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xavier eman - Page 9

  • Pensées éparses pour un monde en miettes...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un nouveau livre de Xavier Eman intitulé Hécatombe - Pensées éparses pour un monde en miettes, avec une préface de David L’Épée et des illustrations de Gallic. Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est déjà l'auteur de deux recueils de chroniques intitulés Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019) et d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019).

     

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    « On croyait chevaucher le tigre, on se fait piétiner par un pangolin. »
    Ce qu’il y a de bien avec Xavier Eman, c’est qu’il ne s’embarrasse jamais d’un humanisme encombrant : l’homme, sa pompe, sa majuscule. Vu à travers les réseaux sociaux, ce dernier ressemble plus à un petit mammifère accablé de misères qu’à un grand prédateur. L’auteur d’Hécatombe, recueil de pensées, le passe au broyeur de sa critique – noire, caustique, hilarante, taillée dans la bêtise. Il en devient étonnamment plus humain. Hypocrite lecteur, mon semblable, mon frère, te voici accroché au fronton d’un Panthéon renversé.
    Aux hommes malheureux, le satiriste reconnaissant !
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  • Générations identitaires !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°190, juin 2021 - juillet 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à l'identité, on découvrira l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés, un débat sur l'assimilation entre Michel Geoffroy et Vincent Coussedière et des entretiens, notamment avec l'ancien ministre des affaires étrangères Hubert Védrine, le cinéaste Hubert Viel, les critiques Patrick Eudeline et Nicolas Ungemuth, l'écrivain Richard Millet, les essayistes Julien Rochedy et Henri Levavasseur, le journaliste Pierre Sautarel, l'historien Laurent Schang et le spécialiste de Jésus... Alain de Benoist ! Et on retrouvera également les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot...

     

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    Éditorial
    Table rase. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Les quatre vérités d’Hubert Védrine. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Cartouches
    L’objet politique : qui se souvient de la petite main jaune de SOS Racisme ? Par Nicolas Gauthier

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : Fernando Di Leo, le communiste antigauchiste. Par Nicolas Gauthier

    Carnet géopolitique : Une conférence sans avenir. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : les secrets du mémorial de Heldenberg. Par Laurent Schang

    L’haltère-ego. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Catulle Mendès, un érotique poivrot touché par la grâce. Le regard d’Olivier François

    Bestiaire : ces souris qui nous font part de leurs hallucinations. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    Le débat Vincent Coussedière – Michel Geoffroy : l’assimilation, l’utopie impossible ? Propos recueillis par Thomas Hennetier

    La mort au combat d’Idriss Déby : éloge du dernier loup du désert. Par Bernard Lugan

    Netflix au miroir de la série The Politician. Par David L’Épée

    Sur les traces du Jésus historique : Alain de Benoist mène l’enquête. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    À la cour européenne du roi Arthur. Par Éric Garnier

    Entretien avec Laurent Schang : à la recherche de l’or du Rhin. Propos recueillis par Éric Garnier

    Michel Mohrt, le réfractaire. Par Christopher Gérard

    La civilisation britannique avant la cancel culture : des films de héros et d’Empire. Par Pierre Robin

    Lars Mytting, l’art du bûcheronnage à la scandinave. Par Gérard Landry

    Agriculture intensive : pour une politique du sol. Par Guillaume Travers

    Rencontre avec Hubert Viel, une enfance à la ferme. Propos recueillis par Alix Marmin

    Le bonheur en fumée, éloge de la cigarette. Par Christophe A. Maxime

    Entretien avec Patrick Eudeline et Nicolas Ungemuth : le showbiz est-il de gauche ? Propos recueillis par Nicolas Gauthier

    François Augiéras, génie rupestre. Par Rémi Soulié

    Dossier
    Génération(s) identitaire(s)

    Lettre à la vieille génération sur Génération identitaire. Par François Bousquet

    Qu’est-ce que l’identité ? Pour en finir avec les sophismes anti-identitaires. Par François Bousquet

    Fdesouche rencontre avec Pierre Sautarel, son fondateur. Par François Bousquet

    Julien Rochedy : Pourquoi lire Nietzsche à 20 ans ? Propos recueillis par Ludwig Steffen Georges

    Richard Millet : le RER, dernière station avant la fin du monde. Par François Bousquet

    Ethnos et Polis, entretien avec Henri Levavasseur. Par François Bousquet

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    De livres et de bananes. Par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : la basilique Notre-Dame-des-Miracles. Par Bernard Rio

    Éphémérides

     

     

     

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  • Abécédaire célinien...

    Le trente-troisième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier central, en forme d'abécédaire, consacré à Céline...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Nouveauté

    Coups de cœur

    Stéphane Barsacq

    André Dhôtel

    Michel Mourlet

    Portrait

    Louis-Ferdinand Céline

    Arthur Cravan

    Albert Vidalie

    Entretiens

    Maximilien Friche

    Hervé Krief

    Dossiers

    Pour un théâtre en liberté (2e partie)

    Domaine étranger

    Maria Messina

    Réédition

    Léon-Paul Fargues

    Essai

    Clio-panorama

    Laetitia de Witt

    Charles Zorgbibe

    In Memoriam

    Pierre-Guillaume de Roux

    Littérature jeunesse

    Entretien avec Carl Norac

    Carl Norac

    Polar

    Pierric Guittaut

    Victor d'Usclat

    Bande dessinée

    George Orwell

    En prose

    Vagabondage

     

     

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  • Vive l'Empereur et mort aux cons !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°189, avril 2021 - mai 2021) est en kiosque!

    A côté du dossier consacré à l'Empereur, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec les spécialistes de l'immigration, Jean-Yves Le Gallou et Patrick Stefanini, le philosophe Denis Collin, l'historien Jean-François Thull, le romancier Patrice Jean, les cinéphiles Thomas Morales et Nicolas Gauthier, l'économiste  Jérôme Maucourant, le spécialiste de Napoléon Thierry Lentz et le grand reporter Jean-Louis Tremblais, ainsi que les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli et de Slobodan Despot.

     

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    Au sommaire :

    Éditorial
    Commun, Commune. Par Alain de Benoist

    Agenda, actualités

    L’entretien
    Immigration : « Nous avons perdu le contrôle » Patrick Stefanini-Jean-Yves Le Gallou. Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches
    Jacques Ellul contre l’idéologie anti-européenne. Le regard d’Olivier François

    Une fin du monde sans importance. Par Xavier Eman

    Cinéma : Jean Rollin, la beauté du poète. Par Nicolas Gautier

    Carnet géopolitique : L’Occident en folie. Par Hervé Juvin

    Champs de bataille : « bonnes guerres » ou « mauvaises guerres ». Par Laurent Schang

    L’Inoccidable. Par Bruno Lafourcade

    Économie. Par Guillaume Travers

    Bestiaire : le rat-taupe contre la pensée unique. Par Yves Christen

    Sciences. Par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées
    L’épidémie transgenre. Par François Bousquet

    Les Viking queer studies, la déferlante venue du Nord. Par Éric Garnier

    Entretien avec Denis Collin : les 150 ans de la Commune de Paris. Propos recueillis par Alain de Benoist

    Benjamin Olivennes ou l’art contemporain de ne rien dire. Par Alix Marmin

    L’inflation, antidote au mal de dette : qui paiera la note… ou pas ? Par Guillaume Travers

    Gaspard Kœnig : nous n’irons pas au paradis néolibéral en avion. Propos recueillis par Iseult Prullé-Rousseau

    Les royaumes de Pierre-Guillaume de Roux. Par Olivier François

    In memoriam Pierre-Guillaume de Roux. Par Françoise Bonardel, François Bousquet, Christopher Gérard, Rémi Soulié, Alain de Benoist

    Entretien avec Jean-François Thull : la Lorraine face à la France. Propos recueillis par Laurent Schang

    Dans la peau de Patrice Jean. Par Bruno Lafourcade

    Les vérités de Patrice Jean. Propos recueillis par Bruno Lafourcade

    Thomas Morales et Nicolas Gauthier : la nostalgie du cinéma foutraque et ensoleillé. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Entretien avec Jérôme Maucourant : dans la peau de Karl Polanyi. Par Alix Marmin

    Nicolás Gómez Dávila, penseur de l’antimodernité. Par Christopher Gérard

    Dossier
    Vive l’Empereur !

    « Toujours lui ! Lui partout ! » Napoléon est en nous. Par Pascal Eysseric

    Thierry Lentz : « On n’a pas à s’excuser de commémorer Napoléon ». Propos recueillis par Fabien Niezgoda

    Jean-Louis Tremblais : Napoléon à Sainte-Hélène, le premier confiné de l’histoire. Propos recueillis par Pascal Eysseric

    Napoléon, héros de l’infinie galaxie des altermondes. Par Aloïs Canut

    Vive l’Empereur et mort aux cons ! Par Éric Zemmour, Laurent Schang, Xavier Eman et Fabien Niezgoda

    Panorama
    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Téléphonie immobile, téléphonie mobile. Par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : Le langage des oiseaux à Langogne.  Par Bernard Rio

    C’était dans Éléments : Napoléon, le gentilhomme et le révolutionnaire. Par Dominique Venner

    Éphémérides

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  • Relocaliser l’économie : un impératif vital !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman cueilli sur son blog A moy que chault ! qui rappelle que la résistance identitaire à la mondialisation passe par un localisme économique bien compris.

    Animateur du site Paris Vox, rédacteur en chef de la revue Livr'arbitres et collaborateur de la revue Éléments, Xavier Eman est l'auteur de deux recueils de chroniques intitulé Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016 et la Nouvelle Librairie, 2019) et d'un polar, Terminus pour le Hussard (Auda Isarn, 2019).

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    Relocaliser l’économie : un impératif vital

    La rupture effective avec le totalitarisme de la mondialisation exige le retour à des espaces limités, autonomes, largement auto-suffisants, à taille humaine au sein desquels des communautés homogènes et solidaires puissent s’épanouir autour de leurs identités charnelles régénérées.

    Pour qu ce « retour au localisme », tel que notamment théorisé par la Nouvelle Droite1, ne reste pas une simple utopie romantique servant à nourrir les conversations de fin de soirées de jeunes urbains alcoolisés, il nécessite plusieurs impérieux préalables :

    - La fin de l’omnipotence citadine et le renoncement à l’idéologie pavillonnaire (qui n’est rien d’autre que l’extension infinie d’une non-ville au sein d’une non-campagne composant peu à peu un immense no-man’s land individualisto-petit bourgeois) au profit d’un réel réaménagement du territoire réinvestissant la ruralité 2.

    - La dénonciation de l’idéologie de la croissance perpétuelle et du gaspillage organisé nécessitant une production toujours plus massive et toujours plus délocalisée pour en minimiser les coûts et en augmenter ainsi l’attractivité, à laquelle on substituera la valorisation de la frugalité et de la simplicité volontaire.

    - La réhabilitation de l’apprentissage des arts, techniques et métiers, préféré au culte délirant d’un secteur tertiaire déifié et producteur de cet immense prolétariat « intellectuel » pourrissant sur pattes dans les blocs de bétons de nos cités tentaculaires.

    La tâche est donc immense mais seul ce triptyque semble capable de permettre une évasion viable du système libéral et financier globalisé, nouvel esclavagisme moderne, en permettant non pas une fumeuse, bien que séduisante en théorie, « sortie de l’économie » mais une refondation de celle-ci sur des principes de proximité, d'utilité collective et de mesure. En un mot et pour rependre l’analyse aristotélicienne: s’arracher à la chrématistique (volonté d’accumulation des moyens d'acquisition en général, et plus particulièrement la monnaie, pour eux-mêmes et non en vue d'une fin autre que son plaisir personnel) pour revenir à une économie « naturelle » (les échanges nécessaires à l'approvisionnement de l'oïkos, c'est-à-dire de la famille élargie au sens de communauté).

    Non pas nier l’économie mais la remettre à sa place.

    Pour réaliser ce qui n’est rien moins qu’une révolution civilisationnelle, un certain nombre de prises de conscience et de changements de comportements, individuels puis collectifs sont nécessaires, aussi modestes dans leur apparence qu’immenses dans leurs conséquences.

    Chacun doit notamment comprendre que tous ses actes d’achats de biens ou de services sont des actes politiques sans doute concrètement aussi importants, si ce n'est plus, que le collage d’une affiche ou l’assistance à une conférence (l’un n’excluant évidemment pas l’autre, bien au contraire.). Ainsi l’analyse systématique des origines des produits consommés et leur « discrimination » en fonction de celles-ci permettra sur le long terme une « pression au local » susceptible de susciter un certain nombre de « relocalisations ».

    Car il faut garder à l’esprit qu’acheter un tshirt fabriqué en Chine et imprimé en Indonésie barré d’un slogan farouchement révolutionnaire européen ou d’un symbole de la Tradition n’est pas un acte réellement identitaire mais simplement une participation à l’une des innombrables « niches tribales» de la consommation mondialisée. Achetez ses fruits et légumes, ses œufs et son fromage en vente directe auprès d’agriculteurs locaux, choisir un pull marin tricoté dans un atelier de Bretagne, privilégier systématiquement les artisans sur les grandes surfaces, renoncer à une futilité technologique fabriquée par les enfants-cerfs du tiers-monde sont par contre de véritables actes de résistance identitaire. Moins « visibles » peut-être, mais plus utiles assurément3.

    Cette optique est bien entendu incompatible avec la recherche perpétuelle du « plus bas prix », cette idéologie de l’accumulation névrotique par le « discount »; c’est au contraire une prise en compte permanente de la « qualité », de « l’éthique » et de la « durabilité » et non uniquement du « prix » affiché, généralement inversement proportionnel au coût social et identitaire. Une telle démarche nécessite des moyens financiers importants ? C’est en effet un contre-argument souvent avancé mais qui ne résiste pas à l’analyse.

    Ainsi lorsque l’on sait qu’entre 30 et 35% de la nourriture achetée est finalement jetée sans être consommée, il apparaît évident qu’une gestion plus raisonnée des quantités acquises compenserait largement le surcoût de produits alimentaires locaux, de saison et de qualité4.

    Ainsi une telle volonté de « politisation des achats », pour être viable, doit s’accompagner de l’acceptation d’une sobriété bien comprise. «Moins mais mieux », encore et toujours.

    Cet « activisme de la consommation », s’il est indispensable, n’est évidemment pas à lui seul suffisant pour entraîner une rupture profonde avec la logique mondialiste de la production marchande. Pour y parvenir, l’action politique étatique parait incontournable. Celle-ci pourrait prendre notamment la forme d’une fiscalité progressive en fonction de le proximité du producteur et du consommateur (« TVA local » : plus la production est proche, plus la TVA est basse. Proposition intéressante avancée notamment par les Identitaires lors de leur convention d’Orange). Elle pourrait aussi s'incarner dans une rigoureuse politique de sanctions, au niveau européen, envers les entreprises recourant aux délocalisations (amendes, fermeture des marchés à leur production, saisie des avoirs...).

    Les possibles destructions d'emploi provoquées au sein des usines à gadgets et des diverses multinationales par une décroissance raisonnée pourraient pour leur part être compensées par un renouveau des services de proximité (petits commerces, services à la personne, enseignement, dépannages et réparations, atelier coopératifs travaillant sur les matières premières locales, mise en valeur du patrimoine...) et par un recours plus massif à la main d'œuvre dans des exploitations agricoles désindustrialisées. Ainsi, aux États-Unis, certains agriculteurs productivistes, confrontés à une prolifération de mauvaises herbes devenues résistantes à toutes les saloperies chimiques balancées sur leurs champs (notamment ce poison violent qu'est le round-up), ont été contraints de stopper l'utilisation de pesticides et de recourir à l'arrachage manuel, créant ainsi, à leur corps défendant, un cercle vertueux: création d'emplois générant des revenus permettant d'écouler en local des fruits et légumes au coût de production plus élevé mais à la qualité gustative et sanitaire bien supérieure.

    Politiquement, socialement, écologiquement, la relocalisation de notre économie est une nécessité absolue. A nous d’opposer à l’uniformisation mercantile de la globalisation ce que les Anciens appelaient le « genus loci » et Heidegger le « Er-örterung », c’est-à-dire « l’assignation au site».

    « Ce que nous appelons un site est ce qui rassemble en lui l’essentiel d’une chose » précisait le philosophe allemand.

    Il est grand temps aujourd’hui d’y revenir.

    Xavier Eman (A moy que chault ! , 29 mars 2021)

     

    Notes :

    1 Revue « Eléments », numéro 100.

    2 Le néo-ruralisme, comme son nom l'indique d'ailleurs, n'est pas une imitation plus ou moins maladroite d'un modèle passé mais une recréation, une nouvelle forme d'investissement de l'espace rural. Ainsi le « retour à la paysannerie » est-il simplement l'un des aspects de cette démarche et non la voie unique d'une réappropriation de la terre. Les courageuses initiatives de quelques camarades néo-paysans sont autant d'exemples remarquables, démontrant la faisabilité de ruptures radicales. Cependant tout le monde n'a pas été et ne sera pas paysan et c'est bien l'ensemble du spectre des activités humaines qu'il faut redéployer dans la sphère rurale, selon le génie propre de chacun.

    3 Certains sites internet permettent d'aiguiller cette pratique de « l'achat localiste

    4 Cet exemple est transposable à bien d'autres domaines, de l'habillement, avec ses armoires dégueulant d'habits jamais portés, aux équipements hifi ou audiovisuels inutiles, sitôt achetés sitôt « dépassés » par de nouvelles versions, en passant par les voyages lointains mais inutiles car réduits au préfabriqué occidentaliste des « agences de voyages » et même criminels car participant à la destruction des identités réelles sous l'action du rouleau compresseur du tourisme international de masse.

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  • Henry de Montherlant, professeur d'énergie...

    Le trente-deuxième numéro de la revue Livr'arbitres, dirigée par Patrick Wagner et Xavier Eman, est en vente, avec un dossier central consacré à Henry de Montherlant...

    La revue peut être commandée sur son site :  Livr'arbitre, la revue du pays réel.

     

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    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial

    Plaisirs solittéraires

    Nouveauté

    Coups de cœur

    Eric Faye

    Jean-Pierre Montal

    Gérald Sibleyras

    Portrait

    Henry de Montherlant

    Entrevue

    Michel Bernard, prix Vialatte 2020

    Dossiers

    Pour un théâtre en liberté

    Polar

    Actualité

    Domaine étranger

    Clio-panorama

    Journal

    Jacques Lemarchand

    Essai

    Alain de Benoist

    Réédition

    Pierre Drieu la Rochelle

    Réflexion

    Eugenio Corti - Joseph Mallègue

    In Memoriam

    Jean Dutourd

    Denis Tillinac

    Bande dessinée

    En prose

    Nouvelle

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