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grece - Page 17

  • Les snipers de la semaine... (25)

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    Au sommaire :

    - sur Causeur, Jérôme Leroy flingue le luxembourgeois Jean-Claude Juncker, président de l'Eurogroup et éminent représentant des euro-mondialistes bruxellois...

    Le régime Juncker contre la mauvaise Grèce

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    - sur Justice au singulier, Philippe Bilger mouche la France d'en haut qui a choisi de se servir plutôt que de servir...

    Plus un pur dans la France d'en haut ?

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  • Tour d'horizon... (8)

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    Au sommaire :

    - sur Marianne, Jacques Sapir revient, en trois articles, sur la crise grecque et les risques d'explosion de l'euro...

    Derrière la crise grecque, l'explosion de l'euro ?

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    - sur Causeur, Jérôme Leroy voit dans l'actualité quelques signes annonciateurs de la fin d'un monde...

    La saison sèche de la fin du monde

     

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  • Chrétiennes et musulmanes, les racines de l'Europe ?...

    Les racines de notre Europe sont-elles chrétiennes et musulmanes ? Tel est le titre de l'essai historique de Guy Rachet, publié aux éditions Jean Picollec. A cette question importante, l'auteur, spécialiste de l'antiquité, et en particulier de l'Egypte ancienne, apporte une réponse qui réfute la vulgate actuelle. Ni musulmanes, ni chrétiennes, les racines de l'Europe sont essentiellement gréco-latines. L'ouvrage est particulièrement bien documenté et est doté d'une riche bibliographie.

     

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    "Les racines de l'Europe ? Voilà un sujet important et d'actualité. Guy Rachet, avec sa culture, se fondant sur une vaste documentation sérieuse, diversifiée, s'attaque. souvent avec verve et toujours avec courage, à ce débat voire à ce choc des civilisations. Textes et références à l'appui. Guy Rachet prouve que sur le socle des Celtes, Germains, Slaves, Latins, Hellènes s'est épanouie une civilisation novatrice et libératrice. Il atteste que le Moyen Âge européen n'a jamais été la période obscure et barbare que d'étranges " europhobes " ont professée. qu'il n'y a jamais eu de rupture avec la tradition gréco-romaine, et que, contrairement à l'islam dont le Coran a toujours été aux fondements de l'enseignement, celui des clercs du Moyen Age était établi avant tout sur la connaissance des auteurs latins dits " profanes ". Guy Rachet met ici en valeur la prodigieuse floraison d'art, de peinture. de sculpture, d'architecture (romane et gothique), de littérature, de philosophie et de science, qui marque cette période. Un ensemble qui fait de l'Europe du Moyen Age puis de la Renaissance un des joyaux de la civilisation. Il est patent que c'est à la Grèce que l'Europe doit ce qui la distingue dans le concert des peuples et des nations."

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  • La guerre civile à l'horizon de l'Europe ?...

    Nous reproduisons ci-dessous un article du magazine Flash, cueilli sur le site Mecanopolis, signé par Clovis Casadue, et consacré aux prévisions d'aggravation de la crise en Europe...

     

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    Pendant les révolutions et les catastrophes, la crise continue !

    Les révolutions arabes et la catastrophe nucléaire de Fukushima ont détourné notre attention de la crise des Etats européens depuis le début de l’année. Pourtant la situation continue de se détériorer. Malgré des réformes drastiques, le Portugal est tombé sous la tutelle du Fonds Européen de Stabilité Financière et du FMI. En Espagne, la situation économique se détériore tous les jours un peu plus et la plupart des analystes s’attendent à ce que le pays se retrouve en situation de cession de paiement au plus tard d’ici l’automne prochain.

    Malgré l’aide du Fonds Européen et du FMI octroyée en juin dernier, la Grèce est loin de retrouver un équilibrer budgétaire. Dans la salve de rapports qui ont ponctués les réunions organisées par le FMI et le G20 à Washington le week-end dernier (1), l’un d’entre eux pointe gravement du doigt Athènes. Le document évoque même une possible restructuration de la dette grecque. En clair, cela veut dire que le pays est à nouveau très proche du défaut de paiement. Un scénario catastrophe pour les banques qui détiennent les obligations d’Etat de la Grèce, en premier lieu l’Allemagne et la France. Deux solutions sont possibles pour éviter le pire : durcir les conditions du plan d’aide et mettre encore davantage à contribution la population grecque par de nouvelles mesures d’austérité, au risque de provoquer une crise sociale majeure, ou remettre de l’argent au pot par une rallonge du Fonds Européen et du FMI. Pour l’heure, Athènes, en présentant ce lundi d’autres mesures d’économies, telles que de nouvelles coupes budgétaires, a choisi la première solution.

    Dévaluation de l’euro

    Selon une note confidentielle publiée le 15 février dernier dans une publication allemande (2) plusieurs hauts responsables de l’UE auraient recommandé à leurs proches collaborateurs de transformer une part de leurs économies en métaux précieux. Le fait que des responsables de l’UE se préoccupent des investissements et de la prévoyance de leurs subordonnés est plutôt rare. Mais le document de l’UE explique la raison pour laquelle le vice-président fit une exception. Citation : « Nous nous attendons à une forte poussée d’inflation pour 2011, à une augmentation des taux d’intérêts directeurs et à un renchérissement massif des principales matières premières. Nous devons nous attendre à de nouvelles ondes de chocs sur les marchés financiers et l’euro va être pris dans une spirale de dévaluation. » Sur la plan de la crise sociale, le document est encore plus alarmant : « La conjonction dans les pays membres d’un chômage accru et d’un démontage de l’Etat social renforcera les dangers de violences. A moyen terme, nous devrons réduire la sécurité sociale à son minimum, même si cela devait provoquer des révoltes et de la violence

    De la nécessité de faire diversion

    Comme l’autorité de l’Etat ne peut en aucun cas être contestée, pas plus que le pouvoir – intimement lié – de l’oligarchie financière, il est donc nécessaire de trouver le moyen de faire diversion afin de catalyser la colère du peuple. L’islamophobie, qui ne cesse de croitre depuis plusieurs années et qui est en passe d’être renforcée grâce à la vague d’immigration venue des pays d’Afrique du Nord, peut être encore attisée afin de détourner les populations des réels problèmes de notre société. C’est ce qu’indique un rapport secret de la CIA publié le mois dernier (3). Et quand un document prétendument confidentiel de cette agence de renseignement devient public, c’est qu’il a pour but d’être utilisé à des fins de propagande. Ce rapport prétend mettre en garde contre « la possibilité de guerres civiles dans certaines parties de l’UE. » Selon le texte « 70% des délinquants incarcérés en Espagne et en France sont d’origine musulmane. L’Europe, avec son taux important d’immigrés, est considérée comme faible et proche du déclin. Le risque de troubles augmente d’année en année.» La CIA voit également dans les graves émeutes de jeunes de ces dernières années en France, au Danemark, en Suède, aux Pays-Bas et en Grande-Bretagne des « signes avant-coureurs » des guerres civiles à venir. « La raison en est le manque de volonté de s’intégrer d’une partie des immigrés qui créent des zones de non-droit par la force des armes alors que l’on désarme systématiquement la population. » indique encore le document, avant de conclure que cette situation va renforcer « l’apparition de mouvements nationalistes en Europe qui entraîneront, dans les années 2012 à 2016, des tensions ethniques et religieuses dans tous les Etats d’Europe et l’expulsion des musulmans. »

    Choc des civilisations

    La théorie du choc des civilisations n’est qu’un grossier mensonge. Mais il convient maintenant de lui donner une réalité, ce à quoi travaillent les officines de propagande et d’actions clandestines – ainsi que les laquais politiques qui sont à leurs ordres – de sorte à créer une déstabilisation psychologique des populations propre à manipuler l’imaginaire collectif. Les crises successives que nous traversons depuis 2008 ne servent en réalité qu’à restructurer l’économie mondialisée pour permettre la mise en place d’une société 20/80, à savoir celle dans laquelle le travail de 20 % de la population mondiale sera suffisant pour soutenir la totalité de l’appareil économique de la planète ; les 80 % restant étant superflus et destinés à disparaître. Les guerres civiles en cours d’élaboration et les autres catastrophes qui ne tarderont plus à s’abattre sur nos existences ne seront créées et utilisées que pour atteindre cet objectif.

    Néanmoins, ce monde cataclysmique que l’on veut nous imposer n’est en rien une fatalité. Comme nous l’avons indiqué à plusieurs reprises, nous devons nous garder d’oublier ce fait d’expérience que l’action de quelques individus, ou de groupes humains très restreints, peut, avec un peu de chance, de rigueur, de volonté, avoir des conséquences incalculables sur les évènements en cours.

    Clovis Casadue (Flash, 21 avril 2011)

    Notes :

    1. Les 16 et 17 avril 2011

    2. Vertrauliche Mitteilungen du 15 février 2011

    3. Inter Nachrichten n° 387, mars 2011, et Zeit-Fragen du 4 avril 2011

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  • Jacqueline de Romilly, la passion de transmettre...

    Nous reproduisons ci-dessous le bel article d'hommage qu'Alain de Benoist a consacré à Jacqueline de Romilly, dans le mensuel Le spectacle du monde du mois de janvier 2011.

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    Jacqueline de Romilly, la passion de transmettre

    De la Grèce ancienne, à laquelle elle consacra toute sa vie, elle disait qu’elle n’était pas une relique, mais un « trésor pour l’éternité ». Disparue, le 18 décembre, à l’âge de quatre-vingt-dix-sept ans, elle combattit, jusqu’à son dernier souffle, pour tenter de sauver les études classiques.

    Elle avait découvert la Grèce encore toute jeune fille, et dès lors, plus rien d’autre n’avait compté à ses yeux. A la fin de sa vie, devenue quasi aveugle, tel Homère si l’on en croit la tradition, son visage était comme celui d’Hécube, une vieille pomme toute ridée, entourée d’un flot de cheveux blancs. Des Grecs, elle disait : « Ils ont été ma vie et mon bonheur. » Elle est aujourd’hui plus que jamais avec eux. Jacqueline de Romilly a rejoint l’Olympe le 18 décembre dernier, à l’âge de quatre-vingt-dix-sept ans.

    Contrairement à ce que l’on a dit, elle ne fut pas la première femme à entrer à l’Ecole normale supérieure de la rue d’Ulm (plusieurs autres l’avaient précédée, dont Simone Weil, son aînée de quatre ans), mais elle fut la première femme lauréate du concours général, la première femme agrégée de lettres, la première appelée à enseigner au Collège de France, la première élue à l’Académie des inscriptions et belles-lettres, la deuxième (après Marguerite Yourcenar) à entrer à l’Académie française.

    Née à Chartres le 26 mars 1913, elle était la fille de Maxime David, un professeur de philosophie qu’elle n’a pratiquement jamais connu : un an après sa naissance, celui-ci était tué sur le front, dans les dernières heures de la bataille de la Marne (où tomba également Péguy). Elle fut élevée par sa mère, la romancière Jeanne Malvoisin, qui avait connu son père au cours de Bergson, au Collège de France, et à qui elle voua durant toute sa vie une admiration éperdue.

    Elève, rue d’Ulm, de l’helléniste Paul Mazon, agrégée de lettres en 1936, elle se marie en 1940 avec Michel Worms de Romilly, dont elle divorcera en 1973. D’origine juive par son père, elle doit se cacher pendant l’Occupation. Après la guerre, elle devient professeur de lycée. Elle enseigne le grec, notamment à Versailles, à Bordeaux et à Lille, puis à la Sorbonne à partir de 1957. En 1973, elle obtient une chaire (La Grèce et la formation de la pensée morale et politique) au Collège de France. Elle entre en 1989 à l’Académie française, dont elle deviendra la doyenne d’âge après la mort de Claude Lévi-Strauss, en 2009.

    Dans le conflit séculaire entre Athènes et Jérusalem, elle avait résolument choisi Athènes. Nietzsche disait que « le Grec est celui qui, jusqu’à présent, a mené l’homme le plus loin ». Les Grecs ont en effet inventé la philosophie, qui est une manière d’exister, la tragédie, la politique, l’histoire, la rhétorique, la médecine, et même la liberté. La pensée grecque est en ce sens une pensée aurorale. « L’égard aux Grecs est l’à-venir de la pensée », disait Heidegger. Jacqueline de Romilly ne parlait toutefois pas de la Grèce à la manière d’un Marcel Conche ou d’un Jean-Pierre Vernant : elle ne traitait pas de la Grèce du Ve siècle en philosophe ou en anthropologue, mais avec le savoir de l’helléniste traditionnel.

    Très accessible au grand public, son œuvre – une bonne cinquantaine d’ouvrages – explore la Grèce ancienne sous tous ses aspects, principalement littéraires, moraux et politiques. Elle a publié des livres sur des maîtres de la tragédie grecque, comme Eschyle et Euripide, des personnages historiques ou littéraires, comme Hector ou Alcibiade, mais la grande affaire de sa vie fut l’œuvre de Thucydide – « l’un des hommes de ma vie », disait-elle –, à qui elle avait consacré sa thèse de doctorat (Thucydide et l’impérialisme athénien) et dont elle fournit elle-même une traduction de la célèbre Histoire de la guerre du Péloponnèse (cinq volumes, 1953-1972), récit du conflit qui opposa Sparte et Athènes au Ve siècle avant notre ère. Citons aussi des essais aussi essentiels que le Temps dans la tragédie grecque (1971), Problèmes de la démocratie grecque (1975) ou son Précis de littérature grecque (1980).

    On a dit qu’elle incarnait une « conception humaniste de la culture ». Formule convenue et mot bien galvaudé. Jacqueline de Romilly savait en fait que travailler sur le passé, c’est avant tout travailler sur les sources du présent. C’est dire que pour elle le grec ancien n’était pas une relique, mais un « trésor pour l’éternité », ainsi que Thucydide le disait lui-même de sa Guerre du Péloponnèse. « Mon admiration pour les textes grecs, disait-elle, se fortifie du sentiment qu’au-delà de leur beauté, ils sont d’une grande utilité. Ils vont au fond des choses : à travers la construction d’images concrètes qui s’incarnent dans les héros, ils visent l’essentiel, l’éternel, le permanent. Il n’y a pas dans ces textes de place pour des théories générales abstraites. On nous parle de la vie : Achille est furieux, Patrocle et Hector sont morts, Andromaque est désespérée. Toutes ces images sont autant d’archétypes et de symboles. »

    A sa mort, le ministre de l’Education nationale, Luc Chatel a rappelé combien elle avait, toute sa vie durant, cherché à « transmettre sa passion ». Il aurait pu dire aussi qu’elle avait la passion de transmettre. Or, sa douleur, précisément, fut de voir s’accumuler les conditions qui rendaient impossible la transmission de son savoir. La fin de sa vie fut en effet assombrie par le rapide déclin des langues classiques à l’école. Voyant les classes de grec fermer les unes auprès les autres, Jacqueline de Romilly constata rapidement que « les études classiques sont menacées d’une totale disparition, et cela au moment même où se construit cette Europe dont ces disciplines sont l’héritage commun ». Dans cette agonie, elle voyait le « triomphe d’un utilitarisme à courte vue ».

    « L’erreur, soulignait-elle, vient de ce que l’on considère l’enseignement comme la transmission d’un savoir utile, et non comme une formation de l’esprit. Or, le grec et le latin servent avant tout à cela, à la formation de l’esprit. »

    La tragédie grecque lui ayant appris l’inefficacité des chœurs de pleureuses, elle ne se contentait pas de déplorer, mais se battait pied à pied pour expliquer « à quoi sert le grec ». Aussi, dans les dernières années de sa vie, s’était-elle surtout consacrée à l’association Sauvegarde des enseignements littéraires, qu’elle avait fondée en 1992. Elle exprima aussi sa douleur et son indignation dans son livre l’Enseignement en détresse, paru en 1984. Alain Peyrefitte, qui l’accueillit à l’Académie française le 26 octobre 1989, déclara à cette occasion : « Comment cueillir les fleurs françaises, si on ne prend soin de cultiver les racines grecques et latines ? »

    Ancienne présidente de l’Association Guillaume Budé, fondée en 1917 pour diffuser la culture antique, docteur honoris causa de nombreuses universités, couverte de prix et de distinctions, Jacqueline de Romilly était tout spécialement appréciée par les Grecs. « La Grèce est aujourd'hui en deuil », a dit le ministre grec de la Culture en apprenant sa mort.

    En France, lors sa disparition, tout le monde – de Luc Chatel à Martine Aubry, de Frédéric Mitterrand à Bertrand Delanoë – a exprimé son « émotion ». Sans aller toutefois jusqu’à s’émouvoir aussi de la quasi-disparition des études helléniques.

    Alain de Benoist (Le spectacle du monde, janvier 2011)

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  • Dieu et la science...

     

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    Le numéro de janvier 2011 de la revue Le spectacle du monde est en kiosque. 

    Le dossier est consacré à Dieu face à la science. On pourra y lire , notamment, un article de Jean-François Gautier ("Le cosmos, avec ou sans Dieu ?") ainsi qu'un superbe texte de Raymond Bourgine ("Le dialogue de Pascal et de Nietzsche"). 

    Hors dossier, on pourra aussi lire un hommage d'Alain de Benoist à Jacqueline de Romilly, et on retrouvera les chroniques habituelles de Patrice de Plunkett et d'Eric Zemmour.

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