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jean-yves le gallou - Page 44

  • Feu sur la désinformation... (252)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Aux Pays-Bas, d’énormes manifestations d’agriculteurs ont eu lieu ces derniers jours. En France, pas un mot. Décryptage.
    • 2 : Face aux attaques, Eric Zemmour tient bon !
      Insulté, diffamé, boycotté, attaqué par le CSA… Eric Zemmour subit des attaques de toutes part mais sa nouvelle émission sur CNews est un succès !
    • 3 : Revue de presse
      Macron qui annonce qu’il faut lutter contre l’immigration clandestine, les médias français qui parlent enfin du calvaire de Julian Assange… Cette semaine, la revue de presse est pleine de surprises !
    • 4 : L’islam au centre des débats médiatiques
      Le débat médiatique sur le voile et l’islam n’en finit pas dans les médias ! Preuve que ce sujet est bien un énorme point de crispation pour les Français. Mais aucune figure médiatique, même de droite, n’ose encore évoquer clairement la notion d’identité.

     

                                        

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  • Feu sur la désinformation... (251)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : L’image de la semaine
      Cette semaine est à marquer d’une pierre blanche dans le monde des médias puisqu’elle marque le retour d’Eric Zemmour sur CNews. Avec d’excellentes audiences à la clef.
    • 2 : Les médias face au voile : vers la soumission ?
      Après l’intervention de Julien Odoul, élu RN, au Conseil régional de Bourgogne-Franche-Comté, contre la présence d’une femme voilée, les médias français se sont tous emparés du sujet, sombrant souvent dans l’islamo-angélisme.
    • 3 : Revue de presse
      Dans la revue de presse de la semaine, nous verrons qu’un journaliste de France Télévisions menacé de sanctions par sa direction pour un motif incroyable et nous reviendrons entre autres sur un nouveau bobard de Quotidien.
    • 4 : Affaire Ligonnès : le fiasco médiatique
      Comment ne pas évoquer ce naufrage collectif incroyable de la presse française ? Tous les médias, ou presque, ont sombré, l’Agence France Presse en tête !

     

                                    

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  • Attentat à la préfecture de police : un sentiment de sidération...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Jean-Yves Le Gallou à Boulevard Voltaire à propos de l'attentat islamiste commis au sein de la Préfecture de police de Paris. Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016) et Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018). 

     

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    Jean-Yves Le Gallou : « Un jour, il y aura le FAMAS (fou) d’un militaire de Sentinelle que la hiérarchie militaire aura repéré… »

    Jean-Yves Le Gallou, vous avez publié plusieurs livres sur l’immigration –récemment encore Immigration, la catastrophe, que faire ? – et vous avez terminé votre carrière administrative comme inspecteur général de l’administration au ministère de l’Intérieur. Quelle réaction vous inspirent le débat demandé par Macron sur l’immigration et l’attentat à la préfecture de police ?

    Un sentiment de sidération.

    Le terroriste n’était pas fiché S, il était habilité « secret défense » ! Une habilitation qui suppose des enquêtes approfondies et un suivi régulier… Pourtant, il a commis son attentat au cœur d’un des grands services de renseignement antiterroriste. Chapeau, les artistes ! Le gouvernement Macron nous ridiculise dans le monde entier.

    La femme du terroriste était au courant de ses projets, au moins dans les grandes lignes, elle est donc, de fait, complice, mais après trois jours de garde à vue, elle a été relâchée…

    Le procureur de Paris, choisi personnellement par Macron, a engagé, lundi 30 septembre, des poursuites contre Zemmour et a rechigné, le 3 octobre, à confier au parquet national antiterroriste l’instruction du crime de Mickaël Harpon.

    Comment expliquez-vous que la dangerosité de Mickaël Harpon n’ait pas été décelée ?

    L’enquête l’établira sans doute précisément. Mais enfin, Mickaël Harpon était noir, musulman et handicapé. Attirer l’attention sur lui, c’était risquer l’accusation de « racisme », d’« islamophobie », voire d’« handicapophobie ». De quoi, pour un fonctionnaire, ruiner sa réputation, voire être sorti du prochain tableau d’avancement. Ce qui a permis le crime, c’est l’idéologie dominante.

    Donc, pour vous, le politiquement correct tue ?

    Oui. L’Éducation nationale (!) et les médias expliquent que les Noirs sont discriminés et ne se remettent pas de l’esclavage de leurs ancêtres. Les médias dénoncent toute critique de l’islam comme « islamophobe » et le bras séculier de la « Justice » – vous me permettrez de mettre des guillemets à « Justice » – s’abat sur les « islamophobes ».

    C’est dans un tel contexte qu’on peut comprendre que Mickaël Harpon avait la haine de la société. Et de ses collègues. Et pour ceux qui ont la haine de la société européenne, l’islam, c’est attractif !

    Et Mickael Harpon ne pratiquait pas un islam modéré !

    Je doute qu’un « islam modéré » existe, mais ce qui est sûr, c’est que dans les banlieues de l’immigration, les imams font la course à la radicalité et au salafisme pour capter un public plus nombreux et donc… plus généreux pour les quêtes. Sans parler du soutien des monarchies musulmanes pétrolières.

    La haine des Français, des chrétiens, des juifs se déverse à plein tonneau dans les prêches. Mais cette haine-là, pourtant bien réelle, n’est jamais ou presque jamais poursuivie. L’expulsion d’imams étrangers est rarissime. La déchéance de la nationalité française est inconnue au bataillon. Il y aurait pourtant matière. Mais la « Justice » préfère poursuivre Zemmour, Cassen, Tasin, Camus, Ménard et les Identitaires.

    Comment sont abordées les questions d’immigration dans l’administration ?

    À reculons. Rarement de front. Toujours au détour d’une question qui, apparemment, n’a rien à voir.

    La corruption s’est développée dans les services de délivrance des titres administratifs et dans les services du permis de conduire. On ne trouve plus de profs parce que les élèves professeurs redoutent d’être affectés dans « l’académie de Créteil » (suivez mon regard), vers le « 9-3 ». On ne trouve pas davantage d’inspecteurs du permis de conduire pour ce département : personne n’a envie d’aller travailler la peur au ventre. Zemmour a raison de dire que tous les problèmes français sont aggravés par l’immigration et amplifiés par l’islamisation.

    Les services qui ont en charge les étrangers dans les préfectures sont dépourvus de moyens. Il y avait 210.000 entrées d’étrangers recensés en 2008, 420.000 en 2018, mais les effectifs n’ont pas suivi. Et la priorité, depuis Valls, c’est la qualité de l’accueil pas l’efficacité du contrôle.

    Quand une préfecture prend des arrêtés d’expulsion – et qu’ils sont contestés (c’est le cas le plus général) -, elle n’a pas les moyens de se payer un avocat pour se défendre ni même se faire représenter par un fonctionnaire (ils ne sont pas assez nombreux). En revanche, les étrangers expulsés sont assistés par des avocats payés par des associations subventionnées par les contribuables. C’est ce que j’appelle l’« économie de l’immigration ».

    Les fonctionnaires les plus zélés se découragent ou craignent d’être dénoncés. Comme j’ai pu moi-même le constater.

    Selon vous, les meilleurs fonctionnaires sont menacés ?

    Plus « exposés » à la critique que les autres, en tout cas.

    À la fin des années 2000, il y avait une mission permanente de l’inspection générale de l’administration sur le contrôle de la délivrance des titres (identité, passeports, cartes de séjour). Les deux collègues qui la dirigeaient – des socialistes un peu taquins et ouverts d’esprit – avaient souhaité m’y associer. J’ai donc effectué quelques déplacements éclairants.

    Certains fonctionnaires étaient plus efficaces que d’autres dans la détection des fraudes à l’identité.

    J’ai essayé de comprendre pourquoi. L’un d’eux m’a raconté l’anecdote suivante. Il avait constaté (en Gironde) que certaines demandes de cartes d’identité émanaient de personnes se déclarant nées en Guyane. Alors, il analysait les photos en s’appuyant sur l’hypothèse que le type physique des Guyanais n’est pas le même que celui d’un Africain de l’Ouest et, a fortiori, de l’Est. Donc, lorsqu’il observait un écart, il interrogeait la préfecture de Cayenne ou la mairie du lieu de naissance présumé pour vérifier l’authenticité du document. Une démarche évidemment pertinente. Mais après me l’avoir décrit, je vis ce fonctionnaire blêmir d’inquiétude. Ne m’en avait-il pas trop dit ? Ne risquait-il pas d’être accusé de pratiquer le délit de faciès ? Voire d’être qualifié de « raciste » ?

    Bref, pour les fonctionnaires, bien faire leur boulot n’est pas forcément la garantie d’une carrière tranquille.

    Il y a, à tous les échelons de l’administration – depuis l’adjoint administratif jusqu’au préfet –, une sélection à rebours pénalisant les plus lucides et les plus courageux.

    Malgré tout, le ministère l’Intérieur a mis en place des titres d’identité sécurisés

    Oui, c’est que j’appelle « l’illusion technologique ».

    La place Beauvau a créé une « Agence nationale des titres sécurisés » qui fait appel à de grands prestataires privés qui délivrent des titres biométriques.

    CNI, passeports, titres de séjour sont donc sécurisés. Fort bien. Mais ces « titres sécurisés » peuvent s’obtenir avec des documents… non sécurisés !

    Revenons au terrorisme. Quelles conséquences doivent, selon vous, être tirées de l’attentat de Mickaël Harpon ?

    Gardons-nous, d’abord, de la réponse organisationnelle : dissoudre le service de renseignement de la préfecture de police, et le rattacher à la DGSI par exemple, ne changera rien à rien.

    La vérité, c’est que les services de renseignement sont en retard de plusieurs guerres !

    Leur logique – héritée de la guerre froide – consiste à suivre et remonter des filières, donc à laisser dans la nature des gens qu’on repère. Or, la mode est au djihad individuel. Il y a des dizaines de milliers, voire des centaines de milliers de musulmans fanatisés. De temps en temps, l’un d’entre eux passe à l’acte, s’empare d’une voiture (folle), d’un camion (fou) ou d’un couteau (non moins fou) et tue dans son voisinage. Imparable. Et puis, un jour, il y aura le FAMAS (fou) d’un militaire de Sentinelle que la hiérarchie militaire aura repéré… sans rien faire.

    Les services de renseignement adorent les analystes et les « experts ». Or, ceux-là baignent dans l’univers médiatique. Ils prennent l’air entendu pour diffuser des banalités politiquement correctes. C’est, d’ailleurs, pour cela que ces « experts » sont consultés et réinvités. Ceux qui pensent autrement sont dénoncés par Le Canard enchaîné, Le Monde ou Mediapart.

    Une partie des forces est détournée pour surveiller « l’extrême droite » et les Identitaires. Les parlementaires devraient, d’ailleurs, essayer de savoir combien d’agents surveillent les islamistes, les antifas et les Black Blocs, les gilets jaunes et « l’extrême droite ». Et rapporter ces effectifs aux menaces réelles.

    Que faut-il faire, alors, contre le risque terroriste ?

    Il faut tarir le vivier du terrorisme. C’est à dire combattre l’islamisation.

    Comment ?

    En arrêtant toute immigration supplémentaire en provenance de pays musulmans.

    En s’opposant à toute construction de mosquées nouvelles.

    En fermant les mosquées salafistes et toutes celles (cela doit faire beaucoup !) où se propagent des discours de haine (de vraie haine, cette fois).

    En expulsant les imams étrangers.

    En décidant la déchéance de nationalité française de tous les binationaux hostiles.

    En coupant les robinets financiers français et étrangers de l’islamisation.

    En cessant le discours d’auto-culpabilisation.

    En acceptant de discriminer (mais intelligemment !).

    Disons les choses crûment : les publicités de l’armée visant à recruter préférentiellement des minorités ethniques sont lâches et stupides, sinon criminelles.

    En regardant les réalités en face.

    En cessant de poursuivre Zemmour et en abandonnant toutes les poursuites pour « islamophobie », arme de guerre contre la liberté d’expression et instrument de conquête de l’islam.

    Une conclusion ?

    En 1910, dans Notre jeunesse, Charles Péguy écrivait : « Il faut toujours dire ce que l’on voit : surtout il faut toujours, ce qui est plus difficile, voir ce que l’on voit. »

    Jean-Yves Le Gallou (Boulevard Voltaire, 7 octobre 2019)

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  • Feu sur la désinformation... (248)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Eric Zemmour : le retour qui affole les médias !
      C’est la nouvelle qui provoque des crises d’urticaire à tous les journalistes de gauche – et ils sont quelques uns ! L’écrivain et éditorialiste de droite va vraisemblablement avoir une émission quotidienne sur CNews.
    • 2 : Revue de presse
      La semaine médiatique aura une fois de plus tenu toutes ses promesses ! Parmi les sujets abordés dans cette revue de presse : le parti pris pro-PMA et la soumission médiatique à l’islamisme...
    • 3 : Greta Thunberg : le crépuscule d’une idole ?
      Après un discours très violent à la tribune de l’ONU, les éditorialistes et journalistes français semblent vouloir prendre un peu de recul par rapport à la folie Greta. L’ado n’est plus en odeur de sainteté médiatique !
    • 4 : Une convention médiatiquement incorrecte
      La Convention de la Droite aura lieu ce samedi à Paris. Co-organisé par le média L’Incorrect, l’événement a suscité une belle polémique médiatique cette semaine. Jean-Yves Le Gallou nous expliquera pourquoi.

     

                                      

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  • Immigration : comment décrypter les chiffres de l’Insee ?...

    Nous reproduisons ci-dessous une analyse de Jean-Yves Le Gallou, cueillie sur Polémia et consacrée à l'évaluation de la part de la population d'origine extra-européenne présente en France. Ancien haut-fonctionnaire, président de la Fondation Polémia, Jean-Yves Le Gallou a, notamment, publié La tyrannie médiatique (Via Romana, 2013),  Immigration : la catastrophe - Que faire ? (Via Romana, 2016) et Européen d'abord - Essai sur la préférence de civilisation (Via Romana, 2018). 

     

    jean-yves le gallou, immigration, invasion, grand remplacement, michèle tribalat

    Immigration : comment décrypter les chiffres de l’Insee ?

    Régulièrement les médias mainstream s’appuient sur les chiffres de l’INSEE ou de l’INED pour essayer de démentir ceux qui partagent l’opinion que la France et l’Europe font l’objet d’un Grand Remplacement démographique et civilisationnel.

    L’argument d’autorité le plus couramment utilisé est le suivant : l’INSEE et l’INED seraient des « organismes scientifiques ». La réalité est un peu différente : il s’agit de services statistiques dirigés par des hommes nommés par le pouvoir politique et prenant en compte la pression médiatique. Des services statistiques qui, de surcroît, ne font aucun effort pour faciliter l’accès des citoyens aux données brutes. Approcher la réalité relève du jeu de piste face au « camouflage statistique ».

    Il est particulièrement difficile d’apprécier la réalité sociologique telle qu’elle est perçue par les Français : des minorités « visibles « (Africaines, Indo-Pakistanaises, Asiatiques) ou se rendant visibles (musulmanes) de plus en plus nombreuses. Car pour mesurer ce phénomène, il faudrait des statistiques raciales ou religieuses, interdites en France.

    L’INSEE et l’INED approchent – de manière très imparfaite la question – en s’intéressant à la nationalité (donnée juridique) et au lieu de naissance (donnée géographique). Des données utiles mais ne permettant pas de répondre directement à la question de la capacité d’assimilation des personnes concernées.

    Sur ces données là (nombre d’étrangers, d’immigrés, de descendants d’immigrés), les chiffres eux-mêmes sont sujets à question : il n’y a plus de recensement général de la population en France depuis… 1999 ! « Un crime contre la nation » selon le démographe Philippe Bourcier de Carbon. D’autant plus que la fiabilité des recensements annuels partiels est sujette à caution.

    Ainsi, selon les estimations publiées par l’INSEE, la Seine-Saint-Denis compterait 1,6 millions d’habitants au 1er janvier 2018. Parmi ces derniers, on dénombre plusieurs centaines de milliers de personnes de nationalité étrangère en situation régulière (en 2014, 420 000).

    Mais, selon une commission d’évaluation de l’Assemblée nationale présidée par MM.Cornut-Gentille (LR) et Rodrigue Kokouendo (LREM), « la seule certitude est l’incertitude dans laquelle l’État est plongé concernant le chiffre d’étrangers en situation irrégulière en Seine-Saint-Denis ». Selon les estimations des interlocuteurs rencontrés par les rapporteurs, ces clandestins seraient entre 150 000, 250 000, voire 400 000 personnes.

    Voilà qui jette un froid sur la confiance qu’on peut accorder aux chiffres de l’INSEE.

    Examinons néanmoins avec la prudence de rigueur les chiffres publiés sans beaucoup de précautions méthodologiques par l’INSEE.

    1- Immigrés extra-européens : personnes nées à l’étranger et de nationalité étrangère à leur naissance (source recensement, chiffres 2016)

    Afrique : 2 834 000

    Asie : 900 000

    Amérique/Océanie : 356 000

    Total immigrés extra-européens : 4 090 000

    Observations : il peut y avoir des Européens d’origine parmi les immigrés d’Amérique. A contrario un certain nombre d’immigrés européens d’origine balkanique (au nombre de plus de 200 000 mais non comptés ici) peuvent appartenir aux communautés musulmanes ou Roms dont la capacité d’assimilation de beaucoup de leurs membres est problématique.

    A noter aussi, l’augmentation rapide du nombre des immigrés originaires d’Afrique recensés :

    2 834 000 en 2016 à comparer à 2 410 000 en 2011, soit plus de 85 000 par an.

    Au total, d’après l’INSEE, la population immigrée non européenne a progressé de 113 000 personnes par an de 2011 à 2016.

    Des chiffres certainement inférieurs à la réalité compte-tenu de la perte de contrôle d’une partie du territoire par les autorités administratives françaises.

     

    2- Descendants d’immigrés extra-européens

    Il s’agit là de personnes nées en France mais dont un ou 2 ascendants sont nés étrangers à l’étranger.

    Afrique : 3 305 000

    Asie : 722 000

    Amérique, Océanie : 310 000

    Total descendants d’immigrés non Européens : 4 337 000

    Observations : là aussi, grandes incertitudes statistiques quant à la réalité de chiffres portant sur des populations vivant pour beaucoup dans « les territoires perdus de la République » et les « zones de non droit ».

     

    3- Ensemble immigrés et descendants d’immigrés extra-européens

    On atteint par totalisation 8 427 000 personnes, soit 13 % de la population résidente en France.

    C’est évidemment un chiffre par (double) défaut compte-tenu des imperfections de recensement mentionnées plus haut.

    Total Ensemble immigrés et descendants d’immigrés non européens : 8 427 000

     

    4- Le chiffre noir : les descendants d’immigrés à la deuxième et troisième génération

    Aucune statistique n’est disponible sur ce sujet.
    Michèle Tribalat a néanmoins produit plusieurs estimations très précises, reprises dans la vidéo de Sunrise : Grand Remplacement : une réalité.

                                         

    Par ailleurs, les marqueurs d’un retour vers la communauté d’origine sont en forte expansion. Dans L’Archipel français, Jérôme Fourquet cite la proportion de prénoms noms d’origine arabo-musulmane donnés aux nouveau-nés garçons : partant de 0 % des déclarations de naissance dans les années 1900/1950, ils montent à 2 % en 1964, atteignent 7 % en 1983/84, régressent légèrement puis remontent à 8 % en 1997 et approchent les 20 % aujourd’hui.

    Il est donc légitime de poser la question de la troisième génération.

    En l’absence de sources officielles et accessibles sur ce sujet, nous formulons l’hypothèse de 3 millions d’immigrés extra-européens à la troisième génération. Des contributions sont en cours pour permettre de documenter ce chiffre.

    Cela permet d’estimer les immigrés non européens (toutes générations confondues) à 11,5 millions, soit 17, 5 % de la population.

    On observera que le Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) considère ce chiffre comme inférieur à la réalité puisqu’il reproche aux chaines de télévision de ne faire apparaître que 17 % de « représentants de la diversité » dans leurs programmes. Mais il est vrai que le CSA, dans la logique raciale qui est la sienne doit aussi prendre en compte les Français d’Outre-mer qu’on peut estimer entre 2 et 3 %.

     

    5- Le nombre d’enfants nés de mères nées à l’étranger (source INSEE)

     

    Maghreb

    Autres pays d’Afrique

    Autres pays

    total

    1996

    5,5%

    2,6%

    3,1%

    11,2%

    2016

    8,5%

    5,3%

    4,8%

    18,6%

     

    On observera l’augmentation de 55 % en 20 ans des naissances issues de mères nées au Maghreb et le quasi doublement des naissances issues de mères nées en Afrique subsaharienne (ou au Machreck).

    Aujourd’hui, près d’une naissance sur cinq provient d’une mère née hors d’Europe. Un chiffre qui ne prend évidemment pas en compte les naissances de mères d’origine non européenne à la troisième ou quatrième génération.

    Ces chiffres peuvent être considérés comme assez « robustes », sous la réserve de possibles fraudes à l’identité de déclarants se faisant passer indûment pour nés en France.

     

    6- Le nombre d’enfants nés de mères nées en France d’ascendants nés à l’étranger

    L’examen de statistiques plus anciennes permet d’estimer ces naissances aux alentours de 10 %.

    En effet, dans les années 1980/1990, les naissances issues de mères nées à l’étranger hors d’Europe se situaient autour de 10 % (11 % en 1996 ; 8 % en 1985). Les retours au pays d’origine d’enfants d’étrangers nés en France étant très rares, 20 à 40 ans plus tard les femmes issues de ces cohortes sont en âge de procréer en France. Or le taux de fécondité des femmes d’origine africaine et magrébine, même installées en France depuis longtemps, reste encore supérieur au taux français moyen.

    Dans ces conditions, on peut donc estimer ces naissances à la troisième génération à plus de 11 %.

    Les naissances à la quatrième génération sont plus difficiles à chiffrer, étant toutefois observé que dans les années 1950/1960 le regroupement familial n’avait pas eu lieu et que le nombre d’étrangères non européennes présentes sur le territoire était faible.

     

    7- Total des naissances issues de l’immigration non européennes : plus de 30 %

    Si l’on totalise les naissances d’enfants nés de mères nées à l’étranger et nés de mères nés en France de mères nés à l’étranger, on parvient à 30 %. Chiffre qu’on peut estimer par défaut.

     

    8- Le dépistage des nouveaux-nés à la drépanocytose : 38 %

    La drépanocytose est une maladie génétique rare touchant les populations issues d’Afrique, du Moyen Orient, d’Asie du sud, des Caraïbes et pour partie des Amériques et de la petite pointe sud de l’Europe.

    La France a mis en place un dépistage à la naissance. Depuis 1994 en Île-de-France et depuis 2001 sur l’ensemble de la France.

    Les chiffres de nouveaux nés dépistés sont les suivants :

    2001 (France métropolitaine) : 20%

    2017 (France métropolitaine) : 38 %, soit un quasi doublement en moins de 20 ans.

    2017 (Île-de-France) : 70 %.

    Ces chiffres montrent l’ampleur de la progression migratoire.

    Certains experts les contestent, estimant qu’il peut y avoir du sur diagnostic (dans les quartiers à fort dépistage on dépisterait tout le monde) mais ce point de vue est peu documenté.

    En revanche, il est exact que ce dépistage concerne aussi les Français issus des collectivités d’outre-mer présents en métropole tout comme certains Européens du sud (Italie du sud, Balkans).

    Même en introduisant ces correctifs on garde une estimation supérieure à 35 %.

     

    Conclusion

    Ce qui est en jeu c’est bien le Grand Remplacement de la population français : si rien ne change les Français de souche européenne deviendront inévitablement minoritaires sur la terre de leurs ancêtres.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 17 septembre 2019)

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  • Feu sur la désinformation... (247)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans son nouveau format, un numéro de l'émission I-Média sur TV libertés consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours de Nicolas Faure.

    Au sommaire :

    • 1 : Macron et l’immigration : l’arnaque ?
      Le président de la République a provoqué une tempête médiatique et politique en évoquant les problèmes posés par l’immigration. Les retournements de veste ont été nombreux chez les journalistes engagés à gauche.
    • 2 : Revue de presse
      Faillite journalistique au New York Times, condamnation d’Eric Zemmour, propagande éhontée et même… Jean-Marie Bigard… Il y en aura pour tous les goûts dans la revue de presse de la semaine !
    • 3 : Snowden, lanceur d’alertes venu du froid
      Edward Snowden est un des lanceurs d’alertes les plus connus au monde puisque cet ancien membre de la NSA a révélé des scandales d’espionnages massifs des populations occidentales. Il a donné un entretien à France Inter cette semaine, nous analyserons ses propos sur la Russie et la loi Avia.
    • 4 : Renaissance(s), exposition artistique et médiatique
      Enfin, nous verrons si une exposition artistique sans art contemporain passionne les médias puisque Jean-Yves Le Gallou reviendra sur le traitement médiatique de la prochaine exposition de l’Institut Iliade.

     

                                       

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