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médias - Page 15

  • L'oligarchie au pouvoir...

    Les éditions Economica viennent de publier L'oligarchie au pouvoir, d'Yvan Blot, un plaidoyer en faveur de l'instauration en France d'une démocratie directe, à la suisse. Fondateur du Club de l'Horloge, Yvan Blot, qui préside actuellement l'institut néo-socratique, est l'auteur de L'héritage d'Athéna ou Les racines grecques de l'Occident (Presses bretonnes, 1996) ainsi que d'un essai consacré à Herbert Spencer, Herbert spencer, un évolutionniste contre l'étatisme (Les Belles Lettres, 2007).

     

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    "Tout le monde en France croit vivre en démocratie. Et pourtant, aucun citoyen ne pense que son bulletin de vote va changer quelque chose. Le pouvoir réel est oligarchique, c'est-à-dire dans les mains d'un petit groupe d'hommes. Le Parlement n'a plus guère de pouvoir : l'élu de la majorité doit voter pour les projets de lois du Gouvernement. Qui rédige ces projets ? Les hauts fonctionnaires non élus. De plus, des intérêts organisés font pression : grand patronat, grands syndicats, groupuscules qui se disent autorités morales, médias politiquement corrects. L'oligarchie tient le pays en mains en dépit des tentatives de réformes. Mais il y a de plus en plus de résistance. Elle vient des victimes du système, victimes de l'immigration, de l'insécurité, de la spoliation fiscale, de l'arrogance des dirigeants. Comment réconcilier les Français avec leur régime ? En écoutant le peuple et sa vérité vécue, grâce aux référendums d'initiative populaire. Cette vérité est différente de celle des «experts», car vécue, «existentielle». Qui suivra cette ligne ? La gauche ? L'UMP ? Le FN ? Si la classe politique s'obstine à ne pas comprendre, seule la démocratie directe pourra délivrer les Français du pouvoir oligarchique en rendant la parole au citoyen."

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  • La com' au pouvoir...

    A l'heure où la parole des hommes politiques se limite à des "petites phrases" et à des "éléments de langage" répétés au mot près, les éditions FYP font oeuvre utile en publiant le petit essai de Guy Achard, La com' au pouvoir, justement destiné à nous aider à décrypter le langage de la classe politico-médiatique.

     

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    "L’exercice du pouvoir est aussi devenu un exercice de communication. Le langage sert souvent d’outil de mise en scène ou de travestissement de la réalité.

    Les mots des gouvernants et des médias nous influencent considérablement et orientent nos choix de société. Au croisement des sciences politiques et des sciences du langage, cet ouvrage décrypte toutes les manipulations qui permettent de séduire habilement l’opinion. L’auteur révèle et explique toutes les figures de style, les faux-semblants, le double langage, toute cette nouvelle rhétorique des gouvernants ou des médias.

    Chaque cas est illustré par des exemples réels de la manière dont elle est utilisée. Avec rigueur et parfois espièglerie, l’auteur brocarde et décode les « petites phrases » des politiques, les discours et les arguments des gouvernants français ou internationaux, ainsi que les commentaires des journalistes et éditorialistes. Il s’agit là d’une grille d’analyse qui jette les bases d’une nouvelle rhétorique, fournit des clés de compréhension essentielles et propose une méthode simple pour exercer notre esprit critique et faire ainsi mieux vivre notre démocratie."

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  • Des intellectuels faussaires ?...

    Directeur de l'Institut de Relations Internationales et Stratégiques, Pascal Boniface vient de publier aux éditions Jean-Claude Gawsewitch un essai polémique intitulé Les intellectuels faussaires - Le triomphe médiatique des experts en mensonge.  Ce livre, d'après son auteur, aurait été refusé par quatorze éditeurs ! Il faut dire qu'il s'attaque au gratin des aboyeurs du système : Alexandre Adler, Caroline Fourest, Mohamed Sifaoui, Thérèse Delpech, Frédéric Encel, François Heisbourg, Philippe Val et, bien sûr, BHL !

     

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    "Depuis quelques années, le « mentir vrai » est devenu la marque de fabrique de nombreux intellectuels ayant acquis une certaine crédibilité dans notre pays. Ces faussaires qui assènent sans aucun scrupule des contrevérités pour défendre telle ou telle cause sont quasi intouchables. Véritables docteurs es malhonnêteté intellectuelle, ils ne sont jamais inquiétés même lorsqu’ils sont pris en flagrant délit de mensonge. Quoiqu’ils racontent, on les respecte et ils peuvent donc distiller leurs boniments en toute impunité dans les médias. Le triomphe des faussaires constitue une menace pour l’information du public. L’honnêteté intellectuelle est devenue un handicap et non un atout. Pourquoi les intello baratineurs ne sont-ils pas démasqués ? Comment procèdent-ils ? Quelle est la responsabilité des médias dans ce triomphe du mensonge ? Dans cet essai corrosif, Pascal Boniface décrypte les ressorts et méthodes qui permettent à des intellectuels serial-menteurs d’occuper avec un culot inouï l’espace médiatique. Comment ils brandissent « la morale » pour nous faire avaler leurs couleuvres ou encore quels sont leurs terrains de jeu idéologique préférés (Islamisme, Israël, défense de l’Occident…). Mais, l’auteur pousse sa réflexion plus loin en dénonçant les boniments de « grands » Intellectuels faussaires français. Dans une série de portraits incisifs documentés et croustillants, l’auteur lève le voile sur les pratiques des menteurs en série."

     

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  • Retour au réel pour l'oligarchie...

    Nous reproduisons ci-dessous un très bon point de vue de Michel Geoffroy, mis en ligne sur Polémia.

     

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    DSK : retour au réel pour l'oligarchie

    Les aventures judiciaires du directeur général du FMI n’ont pas seulement sérieusement renouvelé l’intérêt déclinant des séries policières américaines qui avaient envahi nos écrans. Car aujourd’hui les actualités dépassent de loin en intérêt et en rebondissements les pesantes fictions holywoodiennes. Et en plus , ici, on connaît l’acteur.

    Le système médiatique se mobilise évidemment pour tenter de sauver saint Dominique. Les images du prévenu menotté et hagard sont dans tous les journaux, sans doute pour faire pleurer Marianne. L’audimat bat des records.

    Ces aventures, dans tous les sens du terme, sont aussi révélatrices de la nature profonde de la super-classe mondiale, c’est à dire de l’oligarchie actuellement au pouvoir en Occident.

    Le visage de DSK exprime bien sûr la fatigue, ce qui se comprend vu les circonstances. Mais aussi la consternation. Comment, moi directeur général du FMI, le sauveur de la Grèce, le grand argentier du monde développé, le recours de la gauche en France, la coqueluche des sondages, je serais traité comme un vulgaire loubard du Val d’Oise ou du Bronx ? Comme un délinquant comme les autres ? Quel scandale en effet ! On comprend sa stupeur.

    Car les anciennes aristocraties européennes reposaient sur un principe d’équilibre essentiel : plus grand le pouvoir, plus lourdes les obligations et les responsabilités. Comme disait l’adage « noblesse oblige ». Les privilèges, c’est à dire le droit spécifique qui leur était appliqué, avaient pour contrepartie le service et les devoirs spécifiques. Les uns ne pouvaient aller sans les autres, sans déchoir à l’honneur et à l’harmonie de la cité de Dieu. Ces principes se sont maintenus jusqu’au début de l’ère industrielle.

    Mais l’oligarchie occidentale, elle, a trouvé plus expédient à la fin du XXème siècle d’ajouter au pouvoir, les privilèges, sans que les services ni les devoirs soient bien discernables. La nuance est de taille. Elle sépare la légalité de la légitimité.

    Les anciennes aristocraties européennes vivaient bien mais elles restaient au contact des peuples, parce qu’elles étaient enracinées, rurales et nationales. En Europe les aristocraties ont toujours choisi des lieux comme patronymes. L’oligarchie occidentale, elle, est devenue cosmopolite. Elle est partout chez elle, ce qui signifie qu’elle ne vit plus nulle part.

    L’oligarchie s’est ainsi très vite habituée à évoluer dans une bulle protectrice : dans un monde à part de celui du commun des mortels. Un monde où le pouvoir rapporte de l’argent, un monde où l’argent donne le pouvoir, un monde où tout s’achète : les élections, les médias, comme la vertu ou le silence des victimes. A nous les hôtels de luxe, les salaires mirobolants, les parachutes dorés, les avions privés, les gyrophares, les grosses berlines, les costumes chics et les bons coups!

    Alors qu’elle impose chaque jour au reste de la population de nouvelles contraintes et de nouvelles prohibitions, l’oligarchie ne se prive de rien et s’autorise tout. Elle ne voit pas que cette contradiction est de plus en plus visible. Le roi est nu.

    Les oligarques, qui gesticulent dans leur microcosme, finissent ainsi par ne plus bien comprendre le reste de la population. Ils ne parlent déjà plus la même langue ! Ils ne savent plus très bien non plus ce qui est autorisé et ce qui est interdit à leurs concitoyens. Ils sont surpris de se faire flasher pour excès de vitesse sur le périphérique ou de devoir souffler dans un alcotest. Certains semblent découvrir qu’il faudrait payer des impôts. Manifestement d’autres sont en train de découvrir qu’on ne peut pas disposer d’une collaboratrice ou d’une employée comme bon vous semble, au gré de ses pulsions.

    Les oligarques ont de plus en plus de mal à comprendre le monde dans lequel nous vivons. La situation est en train, lentement mais sûrement, de leur échapper.

    Comme dans le roman de Tom Wolfe Le bûcher des vanités, il suffit un jour d’un incident pour que tout bascule : et que les bobos surprotégés découvrent avec stupeur le monde réel. Et le caractère factice de leur statut.

    Bienvenue à bord Dominique !

     

    Michel Geoffroy (Polémia, 17 mai 2011)

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  • La désinformation en dictionnaire...

    Spécialiste des questions de stratégie, déjà auteur d'une étude sur les méthodes de guerre psychologique, La guerre psychologique (Economica, 1997), François Géré publie un Dictionnaire de la désinformation aux éditions Armand Colin, composé d'environ 300 entrées et précédé par un essai. 

     

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    Désinformation. Le mot sent le soufre, attisant tous les fantasmes, des plus archaïques aux plus contemporains.
    En une vingtaine d’années, l’usage de ce terme qui jusqu’alors se limitait aux spécialistes du renseignement et de la propagande a connu un développement exceptionnel lié aux médias de masse puis aux nouveaux vecteurs de communication (Internet, Facebook, etc.). Il est désormais courant d’invoquer la désinformation pour s’en déclarer victime et rejeter sur l’adversaire la responsabilité d’une manœuvre occulte, par définition invérifiable, sauf accident. Dans tous les domaines stratégiques (politiques, militaires, économiques) la désinformation s’est insinuée, troublant l’esprit public, sapant les bases de la démocratie qui, pour survivre, doit rapidement réaffirmer et consolider le rôle de l’information et la valeur du savoir.

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  • La chronique d'analyse politique d'Emmanuel ratier

    Animateur de la remarquable lettre d'information Faits et documents, Emmanuel Ratier nous livre sa première chronique d'analyse politique consacrée à la percée médiatique de Marine Le Pen...

     

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