Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

géopolitique - Page 5

  • De nouvelles idées pour une France forte....

    Le 17 mai 2018, Olivier Frèrejacques recevait, sur TV libertés, Hervé Juvin pour évoquer avec lui son manifeste écologique et social intitulé France, le moment politique (Rocher, 2018), qu'il vient de publier. Économiste de formation, vice-président de Géopragma, Hervé Juvin est notamment l'auteur de deux essais essentiels, Le renversement du monde (Gallimard, 2010) et La grande séparation - Pour une écologie des civilisations (Gallimard, 2013).

     

                                  

    Lien permanent Catégories : Entretiens 0 commentaire Pin it!
  • États-Unis / Chine : qui sera le premier ?...

    Le nouveau numéro de la revue Conflits (n°16, janvier-février-mars 2018), dirigée par Pascal Gauchon, vient de sortir en kiosque. Le dossier central est consacré à la rivalité entre les États-Unis et la Chine.

    Conflits 16.jpg

    Au sommaire de ce numéro :

    ÉCHOS

    ÉDITORIAL

    Le retour de la "Grande idée", par Pascal Gauchon

    ACTUALITÉ

    ENTRETIEN

    François Godement. Chine/USA : être le premier

    ENJEUX

    Un an après au pays de Trump, plus divisé que jamais, par Jean-Eric Branaa

    ENJEUX

    L'Allemagne change-t-elle ?, par Thierry Buron

    ENJEUX

    L'Arctique canadien, par Jonathan Lafontaine

    ENJEUX

    L'Uktraine. Quatre ans après Maïdan, par Fabien Herbert

    ENJEUX

    Etat profond. Le pouvoir derrière le pouvoir, par Tancrède Josseran

    IDÉES REÇUES

    L'ascension de l'économie chinoise est irrésistible, par Jean-Marc Huissoud

    IDÉES

    Une géopolitique de l'épopée, par Andrej Fajgelj

    IDÉES

    La puissance chinoise vue de Washington, par Florian Louis

    GRANDE STRATÉGIE

    Les Provinces unies : l'opulence pour stratégie, par Pierre Royer

    GRANDE BATAILLE

    Afghanistan, le "tombeau des empires", par Pierre Royer

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    Tout sauf la Chine et les États-Unis, par David Simmonet

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    Entretien avec Pierre Fayard. Sun Tzu vs Donald Trump

    GÉOPOLITIQUE ET ENTREPRISE

    Entretien avec Eric Branca. Au-delà de l'affaire Alstom : une volonté de puissance sans limite

    L'HISTOIRE MOT À MOT

    "Nous avons fait l'Italie, maintenant, nous devons faire les Italiens", par Pierre Royer

    LA LANGUE DES MÉDIAS

    Des médias variablement pro-indépendantistes, par Ingrid Riocreux

    BOULE DE CRISTAL DE MARC DE CAFÉ

    Catalogne. Quand le rêve européen tourne au cauchemar nationaliste, par Jean-Baptiste Noé

    BIBLIOTHÈQUE GÉOPOLITIQUE

    D'un aveuglement, l'autre, par Gérard Chaliand

    RECENSION

    Chine, Etats-Unis, le piège de Thucydide, par Michel Jan

    CHRONIQUES

    LIVRES/REVUES/INTERNET /CINÉMA

    GÉOPO-TOURISME

    Barcelone, la schizophrène, par Thierry Buron

     

    DOSSIER : États-Unis / Chine : qui sera le premier ?

    La relation dont dépend le monde, par Pascal Gauchon

    De la Chine impériale à la Chine impérialiste, par Claude Chancel

    Face au défi économique chinois, par John Mackenzie

    Le rapport de force militaire, par Mathieu Duchâtel

    L'affrontement des soft powers, par Frédéric Munier

    Un face à face mondial, par Michel Nazet

    La double impuissance de Pékin et Washington, par Dorian Malovic

    Le Japon et la Corée du Sud à l'épreuve de Trump, par Jean-Marie Bouissou

    Le Pakistan, américain ou chinois, par Sébastien Sénépart

    L'Inde, joker américain, par Michel Nazet

    Démographie. la taille compte-t-elle vraiment ?, par Julien Damon

     

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Géopolitique de la Russie...

    Hérodote, la revue de géographie et de géopolitique, dirigée par Béatrice Giblin, qui a succédé à Yves Lacoste, vient de publier un nouveau numéro consacré à la géopolitique de la Russie.

     

    Hérodote_Géopolitique de la Russie.JPG

    " La date de parution de ce numéro, octobre 2017, ne doit bien sûr rien au hasard, cent ans après la révolution d’Octobre. Pour la première fois dans l’histoire, un empire disparaissait car son centre, la Russie, décidait de faire sécession. Après la fin des années Eltsine qui laisse la Russie dans une situation géopolitique interne chaotique et très affaiblie sur le plan international, Vladimir Poutine a décidé de remettre la Russie en ordre et de lui redonner son rang international. Cette politique offensive assortie d’une incontestable atteinte aux libertés publiques inquiète les Occidentaux.
    En 2017, quels sont les problèmes géopolitiques que pose la Russie au monde ? Les commentateurs sont nombreux à dire qu’avec l’intervention russe en Syrie, ce grand pays a retrouvé la place qui est historiquement la sienne parmi les grands pays avec lesquels il faut compter ; quels sont ceux posés à son étranger proche, en particulier à l’Ukraine et enfin à elle-même ? C’est à ces questions compliquées que ce numéro double tente partiellement de répondre. "

    Lien permanent Catégories : Revues et journaux 0 commentaire Pin it!
  • Au-delà de la géopolitique : des hommes...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Xavier Eman, cueilli sur son blog A moy que chault ! et consacré à la crise ukrainienne... Chroniqueur à la revue Éléments, où ce texte avait été publié initialement, Xavier Eman vient de publier Une fin du monde sans importance (Krisis, 2016).

     

    Ukrainiens_Russes_Donbass.jpg

    Au-delà de la géopolitique : des hommes

    Le conflit russo-ukrainien est l’un de ces sujets clivants et passionnels dont raffolent les français depuis au moins l’Affaire Dreyfus. Chacun est ainsi invité à choisir son camp, à s’y tenir fermement, et à considérer celui qui a fait le choix opposé non pas comme un adversaire ou un contradicteur mais comme un ennemi absolu qu’il convient sinon d’éradiquer – cela demanderait trop d’énergie – du moins de mépriser et de haïr.

    Une fois son drapeau de rechange choisi, plus question de nuance, de gradation et ou de prise de distance, sabre au clair et haro sur les lignes ennemies aussi redoutables que virtuelles ! Atlantistes stipendiés par la CIA d’un côté contre Poutinôlatres à la recherche d’une virilité par procuration de l’autre… On s’écharpe alors joyeusement sur ces réceptacles à vacuité que sont les réseaux sociaux, des anciens camarades s’injurient, d’autres se diffament, le « reductio ad hitlerum » vole bas, la mauvaise foi et l’insinuation fielleuse aussi… Tout le monde est vendu, acheté, loué par les officines les plus diverses et manipulé par les services les plus improbables, censés être « secrets » mais dont chacun connait apparemment parfaitement les agissements autant que les intentions… La hargne et la vindicte des uns et des autres sont en général proportionnelles à l’absence complète de toute influence sur la question, de la moindre interaction réelle avec la tragédie concernée. On plante des petits drapeaux sur une carte, on fantasme de grandes alliances futures, on évoque de nobles et belles idées (L’Europe ! Le monde multipolaire !), et de grands concepts (Eurasisme, anti-impérialisme…), sacrifiant allègrement au passage les hommes et femmes de chair et de sang qui se battent et se débattent sous cette avalanche de doctes analyses et de componctieux discours métapo-géopoltiques parfois passionnants mais trop souvent désincarnés.

    Si je n’oublie évidemment pas que ces hommes et ces femmes, qui luttent et qui souffrent, se trouvent des deux côtés de la tranchée, j’évoquerais plus particulièrement le cas des nationalistes ukrainiens à qui, dans les milieux dits « dissidents », au nom « d’enjeux continentaux » déclarés primordiaux, l’on dénie péremptoirement tout droit à l’auto-détermination et à l’indépendance, et que l’on traîne ordinairement dans la boue. A leur encontre, on commet la faute et l’injustice de ne considérer que les conséquences étatiques et institutionnelles de leur engagement et de leur action, en balayant d’un revers de la main la nature et la légitimité originelle de ceux-ci. Un peu comme s’il était désormais interdit de se déclarer « nationaliste » ou « souverainiste » en France du fait de l’intégration de celle-ci à l’Otan et de la soumission de ses dirigeants successifs, de Sarkozy en Hollande, aux injonctions de Washington, et que cette situation nous condamnait impitoyablement à accepter de devenir une province vassale d’un autre puissant voisin. Si l’on ne jauge de l’honorabilité et de la justesse d’une lutte qu’à l’aune de ses conséquences « macro-politiques » à plus ou moins long terme, alors fort peu échappent à la condamnation… Ainsi les « dissidents » au communisme ont-ils été finalement les fourriers du néo-libéralisme le plus sauvage, les militants du Front National ont assuré pendant 20 ans la victoire de la gauche dite « socialiste » et les combattants anti-colonialistes ont fait le lit des dictatures militaires et de l’islamisme radical…

    Or, dans un monde aussi résigné, veule et lâche que le nôtre, il serait bon de s’attarder aussi sur la « geste » d’un peuple jeune et courageux, sur sa valeur morale et éthique, sur sa capacité – devenue anachronique en Occident- de se battre et de mourir pour son drapeau et la foi en son histoire. Quand des jeunes gens à peine majeurs, sur les barricades de Maïdan, affrontaient avec des armes de fortune les forces spéciales de sécurité, qu’ils tombaient sous leurs balles, ce n’était pas pour toucher un chèque de la CIA ou pour complaire au vautour BHL, c’était pour leur dignité d’hommes libres, pour le droit de vivre dans un pays souverain et indépendant, selon le destin qu’ils ont choisi. Et quand le chanteur d’Opéra Wassyl Slipak abandonne le confort économique et social des salles de spectacle parisiennes pour aller combattre et mourir sur le front du Donbass, ce n’est pas pour servir on ne sait quel plan étatsunien d’encerclement de la Russie, c’est pour défendre ce qu’il considère comme étant le sol de la mère partie et mettre sa peau au bout de son identité.

    Leur combat a été dévoyé, instrumentalisé, détourné ? Peut-être. Mais n’est-ce pas là d’ailleurs le destin de toutes les révolutions ? De toute façon, ils n’en sont pas moins des héros, de ces hommes différenciés, fiers et ardents, qui font tant défaut à notre temps de calculateurs et de boutiquiers.

    Dire cela, ce n’est pas haïr la Russie – qui compte bien sûr elle aussi ses morts glorieux - ou dénier à Vladimir Poutine toute qualité politique, ce n’est pas davantage vouloir trancher de façon définitive un débat complexe et ardu que je laisse aux érudits et aux spécialistes, mais juste tenter d’appeler à la raison et à la justice ceux qui oublient un peu trop facilement les hommes derrière les théories et les idées.

    Les nationalistes ukrainiens se sont révoltés et battus pour se débarrasser d’un gouvernement corrompu et vendu à l’étranger. Celui-ci a été malheureusement remplacé par un autre gouvernement corrompu, vendu à un autre étranger… Pour notre part, nous français, sommes également soumis à un gouvernement d’atlantistes corrompus, mais sans nous être ni révoltés ni battus. Ce simple constat devrait nous conduire à un minimum d’humilité et de respect.

    Xavier Eman (A moy que chault !, 22 janvier 2017)

    Lien permanent Catégories : Points de vue 0 commentaire Pin it!
  • Introduction à la géopolitique...

    Les éditions du Rocher viennent de publier un essai d'Olivier Zajec intitulé Introduction à l'analyse géopolitique - Histoire, outils, méthodes. Maître de conférences en science politique à l'Université Lyon III et professeur de géopolitique et de stratégie à l'École de Guerre, Olivier Zajec vient de publier Nicholas John Spykman - L'invention de la géopolitique américaine (Presses universitaires de la Sorbonne, 2016).

     

    Géopolitique_Zajec.jpg

    " Qu'est-ce que la géopolitique ? Pourquoi et comment cette méthode d'approche s'est-elle imposée ? Qui sont ses fondateurs, quelles étaient leurs théories ? Quels outils d'analyse indispensables met-elle à notre disposition pour comprendre les permanences et les ruptures des relations internationales contemporaines ? Illustrée de nombreuses cartes en couleurs, et de cas contemporains, cette introduction simplifiée et pédagogique permet une première approche de l'histoire, des outils et des perspectives de cette discipline.
    Paix, guerre, équilibres, ruptures : l'objectif est ici de clarifier " les enjeux de pouvoir sur les territoires ", dans toute leur diversité. "

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!
  • Pourquoi perd-on la guerre ?...

    Les éditions Odile Jacob viennent de publier un essai de Gérard Chaliand intitulé Pourquoi perd-on la guerre - Le nouvel art occidental. Homme de terrain, spécialiste des luttes de libération nationale et des mouvements de guérilla, Gérard Chaliand s'est toujours intéressé à la stratégie, et on lui doit, outre de nombreux essais, une remarquable Anthologie mondiale de la stratégie, régulièrement rééditée dans la collection Bouquins. Il a raconté son parcours dans La pointe du couteau (Robert Laffont, 2011).

     

    djihadisme,guérilla,guerre asymétrique,guerre psychologique,géopolitique,guerre,islamisme,lutte contre le terrorisme international,moyen-orient,occident,stratégie,stratégies défensives,terrorisme

    " Depuis le retrait du Vietnam, le bilan militaire de la puissance américaine et de ses alliés occidentaux est sans conteste négatif : conflits coûteux, résultats militaires médiocres, conséquences politiques désastreuses.

    Conjuguant l’histoire, la géopolitique et l’observation du terrain, Gérard Chaliand rappelle quels étaient les ingrédients de la victoire – et donc les raisons actuelles de l’échec, notamment au Moyen-Orient.

    Voulons-nous vraiment gagner ces guerres ? À quel prix ?"

    Lien permanent Catégories : Livres 0 commentaire Pin it!