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remigration - Page 5

  • A propos du communautarisme...

    Julien Rochedy était reçu le 23 avril 2015 par Martial Bild, dans le journal de TV Libertés. Ancien responsable du Front national de la jeunesse, Julien Rochedy a récemment publié une tribune décapante sur son blog dans lequel il défend une approche communautariste de la réalité française...

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  • Pour un discours communautariste ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Julien Rochedy, cueilli sur son blog et consacré à la question du communautarisme. Ancien responsable du Front national de la jeunesse et auteur de deux essais, Le marteau - Déclaration de guerre à la décadence moderne (Praelego, 2010) et L'Union européenne contre l'Europe (Perspectives libres, 2014), Julien Rochedy revient sur un sujet sensible et complexe, qu'avait abordé, de façon assez audacieuse et un peu provocatrice, la revue Eléments, il y a près de 20 ans, et qui est aujourd'hui d'une redoutable actualité... A lire, à commenter, à contester...

     

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    Pour un discours communautariste

    Pendant des années, je me suis convaincu que le meilleur message à porter était celui de l'assimilation. Plusieurs raisons m'y poussaient.

    D'abord, ce principe était abandonné par les autres, la gauche et la droite, lesquelles prirent le parti de l'intégration voire de « l'inclusion », c'est à dire autant de systèmes laissant aux personnes d'origine immigrée le privilège de conserver, sinon l'entièreté de leur culture, au moins la fierté de leurs origines et tout ce qui va avec. La nature ayant horreur du vide, il y avait là un principe on ne peut plus républicain à récupérer et à porter d'un point de vue politique.

    Ensuite, je pensais que ce principe correspondait particulièrement à, disons, l'âme française. La France étant une nation singulièrement culturelle, et les français n'ayant, par nature, presque aucune conscience ethnique (contrairement aux allemands, anglais et autres italiens), nous ne pouvions que demander aux habitants de France de respecter une culture majoritaire. Ce message, me semblait-il, non seulement pouvait être entendu et apprécié par les français, mais il présentait de plus l'avantage – considérable – de ne pas prêter le flanc, ou très peu, aux accusations de racisme qui ont toujours plu sur le mouvement national. 

    Je supposais aussi que l'arbre français était capable de supporter de nouvelles branches, et que, perdus pour perdus, le mieux qu'il nous restait à faire était de transformer un maximum de personnes d'origine immigrée en parfaits français « culturels », c'est à dire prenant en eux-mêmes, le plus qu'ils le pouvaient, une partie de notre héritage civilisationnel afin de le transmettre, eux-aussi. 

    Ce discours de « l'assimilation », avec tous les avantages qu'il procurait, devint celui que choisit Marine Le Pen pour parler d'immigration. C'est toujours le sien aujourd'hui, et, en tant que l'un de ses portes-paroles pendant des années, je véhiculais avec lui dès qu'un micro ou un auditoire m'étaient offerts.

    Aujourd'hui, je dois le dire, je veux faire mon « coming-out » communautariste. Là encore, plusieurs raisons m'y poussent. 

    D'abord, même si je tentais d'y penser le moins possible, je savais très bien qu'il est impossible d'assimiler dix à quinze millions de personnes. L'argument est banal mais il est valable : on peut assimiler des individus mais pas des peuples. A l'échelle de ces chiffres, nous avons à faire à des peuples, non plus à des individus ayant été transférés dans des familles d'accueil. Cela ne s'est jamais produit dans l'Histoire, et puisqu'elle est, pour nous, notre seule véritable école politique, nous ne voyons pas comment un tel exploit serait possible aujourd'hui, d'autant que les conditions, ne serait-ce que pour essayer, sont désormais les pires possibles. En effet, la puissance d'attraction de la culture et de la civilisation françaises a fortement diminué. Nous ne sommes hélas plus au 18eme ou 19eme siècle. Nous avons cédé face aux cultures anglo-saxonnes depuis déjà trop longtemps, et, tandis qu'un certain nombre de français de souche n'ont déjà quasiment plus beaucoup d'attirance pour leur propre civilisation, on voudrait que des français de fraîche date devinssent des Jean Gabin et récitassent du Corneille ou du Racine ? Cela paraît hautement improbable. Et puisque de toute façon nous n'avons pas commencé, depuis trente ans, par l'assimilation, nous nous trouvons en face de gens déjà formés par leur propre culture. En somme, c'est déjà trop tard. Ajoutez à cela des cultures profondément différentes des cultures européennes, parce qu'africaines, musulmanes, etc, et vous vous retrouvez dans une situation impossible. 

    En définitive, désormais, l'assimilation relève du rêve ou de la gageure. Les communautés se forment déjà sur notre territoire, tout à fait naturellement. Un million de hussards noirs, sveltes et sévères, qui ressusciteraient, n'y pourraient rien. Et de toute façon, nous ne les avons pas. Le sort est donc jeté. 

    Mais puisque nous parlons de « messages politiques », venons-en. Les plus malins du Front National ne croient pas plus à l'assimilation de quinze millions de personnes que moi, mais rétorquent habilement que ce discours reste le plus utile à tenir. Il rassure les français sur une vieille illusion de paix sociale garantie par une forte culture commune, et peut même agréger au mouvement des personnes d'origine immigrée qui aurait fait le choix personnel de s'assimiler parfaitement. 

    Oui, ça peut marcher, et d'ailleurs, dans une certaine mesure, ça marche. 

    Toutefois, je crois qu'il est possible que le FN ait un coup d'avance en assumant une donnée qui sera la réalité incontestable de demain. En vérité, puisque le communautarisme tiendra lieu de système social dans la France – voire l'Occident tout entier – de demain, la question qu'il reste à trancher est celle de son application : sera-ce un communautarisme larvé et conflictuel ou au contraire ordonné ? 

    Les intérêts politiques d'un tel discours seraient les suivants : 

    Déjà, il serait plus proche des réalités et du possible. Alors certes, dans la « politique com », ce n'est plus vraiment l'essentiel, mais pour celui qui voudrait se préparer à exercer, effectivement, le pouvoir, intégrer à son logiciel la vérité et les éléments du possible n'est pas chose superfétatoire.

    Il réaliserait aussi l'équation assumée de ce qui est déjà, à savoir que le Front National est le parti des français, de ceux qui se ressentent et se respirent comme tel, et dont la plupart, qu'on le veuille ou non, ne sont pas d'origine immigrée.

    De plus, ce message serait loin de faire fuir les voix des personnes d'origine immigrée. Je m'explique : j'ai été frappé de constater qu'un tel discours responsabilise et rassure les français musulmans ou simplement d'origines étrangères. Il ne leur somme pas de devenir de « parfaits français », ce qu'ils n'ont pas envie d'être, à de rares exceptions, mais leur permet de rester ce qu'ils sont, organisés, respectés, avec comme seules conditions d'honorer les lois du pays en n'étant pas à sa charge. En clair, il rehausserait le drapeau et l'Etat au dessus des communautés, lesquelles seraient, le plus possible, encouragées toutes à leur porter allégeance. Nous aurions là des français, tous rassurés dans leur manière de vivre, mais travaillant de concert pour leur bien propre. 

    Alors certes, on va me dire que ce modèle est celui des Etats-Unis. Oui, c'est vrai. Là-bas, dans l'archétype, les communautés existent et vivent plus ou moins comme elles l'entendent, du moment qu'elles respectent les lois de l'Etat et soient capables de le servir dans une conscience rehaussée de servir quelque chose qui les dépasse et les garantie dans leurs modes de vie.

    Ce n'est pas l'idéal, bien entendu. Mais nous n'avons plus quinze ans : l'idéal est derrière nous. Nous devons faire au mieux avec les conditions sociales qui sont les nôtres, et tant pis si celles-ci ressemblent désormais aux sociétés multiculturelles anglo-saxonnes. Ce n'est pas de notre faute si c'est ainsi. S'il n'en avait tenu qu'à nous, il n'y aurait pas eu d'immigration et tous ces problèmes ne se seraient jamais posés. 

    De toute façon, quelle est l'alternative ? Entendu que quinze millions de personnes, sans doute vingt demain, ne deviendront jamais, tous, des auvergnats et des bretons classiques, il va bien falloir organiser un peu tout cela. Ne serait-ce que – parce que nous y tenons – pour conserver le type classique de l'auvergnat et du breton. Restes des solutions de guerre civile, de remmigration massive ou de génocides, mais personne, en l'état, en raison et en morale, ne peut proposer de telles solutions. Dès lors, organiser en vue de la France des communautés qui de toute façon existent et existeront encore plus demain, semble la seule solution d'avenir à la fois pacifique et salutaire. Le reste n'est qu'illusions, anarchie et sang.

    PS : J'ajoute, pour ceux qui rêvent de "remigration", que celle ci ne pourrait être envisageable que dans un contexte de communautés clairement identifiées. Tous les exemples de mouvements de populations dans l'Histoire en témoignent.

    Julien Rochedy (Rochedy.fr, 19 mars 2015)

     

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    Accusé par Jean-Luc Mélenchon et par les médias du système d'avoir déclaré à un journal italien qu'il était favorable à la déportation des Musulmans résidant en France, Eric Zemmour fait face à la meute hurlante, rendue hystérique par le succès de son livre Le suicide français (Albin Michel, 2014), démonte la manipulation et expose son point de vue.

     


    Éric Zemmour s'exprime face à la polémique par rtl-fr

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  • "Le seul vrai grand clivage aujourd’hui est celui qui oppose le peuple aux élites mondialisées"...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré aux évolutions idéologiques du Front National depuis l'arrivée de Marine Le Pen à sa tête...

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    Marine Le Pen n’est pas Jeanne d’Arc : elle n’entend pas des voix, elle en cherche !

    Indubitablement, le Front national qui vient de se réunir en congrès à Lyon n’est plus celui de naguère. Au comité central, les partisans de Bruno Gollnisch sont en voie de disparition. D’un autre côté, Marion Maréchal-Le Pen arrive largement en tête de l’élection interne, tandis que Florian Philippot pointe à la quatrième place. Quelle leçon tirer de ce rapport de force ?

    Je ne m’intéresse pas aux questions de personnes, mais seulement aux questions de programme et d’orientation. Il est très clair qu’il y a des sensibilités différentes au Front national, tant parmi ses responsables que parmi ses électeurs, mais elles me paraissent très surévaluées par les médias, qui savent que le grand public est toujours friand de ragots. Elles comptent pour l’heure d’autant moins que Marine Le Pen fédère sans difficulté les différents « courants ». Au demeurant, si l’on veut absolument découvrir un clivage, je dirai que celui-ci n’est pas à rechercher entre les « nationaux-républicains » et les « identitaires » (Marion Maréchal n’est pas moins antilibérale que Florian Philippot), mais plutôt entre ceux qui croient encore au clivage droite-gauche (et sont donc tentés par l’inusable mythe de l’« union des droites ») et ceux qui ont compris que le seul vrai grand clivage aujourd’hui est celui qui oppose le peuple aux élites mondialisées.

    Marine Le Pen, sortie grande gagnante du congrès, n’en fait pas moins l’objet, sur ses marges, de critiques persistantes de la part de ceux qui lui reprochent de mettre trop d’eau dans son vin. Critiques justifiées ?

    Quelles que soient les positions que le FN adoptera, il y aura toujours des maximalistes pour lui reprocher de n’être pas assez « dure » ou de ne pas aller assez loin. En chambre, la critique est toujours facile. Mais la politique a son essence propre. Elle est affaire de rapports de force et de priorités. Et surtout, elle est l’art du possible. Ceux qui veulent l’ignorer se condamnent à l’angélisme (ils rêvent d’une « politique idéale », c’est-à-dire d’une politique imaginaire), à l’activisme stérile ou à l’extrémisme pur et simple. Je ne doute pas que certains (ceux qui entrent en convulsion, par exemple, quand Marine Le Pen parle de « nos compatriotes musulmans ») adoreraient voir le FN endosser avec complaisance le costume d’extrême droite que lui tendent ses adversaires. Ce sont en général des gens qui croient qu’il suffit de vouloir (« la foi soulève les montagnes »), sans réaliser que le volontarisme dont ils se réclament n’est qu’une machine à recycler des fantasmes. Les ligues nationalistes de l’entre-deux-guerres, qui n’ont jamais vraiment cherché à parvenir au pouvoir, ne raisonnaient pas autrement.

    Il y a aussi les idiots utiles qui rêvent de voir le FN se convertir au libéralisme, histoire sans doute de le rendre compatible avec une UMP aujourd’hui divisée entre libéraux conservateurs, libéraux centristes et libéraux bling-bling. Il est vrai qu’en face, d’autres tombent dans l’excès inverse en voyant dans Marine Le Pen la dernière incarnation en date du mythe du « sauveur providentiel ». Or, Marine n’est pas Jeanne d’Arc : elle n’entend pas des voix, elle en cherche !

    Dans l’immédiat, le Front a autre chose à faire qu’à répondre à ces enfantillages. Trois tâches redoutables l’attendent, car contrairement à ce que beaucoup s’imaginent, rien n’est joué pour 2017. Il lui faut d’abord remettre de l’ordre dans un parti dont l’organisation n’est incontestablement pas le point fort. Il doit ensuite développer en profondeur son implantation locale, afin d’aborder dans les meilleures conditions possibles l’échéance des élections départementales et régionales. Enfin, il lui reste à attirer vers lui des responsables dotés d’une véritable culture de gouvernement, de futurs hommes d’État ayant compris que la logique de parti est tout autre chose que la logique d’un mouvement. Tâche déjà difficile en soi, mais qui l’est plus encore pour un parti qui doit résoudre un évident problème de crédibilité sans pour autant apparaître comme un nouveau nid de technocrates et d’énarques.

    Concernant l’immigration, Marine Le Pen, en tout cas, se refuse absolument à employer le mot « remigration ». Et vous, qu’en pensez-vous ?

    Je n’en pense rien, car j’attends encore qu’on m’explique en quoi cela pourrait consister. Dans certains milieux, le mot de « remigration » a visiblement remplacé celui de Reconquista. La Reconquista, c’est un peu brutal, un peu daté aussi (comme le disait Ortega y Gasset, « une reconquête qui dure huit siècles, ce n’est pas une reconquête, c’est autre chose »). La « remigration », c’est plus chic. Oui, mais qu’est-ce que cela veut dire ? J’ai lu avec attention toutes les mesures proposées par les tenants de la « remigration ». Ce sont des mesures qui, si elles étaient appliquées, auraient certainement pour effet de diminuer les flux migratoires, de couper certaines pompes aspirantes, de décourager d’éventuels candidats à l’immigration. Ce qui est déjà beaucoup. Je n’en ai pas vu une seule, en revanche, qui soit de nature à faire repartir vers un improbable « chez eux » – avec, on le suppose, leurs parents « de souche » – des millions de Français d’origine étrangère installés ici depuis parfois des générations et qui n’ont nullement l’intention d’en bouger. Cela dit, tout le monde n’est pas forcé d’être exigeant sur le sens des mots. Et il n’est pas non plus interdit de rêver…

    Alain de Benoist, propos recueillis par Nicolas Gauthier (Boulevard Voltaire, 6 décembre 2014)

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