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guillaume travers - Page 7

  • Capitalisme moderne et société de marché...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier, dans leur collection Longue mémoire, patronnée par l'Institut Iliade, un essai de Guillaume Travers intitulé Capitalisme moderne et société de marché.

    Professeur d'économie, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments et a déjà publié Pourquoi tant d'inégalités ? (La Nouvelle Librairie, 2020), un petit essai de réfutation des thèses de l'économiste Thomas Piketty, ainsi que Économie médiévale et société féodale (La Nouvelle Librairie, 2020).

     

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    " Le fait peut-être le plus saillant de notre époque que tout s’achète et tout se vend. Les anciennes relations communautaires se sont dissoutes pour ne plus laisser place qu’au libre déploiement des intérêts individuels. Tous les biens qui nous entourent ne sont plus que des marchandises disponible pour la consommation. Le hiérarchie de valeurs ne sont plus que des hiérarchies d’argent. Ce sont là quelques­-unes des manifestations de ce que l’on nomme «capitalisme», dont les origines et la dynamique ont ici décrites. Ce capitalisme moderne appelle de critiques fondamentales, qui sont également étudiées. "

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  • Démocratie ?...

    Le numéro 50 de la revue Krisis, dirigée par Alain de Benoist, avec pour rédacteur en chef David L'Epée et Guillaume Travers, vient de paraître. Cette nouvelle livraison est consacrée à la démocratie...

    Vous pouvez commander ce nouveau numéro sur le site de la revue Eléments.

    Bonne lecture !

     

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    Sommaire

    Fabrizio Tribuzio-Bugatti / La volonté d’impuissance ou l’ochlocratie comme révolte des élites.

    Michel Lhomme / De la démocratie fédérative : le retour des vieilles amitiés.

    Jean-Claude Paye / Une lutte salariale directement politique.

    David L’Épée / Démocratie directe contre démocratie libérale : un conflit de légitimité.

    Olivier Meuwly / Crise de la démocratie représentative et démocratie directe: ce qu’enseigne l’expérience helvétique.

    Viktor Orban / Document : Qu’est-ce que la démocratie illibérale ? (2018).

    Denis Collin / Considérations sur le déclin et l’agonie probable de la démocratie.

    Antonella Attili / La critique décisionniste de la démocratie libérale par Carl Schmitt.

    Jean-Claude Paye / De la « guerre contre le terrorisme » à la guerre sociale.

    Fabrizio Tribuzio-Bugatti / En finir avec l’État de droit.

    Marc Halévy / Démocratie directe : mythe ou voie ?.

    Édouard Berth / Le texte : Le crépuscule démocratique (1914)., démocratie

    Les auteurs du numéro

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  • Pour un réveil européen !...

    Les éditions de la Nouvelle Librairie viennent de publier, dans la collection de l'Institut Iliade, un ouvrage dirigé par Olivier Eichenlaub et intitulé Pour un réveil européen. Présenté par Philippe Conrad et Grégoire Gambier, il est complété par une postface d'Alain de Benoist.

     

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    " Vivre, aimer, servir, combattre, transmettre, conscients de notre double vocation d’héritiers et de refondateurs : tel est l’appel au grand réveil des Européens que lancent les auteurs de ce livre, membres ou amis de l’Institut Iliade. Les douze chapitres de l’ouvrage nous invitent ainsi à une réflexion actualisée sur les trois impératifs de la triade homérique définie par Dominique Venner.

    Reconnaître la nature comme socle, c’est respecter les équilibres naturels et renouer avec la dimension communautaire de nos tarditions pour rebâtir la cité sur le fondement de notre identité.

    Rechercher l’excellence comme but, c’est cultiver l’exigence envers soi-même et tendre à se dépasser pour renouer le fil de la continuité avec « ce que nous sommes », sous une forme toujours renouvelée, depuis des millénaires.

    Viser la beauté comme horizon, c’est rompre avec l’utilitarisme bourgeois et refuser l’extension du domaine de la laideur, c’est adopter une éthique de la tenue et suivre la voie des « cœurs aventureux », déterminés à ré-enchanter notre monde et retrouver le sens sacré.

    Il n’y a aucune fatalité au déclin des peuples et des nations d’Europe. Lorsque les lumières s’éteignent, les torches doivent s’embrasser !

     

    Ont participé à cet ouvrage : Jean-Philippe Antoni • Alain de Benoist • Anne-Laure Blanc • Thibaud Cassel • Philippe Conrad • Olivier Eichenlaub • Paul Éparvier • Grégoire Gambier • Jean-François Gautier • Jean-Yves Le Gallou • Henri Levavasseur • Alix Marmin • Rémi Soulié • Guillaume Travers. "

     

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  • Demain, le Moyen Age ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un entretien donné par Guillaume Travers à Rébellion à l'occasion de la publication de son essai Économie médiévale et société féodale (La Nouvelle Librairie, 2020). Professeur d'économie, Guillaume Travers est chroniqueur à la revue Éléments et a déjà publié Pourquoi tant d'inégalités ? (La Nouvelle Librairie, 2020), un petit essai de réfutation des thèses de l'économiste Thomas Piketty.

     

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    Entretien avec Guillaume Travers : « le Moyen Âge conserve une puissance d’évocation considérable »

    L’économie médiévale est le fruit de la féodalité. Quelles sont les aspects fondamentaux de ce système que l’on retrouve dans son système économie ?

    Guillaume Travers : Trois éléments me semblent essentiels. Tout d’abord, le système féodal s’inscrit dans un monde essentiellement rural, marqué par un très fort attachement à la terre. Tout y est fortement territorialisé, ancré dans des communautés villageoises, des seigneuries, des provinces. Cela contraste fortement avec le monde antique, qui connaissait la grande ville, le commerce lointain. Le monde médiéval est celui qui communautés qui, dans une large mesure, sont autarciques. Le deuxième point est l’importance de l’idéal de vie communautaire : communautés villageoises dans le monde rural, et communautés de métiers en ville. Tout y est subordonné : rites, fêtes, l’organisation des travaux, etc. Chaque communauté a sa fierté, veut honorer ses saints aussi bien que les autres, etc. Enfin, un point fondamental est l’importance du serment : la hiérarchie sociale est fondée sur des relations d’allégeance mutuelle, qui n’ont rien d’unidirectionnel. Chacun a des devoirs envers les autres. La société est le produit de ces relations fondées sur l’honneur, la parole donnée, la coutume, etc.

    Le monde paysan est fortement marqué par l’aspect communautaire. Comment s’organise la propriété collective des biens communaux ?

    Le monde paysan, qui est évidemment majoritaire, a une très forte dimension communautaire. Les grands moments de la vie paysanne, à commencer par les récoltes, mettent en branle l’ensemble de la communauté. On ne laboure ni ne récolte seul dans son coin : chacun a besoin de tous. La communauté villageoise est donc une communauté de vie, mais aussi une communauté de travail. En outre, sur de nombreuses terres, le concept de propriété n’a pas de sens. Même si la terre est celle d’un seigneur, celui-ci ne peut pas la vendre, en faire ce qu’il veut. Il doit respecter les droits de villageois sur cette terre, pour y faire paître du bétail, y collecter du bois ou des fruits, etc. Ainsi, l’organisation de ces « champs communs » est régulée par un très grand nombre de droits issus des serments passés et de la coutume. Ce n’est ni une propriété privée, ni l’anarchie d’une propriété collective qui ne connaîtrait aucune limite. Sur ce point encore, le Moyen Âge nous apparaît comme un monde peu compréhensible si l’on s’en tient aux cadres mentaux modernes.

    Comment la notion de travail était-elle perçue par les européens du Moyen-Age ?

    Contrairement à l’Antiquité, qui perçoit négativement le travail (le tripalium, d’où vient le mot « travail », est un instrument de torture), celui-ci est central au Moyen Âge. Tout le monde ne travaille pas, bien évidemment : les nobles au moins en sont dispensés, car il se consacrent à la fonction militaire (le cas des religieux est plus complexe, car l’activité monastique valorise le travail manuel). Dans le tiers-état, les communautés sont essentiellement définies par leur métier. La communauté villageoise est avant tout la communauté des paysans, et les corporations du monde urbain sont des communautés de métiers. Cependant, la conception du travail dont témoigne cette organisation est toute différente de la conception moderne : le travail n’y est pas une marchandise, il n’a pas un prix de marché. Tout le but de l’organisation corporative est d’encadrer le travail, de fixer sa juste valeur indépendamment de l’offre et de la demande, de maintenir une grande exigence de qualité des biens produits, et de permettre à chacun de vivre dignement. Le travail a ainsi un but qualitatif. L’idée selon laquelle le travail serait un moyen de faire fortune, d’accumuler de la richesse, est un non-sens pour les esprits médiévaux : ces esprits visent la qualité, non la quantité. C’est l’essor du commerce, ainsi que l’a bien montré Werner Sombart, qui progressivement orientera l’esprit des hommes vers la seule quantité.

    Les productions et les échanges commerciaux étaient fixés par l’idée de « juste prix ». Qu’implique ce principe ?

    L’idée de juste prix se comprend avant tout par contraste avec le « système des prix » moderne. Aujourd’hui, pour nous, le prix d’une chose est quelque chose d’impersonnel : c’est le résultat de la confrontation d’une offre et d’une demande. On regarde par exemple les prix des matières premières, ou des denrées alimentaires, monter et baisser sans y attribuer aucune valeur morale, aucune signification. Ces prix résultent de la pure confrontation de milliers d’intérêts privés sur le « marché » mondial. À l’inverse, le « juste prix » est un prix qui reflète une vision du bien commun. Par exemple, le prix d’un bien doit être suffisamment élevé pour rémunérer le travail d’un artisan, la qualité d’une œuvre. Mais il ne doit pas être trop élevé pour permettre à la communauté de vivre. Un autre exemple parlant est celui d’une pénurie alimentaire. Sur un marché libre, celui qui a un stock de grains peut l’écouler à prix d’or en exploitant la farine. La théorie du « juste prix » nous dit au contraire qu’il doit offrir son grain à prix raisonnables, précisément parce que c’est intérêt de la communauté qui est en jeu.

    Quelle était la place de l’argent et du crédit dans ce modèle économique ?

    Il faut distinguer deux choses, l’argent et le crédit. Concernant l’argent, la monnaie, sa place est marginale. Dans une large mesure, on peut dire que le Moyen Âge naît comme une réponse à la « famine monétaire » (Marc Bloch) qui suit l’effondrement de l’Empire romain et l’irruption de l’islam en Méditerranée. Si la monnaie n’est plus couramment disponible, alors il faut trouver d’autres modes d’échange. Ce sera le don et le contre-don, et ce seront aussi les serments. Par exemple, puisque la quantité de monnaie n’est pas suffisante pour payer des salaires, on recours à d’autres engagements : un seigneur laisse exploiter sa terre, mais exige en retour un paiement en nature (champart). Quant aux valeurs monétaires, elles n’inspirent pas du tout les hommes du Moyen Âge, qui ne se battent pas pour l’argent, mais pour d’autres valeurs, notamment sacrées.

    Concernant le crédit, cette question est souvent mal comprise. Des formes de crédit existent, et les mécanismes de don et de contre-don en sont une : si mon voisin a besoin de tel outil, je lui prête, et il viendra à mon secours dans le futur. Ces opérations de crédit quotidien sont créatrices d’obligations réciproques, sans cesse renouvelées. Elles sont le ciment de la communauté : on se doit aujourd’hui parce que l’on s’est déjà aidé hier, parce qu’il faut sans cesse rendre ce qu’on a reçu. C’est bien différent de l’usure qui, elle, est explicitement condamnée. L’usure est un excès, quelque chose qui brise l’existence communautaire : elle se produit lorsque j’exige trop, tout de suite, en exploitant les nécessités immédiates de mes voisins.

    Guildes et corporations organisent le monde des artisans urbains. Comment se forment et évoluent ses institutions ?

    La naissance des communautés de métiers coïncide avec celle des villes. Cependant, leur histoire primitive est assez mal connue, faute de sources. On ne connaît bien les corporations que plusieurs décennies après leur apparition. Ce qui est certain est la chose suivante : le Moyen Âge est un monde communautés. Durant le haut Moyen Âge, ces communautés sont presque essentiellement rurales. Avec l’essor du monde urbain, un nombre croissant d’artisans s’installent en ville. Les corporations se forment pour devenir leur communauté. Les corporations jouent évidemment un rôle économique (régulation des prix, limitation de la concurrence, etc.), mais ce sont aussi des communautés de vie. Elles garantissent des prestations sociales en cas d’accident, protègent non seulement l’artisan mais aussi sa famille, organisent des fêtes communautaires, honorent des saints propres, etc. Tout au long du Moyen Âge, ce fonctionnement semble satisfaisant, et le rôle structurant des corporations n’est pas remis en question. Ce n’est qu’assez tardivement qu’elles sont attaquées, essentiellement au XVIIIe siècle, et par ceux qui refusent toute vision communautaire de l’existence, au nom d’un individualisme abstrait. À ce moment-là, les choses n’ont plus grand-chose à voir avec ce qu’elles ont longtemps été. En effet, au XVIIe et au XVIIIe siècles principalement, l’interventionnisme royal va progressivement dénaturer le fonctionnement des corporations : alors qu’elles étaient un composant fonctionner de l’ordre social, leur statut a peu à peu évolué pour devenir un privilège royal qu’on achète.

    L’origine du capitalisme en Occident fait débat. Comment expliquer qu’il naisse et se développe en Europe à la fin du Moyen-Age ?

    La question est fort complexe, et j’y consacre d’ailleurs un second volume (Capitalisme moderne et société de marché) à paraître dans quelques jours chez le même éditeur. Pour faire simple, disons qu’il y a plusieurs forces. La première et la plus puissante est la philosophie individualiste, source du libéralisme, qui est portée par la classe bourgeoise montante. La source même de cette philosophie fait débat, et des influences religieuses (judaïsme, protestantisme) sont indéniables. Il y a ensuite la montée en puissance des Etats centralisés : ces Etats se construisent en partie contre les attachement plus locaux, contre les féodalités, les provinces, etc., qui étaient le cœur du monde médiéval. Il y a enfin un rôle de la technique, qui se manifeste un peu plus tard : au XIXe siècle, les chemins de fer permettent un décloisonnement des provinces sans précédent.

    Au 19ème et au 20ème siècle, de William Morris à Werner Sombart, des courants très différends vont idéaliser et réhabiliter l’apport communautaire médiéval. Quelle place conserve dans l’imaginaire européen ce « contre-modèle  » dans son opposition au capitalisme triomphant ?

    Il est absolument frappant que tout le XIXe siècle contribue à réhabiliter le monde médiéval : outre les deux noms que vous mentionnez, on pourrait aussi citer tout le courant romantique allemand, de nombreux auteurs catholiques, quantité de romans de chevalerie anglais. Les hommes de ce siècle ont sous les yeux le triomphe du capitalisme, qui est particulièrement violent au XIXe siècle : déracinement de l’ancienne population rurale, abandon des fêtes, des traditions populaires, destruction de la nature et enlaidissement du monde par les usines, etc. S’il est parfois idéalisé, le Moyen Âge conserve une puissance d’évocation considérable. Je crois qu’il en est toujours ainsi aujourd’hui. Le mélange de sacré et de chevaleresque, l’architecture de lourdes pierres, la légèreté des cathédrales, l’existence communautaire, sont autant d’images qui éveillent l’imaginaire de nombres de nos contemporains. Notons enfin que les historiens ont depuis longtemps fait litière de l’idée d’un « sombre » Moyen Âge : il faut pour cela rendre grâce à Marc Bloch, Georges Duby, Jacques le Goff, Régine Pernoud, et quelques autres.

    Pensez-vous que le « socialisme féodal » soit une source d’inspiration encore d’actualité ?

    Je pense que le modèle économique féodal peut nous inspirer. Tout d’abord, je pense que nous pourrions partiellement y revenir, qu’on le veuille ou non : les grandes villes sont de plus en plus invivables, il y a un vrai besoin de réenracinement, de circuits courts, etc. Je vois autour de moi des petites communautés en train de se reformer en milieu rural. Tout cela est évidemment le fait d’une minorité très consciente. Mais les circonstances pourraient accélérer la dynamique de manière imprévue. N’oublions pas que la fin de l’Empire romain a vu la population des villes s’effondrer (celle de Rome divisée par 20) : la civilisation urbaine n’est pas un acquis, et pourrait refluer un jour. Il nous faudra alors d’autres modèles.

    Guillaume Travers (Rébellion, 31 août 2020)

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  • Charles Péguy et Georges Bernanos...

    Nous vous signalons la parution du nouveau numéro de la revue Nouvelle Ecole (n°69, année 2020), dirigée par Alain de Benoist, avec un dossier consacré à Charles Péguy et Georges Bernanos. La revue est disponible sur le site de la revue Éléments. Les parisiens pourront également la trouver à la Nouvelle Librairie

     
     

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    Au sommaire :

    Bernanos et Péguy. Vocation et saluts de la France (Thibaud Collin)

    Le socialisme de Péguy (Jean-Louis Prat)

    Mystique et politique chez Péguy. Entretien avec Alain de Benoist

    L’habitude, source du désespoir chez Charles Péguy (Matthieu Giroux)

    « Les cahiers de la Quinzaine » (Geraldi Leroy)

    Avec Jeannette. Bruno Dumont et Charles Péguy (Ludovic Maubreuil)

    Bibliographie Péguy, 2005-2020 (Alain de Benoist)

    Leur présence réelle. Témoignage (Rémi Soulié)

    La Libération n’a pas eu lieu (Richard Marcaire)

    Un « contemplatif en action ». Entretien avec Romain Debluë, Rémi Soulié

    Orwell, Bernanos : destins croisés (Thomas Renaud)

    La leçon espagnole de Bernanos (Michel Lhomme)

    Arthur Machen, une influence souterraine de Georges Bernanos ? (Juan Asensio)

    Bibliographie Bernanos, 2005-2020 (Alain de Benoist)

    Encadrés divers (Péguy – Bernanos)

    Varia
    Au cœur du capitalisme : la révolution de la société anonyme (Guillaume Travers)

    Habitat circumpolaire et tradition indo-européenne (Jean Haudry)

    L’exil d’Ovide et le nom secret de Rome (Felice Vinci)

    Denys Talon : un double imaginaire de Charles Maurras (Jean-Louis Prat)

    Actualité de la critique sociale de Raymond Ruyer (Jacques Carbou)

    Le Journal philosophique de Heidegger (Francis Moury)

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  • Le retour boomerang de la race !...

    Le nouveau numéro de la revue Éléments (n°185, août 2020 - septembre 2020) est en kiosque !

    A côté du dossier consacré à nos ancêtres, les Gaulois réfractaires, on retrouvera l'éditorial d'Alain de Benoist, les rubriques «Cartouches», «Le combat des idées» et «Panorama» , un choix d'articles variés et des entretiens, notamment avec le psychiatre Jean-Pierre Lebrun, les historiens Patrick Gueniffey et Pierre Ducrey, les céliniens Pascal Ifri et Marc Laudelout et l'académicien Marc Fumaroli ainsi que les chroniques de Xavier Eman, d'Olivier François, de Laurent Schang, d'Hervé Juvin, de Ludovic Maubreuil, de Bruno Lafourcade, de Guillaume Travers, d'Yves Christen, de Bastien O'Danieli, de Slobodan Despot et de Jean-François Gautier...

    Bonne lecture !

    Vous pouvez commander ce numéro ou vous abonner sur le site de la revue : http://www.revue-elements.com.

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    Au sommaire :

    Éditorial

    Dictature ? par Alain de Benoist

    L’entretien

    Jean-Pierre Lebrun : la fin de la « loi du père ». Propos recueillis par Thomas Hennetier

    Cartouches

    Paris avant liquidation, par Olivier François

    Une fin du monde sans importance, par Xavier Eman

    Cinéma : l’homme blanc, nouvel ennemi public n° 1, par Ludovic Maubreuil

    Carnet géopolitique : la fabrique d’une nation, par Hervé Juvin

    Champs de bataille : à Rastatt, sur la rive droite (II), par Laurent Schang

    L’hardiste, par Bruno Lafourcade

    Économie, par Guillaume Travers

    Bestiaire : comme un flamant parmi la foule, par Yves Christen

    Sciences, par Bastien O’Danieli

    Le combat des idées

    La race über alles : un retour inattendu, par Pierre Bérard

    Privilège blanc. Et si on lisait les penseurs décoloniaux, par Éric Maulin

    Entretien avec Patrice Gueniffey : dans la tête des déboulonneurs de statue, propos recueillis par Marie Chancel

    Le capitalisme au secours de Black Lives Matter, par Marie Chancel

    Zeev Sternhell, l’historien qui « marchait la tête en bas », par David L’Épée

    Le coronavirus et les morts-vivants, par David L’Épée

    Pourquoi il faut lire Thomas Clavel, par François Bousquet

    Porte-conteneurs : les sans-papiers milliardaires de la mondialisation, par Guillaume Travers

    Miyamoto Musashi, entre bushidô japonais et chevalerie française, par Laurent Schang

    Doit-on encore lire Saint-Loup si l’on veut grimper la face nord de l’Eiger ? Un débat entre Anne-Laure Blanc et Bruno Favrit

    Renouveau païen : comment les Lituaniens font revivre l’ancienne foi, par John Lambla

    Le sépulcre de Lucette Destouches, épouse de Céline, par Arthur Pauly

    Marc Laudelout et Pascal Ifri : les pamphlets de Céline au pilori, propos recueillis par Émeric Cian-Grangé

    Alain de Benoist, lecteur de Céline : « La liberté d’expression ne se partage pas », propos recueillis par François Bousquet

    Lettre à Émeric Cian-Grangé : d’un pamphlet l’autre, par Michel Marmin

    Pierre Ducrey : la Grèce à l’origine du modèle occidental de la guerre ? Propos recueillis par Laurent Schang

    Le plus grand musée érotique du monde : visite avec Michel Froidevaux, propos recueillis par David L’Épée

    Portrait de Jean Montaldo, l’anti-Edwy Plenel, par Pascal Eysseric

    Dossier

    Nos ancêtres les Gaulois réfractaires

    Pour une contre-histoire de l’esprit français, par François Bousquet

    Voltaire et le french bashing, une invention française, par François Bousquet

    Marc Fumaroli : « Le français est le latin des Modernes », propos recueillis par François Bousquet

    Molière : « La plus claire expression du génie de notre race », par François Bousquet

    Une, mais invisible : pour une France plurielle, par François Bousquet

    Au pays des exceptions : sous l’uniforme, le multiforme, par François Bousquet

    Panorama

    L’œil de Slobodan Despot

    Reconquête : Coronavirus, le bol de lait de chèvre de ma grand-mère, par Slobodan Despot

    Un païen dans l’Église : combattre la Tarasque à Montmajour, par Bernard Rio

    L’anti-manuel de philosophie : un bac sans philo, par Jean-François Gautier

    L’esprit des lieux : la Vénétie, sur la pointe des pieds,  par Anne-Laure Blanc

    C’était dans Éléments : éloge de Jacques Lacan, par Rémi Soulié

    Éphémérides

     

     

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