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  • Au cœur de la guerre froide...

    Les éditions des Syrtes viennent de publier un essai historique de Nicolas Ross intitulé Au cœur de la guerre froide - Les combats de l'émigration russe de 1945 à 1960.

    Spécialiste de l'histoire russe et de celle des Russes blancs, Nicolas Ross est notamment l'auteur de La Crimée blanche du général Wrangel (Syrtes, 2014), de Koutiepov, le combat d'un général blanc : de la Russie à l'exil (Syrtes, 2016), de De Koutiepov à Miller - Le combat des Russes blancs 1930-1940 (Syrtes, 2017) et dernièrement de Entre Hitler et Staline - Russes blancs et Soviétiques en Europe durant la Seconde Guerre mondiale (Syrtes, 2021). 

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    " Si Entre Hitler et Staline évoquait le difficile choix des Russes blancs et des Soviétiques dans l’espace européen durant la Seconde Guerre mondiale, Au cœur de la guerre froide poursuit l’exploration de l’histoire de l’émigration russe à un moment d’extrême tension mondiale.

    Vie politique intense, activités sociales et culturelles variées, associations religieuses, organisations humanitaires, mouvements de jeunesse, publications, radios en langue russe : tout un ensemble d’éléments ont contribué à la survie de cette vie communautaire spécifique.

    Largement impliquée dans le processus de renaissance des valeurs traditionnelles de son pays perdu, l’émigration russe a contribué à la chute de l’URSS. "

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  • Fugitifs...

    Les éditions Nouveau Monde viennent de publier une étude historique de Danny Orbach intitulée Fugitifs - Histoire des mercenaires nazis pendant la guerre froide. Docteur en histoire de l'université de Harvard, Danny Orbach est professeur associé aux départements d'histoire et d'études asiatiques de l'université hébraïque de Jérusalem.

     

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    " De l'Espagne à la Syrie, voici l'histoire incroyable et inédite des fugitifs nazis devenus agents de l'Amérique, des Soviétiques, du tiers-monde, ou “roulant” tout simplement pour eux-mêmes.
    Après la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont juré de traquer les criminels de guerre nazis « jusqu'au bout du monde ». Pourtant, nombre d'entre eux se sont échappés - ou ont été protégés par l'Ouest, en échange d'une coopération dans le cadre de la lutte contre le communisme. 
    Reinhard Gehlen, fondateur des services de renseignements extérieurs ouest-allemands, a accueilli des agents SS dans ses rangs. Cette décision a failli entraîner la chute de ce service qu'il chérissait, car le KGB a trouvé ses agents nazis faciles à retourner ou à dénoncer. Cependant, Gehlen n'était pas le seul à adopter cette stratégie cynique : les services secrets américain, soviétique, français et israélien, ainsi que les organisations nationalistes et les mouvements indépendantistes ont tous utilisé d'anciens agents nazis au début de la guerre froide.
    Les fugitifs nazis sont devenus des trafiquants d'armes, des espions et des assassins indépendants, jouant un rôle crucial dans la lutte clandestine entre les superpuissances. Dans des restaurants allemands huppés, des ports yougoslaves infestés de contrebandiers, des bastions fascistes dans l'Espagne de Franco, des planques damascènes ou des country-clubs égyptiens, ces espions ont créé un réseau d'influence et d'information très actif, un ingrédient explosif dans les luttes secrètes d'après-guerre.
    Riche en révélations provenant du Mossad et d'autres archives, le récit de Danny Orbach dévoile un pan oublié de la guerre froide, et des personnages hauts en couleur. Nimbée de secret défense, obscurcie par le mythe et la propagande, l'histoire extraordinaire de ces agents nazis n'avait jamais été correctement racontée - jusqu'à présent. "

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  • Des volontaires...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer un roman de Saint-Loup intitulé Les Volontaires.

    Aventurier, journaliste engagé dans la collaboration et écrivain, sous le pseudonyme de Saint-Loup, Marc Augier (1908-1990), est l'auteur de nombreux récits et romans dont Face nord, La peau de l'Aurochs, La nuit commence au Cap Horn (Transboréal, 2015), La République du Mont-Blanc (Auda Isarn, 2020) et Nouveaux Cathares pour Montségur (Auda Isarn, 2020). 

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    " En 1941, tandis que l’Armée allemande se précipitait vers Moscou, les dirigeants des partis politiques parisiens fondaient la Légion des volontaires français contre le bolchevisme (LVF). Plus de 10 000 hommes se présentèrent. Ils venaient de toutes les classes de la société française de l’époque et pour les motifs les plus divers. 3 000 environ furent jugés aptes à combattre la Russie aux côtés des Allemands. Parmi eux on trouvait des licenciés ès lettres, des ingénieurs, de faux princes et de vrais marquis, des clochards et des héros de la guerre 1914-1918, d’anciens combattants des Brigades internationales et des partisans de Franco, des acrobates motocyclistes, de vrais curés et de faux évêques.

    C’est cette croisade contre le bolchevisme, sous des températures hautement négatives, que nous conte ici Saint-Loup. Revivez cette page héroïque de notre histoire, au milieu des isbas, des forêts et des partisans. Vous y croiserez l’écrivain Jean Fontenoy, Jacques Doriot, Mgr Mayol de Lupé, prélat botté et casqué, et, bien sûr, Le Fauconnier, probable double romanesque de l’auteur, soldat politique de l’Europe raciale et païenne. "

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  • Youri Gagarine, l'ange du prolétariat...

    Les éditions 21G viennent de publier une bande-dessinée du scénariste Alex Nikolavitch et du dessinateur Félix Ruiz consacrée au héros de la mission Vostok 1 et intitulée L'ange du prolétariat - Une vie de Youri Gagarine.

     

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    " « C'est magnifique, quelle beauté ! » 12 avril 1961, Youri Gagarine, à l'origine simple ouvrier mécanicien, entre dans l'histoire comme le premier humain dans l'Espace. Derrière cet homme seul qui tourne autour de la Terre, des équipes de scientifiques hors du commun ont été mobilisées dans le plus grand secret. Choisi pour incarner le triomphe du communisme au temps de Nikita Khrouchtchev, Youri Gagarine va devenir à ce point célèbre qu'il lui sera interdit de retourner dans l'Espace par peur d'un accident fatal... "

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  • Quand Henri Béraud visitait Moscou...

    Les éditions Auda Isarn viennent de rééditer Ce que j'ai vu à Moscou, un grand reportage d'Henri Béraud en Russie bolchévique qui montre, en 1925, la réalité du régime derrière le voile de la propagande.

    Journaliste et grand reporter, romancier, polémiste, l'écrivain lyonnais Henri Béraud (1885-1958) a été un des journalistes les plus célèbres et lus de son temps. Il a obtenu le prix Goncourt pour son Martyre de l'obèse et est également l'auteur du cycle de Sabolas (Le Bois du templier pendu, Les lurons de Sabolas, Ciel de suie), chronique romanesque à travers les siècles d'un petit village du Lyonnais et des lignées familiales qui le composent.

     

     

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    " Après la révolte irlandaise ou la révolution fasciste italienne, Henri Béraud part en septembre 1925, pour le compte du Journal, en URSS. Dans une langue toujours parfaite, notre flâneur salarié conte 1001 scènes de la vie moscovite auxquelles assiste, des nepmen si peu socialistes aux gens du peuple qui se baignent nus dans la Moskova, des orchestres tsiganes qui, dans les restaurants, font « tomber des larmes de leurs violons » aux personnels des hôtels espionnant les étrangers pour le compte du Guépéou.

    Sil va voir la momie de Lénine, Béraud s'entretient avec le puissant Kamenev, pas encore purgé, essaie de rencontrer Trotsky, déjà écarté et invisible. Plus drôle, il assiste à un ahurissant soviet surréaliste réunissant à la fois des peintres et des cochers !

    Tout le talent de Béraud est là, dans ces « choses vues avec un œil amusé mais acerbe, qui démonte le mirage Potemkine du communisme naissant. D'ailleurs, les communistes ne lui pardonneront pas ce livre à la Libération quand, s'ajoutant à l'épisode Salengro, cela lui vaut une peine d'une incroyable dureté au regard de son attitude sous l'Occupation. "

     

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  • De Gaulle et la Russie...

    Les éditions Perrin viennent de publier un essai d'Alexandre Jevakhoff intitulé De Gaulle et la Russie - Le prix de la grandeur. Historien et haut fonctionnaire, ancien élève de l'ENA, Alexandre Jevakhoff est l'auteur de plusieurs ouvrages dont Kemal Atatürk (Tallandier, 1989) et  La Guerre civile russe (Perrin, 2017).

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    " Toute sa vie, de Gaulle a eu une certaine idée de la Russie. Née avec la visite de Nicolas II à Paris, murie pendant la Première Guerre mondiale lors de son emprisonnement avec Toukhatchevski, vécue à l'occasion de la guerre polono-soviétique (1919-1920), cette idée a façonné les relations du chef de la France libre avec Staline et les communistes français, puis celles du président de la Ve République avec Khrouchtchev et Brejnev.
    La relation particulière entre de Gaulle et la Russie ressemble à un miroir dans lequel se découvrent la personnalité du Général, son rapport à l'Histoire, ses réussites et ses échecs. Alexandre Jevakhoff, privilégiant les sources peu connues et fort de témoignages et de documents inédits (correspondance avec l'amiral de Gaulle, entretiens avec le président Giscard d'Estaing, archives soviétiques et de services de renseignements déclassifiées), brosse avec talent l'histoire de cette relation intense qui a façonné la personnalité du fondateur de la Ve République et largement conditionné l'histoire diplomatique des années 1940-1970.
    Partant, il donne aux relations entre Charles de Gaulle et la Russie une lecture bien plus ample et plus contrastée que celle admise à ce jour. Que ce soit dans la Russie d'avant 1917 ou dans celle du régime soviétique, inspiré par l'éducation paternelle, de Gaulle a cherché un support et même un renfort pour la grandeur de la France. C'était sans compter sans les spécificités de l'URSS et de ses dirigeants pour lesquels la France représentait un objectif et non un partenaire... "

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