible ;
    - Emprise intacte (quoique différente) du crime organisé ;
    - Augmentation de l’alcoolisme (on prévoyait une baisse…) ;
    - + 150 % de toxicomanes-SDF à Denver, une explosion ;
    - Sur cinq ans, + 100 % d’accidents mortels de voiture après usage du cannabis ;
    - Taxer la Marijuana rapportera 69 maigres millions de dollars à l’État… sur un budget de 27 milliards. Dix fois moins chère, la marijuana illicite rendrait encore cette taxation moins juteuse.

    Rien de cela dans les grands journaux français.

    • Criminalisation des clients des prostituées : à la joie naïve des féministes et des puritains, les clients des prostituées sont pénalisés en Suède depuis 1999. De fait, la prostitution de rue y a presque disparu, activité désormais numérisée en “escortes” jointes sur Internet. Hormis ce banal effet de déplacement, cette loi conduit à plus de secret et de clandestinité pour les prostituées – donc plus de danger, dit un rapport officiel suédois. Les médias français ? Silence.

    Pour conclure, une requête. Les médias-des-milliardaires offrent désormais des simulacres de “data journalism” nommés “Le Vrai du Faux”, “Décodeurs” ou “Décryptage” – en fait, des outils pour disqualifier les esprits libres. L’auteur leur soumet aimablement les faits et chiffres ci-dessus présentés. Qu’en pensent-ils ?

    Xavier Raufer (Le nouvel Économiste, 20 mai 2015)

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