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islamisme - Page 30

  • Tour d'horizon... (107)

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    Au sommaire cette semaine :

    - sur son blog, Cinématique, Ludovic Maubreuil revient sur la saga de La guerre des étoiles...

    Saga

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    - le site Knowckers nous livre un excellent article de synthèse sur l'importance des technologies émergentes...

    L'enjeu stratégique des technologies émergentes

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    - sur le site Bouger les lignes, Caroline Galactéros estime que le terrorisme islamique qui frappe l'Europe ne pourra être durablement éradiqué que si l'on s'attaque parallèlement à la question de l'immigration et à celle de l'intégration...

    Immigration, intégration : après Bruxelles, extirper la racine du mal avant qu’il ne soit trop tard

    Arrestation Salah Abdeslam.jpg

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  • Feu sur la désinformation... (84)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Commémoration des attentats : un monopole des bisounours ?...
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : La désinformation tranquille du Petit journal du sur Molenbeek...
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Éditions spéciales : place aux experts !...
    • 6 : Le bobard de la semaine.

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  • De Palmyre à Molenbeek...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une chronique de Richard Millet, radicale et lucide, cueillie sur son site personnel et consacrée aux réactions aux attentats de Bruxelles.

    Écrivain, Richard Millet vient de publier Tuer (Léo Scheer, 2015), ouvrage dans lequel il revient, après La confession négative (Gallimard, 2009), sur l'expérience fondatrice que fut pour lui sa participation à la guerre civile libanaise dans les années 70...

     

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    De Palmyre à Molenbeek

    On est frappé non pas de ce que des attentats islamistes aient eu lieu en Belgique (on les attendait, en vérité, presque dépité qu’ils ne vinssent pas, à Bruxelles comme dans les autres capitales européennes) mais de l’unanimité stupide qui les accueille dans les médias comme dans le public qui assiste à ce spectacle ; car tout événement de ce genre est un spectacle, non seulement à cause de ce qu’un attentat a de spectaculaire en soi, mais parce que l’événement possède l’obscénité du spectaculaire médiatique, tant la presse exulte d’avoir enfin quelque chose à montrer, donc de supports publicitaires à vendre, au sein d’une mise en scène idéologique confinant à la pornographie, en plein accord avec les réactions du « personnel politique » et des « peuples » concernés, soit de la domesticité démocratique : mêmes images qui « font le tour du monde », mêmes larmes, mêmes discours, mêmes réactions, même bavardage, mêmes « experts » interrogés à longueur de journée, et des « victimes » interchangeables – à Bruxelles, ces jours-ci, capitale d’un royaume fantoche et siège des institutions d’une Union européenne qui a renié le christianisme pour le capitalisme mondialisé en piétinant chaque jour ce qu’il reste de culture authentique dans les anciennes nations gangrénées par l’immigration extra-européenne, et où les « gens » dessinent à la craie, sur le sol des places, des slogans pacifistes, pleins de bons sentiments et de foi en l’« humanité », et cela en anglais : un pays dans lequel francophones et néerlandophones s’expriment en anglais est bien un pays moribond, le globish participant de la pornographie planétaire.

          On regrette presque que ces attentats n’aient pas fait dix fois plus de victimes : peut-être eût-on enfin compris ce que c’est que cette guerre, qui est aussi bien civile que mondiale, de tels attentats ayant lieu chaque jour, en Irak, en Syrie, en Afghanistan, en Afrique, sans que nul s’en émeuve. C’est loin, murmure-t-on, et les victimes ne sont généralement que des chrétiens orientaux ou des chiites, non des citoyens de cette Europe que les « migrants » veulent à tout prix atteindre pour renforcer Molenbeek et les légions dormantes de terroristes musulmans.

          Loin, vraiment ? Rien n’est loin, aujourd’hui, du moins géographiquement, et la Belgique peut se réjouir d’avoir donné au monde une précieuse antonomase de l’horreur contemporaine : Molenbeek – comme, naguère, la guerre civile libanaise la « libanisation », qui avait pris le relais de la « balkanisation », vocables qui pourraient d’ailleurs reprendre du service dans l’Europe islamisée. Molenbeek est donc le nom de l’impossibilité étatique belge qui voit sa fiction ethnique se décomposer sous l’effet d’une excessive immigration maghrébine – le Nombre excédant le Droit du sol (celui du sang étant depuis longtemps tombé dans le camp du mal), ce qui ne peut que déboucher sur l’explosion : délinquance, trafic de drogue et d’armes, avec pour ressort la haine musulmane de l’Europe qui rencontre l’européenne haine de soi.

          Molenbeek est aussi le nom de l’échec migratoire, parce qu’il s’avère de jour en jour que l’immigration musulmane est incompatible avec la civilisation européenne –ceux qui ont lutté contre la colonisation ne me contrediront pas, bien qu’ils défendent l’immigration avec un bandeau sur les yeux, particulièrement en France. Le musulman est, en Europe, le nom d’une damnation : celle de pays qui se renient au point de préférer la solution nihiliste (le multiculturalisme, qui est une contre-colonisation de fait) au grand héritage européen (judéo-chrétien). Les discours et les prétendues « polémiques » accompagnant les attentats relèvent de l’insignifiance d’une Europe déjà soumise à l’islam (autre nom du capitalisme mondialisé, l’ineffable Hussein Obama le rappelle, ces jours-ci, en clamant que la stigmatisation des musulmans fait le lit du terrorisme, et donc perturbe le grand marché mondial – ce qui est le discours même des salafistes, grands acteurs du capitalisme) : l’insignifiance va ici de pair avec un aveuglement d’ailleurs non dénué de cynisme et qui donne l’impression d’une répétition farcesque, jusque dans la soumission à la contingence.

    Palmyre est en train de tomber aux mains des troupes loyalistes syriennes ; Mossoul suivra, espérons-le, ainsi que tous les Molenbeek d’Europe : voir libérer ces « territoires perdus » (selon l’euphémisme du politiquement correct français), assister, et même prendre part, sous le signe de la Croix et de la kalachnikov, à cette Reconquista au lieu de se résigner à la présence hostile de millions de musulmans sur le sol européen serait pour beaucoup d’Européens, dont je suis, le tournant décisif de la guerre civile en cours, le grand moment du retour de l’Europe dans l’Histoire.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 27 mars 2016)

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  • Attentats, marches et commémorations...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur son site Huyghe.fr et consacré aux formes de réaction aux attentats que la classe politico-médiatique promeut et au refus du réel qu'elles traduisent... Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information et directeur de recherches à l'IRIS, François Bernard Huyghe vient de publier La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2016).

     

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    Attentats, marches et commémorations
     
    Quand Merah tue douze soldats et enfants en 2012, personne ne manifeste au cri de " je suis un parchutiste" ou " je suis un enfant juif", et le terrorisme jihadiste que peu osent alors nommer ainsi (on parle d'un loup solitaire présumé déséquilibré), est surtout présenté comme une affaire individuelle, de folie et de "haine".

    En janvier 2015, des millions de gens défilent en disant " je suis Charlie" et "pas d'amalgame", ils affirment ainsi que l'acte des frères Kouachi (le crime ouvertement antisémite de Coulibaly passant au second plan) est une atteinte politique à nos "valeurs". Valeur de liberté d'une part, ce à quoi nous répondrions fièrement en affirmant le droit de caricaturer et résisterions en achetant des exemplaires de Charlie. Valeur de tolérance, puisqu'il fallait "refuser de tomber dans le piège" qui aurait consisté à accuser tous les musulmans pour le crime de quelques uns, or ce crime , tout le monde le répétait, ministre de l'Intérieur qui doit être un grand islamologue, n'avaient rien à voir avec l'islam ou une quelconque religion.

    À l'époque, les masses rêveuses - plutôt blanches, bourgeoises et vivant en centre ville comme le démontrera Todd - se rassurent de se voir si nombreuses et si résolues. Dans l'affirmation publique de leur attachement au vivre ensemble, elles puisent la satisfaction sinon d'impressionner l'adversaire (on commence à parler de guerre et d'ennemi) du moins de n'avoir rien concédé à la peur et à la désunion. C'est d'ailleurs ce que répètent les hommes politiques qui ne cessent de se dire renforcés dans leur résolution. Résolution de quoi au fait ? De ne rien "céder" ? C'est assez difficile face à des crimes qui ont précisément pour caractéristique de ne rien revendiquer ( comme : libérez Untel, cessez de soutenir le régime de X....) mais ont pour fonction nous "punir". Donc résolution de persévérer dans l'être, quand ce n'est de faire plus du même (rendre nos sociétés plus conformes à leur idéal, plus tolérantes, plus libérales et plus sécurisées à la fois).

    Les médias semblent grosso modo souscrire à un triple interdit - pas de rapport avec la religion, pas d'amalgame, pas de haine ou de discours qui entretiennent la peur-. Cela implique une triple affirmation complémentaire, de notre unité, de notre résolution et de nos valeurs. Mais aussi une négation symétrique. D'une part c'est sans rapport avec la politique étrangère de notre pays, d'autre part avec l'islam. Toute esquisse d'explication faisant appel à la figure du père, à l'exclusion ou à la stigmatisation, au passé colonial aux réseaux sociaux ou à la quête d'identité est admissible. Pour que l'on ne parle pas géopolitique ou idéologie religieuse.

    En novembre, on ne défile plus, état d'urgence oblige. On allume des bougies, on écrit des poèmes. Et on réaffirme haut et fort son intention de vivre comme avant. ce qui serait la réplique la plus cinglante aux assassins. Surgit alors un autre discours, puisqu'il est maintenant difficile de parler d'actes individuels ou de dérives psychosociologiques sans rapport avec leurs buts affichés-. Les "barbares" s'en prendraient à notre "mode de vie". Les belles filles dans les cafés qui boivent un verre avant d'aller écouter un concert rock leur seraient insupportables. Le bien vivre, plutôt que le vivre ensemble, ce que l'on appellera la "lecture hédoniste". Elle suppose que ces puritains haïssent outre notre liberté (G.W. Bush appelait déjà les terroristes d'al Qaïda des "freeddom haters") notre bonheur. Du coup, la forme de résistance recommandée consiste à boire des canons et à se rouler des pelles, ce qui est plus facile que d'imiter Jean Moulin. Si les terroristes avaient tué la foule du stade de France comme ils en avaient le dessein, qu'aurait-il fallu faire ? Défiler en criant "Je suis un supporter" et dribbler contre la haine ?

    Négligeant totalement le discours que tiennent les djihadistes - notamment ceux du Bataclan qui hurlaient que c'était pour punir Hollande et pour les bombardements -, on cherche donc chaque fois à surinterpréter, réduisant leur acte stratégique, politique et religieux à des haines et frustrations, à des désirs inassouvis ou à des stigmatisations. Bien entendu, il n'est pas question de nier que des gens qui tuent et se tuent ainsi ne relèvent pas d'une explication par leur histoire personnelle, leur sexualité, leur chômage ou leur passage par la délinquance, leur milieu ou par un ressentiment qui se nourrit suivant le cas dus sentiment d'être discriminé, de la conviction que "les croisés", Obama et Hollande en tête, persécutent l'Oumma, voire de souvenirs coloniaux. Mais toutes ces explications, pour autant qu'elles valent pour éclairer des trajets individuels, n'aident pas à comprendre comment fonctionne une organisation qui a des objectifs si explicites (qui vont de l'annulation de la ligne Sykes Picot à la reconquête d'al Andalous) et obéit à un code aussi binaire (bons musulmans/ennemis, licite/illicite, croisés agresseurs/musumans persécutée). En divisant le monde en victimes (nous) et en barbares, nous ne les aidons guère à renoncer à voir des persécutés et des croisés.


    PS Dernière minute :
    Les organisateurs de la marche de la peur de Bruxelles annoncent son annulation pour raisons de sécurité.
    Ce qui démontre :
    - l'absurdité d'une manifestation qui n'est même pas contre Daesh ou contre les terroristes mais contre un sentiment que l'on se défend d'éprouver. Pourquoi pas des manifestations contre l'envie, contre la haine ou contre la jalousie qui jouerient ainsi une fonction non pas politique mais psychothérapique ou éthique
    - la contradiction entre la volonté d'afficher son courage pour impressionner l'adversaire (dont on imagine la réaction !) et le fait d'appliquer simultanément le principe de précaution. Le courage mais avec sécurité garantie !
    Selon ses organisateurs on devait , « mettre en avant le " vivre ensemble " et la solidarité » et « montrer à ceux qui veulent nous mettre à genoux que nous resterons debout ". Démonstration éloquente.

    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 26 mars 2016)

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  • Les snipers de la semaine... (124)

    Archer nuit.jpg

    Au sommaire cette semaine :

    - sur son blog Confiture de culture, Pierre Jourde dézingue Christine Angot et c'est comme toujours un régal...

    Angot dit l'essentiel sur Duras

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    - sur Hashtable, H16 rafale le cirque politico-médiatique autour des attentats de Bruxellles...

    Attentats de Bruxelles – Le cirque

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  • Feu sur la désinformation... (83)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : Molenbeek terreau islamiste
      Arrestation de Salah Abdeslam à Molenbeek. Molenbeek, pour les médias, une petite ville populaire victime des préjugés.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Attentats à Bruxelles : la censure au service du vivre ensemble.
      Attentats à Bruxelles : au milieu du direct, les médias censurent tweets et images pour maintenir l’idée du « vivre ensemble ».
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Tous unis contre le racisme, la campagne du gouvernement à 3 millions.
      « Tous unis contre la haine », la campagne de propagande gouvernementale contre le « racisme », mais pas contre tous les racismes.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

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