Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

islamisme - Page 39

  • Proche-Orient : incohérence et cynisme de la politique américaine...

    Vous pouvez écouter ci-dessous un court entretien accordé par Alain de Benoist à la radio francophone iranienne IRIB le 13 août 2014 à propos des frappes américaines contre les positions des miliciens djihadistes de l'Etat islamique d'Irak et du Levant. Il souligne l'incohérence et le cynisme de la politique américaine et le suivisme de la France...

     

    Lien permanent Catégories : Entretiens, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • Quand les Occidentaux conjuguent l'arrogance avec l'impuissance !...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique d'Éric Zemmour sur RTL, datée du 13 mai 2014 et consacrée à deux événements, l'affaire d'Ukraine et l'enlèvement de deux cents jeunes filles par la secte islamiste Boko Haram au Nigéria, qui viennent parfaitement illustrer à la fois l'arrogance et l'impuissance de l'Occident...

     


    Quand les Occidentaux conjuguent l'arrogance... par rtl-fr

    Lien permanent Catégories : Multimédia, Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • La France est-elle une Couveuse à Barbares ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Christian Vanneste, cueilli sur le site des Observateurs et consacré à la question des volontaires djihadistes de nationalité française qui œuvrent en Syrie dans les rangs des rebelles islamistes...

     

    Djihadiste français.jpg

     

    La France est-elle une Couveuse à Barbares ?

    Sept cents « Français » ou résidents dans notre pays participeraient à la guerre contre le gouvernement syrien. Ils seraient avec près de 2000 Européens enrôlés dans les groupes islamistes plus ou moins liés à Al Qaïda. Près de la frontière turque, une de ces bandes composée de Français et de Belges francophones, et désignée par les habitants terrorisés comme  » la brigade française » aurait mené une répression barbare contre les opposants, y compris les rebelles de l’Armée Syrienne Libre : exécutions publiques, tortures, profanation des cadavres. L’association du nom de notre pays à ces actes éveille d’abord la honte, mais doit surtout susciter la réflexion dans deux directions.

    La première est celle des causes. Comment des jeunes ayant vécu dans notre pays, éduqués au sein de son système scolaire, peuvent-ils se comporter de la sorte  ? L’irresponsabilité criminelle de nos gouvernements y a une lourde part. La plus immédiate réside dans l’aventurisme qui a fait participer notre pays à la déstabilisation et à la diabolisation du régime baasiste syrien : un sésame pour les « djihadistes » en herbe. L’enthousiasme pour le prétendu Printemps Arabe s’est éteint avec l’anarchie libyenne et le coup d’Etat égyptien. On peut s’étonner de la légèreté des gouvernants et de la faiblesse des informations données par les services de renseignement et l’une des diplomaties les plus nombreuses au monde. Ils n’ont pas prévu les « printemps ». On se souvient des vacances tunisiennes de MAM et du séjour égyptien de Fillon. Ils ont encore moins prévu les conséquences : la violente explosion tribale en Libye qui a retenti sur l’ensemble du Sahel et le bras de fer entre l’Armée et les Frères Musulmans en Egypte. La capacité de résistance et le poids des alliés de Assad n’ont pas non plus été anticipés. Alors pourquoi ? Pour servir nos intérêts auprès des pays arabes riches ? Les retombées de notre soutien décisif à la « révolution libyenne » seraient nulles. Notre convergence avec le Qatar, de plus en plus présent en France, et l’Arabie Saoudite sur le dossier syrien devient chaque jour moins honorable. Comment peut-on sans cesse s’ériger en pays des Droits de l’Homme, les évoquer, bien modestement, d’ailleurs devant les Chinois dont la puissance mérite toutes les courbettes, et soutenir l’action offensive de pays qui ne les respectent nullement et financent l’islamisme dans le monde. Ces deux pays ont d’ailleurs les moyens d’être rivaux. L’Arabie Saoudite est le banquier bienveillant de la dictature militaire égyptienne tandis que le Qatar est la base de repli des Frères Musulmans. Que va-t-on faire dans cette galère ? Molière a une fois de plus le mot juste ! S’agit-il de protéger Israël en affaiblissant tous ses voisins arabes par la guerre civile ? Les malheurs de ces derniers sont sans proportion avec un résultat qui peut être obtenu autrement . La réussite d’Israël sur le plan économique, sa puissance militaire, et le soutien indéfectible de ses alliés permettent d’envisager plus facilement une paix définitive avec des régimes nationalistes qu’avec des Etats islamistes. Sadate en avait donné l’exemple. Participe-t-on, comme l’une des pièces, le fou sans doute, au grand jeu d’échecs planétaire auquel se livrent les Etats-Unis ? En Syrie comme en Ukraine, la cible est la Russie. En quoi est-elle l’adversaire de la France ? Qui peut croire sérieusement que Poutine songe à envahir la Pologne ou les Etats Baltes ? Il a réussi son coup en Crimée et il s’y arrêtera. Il n’y a aucune raison particulière de stigmatiser plus Moscou que Ryad ou Pékin.

    Mais l’engagement de « Français » dans ce triste combat vient aussi de l’abandon de notre politique d’assimilation des immigrés. Parce que notre démographie et notre économie réclamaient de l’immigration selon les penseurs de salon qui inspirent nos dirigeants, on a ouvert les portes et, avec elles, la boîte de Pandore. Regroupement familial, distribution gratuite et indolore de la nationalité, constitution de « banlieues » majoritairement peuplées d’immigrés non-européens, discrimination positive, accommodements raisonnables, soutien à la multiplication des lieux de culte financés par l’étranger et incontrôlables, discours de repentance, et censure du patriotisme : la liste est longue des erreurs dénoncées par la courageuse Malika Sorel. Ajoutez-y les paraboles, la facilité des voyages, les multi-nationalités, le laxisme judiciaire notamment à l’égard des mineurs,  l’absence de service militaire et vous avez des barbares de l’intérieur à qui on a appris à détester notre pays et sa culture et qui trouvent plus de plaisir à fantasmer leur prétendue appartenance religieuse qu’à exercer un rôle social positif mais modeste. Certes le chômage n’arrange rien, mais ce n’est pas un contrat d’avenir qui pourra rivaliser chez un jeune  vidé de tout élan par une éducation insipide avec la fièvre que fait naître un prêche enflammé ou les images venues d’ailleurs, comme un film ou un jeu video dans lesquels il peut, là, s’insérer. C’est aussi vrai pour l’immigré que pour le converti. Ce phénomène est le symptôme d’un pays qui ne parvient plus à transmettre des valeurs si tant est qu’il en ait encore. Le malade belge, ce « paradis » du progrès sociétal, est encore plus touché que nous. Lorsqu’on fait le vide moral, il ne faut pas s’étonner que n’importe quoi vienne le remplir.

    Cette « politique » tellement absurde qu’elle n’en mérite pas le nom privilégie des intérêts économiques pour les uns, électoraux pour les autres, à court terme. Les seconds sont déjà déçus. Les autres le seront aussi lorsque la destruction du tissu social coûtera plus cher que l’illusoire bonus démographique. Dans l’immédiat, vont revenir en France des fanatiques qui voudront faire payer à notre pays la défaite de leur prétendue guerre sainte en Syrie. Ils auront appris à utiliser les armes et en rapporteront peut-être. Notre réflexion doit donc aussi porter sur l’avenir plein de risques que les dirigeants irresponsables qui sont à la tête de notre pays depuis si longtemps  ont construit pour ses habitants. Le regroupement familial date de 1976 sous la présidence de Giscard d’Estaing, Chirac étant Premier Ministre. Il est imposé par Bruxelles depuis 2003. La gauche au pouvoir facilite de toutes les manières l’immigration.  Le suicide culturel n’est pourtant pas la meilleure réponse à la stagnation démographique et économique, mais c’est celle des technocrates et des politiciens dont il est vital de se débarrasser !

    Christian Vanneste (Les observateurs, 28 mars 2014)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • A propos du printemps arabe...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous, dans une vidéo cueillie sur son site, Bernard Lugan présenter avec brio et clarté son dernier livre intitulé Printemps arabe - Histoire d'une tragique illusion. Le livre est disponible ici.

     


    Bernard Lugan présente son nouveau livre par BernardLugan

    Lien permanent Catégories : Décryptage, Livres, Multimédia 0 commentaire Pin it!
  • L'homme nouveau ou la société contre le peuple...

    Nous reproduisons ci-dessous un texte de Robert Redeker, signalé par Polémia et cueilli sur le blog de cet auteur.

    Professeur de philosophie, essayiste à l'origine classé à gauche, Robert Redeker vit depuis plusieurs années sous protection policière pour avoir publié dans le Figaro un texte hostile à l'islamisme.

    Le texte  que vous êtes invité à découvrir signe une évolution étonnante de la pensée de son auteur qui ne peut que nous réjouir...

    Robert Redeker.jpeg

    L'homme nouveau ou la société contre le peuple

    L’adoption du mariage homosexuel, l’introduction à l’école de la théorie des genres, qui devient une sorte de pensée officielle et obligatoire, le projet d’accorder le droit de vote aux étrangers, la palme d’or accordée par le jury du Festival de Cannes à un film qui, divine surprise, réunit la chance d’avoir été réalisé par un Maghrébin et de raconter une histoire d’amour homosexuelle, ne sont pas des événements disjoints. Solidaires, ils entretiennent entre eux un lien de constellation. Une même conception de l’homme autant qu’une même conception de l’avenir de la société qui les relie.

     

    Un impératif commun, plus ou moins explicite, dirige ces événements : il faut remplacer l’homme, tel que nous le connaissons depuis la nuit des temps, par autre chose. Comme pour le mariage, le mot sera conservé mais pas ce qu’il désigne. Ainsi, le mariage a changé de sens en devenant le mariage pour tous. Ainsi, homme et femme sont des mots qui ne veulent plus dire du tout la même chose postérieurement au triomphe de la théorie des genres qu’antérieurement.

     

    Quant à l’extension du droit de vote aux étrangers, il substitue une entité nouvelle au citoyen et à la nation, même s’il ne modifie pas les mots. Cet homme nouveau, que le gauchisme culturel veut substituer à l’homme tel qu’il existe, c’est l’homme sans héritage. Il n’est pas un héritier. Il est même, pour emprunter un vocable à Renaud Camus, un inhéritier. Non seulement l’accès à l’héritage des siècles – qu’il s’appelle la langue, la culture, la nation – lui est barré, mais il est psychiquement programmé pour refuser cet héritage autant qu’il est éduqué, ou inéduqué, pour pouvoir s’en passer. N’héritant pas du passé, ni n’en recevant le legs en héritage, il ne se sent débiteur d’aucune dette envers lui. Il ne doit rien à la patrie, rien à la nation et à son histoire, il ne doit rien à de Gaulle, rien à Jeanne d’Arc. On le veut radicalement neuf. Il se croit tel.

     

    Jusqu’ici exista un individualisme spatial et sociologique : l’individu séparé des autres hommes. Voici qu’apparaît un individualisme temporel et historique : l’individu entièrement plongé dans le présent, sans racines dans le passé, séparé de l’histoire. Le type d’homme engendré par cette constellation de réformes sociétales sera un homme qui se vivra, se sentira et se pensera comme existant par génération spontanée.

     

    Venue d’Aristote, défendue au XIXe siècle par Liebig et combattue par Pasteur, la théorie de la génération spontanée soutenait que des êtres vivants, par exemple des souris, pouvaient naître sans parents, sans pères ni mères, du seul fait de l’animation de la matière par la forme (l’idée). La comparaison avec nos réformes sociétales vaut. L’idée, la forme, c’est bien entendu le genre. C’est aussi la volonté de deux époux d’un même sexe, pardon, d’un même genre, d’élever un enfant qui n’aurait ni père ni mère, seulement des parents numérotés un et deux. Le grand combat contre la nature conduit par les propagandistes de la théorie du genre, socle philosophique du mariage pour tous, ramène dans l’actualité une variété de la théorie de la génération spontanée.

     

    Une condition est exigée pour la réussite de ce projet anthropologique et politique : que les hommes ne soient plus des hommes et que les femmes  ne soient plus des femmes par nature. A la rupture avec l’histoire doit s’articuler la rupture avec la nature. L’invention de la théorie du genre c’est la cheville ouvrière de cette rupture. Ainsi, le mariage pour tous est-il à la fois le mariage déshistoricisé (jamais, en Occident, le mariage homosexuel ne fut institutionnalisé) et dénaturalisé (la différence naturelle des sexes, base historique, symbolique et biologique du mariage, est niée).

     

    Le vote des étrangers (des personnes qui refusent d’adopter la nationalité française) illustre cette double négation. Il occulte le sens du mot « patrie » : la terre des pères. La patrie est, étymologiquement, un héritage. Il n’y a pas de patrie si les fils et les filles n’héritent pas des pères l’histoire et la terre. La patrie, cette terre des pères, est une mère qui engendra ceux qu’on appelait jadis des sujets et aujourd’hui des citoyens. Pour rendre possible ce vote, il faut masquer la dimension héréditaire qu’implique la notion de patrie. La patrie est le produit de l’histoire, et l’héritage celui de l’engendrement, c’est-à-dire de la nature. Héritage, père et mère, la patrie est à la fois histoire et nature. Exactement ce que la théorie du genre combat. Dessaisir les fils et filles de cet héritage est l’objet du droit de vote aux étrangers.

     

    Le déni de la nature et de l’histoire apparaît encore plus nettement dans l’acharnement à vouloir effacer le mot « race » de la langue officielle. Deux siècles durant, la gauche affirmait représenter le peuple, la patrie et la nation. Aujourd’hui, sa nouvelle déesse est la société, fabriquée dans les laboratoires des sciences humaines. C’est au nom de la société qu’elle substitue l’inhéritier, l’individualiste nouveau, l’individualiste né par génération spontanée sans patrie et sans nation, sans racines historiques et politiques, au citoyen national. Le sociétal n’est pas seulement l’idéologie qui dresse la société contre le peuple, il est aussi l’idéologie qui détruit le peuple au nom de la société.

     Robert Redeker (Blog de Robert Redeker, 3 juin 2013)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 1 commentaire Pin it!
  • Tour d'horizon... (49)

    octorouge13.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur Metamag, Michel Lhomme revient sur les causes des émeutes qui secouent la Turquie d'Erdogan.

    La Turquie sans le raki et le hamam

    Fabrice Madouas, michel lhomme, turquie, erdogan, islamisme,

     

    - sur Valeurs actuelles, Fabrice Madouas fait le point sur prosélytisme islamique dans les prisons françaises.

    Prisons : le chaudron intégriste

    Fabrice Madouas, michel lhomme, turquie, erdogan, islamisme,

     

    Lien permanent Catégories : Tour d'horizon 0 commentaire Pin it!