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hollande - Page 2

  • La comédie des migrants...

    Vous pouvez découvrir ci-dessous une nouvelle chronique incendiaire de Richard Millet, cueillie sur son site personnel et consacrée aux migrants...

    Écrivain, Richard Millet vient de publier Tuer (Léo Scheer, 2015), ouvrage dans lequel il revient, après La confession négative (Gallimard, 2009), sur l'expérience fondatrice que fut pour lui sa participation à la guerre civile libanaise dans les années 70...

     

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    La comédie des migrants

    A la gare de Lyon, hier soir, au pied des escalators menant du RER aux quais du TGV, un vieil accordéoniste jouait, assez maladroitement, Les Fiancés d’Auvergne d’André Verchuren, un air que je n’avais pas entendu depuis des lustres, ma mémoire me trompant d’abord en me faisant croire qu’il s’agissait de Bruyères corréziennes de Jean Ségurel. La musique populaire étant un excellent accélérateur de souvenir, j’ai oublié pendant quelques minutes l’endroit où je me trouvais pour me laisser envahir par les étendues du Cantal et les vastes forêts du haut Limousin, régions dépeuplées où je me demande depuis longtemps quand les terres agricoles seront rachetées par la Chine ou l’Arabie saoudite, comme ces pays le font en Afrique. C’est chose faite, apprend-on, et non pas dans le Massif central, mais dans le Berry où les Chinois ont acquis plus d’un millier d’hectares, ce qui « inquiète », dit-on, l’émotion venant du caractère encore « sacré » que la terre garde, en France, malgré la propagande multiculturelle et les diktats de la « mondialisation ».

                Et puis je me suis laissé reprendre par la foule qui gagnait les quais ; une foule fortement métissée, vulgaire, souvent malodorante, que j’avais hâte de fuir, quittant d’un pas vif la gare de Lyon pour rejoindre une amie, place de la Bastille, où pullulaient de jeunes bobos qui prenaient là un verre en attendant de rejoindre les illuminés de « Nuit debout », place de la République, lesquels accueillaient, ce soir-là, le frère d’Ernesto Guevara : notre époque est telle que le népotisme y rencontre naturellement le simulacre pour perpétuer les illusions gauchistes – les fils ou petits-fils des soixante-huitards se contentant du frère de Che Guevara et d’un « mouvement » qui n’est rien d’autre qu’une fébrile festivité gaucho-culturelle organisée par les mêmes officines bobos : regardez les pancartes pro-LGTB, « Welcome refugees », « Hollande dégage ! », et vous comprendrez qu’il n’y a rien de neuf sous les lunes de mars et d’avril, et que tout ça est en parfait accord avec ces réclames pour des compagnies d’assurances ou des hypermarchés mettant en scène des couples mixtes : des Noirs avec des Blanches, telle étant la fatalité pour les Européennes de souche, au sein du Grand Marché capitaliste.

            Hollande, lui, est allé au Liban pour faire oublier une désastreuse prestation télévisée au cours de laquelle, en bon apôtre du néant, il a tenté de persuader les Français de souche et les Néo-Français mondialisés que la France va mieux. Il est si seul à le croire que, de ridicule, il en devenait presque touchant, à la manière d’un polichinelle épuisé qui a pourtant accompli sa tâche, laquelle était de faire voter la loi sur le mariage homosexuel. Bien sûr, il visitera, au Liban, un camp de réfugiés, comme l’avait fait, il y a deux ans, son ex-concubine : le charity business vole au secours des sondages d’opinion. Le pape, lui, a fait mieux : il a ramené de Lesbos douze réfugiés syriens, tous musulmans, apportant ainsi sa pierre à l’islamisation de l’Europe (les chrétiens d’Orient, eux, peuvent crever la gueule ouverte). Quant à la comédie des migrants, elle continue de plus belle puisque, la route des Balkans fermée, ces derniers ont retrouvé le chemin de Lampedusa, île si chère à la romancière qui m’a expédié à Pôle emploi où j’irai, la semaine prochaine, voir comment il me sera possible de vivre sans prendre, moi aussi, la route de Lampedusa. Le milliard d’euros octroyé à la Turquie pour qu’elle rapatrie les réfugiés qui s’accumulent en Grèce et ferme sa frontière avec la Syrie n’est donc qu’un bakchich donné à l’islamiste Erdogan – lequel a par ailleurs obtenu de Mme Merkel qu’elle poursuivre en justice un humoriste allemand qui avait offensé le sultan. Ce nouveau signe de soumission est à peu près du même ordre que mon licenciement à la suite de l’article que j’ai écrit sur la littérature française en général : la liberté d’expression n’existe plus vraiment, dans l’Europe post-chrétienne ; et c’est une farce que d’en appeler sans cesse à Voltaire ou à Camus. Nul ne s’indigne, par exemple, des danses de joie musulmanes qui ont accueilli les attentats de Paris et de Bruxelles, comme le révèle un ministre belge : information évidemment taboue, et le ministre d’emblée traité de « nationaliste » par la propagande européenne …

            J’ai beau, ce matin, songer aux immenses espaces de l’Auvergne et du Limousin : s’y déverseront bientôt les hordes de migrants et d’immigrés non-occidentaux qui occupent déjà des quartiers entiers de Clermont-Ferrand, de Limoges, de Montluçon, et de toutes les villes françaises. Un ami limousin me dit qu’à Clermont les Tchétchènes, nombreux, regardent les monts d’Auvergne comme ceux du Caucase, et rêvent d’établir là une république islamique. La comédie des migrants qui sont chassés de la porte grecque pour revenir par la fenêtre italienne est, certes, un drame pour tous. Pour nous autres, Français de souche et immigrés sincèrement assimilés, c’est une tragédie dans laquelle le capitalisme mondialisé tient la main de l’islamisme le plus radical.

    Richard Millet (Site officiel de Richard Millet, 17 avril 2016)

     

     

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  • Attentats, marches et commémorations...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de François-Bernard Huyghe, cueilli sur son site Huyghe.fr et consacré aux formes de réaction aux attentats que la classe politico-médiatique promeut et au refus du réel qu'elles traduisent... Spécialiste de la stratégie et de la guerre de l'information et directeur de recherches à l'IRIS, François Bernard Huyghe vient de publier La désinformation - Les armes du faux (Armand Colin, 2016).

     

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    Attentats, marches et commémorations
     
    Quand Merah tue douze soldats et enfants en 2012, personne ne manifeste au cri de " je suis un parchutiste" ou " je suis un enfant juif", et le terrorisme jihadiste que peu osent alors nommer ainsi (on parle d'un loup solitaire présumé déséquilibré), est surtout présenté comme une affaire individuelle, de folie et de "haine".

    En janvier 2015, des millions de gens défilent en disant " je suis Charlie" et "pas d'amalgame", ils affirment ainsi que l'acte des frères Kouachi (le crime ouvertement antisémite de Coulibaly passant au second plan) est une atteinte politique à nos "valeurs". Valeur de liberté d'une part, ce à quoi nous répondrions fièrement en affirmant le droit de caricaturer et résisterions en achetant des exemplaires de Charlie. Valeur de tolérance, puisqu'il fallait "refuser de tomber dans le piège" qui aurait consisté à accuser tous les musulmans pour le crime de quelques uns, or ce crime , tout le monde le répétait, ministre de l'Intérieur qui doit être un grand islamologue, n'avaient rien à voir avec l'islam ou une quelconque religion.

    À l'époque, les masses rêveuses - plutôt blanches, bourgeoises et vivant en centre ville comme le démontrera Todd - se rassurent de se voir si nombreuses et si résolues. Dans l'affirmation publique de leur attachement au vivre ensemble, elles puisent la satisfaction sinon d'impressionner l'adversaire (on commence à parler de guerre et d'ennemi) du moins de n'avoir rien concédé à la peur et à la désunion. C'est d'ailleurs ce que répètent les hommes politiques qui ne cessent de se dire renforcés dans leur résolution. Résolution de quoi au fait ? De ne rien "céder" ? C'est assez difficile face à des crimes qui ont précisément pour caractéristique de ne rien revendiquer ( comme : libérez Untel, cessez de soutenir le régime de X....) mais ont pour fonction nous "punir". Donc résolution de persévérer dans l'être, quand ce n'est de faire plus du même (rendre nos sociétés plus conformes à leur idéal, plus tolérantes, plus libérales et plus sécurisées à la fois).

    Les médias semblent grosso modo souscrire à un triple interdit - pas de rapport avec la religion, pas d'amalgame, pas de haine ou de discours qui entretiennent la peur-. Cela implique une triple affirmation complémentaire, de notre unité, de notre résolution et de nos valeurs. Mais aussi une négation symétrique. D'une part c'est sans rapport avec la politique étrangère de notre pays, d'autre part avec l'islam. Toute esquisse d'explication faisant appel à la figure du père, à l'exclusion ou à la stigmatisation, au passé colonial aux réseaux sociaux ou à la quête d'identité est admissible. Pour que l'on ne parle pas géopolitique ou idéologie religieuse.

    En novembre, on ne défile plus, état d'urgence oblige. On allume des bougies, on écrit des poèmes. Et on réaffirme haut et fort son intention de vivre comme avant. ce qui serait la réplique la plus cinglante aux assassins. Surgit alors un autre discours, puisqu'il est maintenant difficile de parler d'actes individuels ou de dérives psychosociologiques sans rapport avec leurs buts affichés-. Les "barbares" s'en prendraient à notre "mode de vie". Les belles filles dans les cafés qui boivent un verre avant d'aller écouter un concert rock leur seraient insupportables. Le bien vivre, plutôt que le vivre ensemble, ce que l'on appellera la "lecture hédoniste". Elle suppose que ces puritains haïssent outre notre liberté (G.W. Bush appelait déjà les terroristes d'al Qaïda des "freeddom haters") notre bonheur. Du coup, la forme de résistance recommandée consiste à boire des canons et à se rouler des pelles, ce qui est plus facile que d'imiter Jean Moulin. Si les terroristes avaient tué la foule du stade de France comme ils en avaient le dessein, qu'aurait-il fallu faire ? Défiler en criant "Je suis un supporter" et dribbler contre la haine ?

    Négligeant totalement le discours que tiennent les djihadistes - notamment ceux du Bataclan qui hurlaient que c'était pour punir Hollande et pour les bombardements -, on cherche donc chaque fois à surinterpréter, réduisant leur acte stratégique, politique et religieux à des haines et frustrations, à des désirs inassouvis ou à des stigmatisations. Bien entendu, il n'est pas question de nier que des gens qui tuent et se tuent ainsi ne relèvent pas d'une explication par leur histoire personnelle, leur sexualité, leur chômage ou leur passage par la délinquance, leur milieu ou par un ressentiment qui se nourrit suivant le cas dus sentiment d'être discriminé, de la conviction que "les croisés", Obama et Hollande en tête, persécutent l'Oumma, voire de souvenirs coloniaux. Mais toutes ces explications, pour autant qu'elles valent pour éclairer des trajets individuels, n'aident pas à comprendre comment fonctionne une organisation qui a des objectifs si explicites (qui vont de l'annulation de la ligne Sykes Picot à la reconquête d'al Andalous) et obéit à un code aussi binaire (bons musulmans/ennemis, licite/illicite, croisés agresseurs/musumans persécutée). En divisant le monde en victimes (nous) et en barbares, nous ne les aidons guère à renoncer à voir des persécutés et des croisés.


    PS Dernière minute :
    Les organisateurs de la marche de la peur de Bruxelles annoncent son annulation pour raisons de sécurité.
    Ce qui démontre :
    - l'absurdité d'une manifestation qui n'est même pas contre Daesh ou contre les terroristes mais contre un sentiment que l'on se défend d'éprouver. Pourquoi pas des manifestations contre l'envie, contre la haine ou contre la jalousie qui jouerient ainsi une fonction non pas politique mais psychothérapique ou éthique
    - la contradiction entre la volonté d'afficher son courage pour impressionner l'adversaire (dont on imagine la réaction !) et le fait d'appliquer simultanément le principe de précaution. Le courage mais avec sécurité garantie !
    Selon ses organisateurs on devait , « mettre en avant le " vivre ensemble " et la solidarité » et « montrer à ceux qui veulent nous mettre à genoux que nous resterons debout ". Démonstration éloquente.

    François-Bernard Huyghe (Huyghe.fr, 26 mars 2016)

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  • Feu sur la désinformation... (65)

    Vous pouvez découvrir ci-dessous un nouveau numéro de l'émission I-Média sur TV libertés, consacrée au décryptage des médias et dirigée par Jean-Yves Le Gallou, président de la fondation Polémia, avec le concours d'Hervé.

    Au sommaire :

    • 1 : France 2, Monsieur Météo licencié.
    • 2 : Le zapping d’I-Média.

    • 3 : Les dessous de la rencontre entre François Hollande et Lucette.
    • 4 : Tweets d’I-Média.
    • 5 : Novlangue de la presse quotidienne régionale.
    • 6 : Le bobard de la semaine.

     

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  • En liberté surveillée...

    Les éditions des Bouquins de Synthèse nationale viennent de publier un essai de Georges Feltin-Tracol intitulé En liberté surveillée - Réquisitoire contre un système liberticide. Animateur du site de réflexion non-conformiste Europe Maxima, d'inspiration européiste et solidariste, Georges Feltin-Tracol a déjà publié quatre ouvrages : Bardèche et l'Europe (Bouquins de Synthèse nationale, 2013),  Réflexions à l'Est (Alexipharmaque, 2012), L'Esprit européen entre mémoire locale et volonté continentale (Heligoland, 2011) et Orientations rebelles (Heligoland, 2009).

     

     

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    " En matière de liberté d’expression, la France donne facilement des leçons aux autres. Mais est-elle la mieux placée pour cela ?

    Spectacles de Dieudonné interdits, livres édités par Soral ou d’autres caviardés, manifestations violemment dispersées, mouvements patriotiques dissouts… c’est tout le système français, mais aussi occidental, que met en cause Georges Feltin-Tracol.

    Étayé par de nombreux exemples pris dans la presse officielle, il démontre que loin de demeurer le « pays des hommes libres », la France est devenue, suite au sécuritarisme développé par l’UMP sous Sarkozy et appliqué avec zèle par Valls et par Hollande, un Hexagone surveillé où comportements et pensées sont scrutés en permanence.

    Aujourd’hui, il est préférable d’être un délinquant de droit commun plutôt qu’un opposant politique convaincu au mondialisme.

    En sept chapitres d’observations accablantes et parfois terrifiantes, Georges Feltin-Tracol examine l’incroyable et lente évaporation des libertés publiques avant d’esquisser quelques réponses révolutionnaires, populaires et identitaires.

    Mais, faites attention, le simple fait de lire ce livre risque de vous rendre suspect aux yeux du Pouvoir… "

     

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  • Un jour de colère ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Jean-Yves Le Gallou, cueilli sur Polémia, dans lequel il revient sur le sentiment d'exaspération qui monte dans le peuple français et qui pourrait commencer à se cristalliser à l'occasion d'un jour de colère...

     

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    26 janvier : jour de colère !

    Grâce au rejet de Sarkozy et à la mobilisation des banlieues de l’immigration, François Hollande a été élu président de la République en mai 2012. En ce sens c’est un président légal.

    Pourtant, dix-huit mois après son élection il a perdu aux yeux d’un nombre croissant de Français sa légitimité car il s’est éloigné des principes constitutionnels qui devraient guider son action.

    Ainsi le préambule de la Constitution affirme le principe de la souveraineté nationale : mais celle-ci est vidée de tout contenu puisque les principales décisions du régime de Hollande sont prises dans les instances internationales (Union européenne, OTAN).

    L’article 1 de la Constitution fait obligation au président d’ « assure[r] l’égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d’origine, de race ou de religion ». Il n’en est rien puisqu’il a pour priorité la discrimination positive, positive pour les uns mais négative pour les autres : les Français de souche. Dans une circulaire du 6 janvier 2014, le ministre de l’Intérieur place sous une protection spéciale l’islam et le judaïsme, pendant que le ministre de la Culture subventionne les spectacles portant atteinte à la dignité humaine pour peu qu’ils soient cathophobes. La police du rire d’un côté, la dérision scatologique subventionnée de l’autre.

    Selon l’article 2 de la Constitution, « la langue de la République est le français » mais de de plus en plus de cours sont donnés en anglais à l’université avec les encouragements de Madame Fioraso, ministre des Universités du gouvernement Ayrault.

    Le mot République est sur toutes les bouches mais ce n’est qu’un habillage formel de l’idéologie politiquement correcte. Car le principe même de la République, tel qu’il est fixé par l’article 2 de la Constitution, « le gouvernement du peuple, par le peuple pour le peuple »,  est systématiquement bafoué. Car Hollande gouverne au profit des minorités financières, sectaires, ethniques, sexuelles, religieuses. Contrairement à l’article 3 de la Constitution qui précise qu’ « aucune section du peuple ne peut s’attribuer l’exercice [de la souveraineté ] », ce sont les lobbys qui guident sa politique.

    L’article 5 de la Constitution qui fait du président de la République le garant de l’indépendance nationale est lettre morte. La politique étrangère est alignée sur les intérêts de puissances étrangères : Etats-Unis, Qatar, Arabie Saoudite et Israël.

    Pour les partisans du Printemps français, Hollande doit partir !

    Pour les partisans du Printemps français Hollande doit partir car il n’écoute pas son peuple. Il a imposé la loi Taubira et refusé la liberté de conscience malgré une mobilisation populaire sans précédent depuis un demi-siècle.

    Pour les partisans du Printemps français, Hollande doit partir car il a abaissé sa fonction en se saisissant lui-même du cas de la famille Dibrani, qui aurait dû être traité par un attaché de préfecture, et en dialoguant en direct avec Léonarda, gamine rom de 15 ans, en séjour irrégulier.

    Pour les partisans du Printemps français, Hollande doit partir car il a humilié la France sur la scène internationale en s’exposant inutilement dans l’affaire syrienne et en étant laissé sur le banc de touche par le président Obama lors de ses négociations avec la Russie.

    Pour les partisans du Printemps français, Hollande doit partir car il asphyxie les Français d’impôts pour pouvoir continuer à arroser de cadeaux sociaux ses clientèles électorales et associatives.

    Pour les partisans du Printemps français, Hollande doit partir car il veut faire, avec son ministre Peillon, de l’école un lieu d’endoctrinement totalitaire de la jeunesse.

    La résistance à l’oppression : un droit de l’homme

    Partie intégrante de notre Constitution, l’article 2 de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen énumère ainsi ces droits : la liberté, la propriété, la sûreté et la résistance à l’oppression.

    A ceux qui sont menacés dans leur liberté par la multiplication des procès politiques, à ceux qui sont spoliés dans leur propriété par une fiscalité de plus en plus confiscatoires, à ceux qui sont privés de la sûreté dans les transports, les cités et les campagnes, il reste la résistance à l’oppression. Ils se sont donné rendez-vous le 26 janvier à Paris pour le Jour de colère.

    Jean-Yves Le Gallou (Polémia, 7 janvier 2014)

     

    PS : Certains considèrent non sans raison que Hollande ne fait que prolonger en les aggravant les tendances précédentes. C’est évidemment exact. Mais pour les animateurs de Jour de colère la coupe est pleine. Le temps leur paraît donc venu de bousculer un système représentatif qui n’est plus en rien représentatif et de mettre en cause une dictature de moins en moins douce avant qu’il ne soit trop tard. Il est important de comprendre ce qui se passe.


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  • Des bonnets rouges partout !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue d'Alain de Benoist, cueilli sur Boulevard Voltaire et consacré à la crise politique et sociale qui parait s'installer durablement dans notre pays...

     

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    Un seul mot d’ordre : des « bonnets rouges » partout !

    Crise de régime, crise de société ou révolution : selon vous, sommes-nous en 1958, 1968 ou 1788 ?

    J’aimerais être en 1788, et que se produise à nouveau une révolution. J’aimerais être en 1958, et qu’apparaisse un nouveau de Gaulle. J’aimerais être en 1968, et qu’il y ait à nouveau une grève générale. Mais nous sommes en 2013, et l’histoire ne repasse pas les plats. La crise actuelle a déjà provoqué une multitude de dégâts sociaux, mais elle n’a pas encore engendré la mutation culturelle qu’elle requiert. Les gens ne sont visiblement pas prêts à changer leur mode de vie. Ils attendent toujours le « retour à la croissance » en s’imaginant qu’une croissance matérielle infinie est possible dans un espace fini. Ils descendent dans la rue, mais en été ils partent en vacances et le soir ils regardent la télévision. Il n’en ira pas de même lorsque les rayons des supermarchés seront vides, qu’il n’y aura plus d’essence à la pompe et que l’État cessera de payer les retraites et les salaires des fonctionnaires. Mais on n’en est pas encore là.

    Le climat actuel est certes un climat délétère comme on en a rarement vu. La droite s’est discrédité politiquement, la gauche est en train de se discréditer socialement. Pessimisme, exaspération, défiance, colère, accablement, sont les mots qui reviennent partout. Mais comme l’a dit Dominique Jamet, « dix mille révoltes ne font pas une révolution ». La marmite sociale bouillonne mais ne déborde pas. L’explosion politique et sociale était un trait de la modernité. La postmodernité est plutôt l’époque de l’implosion. Il manque le grain de sable qui bloque la machine. Il manque l’étincelle qui met le feu à la plaine, comme disait le bon président Mao.

    Il reste à ceux qui n’en peuvent plus à comprendre que la situation actuelle ne s’explique pas seulement par la nullité de François Hollande, l’incompétence des « socialistes » (sic) ou le laxisme de Taubira, mais que nous sommes en présence d’une crise structurelle d’un « turbocapitalisme » financier déconnecté de l’économie réelle, d’une dictature des marchés financiers et des agences de notation, de l’enfermement volontaire des États-nations dans le système usuraire d’une dette qui ne pourra jamais être payée (aussi longtemps que la France devra trouver chaque année 50 milliards d’euros pour payer les seuls intérêts de sa dette, il est vain d’espérer quoi que ce soit). C’est une crise qui pose la question du politique face à l’économique, la question de l’état d’exception face à une « gouvernance » qui n’est que l’autre nom de la gestion du système en place. Face à cette crise, les dirigeants d’hier ne valaient pas mieux que ceux d’aujourd’hui, et ceux d’aujourd’hui ne sont sans doute pas pires que ceux de demain. C’est pourquoi on ne voit pas actuellement d’alternative, mais seulement des alternances possibles. L’alternance et l’alternative, ce n’est pas du tout la même chose.

    Pour l’heure, le plus significatif est que tous les mouvements de protestation ou de révolte d’une certaine ampleur auxquels nous assistons naissent en marge ou à l’écart des partis et des syndicats, lesquels ne sont de toute évidence plus capables d’incarner ou de relayer les aspirations du peuple. Tout aussi remarquable est que ces mouvements, nés d’une protestation ponctuelle (contre le mariage gay, contre le projet d’écotaxe), débordent très vite vers une protestation plus générale. En ce sens, les bonnets phrygiens de « la Manif pour tous » répondaient par avance aux « bonnets rouges » – ces bonnets dont la Convention avait décrété, le 18 septembre 1793, qu’ils étaient l’« emblème du civisme et de la liberté ».

    Alors, dans l’immédiat, un seul mot d’ordre : des « bonnets rouges » partout !

    Alain de Benoist (Boulevard Voltaire, 23 novembre 2013)

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