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liban - Page 2

  • Une force illégitime...

    Nous reproduisons ci-dessous une chronique décapante de Richard Millet, cueillie sur son site officiel et consacré à l'invasion migratoire en cours. Écrivain, Richard Millet vient de publier Tuer (Léo Scheer, 2015), ouvrage dans lequel il revient avec beaucoup de profondeur, après La confession négative (Gallimard, 2009), sur l'expérience fondatrice qu'il a connue au travers sa participation aux combats de la guerre du Liban...

     

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    Une force illégitime

    L’actualité, c’est-à-dire le Spectacle, abonde en déclarations et évènements dont l’accumulation suscite une zone d’incertitude entre le mensonge, l’oubli et l’indifférence, sur laquelle se fonde la politique, autre nom du Spectacle. Ainsi a-t-on peu commenté le chiffre donné par Bruxelles, la semaine dernière, à propos du nombre de migrants appelés, d’ici 2017, à aborder aux rives heureuses de l’Europe : 3 millions – le double, probablement, comme tout chiffre donné par les « instances officielles », et sans préciser s’il tient compte de ceux qu’on commence à appeler les « réfugiés climatiques », auquel  cas le chiffre devrait être multiplié par trois ou quatre, ce qui, une fois encore, me fait songer que les espaces déserts du Massif central ne resteraient plus dépeuplés.

                Trois millions de migrants : trois millions de musulmans, majoritairement, qu’appelle la pompe aspirante de la grande culpabilisation occidentale, alliée aux « besoins » du capitalisme mondialisé, et qui s’ajouteront à leurs coreligionnaires déjà présents sur le théâtre des opérations, le nombre faisant déjà partie de la guerre (comme on le voit à Calais, ces jours-ci, où les « migrants » attaquent les forces de l’ordre) et celle-ci s’étendant à présent du Proche-Orient et de l’Afrique à l’Europe prétendue vieille, à propos de laquelle la Propagande préfère s’en prendre aux Européens de souche ou récemment assimilés qui n’« accueillent » pas assez volontiers les migrants et refusent de s’en laisser conter sur l’alliance objective entre l’Etat islamique, ses parrains (turcs, qataris, saoudiens) et les nations occidentales qui semblent avoir intérêt à ce que l’Etat islamique dure, lequel Etat avait, on l’oublie, récemment promis cette invasion aux « Croisés »…

                Les conséquences de ce peuplement forcé sont incalculables, l’immigration extra-européenne contribuant déjà, depuis quarante ans, à la destruction des nations qui ont donné le meilleur de la civilisation ; des nations qui ne sauraient être considérées du point de vue ethnique comme les Etats-Unis d’Amérique, quel que soit leur degré d’avilissement et de tiers-mondisation (comme on peut le constater avec le patron de Google venu faire l’aumône de 83 millions d’euros à des start-up françaises, générosité intéressée qu’on croyait réservée à l’Afrique). La question du nombre est ici démoniaque, car une force illégitime que le « sens de l’histoire » tente de faire passer pour irrésistible. J’élève là-contre une voix solitaire, refusant de voir la culture (et non « ma » culture) sacrifiée à ce nombre qui arrive avec ses lois, son code civil, son refus de s’assimiler. Je refuserais de voir, comme au Canada, pays insignifiant à tout point de vue, et non pas une nation mais un conglomérat multiculturel, un ministre de la défense sikh arborant barbe et turban. Pourquoi pas une ministre des affaires sociales en burqa ou un secrétaire d’Etat mélanésien avec un os dans le nez ! Rien de plus contraire à l’essence d’un pays comme la France et des nations européennes. Ce serait aussi illégitime que de voir James Bond (le personnage créé par Ian Flemming étant, comment le nier, un Blanc) incarné par un acteur noir, comme le bruit court à ce sujet. Non que j’attache de l’importance à James Bond ; mais il ne viendrait à l’idée de personne de faire incarner Porgy et Bess par des chanteurs blancs. James Bond est un des marqueurs du Spectacle comme il y en a du cancer. Le cancer du multiculturalisme est particulièrement à la hausse, tout comme celui de la confusion qui fait prendre Hollande pour exégète de Clausewitz, Jérôme Garcin pour un écrivain et André Glucksmann, qui vient de mourir et dont il ne restera rien, pour un penseur : le seule penseur considérable de notre temps, avec Emmanuel Levinas et Gilles Deleuze, c’est René Girard, mort la semaine dernière, et dont l’œuvre continue à agir…

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 10 novembre 2015)

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  • Tuer...

    Les éditions Léo Scheer viennent de publier Tuer, un essai personnel de Richard Millet. Romancier, essayiste et polémiste, Richard Millet a écrit, notamment,  La confession négative (Gallimard, 2009), Arguments d'un désespoir contemporain (Hermann, 2011), Fatigue du sens (Pierre-Guillaume de Roux, 2011), Langue fantôme (Pierre-Guillaume de Roux, 2012) ou dernièrement Le corps politique de Gérard Depardieu (Pierre-Guillaume de Roux, 2014), Dictionnaire amoureux de la Méditerranée (Plon, 2015) ou encore Solitude du témoin - Chronique de la guerre en cours (Léo Scheer, 2015).

     

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    " J’avais vingt-deux ans. Écrire me paraissait l’unique chemin vers la vérité. Il me fallait vieillir, mais je demeurais prisonnier d’une a-temporalité pathologique, entretenue par la lecture de romans qui me fermaient le monde pour m’ouvrir à son ombre.
    La guerre est venue à moi comme on rencontre une femme. "

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  • La "rue arabe", un exemple pour le Nord ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Georges Corm, publié dans le quotidien Le Monde (12 février 2011). L'auteur économiste et ancien ministre des finances de la République libanaise, est l'auteur de nombreux ouvrages, dont Le Proche-Orient éclaté 1956-2010 (Folio, 2010) et, récemment, Le nouveau gouvernement du monde (La Découverte, 2010).

     

     

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    Quand la "rue arabe" sert de modèle au Nord

    A partir de la Tunisie, la divine surprise qui a touché la rive sud de la Méditerranée n'est pas aussi simple qu'elle peut apparaître de prime abord. Elle n'est évidemment pas issue de l'Irak. Envahi par l'armée américaine en 2003, sous prétexte de supprimer un tyran et d'y établir une démocratie, l'Irak a, au contraire, connu une involution outrageante dans le communautarisme et l'ethnisme, assortie d'une paupérisation encore plus grave que celle amenée par treize années d'embargo économique onusien, implacable sur ce malheureux peuple.

    La surprise n'est pas plus venue du Liban, où, en 2005, la "révolution du Cèdre", appuyée par l'Occident, n'a servi qu'à aggraver le communautarisme et les dissensions internes. Une commission d'enquête internationale sur l'assassinat de Rafic Hariri, puis la constitution du Tribunal international spécial pour le Liban n'ont fait que jeter encore plus le trouble entre les deux grandes communautés musulmanes du pays (sunnite et chiite) et aggraver les dissensions internes.

    L'attaque israélienne d'envergure de 2006 sur le sud du pays pour éradiquer le Hezbollah n'aura pas non plus été les "douleurs d'enfantement" du nouveau Moyen-Orient de George Bush, suivant les termes scandaleux employés à l'époque par Condoleezza Rice, sa ministre des affaires étrangères. En bref, tous les essais d'imposer la démocratie de l'extérieur n'auront eu pour effet que d'aggraver les tensions et instabilités de la région.

    En revanche, c'est un pauvre Tunisien désespéré socialement et économiquement qui, en s'immolant par le feu dans une zone rurale, déclenche la vague de protestations populaires qui secouent le sud de la Méditerranée. Les immolations par le feu se multiplient.

    Dans cette vague, il faut bien identifier l'alchimie qui en a fait jusqu'ici le succès : de fortes revendications d'équité sociale et économique, couplées à l'aspiration à la liberté politique et à l'alternance dans l'exercice du pouvoir. Soutenir uniquement la revendication politique que portent les classes moyennes et oublier celle de justice et d'équité socio-économique que portent les classes les plus défavorisées conduira à de graves désillusions. Or, le système qui a mené au désespoir social est bien celui de "kleptocraties" liant les pouvoirs locaux aux oligarchies d'affaires qu'ils engendrent et à des grandes firmes européennes ou à de puissants groupes financiers arabes, originaires des pays exportateurs de pétrole. C'est ce système qui a aussi nourri la montée des courants islamistes protestataires.

    La vague de néolibéralisme imposée aux Etats du sud de la Méditerranée depuis trente ans a facilité la constitution des oligarchies locales. La façon dont ont été menées les privatisations a joué un rôle important dans cette évolution, ainsi que les redoutables spéculations foncières et le développement des systèmes bancaires, financiers et boursiers ne profitant qu'à cette nouvelle oligarchie d'affaires. Or, de nombreux observateurs ont naïvement misé sur le fait que ces nouveaux entrepreneurs seraient le moteur d'un dynamisme économique innovant et créateur d'emplois qui entraînerait l'émergence d'une démocratie libérale.

    La réalité a été tout autre. Le retrait de l'Etat de l'économie et la forte réduction de ses dépenses d'investissement pour assurer l'équilibre budgétaire n'ont pas été compensés par une hausse de l'investissement privé. Ce dernier était supposé créer de nouveaux emplois productifs pour faire face aux pertes d'emplois provoquées par les plans d'ajustement structurels néolibéraux et à l'augmentation du nombre de jeunes entrant sur le marché du travail. Le monde rural a été totalement délaissé et la libéralisation commerciale a rendu plus difficile le développement de l'agroalimentaire et d'une industrie innovante créatrice d'emplois qualifiés.

    Face aux fortunes considérables qui se sont constituées ces dernières décennies, le slogan "L'islam est la solution" a visé, entre autres, à rappeler les valeurs d'éthique économique et sociale que comporte cette religion. Ces valeurs ressemblent étrangement à celles de la doctrine sociale de l'Eglise catholique. C'est pourquoi, si la question de l'équité et de la justice économique n'est pas traitée avec courage, on peut penser que les avancées démocratiques resteront plus que fragiles, à supposer qu'elles ne soient pas habilement ou violemment récupérées.

    Au demeurant, les organismes internationaux de financement, tout comme l'Union européenne, portent eux aussi une certaine responsabilité. Les programmes d'aides ont essentiellement visé à opérer une mise à niveau institutionnelle libre-échangiste, mais non à changer la structure et le mode de fonctionnement de l'économie réelle. Celle-ci, prisonnière de son caractère rentier et "ploutocratique", est restée affligée par son manque de dynamisme et d'innovation.

    Partout, le modèle économique est devenu celui de la prédominance d'une oligarchie d'argent, liée au pouvoir politique en place et aux pouvoirs européens et américains et à certaines grandes firmes multinationales. Le Liban en est devenu un modèle caricatural où des intérêts financiers et économiques servent à perpétuer des formes aliénantes de pouvoir en s'abritant derrière des slogans communautaires scandaleux tels que celui de "bons" sunnites opposés aux "dangereux" chiites.

    Pour que les choses changent durablement en Méditerranée pour qu'un ensemble euro-méditerranéen dynamique, compétitif et pratiquant l'équité sociale puisse émerger, ne faut-il pas que la société civile européenne suive, à son tour, l'exemple de ce qui a été jusqu'ici dédaigneusement appelé dans les médias la "rue arabe" ? Qu'elle élève à son tour le niveau de contestation de la redoutable oligarchie néolibérale qui appauvrit les économies européennes, n'y crée pas suffisamment d'opportunités d'emplois et précarise chaque année un plus grand nombre d'Européens de toutes les nationalités. Cette évolution négative s'est, elle aussi, faite au bénéfice de la petite couche de "manageurs" dont les rémunérations annuelles accaparent toujours plus la richesse nationale.

    Au nord comme au sud de la Méditerranée, ces "manageurs" soutiennent les pouvoirs en place et dominent la scène médiatique et culturelle. Il nous faut donc repenser en même temps le devenir non plus d'une seule rive de la Méditerranée, mais bien de ses deux rives et de leurs liens multiformes.

    L'exemple de la rive sud devrait stimuler aujourd'hui sur la rive nord la capacité de penser sur un mode différent un autre avenir commun.

    Georges Corm (Le Monde, 12 février 2011)

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  • La confession négative...

    "J'ai dû tuer des hommes, autrefois, et des femmes, des vieillards, peut-être des enfants. Et puis j'ai vieilli. Nous avons vieilli plus vite que les autres. Nous avons dit ce qu'on dit que nul ne peut regarder fixement : le soleil, la souffrance, la mort. De tout ça, je peux parler à peu près librement : ceux qui m'avaient fait jurer de me taire et me menaçaient de mort, si je racontais certaines choses, ceux-là ne sont plus de ce monde, maintenant, et il y a longtemps que j'ai regagné l'Europe où les hommes ne croient plus à rien et où les ormes sont morts de maladie."

    Publié en 2009, La confession négative, le superbe récit que Richard Millet a tiré de son "expérience intérieure" de la guerre du Liban, reparait en collection de poche chez Folio. Nous reproduisons ici la recension qu'en avait fait la revue Eléments sous la plume de Jean-Charles Personne.

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    La consolation par Richard Millet

    Au cœur de Babel surgit une voix étrange, brisée, toute tachetée léopard, une vraie voix qui brutalise les conventions et se plaît, parfois, à en rajouter à la vilenie humaine. Une voix au diapason de laquelle on redécouvre à pas comptés la clairière des grâces nonchalantes, la vaste et lumineuse prairie des paradis perdus. C'est ainsi, me semble-t-il, que résonne à l'oreille des lecteurs la voix hautaine et envoûtante de Richard Millet. Présents à mon esprit, à l'instant même, se mêlant, une image et un livre. L'image, c'est Richard Millet photographié une coupe à la main au milieu des bulles du Tout Paris littéraire: visage lourd, renfrogné, regard perdu, lippe désabusée. Portrait lumineux qui laisserait penser que seul l'ailleurs, loin des bulles, est désirable. Le livre, c'est La confession négative. Pour l'occasion, je viens de le relire avec la même émotion, la même admiration. Avec, en plus, la conviction réfléchie de participer, comme lecteur attentif et quelque peu averti, au surgissement d'une œuvre pathétique en même temps que jubilatoire: peut-être la dernière cantate de la plus haute prose française, un hymne désolé au pied d'une idole: la langue de Bossuet, de Pascal... et de Haubert.

    Commençons par souligner que La confession négative est précédée de quelques quarante titres dont certains ne cessent d'enrichir la mémoire d'une cohorte d'inconditionnels: La gloire des Pythre (1995), L'amour mendiant (1996), Le sentiment de la langue (1993), Ma vie parmi les ombres (2003), Petit éloge d'un solitaire (2007), etc. Il me semble qu'on ne peut comprendre et le sens, et la portée de La confession si on ne la rattache pas «charnellement» à l' œuvre en construction, à ce qui précède et qui surviendra, ainsi qu'à la formidable ambition littéraire de son auteur.

    Confession négative? Un récit, tout simplement un récit. Celui d'une tranche de vie violentée, cruelle, barbare. Richard Millet, pour des raisons et hasards qui lui appartiennent et qu'il convient de préserver de toute intrusion politico-idéologique, c'est-à-dire subalterne, s'est engagé (1975-1976) dans les milices chrétiennes du Liban dévoré d'horreurs, de cruautés, de massacres. Il a participé: «J'y étais donc à la guerre, et pour rien au monde je ne serais rentré en France». Non seulement il a participé, pas dans l'intendance, ni dans un corps «d'élite» style hussards-gants blancs, mais dans la boue de la vengeance, avec en bruit de fond «la vibration initiale de la roquette sortant du tube avec quelque chose de jouissif, dirais-je, en reprenant une épithète appartenant au vocabulaire en vigueur dans la France contemporaine, mais que je n'aurais pas osé employer, au Liban, ce pays gardant encore au français sa dimension pudique et noble ». La guerre dans toute sa plus terrible violence - pas de règles: «Quel qu'il soit un ennemi n'est pas un homme, mais un animal dangereux; le tuer compte seul et je n'ai jamais repensé aux hommes que j'ai tués en regrettant de l'avoir fait [ ... ] j'ai été plus rapide ou plus habile ou les dieux ont guidé ma main». J'invite tous ceux qui aspireraient à «comprendre» l'incompréhensible, à déjouer l'entreprise de falsification du réel aujourd'hui à l'œuvre, à se reporter au passage qui relate une extraordinaire conversation entre l'auteur et deux journalistes: «Rappelez-vous Nietzsche: encore un siècle de journalisme et les mots pueront... » Si les mots puent, sur le terrain, ce sont aussi les cadavres qui puent: la guerre, quoi, à la manière d'autrefois, celle de Monsieur de Montluc.

    Au milieu de ce désordre sanglant, s'énoncent peu à peu, tandis que s'éclairent et se précisent les visages et les prières - et c'est peut-être la seule leçon de cette mémoire reconstituée -, les retrouvailles avec la vérité et l'essence des choses. La solitude, la violence, l'écriture silencieuse ordonnent un lexique puis une syntaxe, puis un ordre, celui des mots, de la langue de la seule métrique musicale du monde. «J'ai regardé la vallée. J'étais au bord du vide - au-delà du bien et du mal, sans doute nulle part. Je comprenais que tout ça ne me concernait plus, ne m'avait sans doute jamais concerné, sinon par la folie, la pauvreté, la mort, tout ce qui me hantait et dont seule l'écriture me délivrerait. » Le grammairien, c'est ainsi que ses amis de combat l'avaient surnommé, nous quitte, nous laissant bouleversés par la vague très pure et très haute de sa phrase immaculée.

    Pour en terminer, pour aujourd'hui, je renverrai à un roman (cette fois) de Richard Millet, Ma vie parmi les ombres, lequel s'achevait ainsi:

    «Et ceci tu t'en souviens: "Mon ami, je souffre, je vous aime et je vous attends."

    Julie de Lespinasse, une lettre datée" de tous les instants de ma vie". La plus belle phrase de la langue française, disait grand-mère. Elle n'avait pas tort, ai-je dit... et aussi pour ne pas avouer que pour moi, la plus belle phrase de la langue française et même de toute langue, hors toute littérature, une de ces phrases que je ne puis me répéter sans être au bord des larmes, tout en étant aussitôt consolé trouvant d'emblée cette chose si rare qu'est la consolation, cette phrase est prononcée par Jésus, à la fin de l'évangile selon saint Matthieu: "Je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde."»

    A bien la lire, La confession négative emprunte la voie sacrée de la consolation! Reconnaissance au grammairien.

    Jean-Charles Personne (Eléments n°133, octobre-décembre 2009) 

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