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  • L’idéologie LGBTQ et la dissolution de l’identité occidentale...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de David Engels, cueilli sur le Visegrád Post et consacré à l'idéologie LGBTQ+ et à son action dissolvante vis-à-vis de l'identité européenne traditionnelle.

    Historien, spécialiste de l'antiquité romaine, David Engels, qui est devenue une figure de la pensée conservatrice en Europe, est l'auteur de deux essais traduits en français, Le Déclin. La crise de l'Union européenne et la chute de la République romaine (Toucan, 2013) et Que faire ? Vivre avec le déclin de l'Europe (Blauwe Tijger, 2019). Il a  également dirigé un ouvrage collectif, Renovatio Europae - Plaidoyer pour un renouveau hespérialiste de l'Europe (Cerf, 2020).

     

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    L’idéologie LGBTQ et la dissolution de l’identité occidentale

    Union européenne – Depuis que l’Union européenne a été déclarée « zone de liberté LGBTQ » le 11 mars 2021, le débat sur l’idéologie « LGBTQ » est omniprésent dans les médias, et avec lui, la critique de cette Pologne « intolérante » et « autoritaire » où les homosexuels subiraient constamment des atteintes à leur « droits », voire leur intégrité physique. Mises à part les nombreuses absurdités résultant d’une représentation volontairement erronée des faits eux-mêmes, nous trouvons au cœur de ce débat un manque de discernement assez typique pour notre monde actuel : celui entre la personne et l’idéologie.

    En effet, la Pologne a été l’un des premiers pays en Europe à avoir décriminalisé l’homosexualité (1932 ; l’Allemagne en comparaison seulement en 1969), mais entre la tolérance de l’organisation libre de la vie privée d’un côté et l’égalité entre des relations hétéro- et homosexuelles d’un autre, il y a un pas énorme que la majorité de la population polonaise et avec elle son parlement et son gouvernement ne semblent pas prêts à franchir. Ainsi, le débat actuel ne se situe nullement au niveau de la simple « protection des minorités », car ces minorités, déjà aujourd’hui, n’ont absolument rien à craindre de la part de la société ou de l’État. Tout au contraire, il s’agit d’un choix idéologique fondamental avec des conséquences lourdes pour l’entièreté de la société, et c’est pour cette raison que l’on doit parler d’une véritable « idéologie LGBTQ », inséparable d’ailleurs de l’ensemble de l’universalisme « politiquement correct ».

    Selon cette idéologie, l’identité sexuelle serait une simple « construction sociale » sans véritable lien avec la constitution physique de l’humain, et la liberté de l’individu consisterait à pouvoir constamment assumer un autre « genre » et dès lors d’autres rôles sexuels. Cela implique non seulement l’exigence du mariage pour tous, la libéralisation du droit à l’adoption, la banalisation des thérapies et chirurgies de changement sexuels, la réclamation de « quotas » représentatifs dans toutes les corporations et l’introduction de sujets LGBTQ dès l’école primaire, voire maternelle, mais aussi, au long terme, comme nous allons le voir, la dissolution de la notion même de famille naturelle. À chaque étape, un argument clef (outre les appels purement rhétoriques au respect pour l’« amour ») : celui du « moindre mal », comparant les conséquences (néfastes) de relations hétérosexuelles échouées avec ceux (bénéfiques) de relations homosexuelles réussies ; le « moindre mal » des enfants grandissant avec des parents homosexuels aimants qu’avec des parents hétérosexuels malheureux ; le moindre mal de la bénédiction religieuse des couples homosexuels en comparaison avec le risque de leur « aliénation » spirituelle ; le « moindre mal » du mariage pour tous en vue de la stabilité financière et donc du contentement politique des couples homosexuels ; etc. Or, comme d’habitude, ce qui manque dans cette équation purement individualiste et rationaliste est l’intérêt de la société dans son ensemble, car ce qui peut être un « moindre mal » pour quelques individus peut déstabiliser les fondements d’une civilisation entière.

    Certes, le problème ne se situe pas (ou pas seulement) au niveau de la simple « relativisation » de la famille naturelle, puisque les deux concepts ne sont pas (encore) dans une situation de compétition immédiate : peu d’hétérosexuels changeront d’orientation sexuelle uniquement pour bénéficier des avantages juridiques d’une relation homosexuelle ou vice-versa. Non, le problème est un problème de fond : à partir du moment où ce n’est plus le droit naturel et le respect des institutions historiques fondamentales qui régit la construction des ensembles familiaux et éducationnels sur lesquels notre société est basée, mais le pur constructivisme social, toutes les autres limites tomberont également tôt ou tard. Une fois l’exception, sous couvert de « protection des minorités », rehaussée au même niveau de la norme, celle-ci perd tout son sens, et la société implose rapidement en une multitude de sociétés parallèles, où ce n’est plus le consensus de tous, mais la minorité la plus forte qui domine le reste (ce qui, évidemment, ne s’applique pas seulement aux minorités sexuelles, mais aussi ethniques, culturelles, religieuses ou politiques).

    Car la sexualité, déconnectée de son support physique initial et de sa vocation naturelle de procréation, devient nécessairement un passe-temps quelconque qu’il serait absurde de limiter ou réglementer dans un sens ou dans un autre : une fois les différentes variantes de l’homosexualité non seulement tolérées, mais mises à égalité avec la famille traditionnelle, il n’y a plus aucun argument logique pour interdire la légalisation de constellations polygames, incestueuses, voire même pédophiles ou zoophiles, comme le réclament d’ailleurs depuis au moins les années 1968 la gauche et le mouvement écologiste. Pire encore : non seulement, l’intégration du constructivisme social dans la définition du couple et de la famille risque de mener tôt ou tard à la banalisation et dès lors la diffusion de pratiques fondamentalement malsaines, voire criminelles, mais cette idéologie se caractérise aussi par son hostilité pour le modèle hétérosexuel établi. Non contente de le laisser survivre comme une option parmi de multiples autres combinaisons possibles, la gauche associe la famille traditionnelle, déjà lourdement éprouvée par la banalisation du divorce et l’essor des familles recomposées, à un prétendu modèle « patriarcal » oppressant, réactionnaire, voire même « fascistoïde », comme l’avaient déjà mis en avant Horkheimer et Deleuze.

    Ainsi, loin de défendre les droits d’une infime minorité « menacée » contre une large majorité opprimante, cette idéologie complexe et profondément anti-humaniste sape actuellement les dernières fondations d’un modèle familial attaqué de partout. En tentant de déconnecter la société occidentale de son support naturel et historique, les activistes LGBTQ font donc seulement eux-mêmes le travail d’« idiots utiles » dans un combat idéologique dont ils ne réalisent probablement que très rarement toute l’ampleur. Dès lors, l’on peut comprendre que, tôt ou tard, chaque gouvernement véritablement conservateur se doive de mettre des limites très claires afin de défendre ses valeurs et faire la part entre la tolérance des choix personnels de certains individus et la légalisation formelle d’une idéologie qui, elle, risque de démanteler fondamentalement ce qui reste encore de l’identité occidentale. La Pologne et avec elle de nombreux pays dans l’Est de l’Europe ont fait ce choix, et l’Europe occidentale, dont les gouvernements dominent l’Union européenne actuelle, semble avoir fait le sien le 11 mars 2021. La suite des événements montrera clairement les conséquences de ce choix sur la stabilité, la prospérité et la santé des sociétés respectives…

    David Engels (Visegrád Post, 16 mars 2021)

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  • Feu sur la désinformation... (301)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et animée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, et Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Le meurtrier présumé de Victorine, cette jeune française de 18 ans dont la mort avait ému le pays, a avoué.
    • 2 : Couvre-feu : les journalistes au garde-à-vous
      Emmanuel Macron a annoncé la mise en place d’un couvre-feu dans plusieurs zones du pays devant deux journalistes très complaisants.
    • 3 : Revue de presse
    • 4 : Alice Coffin : radicalité, hystérie et soutien médiatique
      Analyse du profil d’une journaliste militante radicale en guerre contre les hommes et de son influence sur le milieu médiatique.

     

                                            

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  • Enquête sur le lobby LGBT...

    Le numéro 29 du mensuel conservateur L'Incorrect est arrivé en kiosque. On peut découvrir à l'intérieur, notamment, un dossier consacré au lobby LGBT et à ses pratiques d'intimidation, des entretiens avec, notamment, l'avocat du grand banditisme, Maître Pandelon, la présidente de Fratelli d'Italia, Giorgia Meloni, le romancier Benoît Duteurtre et l'auteur d'une biographie d'Alphonse Boudard, Dominique Chabrol, ainsi que les rubriques habituelles "L'époque", "Politique", "Monde" "Essais", "Culture" et "La fabrique du fabo"...

    Le sommaire complet est disponible ici.

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  • Feu sur la désinformation... (237)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Foot féminin : l’hystérie médiatique
      Avec la coupe du monde de football féminin, les médias ont décidé de se transformer en organes de propagande féministe.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Daniel Riolo et Jérôme Rothen, tous les deux chroniqueurs sportifs sur RMC, ont fait les frais de cette drôle d’ambiance dans les médias. Ils ont en effet été écartés de l’antenne suite à une blague sur la beauté de la femme accusant Neymar de viol.
    • 3 : Gay Pride à Saint-Denis : LGBT et médias béats
      Avec cette première Gay Pride à Saint-Denis, les médias ont tout fait pour convaincre que le 93 n’était pas un endroit plus dangereux qu’un autre pour les LGBT.
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Alors que Le Monde s’inquiète d’un durcissement autoritaire en Pologne, les preuves d’une dérive totalitaire en France s’accumulent… sans que cela n’émeuve particulièrement les médias !
    • 5 : Cagnotte Leetchi : des convocations coup de poing
      Dans le cadre d’une plainte contre Leetchi plus d’une centaine de donateurs à la cagnotte pour le boxeur Dettinger ont été convoqués par la police. Une décision très critiquée.

     

                                          

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  • Feu sur la désinformation... (235)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Nick Conrad b**** la France et les médias
      Le rappeur qui appelle à pendre les Blancs récidive en chantant qu’il baise la France. Et la clémence médiatique envers lui est inquiétante.
    • 2 : Le Zapping d’I-Média 
      Pendant que des centaines de clandestins occupent l’aéroport Charles de Gaulle, Steve Bannon est diabolisé par tous les médias.
    • 3: Vincent Lambert, des médias partagés
      Sur un sujet complexe et douloureux, les médias ont été plus mesurés que d’habitude. Enfin presque !
    • 4 : Les tweets de la semaine
      Macron donne un entretien très verrouillé à la presse régionale et son parti va instaurer une loi restreignant encore plus la liberté d’expression sur internet. Comme un parfum de plus en plus clair de dictature.
    • 5 : Tyrannie médiatique. L’ICES plie face aux LGBT
      Quelques ballons arrachés d’un stand LGBT par des étudiants d’une université catholique ont provoqué une tempête médiatique et la soumission de plusieurs personnalités.

     

     

                                

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  • Je ne suis pas...

    Vous pouvez lire ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur son site Huyghe.fr et consacré à l'analyse de la vidéo présentée ci-dessous, que nous vous laissons découvrir... Accrochez vos ceintures !

    Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information et directeur de recherches à l'IRIS, François Bernard Huyghe, auteur de nombreux livres, a récemment publié La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2015), Daech : l'arme de la communication dévoilée (VA Press, 2017) et Fake news - La grande peur (VA Press, 2018).

     

                          

    Je ne suis pas...

    Une récente vidéo devenue virale illustre un étonnant mécanisme idéologique. Au cours de l’excellente émission Arrêts sur images, Daniel Schneidermann s’apprête à diriger un débat sur la journée des fiertés LGBT et remarque que ses quatre invités sont des hommes (aucune lesbienne n’ayant semble-t-il été disponible pour ce plateau). L’un des intervenants, petit, barbu, chauve, à lunettes et l’air tout aussi viril que n’importe qui que vous croisez dans un bureau ou le métro, s’exclame alors « mais je ne suis pas un homme, Monsieur ». Argument développé : il ne se sent pas homme mais ni homme ni femme et ce serait un horrible préjugé que de déduire de son apparence qu’il appartient à tel ou tel genre (si vous employez le mot sexe, j’appelle la police). Dire qu’il y a « quatre hommes sur le plateau, ce serait genré et pas très agréable », assène-t-il. Le crime de Schneidermann, on l’a compris, est d’avoir confondu « identité de genre et expression de genre » ce qui le place directement sur la pente savoneuse que l’on sait. Il contribuerait donc à répandre des stéréotypes, crime majeur s’il en fut. Crimepensée !

    Un peu plus tard, quand la rédaction regrette qu’il n’y ait que des blancs sur le plateau, le même barbu se réindigne et affirme qu’il n’est pas blanc, puisqu’à moitité libanais.

    On peut sourire de genre d’incidents qui démontrent que l’on est jamais assez politiquement correct : les journalistes, qui pourtant débordaient de bonne volonté pour apaiser toutes les minorités, ne se le sont pas envoyé dire. On notera au passage que le professeur de tolérance continue à appeler Schneidermann « Monsieur » et à lui parler en français sans le moindre souci de la douleur que cela lui causerait si, dans le fond de son âme, l’animateur était persuadé d’être un bébé femelle kangourou moldo-valaque.

    Au-delà de l’aspect comique de la scène - dont on image qu’elle va donner lieu à des détournements, « Mais au nom de quoi prétendez-vous que ceci est une émission de télévision ? », « Qui vous dit que nous sommes des êtres humains et non des anges ou des martiens ? En voilà bien des préjugés ! », ce petit incident a valeur de symptôme.

    D’abord d’une logique imparable : je ne me sens pas donc je ne suis pas. Mon désir ou mon sentiment l’emportent sur le fait que j’aie un zizi et un chromosome XY, que je n’aie ni les yeux bridés ni de la mélanine dans le sang, sur le fait que le sens commun nous dit qu’un chauve barbu s’appelle Monsieur et qu’un véhicule à essence doté de quatre roues et d’un volant est usuellement désigné comme voiture, même si c’est d’un conformisme patriarcal désolant. L’hyper individualisme mène à l’idée que l’on est une sorte d’entité pure qui peut choisir tous ses attributs : au réel, dont le biologique, de se conformer à mes décrets. Je change les code du langage et de la réalité. J’échappe à toute détermination, je suis mon propre démiurge...

    Le second aspect de ce système idéologique délirant (est vrai et dicible ce que je décide), est sa redoutable utilisation stratégique. Si vous vous pensez que je semble tel ou tel, ou si vous me faites rentrer dans telle ou telle catégorie sur la base de mes attributs (ce qui est quand même une des fonctions du cerveau humain, soit dit en passant), vous m’agressez. Donc vous me causez une souffrance. Donc vous n’êtes quand même pas loin du discours de haine et de la stigmatisation. Donc il faut vous fermer la gueule. Le processus, sinon de criminalisation (cela viendra), du moins de moralisation (qui oblige l’interlocuteur à se repentir des douleurs que provoquent ses mots et ses stéréotypes) offre ainsi le double avantage de se donner le monopole de la parole ou du sens des mots et de se désigner un ennemi d’autant plus facile à vaincre qu’il déborde de bonne volonté.

    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 1er juillet 2018)

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