Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

nouvelle droite - Page 6

  • La Révolution conservatrice allemande...

    Les éditions du Lore publient dans le courant du mois un recueil de Robert Steuckers intitulé La Révolution conservatrice allemande - Biographie de ses principaux acteurs et textes choisis. Figure de ce qu'il est convenu d'appeler la Nouvelle Droite, Robert Steuckers a, à côté de ses activités de traducteur, animé plusieurs revues de qualité comme Orientations et Vouloir , et est un de ceux qui, avec Louis Dupeux et Alain de Benoist, a le plus contribué à faire connaître dans l'aire francophone cette galaxie d'auteurs, de groupes et de revues, actifs dans l'Allemagne de Weimar, qu'Armin Mohler a englobé sous l'appellation de Révolution conservatrice. Un ouvrage indispensable, et depuis longtemps attendu ! ...

    L'ouvrage est disponible en souscription jusqu'au 8 avril sur le site des éditions du Lore : Editions du Lore

     

    la-revolution-conservatrice-allemande-biographies-de-ses-principaux-acteurs-et-textes-choisis.jpg

    " Si la vulgate considère la Révolution conservatrice allemande comme un « laboratoire d’idées », il n’en demeure pas moins que cette dernière représente une extraordinaire aventure métapolitique qui inspire encore beaucoup d’idéologues, de philosophes et d’artistes aujourd’hui à travers le monde.

    L’une de ses grandes figures, Arthur Moeller van den Bruck, proposa en son temps de penser un système politique qui succéderait au IIe Reich bismarko-wilhelminien au-delà des clivages gauche/droite, où les oppositions entre socialisme et nationalisme seraient sublimées en une synthèse nouvelle.

    Dans ce recueil de grande densité, Robert Steuckers (ex-G.RE.C.E, Vouloir, Synergies Européennes) a regroupé la majorité de ses textes sur le sujet. Le lecteur y découvrira notamment les conférences pointues données par l’auteur entre 1994 et 2013 ainsi que diverses notices biographiques d’acteurs, illustres et moins connus, de la Révolution conservatrice allemande. "

     

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Engagements pour la civilisation européenne !...

    Les éditions Alexipharmaques doivent publier au mois de février 2014 Engagements pour la civilisation européenne, les mémoires, inachevées, de Jean-Claude Valla. Préfacées par Michel Marmin, l'ouvrage est en souscription sur le site de l'éditeur pour la somme de 17 euros.

     

    Engagements.jpg

     

    " Jean-Claude Val­la (1944-2010) res­te­ra, de­vant l’his­toire, comme l’une des fi­gures les plus im­por­tantes et les plus at­ta­c­hantes de la Nou­velle Droite, à laquelle son par­cours per­son­nel et son œuvre ne sau­raient tou­te­fois être ré­duits.

    Mi­li­tant na­tio­na­liste dans les an­nées 1960, il fut dans la dé­c­en­nie sui­vante le chef de file in­con­tes­té du GRECE et le prin­ci­pal ani­ma­teur, avec Alain de Be­noist, d’un com­bat mé­t­a­po­li­tique qu’il de­vait il­lus­t­rer en lançant la re­vue Élé­me­nts en 1973 et en di­ri­geant les ré­dac­tions d’heb­do­ma­daires aus­si pres­ti­gieux que Le Fi­ga­ro Ma­ga­zine ou Ma­ga­zine Heb­do. Me­neur d’hommes qui sa­vait al­lier la dé­l­i­ca­tesse à la fer­me­té, Jean-Claude Val­la était un grand jour­na­liste, dou­b­lé d’un his­to­rien non con­for­miste et sc­ru­pu­leux.

    Ses mé­moires, dont sa dis­pa­ri­tion pré­m­a­tu­rée in­ter­rom­pit mal­heu­reu­se­ment la ré­dac­tion, res­ti­tuent plei­ne­ment sa per­son­na­li­té lu­mi­neuse. Pour être in­com­p­lets, ils n’en cons­ti­tuent pas moins une ma­g­ni­fique leçon de con­vic­tion et de cou­rage, deux ver­tus que les jeunes Eu­ro­péens ne sau­raient trop aujourd’hui cul­ti­ver.
    Pour les his­to­riens des idées po­li­tiques, ces En­ga­ge­ments pour la ci­vi­li­sa­tion eu­ro­péenne se­ront do­ré­na­vant in­con­tour­nables. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Pour une écologie des civilisations !...

    Vous pouvez écouter ci-dessous l'émission Les matins, sur France Culture, diffusée le 16 octobre 2013 et animée par Marc Voinchet et Brice Couturier, au cours de laquelle Hervé Juvin présentait les idées de son dernier livre, La grande séparation - Pour une écologie des civilisations, publiée aux éditions Gallimard.

    On notera qu'au cours de l'émission, Brice Couturier compare les idées d'Hervé Juvin à celles de la Nouvelle droite, et notamment à celles développées dans Le système à tuer les peuples (Copernic, 1981), de Guillaume Faye.



    Les matins - Faut –il redécouvrir le vrai sens... par franceculture

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Géopolitique, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Un entretien avec Alain de Benoist...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un entretien avec Alain de Benoist, réalisé le 24 octobre 2012 par Franck Abed et cueilli sur son site personnel.

     

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Une quatrième théorie politique ?...

    Les éditions Ars Magna viennent de publier La Quatrième théorie politique, un essai d'Alexandre Douguine, précédé d'une courte préface d'Alain Soral. Théoriciens politique russe, influencé par les penseurs de la Révolution conservatrice des années 30 ainsi que par les nouvelles droites européennes, Alexandre Douguine est la figure principale du mouvement eurasiste. Les éditions Avatar avaient déjà publié en 2006,   dans leur collection Heartland, Alexandre Douguine, prophète de l'Eurasie, un recueil d'articles de cet auteur.

     

    Quatrième théorie politique.jpg

     

     

    "Quand la droite et la gauche en politique ne veulent plus rien dire, quand les libéraux et les libertaires sont d'accord sur l'essentiel, quand les trois grandes théories politiques du XXème siècle, le communisme, le fascisme et le capitalisme ont prouvé leur incapacité à gouverner, que reste-t-il à faire ? Il reste à inventer une Quatrième théorie politique, nous dit Alexandre Douguine, l'intellectuel le plus écouté aujourd'hui en Russie. Sa pensée, située au-delà des clivages idéologiques artificiels et des réflexes conditionnés par les médias, préconise de se ressourcer aux spiritualités traditionnelles pour affronter l' avenir de manière résolument conquérante. La guerre est donc déclarée au postmodernisme occidental, ce mélange morbide de société du spectacle et de consommation émanant de l'empire anglo-saxon et de ses projets de domination mondiale définitive. Douguine montre que la construction d'un monde multipolaire fondé sur des valeurs de vie authentiques ne sera possible qu'en maintenant à tout prix une extériorité à l'Occident atlantiste. Comment ? En préservant sans condition la souveraineté géopolitique des puissances du continent eurasiatique, Russie, Chine, Iran, Inde, garantes de la liberté des autres peuples sur la planète. Véritable manuel de guérilla culturelle, cet ouvrage démontre une fois de plus que les idées ne se défendent toujours en dernier recours qu'avec des armes."

    Lien permanent Catégories : Livres 2 commentaires Pin it!
  • La Nouvelle droite et la réflexion historique...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue intéressant de Dominique Venner, cueilli sur son site personnel et consacré à Alain de Benoist et à son intérêt pour la réflexion historique.

    Dominique-Venner.jpg

     

    La Nouvelle droite et la réflexion historique

    Le 30 mai dernier, j’avais publié ici une critique élogieuse de Mémoire vive (Editions de Fallois), livre d’entretiens d’Alain de Benoist, fondateur et principale figure intellectuelle de la Nouvelle Droite (ND). J’avais fait une seule réserve, m’étonnant de l’absence de toute réflexion historique dans les brillantes analyses intellectuelles de ce livre testament.

    Réagissant à mon propos, un correspondant me fait parvenir un article publié par Alain de Benoist dans la revue Le Spectacle du monde n° 584 de décembre 2011, qui montre un intérêt nouveau pour l’histoire. Après divers développements sur la naissance de la pensée historique dans l’Antiquité grecque (Hérodote et Thucydide) puis  son détournement comme auxiliaire de la théologie chez saint Augustin ou Bossuet, sa dénaturation ensuite par les théoriciens du progrès jusqu’à Marx, Alain de Benoist consacre une place à sa lecture d’un de mes ouvrages récents, prouvant chez lui une évolution intéressante. Je cite :

    « Dans son dernier livre, Le Choc de l’Histoire (Via Romana), Dominique Venner proteste contre l’idée d’une histoire écrite par avance et que l’on ne pourrait prévoir. “L’histoire, écrit-il, nous montre que rien n’est jamais inéluctable […]. L’imprévu est roi et l’avenir imprévisible : personne en 1910 ne prévoyait 1914, et personne en 1980 n’avait prévu 1990 pour la Russie. […] C’est pourquoi je ne crois pas aux fatalités historiques. Pas plus à celles qu’imaginait Spengler qu’à celles de Marx ou de Fukuyama.” […]

    « Dire que l’histoire est imprévisible est une chose, commente A. de Benoist, dire qu’elle ne se répète jamais en est une autre. Si l’histoire est imprévisible, connaître le passé ne permet pas de prévoir l’avenir. Réfléchis sur le passé peut éclairer le présent, dit encore Venner. Cela implique évidemment que le passé soit porteur de leçons, et donc qu’il ait un sens. »

    Plusieurs considérations suivent rappelant que si un événement est promu à la dignité de fait historique, cela résulte d’un choix fait par l’historien. Ce choix dépend naturellement de sa vision du monde, des influences qu’il a subies, de l’époque où il s’exprime. Ce qui permet à l’auteur de conclure : « Dominique Venner souligne, lui aussi, que “l’histoire n’est pas seulement la connaissance du passé, elle est aussi le reflet des préoccupations du présent”. »

    Je me réjouis de voir Alain de Benoist, qui a parfois réfléchi sur l’identité, reprendre par ailleurs une thématique que je n’ai cessé de développer : « S’interroger sur son identité, c’est implicitement s’interroger sur sa provenance, sa langue, ses coutumes – bref, sur des éléments qui viennent de loin et qui ont joué un rôle fondateur. C’est en cela que, pour un peuple ou une communauté politique, la connaissance de l’histoire est indispensable. […] L’histoire, conclut Alain de Benoist, d’une façon assez nouvelle pour lui, c’est la conscience qu’un peuple prend de lui-même. À quoi sert l’histoire ? À donner son assise au présent. » On ne saurait mieux dire !

    Dominique Venner (Site de Dominique Venner, 19 juillet 2012)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!