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suicide - Page 2

  • La civilisation du spectacle...

    Les éditions Gallimard viennent de publier un essai de Mario Vargas Llosa intitulé La civilisation du spectacle. Romancier et essayiste sud-américain, prix Nobel de littérature en 2010, Mario Vargas Llosa a notamment publié La guerre de la fin du monde (1981) et Le rêve du Celte (2010).

     

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    " La culture contemporaine a connu une métamorphose et plus rien, semble-t-il, ne résiste à cette dénaturation, voire à cet effacement de sa valeur. La banalisation des arts et des lettres, le triomphe de la presse people et la frivolité des politiques sont, pour Mario Vargas Llosa, les symptômes d'un mal supérieur : la sacralisation du divertissement comme but ultime de l'existence dans nos sociétés. Alors que, naguère, la culture était un outil de formation et portait une exigence de lucidité, aujourd'hui la primauté du spectacle est devenue la règle qui conduit à la distraction, au sens propre, de toute conscience morale, intellectuelle et politique. Nous vivons l'époque des fausses icônes, des denrées périssables de l'esprit, de la forfaiture morale, en un mot, de l'aveuglement. Mario Vargas Llosa, nobélisé pour avoir proposé une "cartographie des structures du pouvoir", tire la sonnette d'alarme et fait ici le procès de notre époque - futile, volage, suicidaire. Il revendique, une fois de plus, le droit à une culture autre qui, plutôt que de nous imposer de nouvelles servitudes, nous rende plus libres. "

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  • Zemmour, Vichy et Léa Salamé...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un extrait de l'émission On n'est pas couché, diffusée le 4 octobre 2014 sur France 2 et dont l'invité était Eric Zemmour. Interrogé par la journaliste franco-libanaise Léa Salamé, sur un chapitre consacré à Vichy dans son dernier livre , Le suicide français (Albin Michel, 2014), Eric Zemmour fait face à la meute avec aplomb...

    Vous pouvez également découvrir ci-dessous des liens vers deux articles de l'historien Alain Michel, que cite Eric Zemmour au cours du débat :

    Rafle du Vel d'hiv : les sept erreurs de François Hollande

    Quand la mémoire klarsfeldienne piétine l'histoire

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  • 1914 : pourquoi le suicide de l'Europe ?...

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    Le huitième numéro hors-série de La Nouvelle Revue d'Histoire est en kiosque. Il est consacré au déclenchement de la première guerre mondiale à l'été 1914.

    Au sommaire de ce numéro :

    Éditorial : L'Eté tragique de 1914
    Par Philippe Conrad

    France-Allemagne, un antagonisme insurmontable
    Par Philippe Conrad

    La Grande Guerre est-elle née des réalités économiques?
    Par Pascal Cauchon

    Les impérialismes coloniaux fauteurs de guerre
    Par RémyPorte

    Une guerre née de l'engrenage des alliances ?
    Par RémyPorte

    La course aux armements en Europe de 1880 à 1914
    Par Olivier Lahaie

    La Royal Navy face au défi allemand
    Par MartinMotte

    Les états-majors ont-ils poussé à la guerre?
    Par le généralAndré Bach

    Sarajevo. L'attentat du 28 juin 1914
    Par Frédéric Le Moal

    Le gouvernement de Vienne face à la crise
    Par Max Schiavon

    Poincaré en Russie
    Par Philippe Conrad

    La Serbie en juillet 1914
    Par Alexis Troude

    Guillaume Il et l'Europe d'avant 1914
    Par Henry Bogdan

    Les hésitations britanniques face à la crise européenne
    Par Gérard Hocmard

    Août 1914. L'échec du pacifisme socialiste
    Par Maurice Martin

    Été 1914. La papauté face-à la guerre .
    Par .Martin Benoist

    Exposition : 1914, 100 affiches pour un centenaire
    ParVirginie Tanlay

    La mémoire de la Grande Guerre
    Entretien avec J. - P. Tubergue
    Propos recueillis par V. Tanlay

    La Grande Guerre dans les livres
    ParJean Kappe!


     

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  • Le jour où Mishima a choisi son destin...

    Cette semaine on peut découvrir sur les écrans un film de Koji Wakamatsu intitulé 25 novembre 1970 : le jour où Mishima a choisi son destin. Auteur de nombreux films, Koji Wakamatsu a notamment réalisé United Red Army (2008), qui s'intéresse l'Armée rouge japonaise, une organisation terroriste des années 70...

     

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    « Si nous estimons qu’il est si important de vivre avec dignité, comment ne pas accorder la même valeur à la mort ? Aucune mort n’est jamais futile. » Yukio Mishima


    Le 25 novembre 1970, un homme s’est donné la mort dans le quartier général du commandement de l’armée japonaise à Tokyo. Il laissait derrière lui une longue liste de chef-d’œuvres littéraires et une controverse qui ne s’est jamais éteinte. Cet homme s’appelait Yukio Mishima, un des romanciers les plus célèbres et les plus respectés du Japon. Avec quatre membres de son armée personnelle, la Tatenokai, Mishima avait pris en otage le commandant du quartier général. S’adressant aux soldats rassemblés dans la cour, il leur demanda de l’aider pour renverser le régime et restaurer le pouvoir de l’Empereur. Lorsque les soldats commencèrent à se moquer de lui, il interrompit son discours et se retira dans le bureau du commandant pour commettre le seppuku, le suicide rituel du samouraï, en s’ouvrant le ventre avant d’être décapité par un de ses hommes.
    Que voulait exprimer Mishima à travers ses derniers actes ? Qu’a-t-il vu avant de mourir ?

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  • En hommage à Dominique Venner...

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    Vous trouverez ci-dessous quelques liens vers des hommages rendus à Dominique Venner, qui a choisi de se donner la mort mardi 21 mai 2013, dans le lieu hautement symbolique de la cathédrale Notre-Dame de Paris, « afin de réveiller les consciences assoupies » et de « rompre la léthargie qui nous accable ».


    Alain de Benoist : Dominique Venner, un homme qui a choisi de mourir debout


    Aymeric Chauprade : Dominique Venner a choisi la mort volontaire


    Laurent Ozon : Plus haut que le but


    Christopher Gérard : Exit Dominique Venner


    Pierre Le Vigan : Un samouraï d'Occident


    Alain Soral : A propos de la mort de Dominique Venner


    Christian Vanneste : Le sens d'un suicide ?


    Bruno Gollnisch : Un homme d'honneur, un homme debout dans la bataille


    Paul-Marie Coûteaux : Hommage à Dominique Venner


    Pierre Saint-Servant : Nous venons de perdre un père


    Philippe Christèle et Grégoire Gambier : La force de l'effet produit


    Alain Rebours : Une étincelle dans la nuit


    Enfin, vous pouvez écouter ci-dessous l'émission de Radio Courtoisie à laquelle Dominique Venner aurait dû participer mardi 21 mai dans la soirée aux côtés de Philippe Conrad, de Bernard Lugan et de Jean-Yves Le Gallou, qui lui ont rendu un hommage émouvant...


    Hommage à Dominique Venner par prince_de_conde

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  • Dominique Venner : Pourquoi avoir choisi Notre-Dame de Paris ?

    Nous reproduisons ci-dessous un texte de Jean-Yves Le Gallou, publié sur Polémia et qui vise à interpréter le choix du lieu fait par de Dominique Venner pour se donner la mort.

     

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    Dominique Venner : Pourquoi avoir choisi Notre-Dame de Paris ?

    1-Il n’y a plus de lieu de souveraineté politique

    Le geste de Dominique Venner a évidemment un sens politique : refuser « le grand remplacement », bien plus grave encore que « la détestable loi Taubira ». Mais la souveraineté française a déserté les lieux de souveraineté. Le Louvre est un musée. L’Elysée, un établissement de mise en œuvre de décisions prises ailleurs. L’Assemblée nationale, un théâtre d’ombres aux mains des lobbys. Y mourir serait dérisoire.

    On ne meurt pas davantage devant une ambassade ou le quartier général d’un groupe de pression minoritaire.

    Et puis, pour Dominique Venner, « quels que soient les mérites de l’action politique, ce n’est pas elle qui peut rendre aux Européens la conscience forte de ce qu’ils sont. Cette conscience de l’identité en tout, y compris en politique, appartient à l’ordre de la mystique ou de la croyance ».

    2-Notre-Dame est un haut lieu de souveraineté spirituelle

    Voilà sans doute pourquoi Dominique Venner a choisi « un lieu hautement symbolique, la cathédrale Notre-Dame de Paris, que je respecte et admire, elle qui fut édifiée par le génie de mes aïeux sur des lieux de culte plus anciens, rappelant des origines immémoriales ». Dès le premier siècle, les Gallo-Romains y honoraient Jupiter, Mars, Vénus et Cernunnos comme on peut le voir au Musée de Cluny. Depuis 850 ans, Notre-Dame de Paris, théologie de la lumière et quête de verticalité, est devenue le vaisseau du roman national. C’est le lieu de l’histoire et même de la très longue histoire de la France et de l’Europe.

    Avec finesse et profondeur, l’abbé de Tanoüarn appelle l’attention sur le choix symbolique, pour l’ultime appel du sacrifié, d’un autel dédié à la Vierge Marie : une décision qui ne le surprend pas de la part d’un homme qui soulignait l’opposition entre la tradition européenne, qui respecte la femme, et l’islam, qui ne la respecte pas.

    Je ne sais si cette hypothèse est juste. Mais il est clair que Dominique Venner a poursuivi son dialogue avec le christianisme lors de son « suicide-avertissement » (*).

    3-Religion universelle versus religion identitaire

    Nous touchons ici un point central du point de vue de Dominique Venner : pour lui les Indiens, les Arabes, les Chinois, les Japonais ont une religion identitaire, pas les Européens qui ont une religion universelle. C’était un atout tant que l’Europe était maîtresse du monde. Cet avantage se transforme en handicap quand l’Europe en recul est atteinte par les fléaux de la repentance et de la culpabilité : « Les autres religions, même l’islam […], ou le judaïsme, mais aussi l’hindouisme, le shintoïsme ou le confucianisme, ne sont pas seulement des religions au sens chrétien ou laïc du mot, c’est-à-dire une relation personnelle à Dieu, mais des identités, des lois, des communautés ». Ce qu’aux yeux de Dominique Venner le christianisme ne peut complètement apporter, précisément parce qu’il a une vocation universelle.

    4- Retrouver la mémoire identitaire : Homère et les humanités

    D’où la nécessité pour les Européens de retrouver leur riche mémoire identitaire : « A défaut de posséder une religion identitaire à laquelle nous amarrer, nous avons en partage depuis Homère une mémoire propre, dépôt de toutes les valeurs sur lesquelles refonder notre future renaissance ». Au moment de quitter la vie, Dominique Venner reste fidèle au De Viris illustribus de sa jeunesse. Mais c’est aussi à un retour aux humanités qu’il appelle. Par les textes, par les arts et par la tenue. C’est le discours d’un éveilleur de peuple qui a mis la peau au bout de ses idées. La mort de Dominique Venner n’est pas une fin mais un commencement.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 22 mai 2013)

    (*) L’expression « suicide-avertissement » est empruntée à l’abbé Guillaume de Tanoüarn.

     

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