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france - Page 8

  • Le grand malaise du pouvoir...

    Les éditions du Cerf viennent de publier un essai d'Arnaud Benedetti intitulé Comment sont morts les politiques ? - Le grand malaise du pouvoir. Rédacteur en chef de La Revue politique et parlementaire, Arnaud Benedetti est également professeur associé à Sorbonne Université, ainsi qu'aux Hautes études internationales et politiques.

     

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    La politique n'est plus ce qu'elle était. Impuissante et déclassée...

    Il était une fois un pays, la France, qu'avait fait la politique et qui était fait pour la politique. Il en était la terre de toutes les conceptions, raisons et déraisons, passions et pondérations. Ce temps n'est plus.
    Pourquoi assistons-nous au dépérissement de la politique ? Pourquoi n'assume-t-elle plus et ne protège-t-elle plus ni le peuple et les libertés, ni la nation et les citoyens ? Pourquoi ne résiste-t-elle pas à l'emprise de la globalisation, de l'individualisme et de la technique ? Comment cède-t-elle à la mainmise de la communication, du ritualisme et de l'expertise ? Comment abdique-t-elle son devoir de décision face aux opinions instantanées et volatiles ? Et comment les trois derniers quinquennats ont-ils accéléré le mouvement ?
    C'est en mémorialiste impartial et en observateur capital qu'Arnaud Benedetti éclaire ici l'étrange défaite des politiques qui apparaissent déclassés, décrédibilisés, discrédités. En historien qu'il dévoile ce théâtre d'ombres. En chroniqueur qu'il décrypte ses simulacres. En contradicteur qu'il détaille son abyssal bilan qui cumule fractures sociales, désinvestissements civiques, replis communautaires. Et en penseur qu'il nous interroge sur la fragilité de la démocratie.
    Voici, en forme de coup de poing, un appel au réveil. 

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  • Union européenne : taper du poing sur la table, avant de la renverser !...

    Nous reproduisons ci-dessous un point de vue de Paul Derey, cueilli sur Polémia et consacré à la possibilité d'une politique de force de la France vis-à-vis de l'Union européenne pour imposer des choix politiques hétérodoxes...

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    Union européenne : taper du poing sur la table, avant de la renverser !

    Les critiques de l’Union européenne sont omniprésentes à droite, mais les mesures de sortie des traités sont peu populaires. Éric Zemmour, en conférence à Toulon vendredi 17 septembre, estimait qu’il n’est pas question de sortir des traités, mais de cesser d’être « les bons élèves de l’Europe ». À Lille le 2 octobre, il appelait à lancer un ultimatum à Bruxelles, « tenir tête1 ». Détaillons cette position : existerait-il une alternative au Frexit pour la France afin de défier la bureaucratie bruxelloise ? Est-ce possible de désobéir à Bruxelles sans sortir de l’Union européenne ?
    Nous allons étudier et proposer une posture aussi radicale que crédible dans le contexte de la prochaine élection présidentielle ; politique esquissée par certains candidats déclarés. Quelques exemples pour comprendre où se trouve le véritable nœud gordien à trancher, et pourquoi il s’agit des juges français.

    Le mirage de la sortie de l’UE : un Brexit pour une « Global Britain »

    Derrière les critiques eurosceptiques des institutions européennes se cache un problème humain bien plus qu’économique ou juridique. Le Brexit en est une parfaite illustration : si les Britanniques n’ont pas plébiscité le Remain, c’est avant tout par préoccupation du contrôle des frontières et par volonté de reprendre le contrôle sur la politique d’immigration du pays2. C’est chose faite, puisque Boris Johnson propose finalement une politique migratoire plus « ouverte » que jamais : le 13 juillet 2019, il déclarait vouloir régulariser le statut de tous les sans-papiers présents sur le territoire, soit 500 000 rien qu’à Londres; il déclarait de même en juin 2020 vouloir offrir la nationalité britannique à trois millions de Hongkongais à la suite des velléités chinoises sur l’île4. Ces deux mesures de régularisation massive représenteraient près de 6 % de la population britannique…

    La mise en lumière des responsabilités de l’Union européenne et ses satellites ne doit pas conduire à déresponsabiliser les électeurs de ses États membres. Membre des traités européens ou non, une classe politique cosmopolite poursuit une politique cosmopolite. Le “problème européen” est humain et non institutionnel, en premier lieu, les classes politique et judiciaire françaises sont d’abord à blâmer. Michel Barnier déclarait jeudi dernier à propos de la politique migratoire à mettre en œuvre : « Nous ne pouvons pas faire tout cela sans avoir retrouvé notre souveraineté juridique, en étant menacés en permanence par d’un arrêt ou d’une condamnation de la Cour de justice européenne ou de la Convention des droits de l’homme, ou d’une interprétation de notre propre institution judiciaire5. » Derrière sa critique de la CEDH et de la CJUE, il livre une vérité que l’auteur du Coup d’État des juges6 connaît bien : “notre propre institution judiciaire” serait un frein égal à une réforme des politiques migratoires que les Cours européennes.

    La bureaucratie bruxelloise, miroir parfait des États membres

    Il faut d’abord comprendre que les représentants européens des États membres… sont avant tout nommés par les États membres ! En effet, un bref rappel de la nomination du personnel européen dans les différentes institutions s’impose afin de montrer que l’Europe des nations, c’est bien celle en place actuellement. En résumé, les institutions européennes « qui comptent » sont composées par les États membres (voir cet article pour une présentation détaillée des institutions européennes, la nomination de leurs membres, et leurs pouvoirs). En bref, les membres de la Commission sont proposés par les États membres et approuvés par le Parlement européen, les membres du Conseil européen et du Conseil de l’Union européenne sont les membres du gouvernement des États membres, même les juges de la CJUE et de la CEDH sont présentés par les États membres…

    Même les arrêts de la Cour européenne des droits de l’homme (CEDH) ne sont contraignants que par un choix des juges français. Ces derniers sont le principal obstacle à la menée d’une politique patriote. Les membres des institutions européennes sont à l’image des pays qui les composent, en sortir ne garantit donc aucunement de ne plus subir ses effets.

    La résistance européenne en action

    Il serait dommage d’abdiquer le jeu de la politique européenne sans l’avoir joué. Il s’agit de quitter le légalisme, et de rentrer dans la politique, l’arène des rapports de force. Quelques exemples de résistances au rouleau compresseur du politiquement correct occidental et aux juges supranationaux afin de montrer que l’UE n’est que le « léviathan » que nous voulons voir en elle :

    • Les partis de gouvernement et d’opposition en Slovaquie se mettaient d’accord en novembre 2016 pour augmenter le seuil de pratiquants au-delà duquel une religion est reconnue par ce pays (de 20 000 à 50 000), afin de restreindre l’islam. La Slovaquie est un des pays européens les plus restrictifs en la matière, il ne comporte à ce jour toujours aucune mosquée sur son territoire, et ne semble pas décidé à changer7: « L’islam n’a pas sa place dans ce pays », ajoutait l’ex-Premier ministre Robert Fico en mai 20168.
    • En Estonie, la Constitution en vigueur (votée par référendum en 1992) prévoit dans son préambule que l’État « est établi sur le droit inextinguible du peuple estonien à l’autodétermination nationale […] qui garantira la préservation de la nation estonienne et de sa culture à travers les âges […]». Dénoncé comme « ethno-nationaliste9 », le préambule utilise en effet les concepts de nation estonienne (eesti rahvus) et de peuple estonien (Eesti rahvas) ; « eesti ravus » signifiant nation, au sens ethnique. Il y a donc la nation ethnique et la nation civique en Estonie, ce qui permet à certains chercheurs de qualifier l’Estonie, et parfois la Lettonie, de « démocratie ethnique » ; parmi ces chercheurs le sociologue israélien Sammy Smooha, inventeur de ce terme. Ce pays d’environ 1 300 000 habitants a beau déplaire au Conseil de l’Europe10, à l’ONU11 et à la Commission européenne12, son État a toujours pour but la préservation de la nation ethnique estonienne.
    • En Allemagne, la Cour suprême fédérale de Karlsruhe tapait sur les doigts de la Banque centrale européenne concernant ses programmes de rachat d’actifs en mai 202013. En effet, les juges avaient exigé dans leur arrêt que la BCE justifie ces rachats par rapport à son mandat (principe d’attribution), alors même que la Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) validait en 2018 cette procédure de rachat de dette publique. Il s’agit d’une remise en cause retentissante de la primauté du droit européen sur les droits nationaux, qui a entraîné une procédure d’infraction de la Commission européenne en juin 202114 (« Un grave précédent», selon elle). Le gouvernement allemand annonçait en août 2021 « rejeter » cette procédure d’infraction, estimant que la Cour constitutionnelle fédérale n’avait nullement méconnu le droit européen15.
    • Toujours en Allemagne, la même Cour suspendait en mars 2021 la ratification du plan de relance de l’UE pourtant voté par le Parlement allemand, en raison d’un recours pour inconstitutionnalité. Ce recours, rejeté le mois suivant par les juges allemands16, montre cependant qu’un poids lourd de l’UE peut rappeler la primauté de son droit, lorsque ses juges le
    • La Hongrie et la Pologne, ont bloqué plusieurs semaines le plan de relance européen subordonné au respect de « l’état de droit » jusqu’en décembre 202017, remportant une victoire en demi-teinte, car ne « pesant » pas autant que leurs voisins de l’Ouest.

    Enfin, un exemple contraire, afin de montrer que dans l’UE, tout n’est que rapport de force : la Commission européenne annonçait en août 2021 vouloir retirer des subventions européennes à des régions polonaises en raison de leur résistance à la promotion de l’idéologie LGBT. Ces petites régions, fortement dépendantes des fonds européens, se sont couchées une par une quelques semaines plus tard à la suite de ce chantage18. Éric Zemmour, en « meeting » à Lille le 2 octobre, expliquait que la France doit « tenir tête à la Commission de Bruxelles et aux juges européens […]. Nous ne devons pas craindre les rodomontades et les crises d’hystérie de la Commission », car, contrairement à la Pologne, la France n’est pas dépendante des fonds européens, étant contributrice nette au budget de l’UE. Un atout de taille qui fera la différence avec la Hongrie, explique le journaliste. Cette position, qui rappelle le « plan A négociations » et le « plan B Frexit » de Jean-Luc Mélenchon en 2017, semble la meilleure en l’état actuel.

    Perspectives pour 2022 : que la France « tienne tête »

    Nous attendons donc le réveil d’un État fondateur de l’UE qui appuierait les États conservateurs de l’Est. La France pourrait être cet État conservateur, mais Michel Barnier rappelle que nos propres juges sont un frein à une politique patriote, au moins autant que les juges européens. Si le Conseil constitutionnel consacrait en 200619 la supériorité de « l’identité constitutionnelle de la France » contre les directives européennes allant à son encontre, les juges de la rue de Montpensier, menés par Laurent Fabius, sont aujourd’hui peu prompts à affirmer cette identité française : Éric Zemmour a raison de vouloir brider cette institution par une réforme constitutionnelle20.

    Peut-être faudra-t-il sortir la France de l’Union européenne et des autres traités, peut-être d’autres États membres21 le décideront avant nous. Cependant, ces mesures sont majoritairement rejetées par les électeurs du fait de la propagande gouvernementale, d’un sentiment européen diffus mais réel, et surtout de la peur justifiée de telles mesures. La France n’a pas encore tenté la moindre opposition sérieuse en politique européenne, il est urgent que le camp identitaire s’empare de cette question et porte au pouvoir au niveau local et national le changement qu’il souhaite imposer à l’international.

    Au risque d’être répétitif, la droite nationale doit tenter ce qui ne l’a en réalité jamais été au niveau européen : taper du poing sur la table, avant de la renverser. Ce n’est qu’après un possible quinquennat patriote entraînant enfin du ménage dans les institutions françaises d’abord, européennes ensuite, qu’il faudra se poser la question de la sortie des traités. Sans cela, l’incantation mystique d’un Frexit tourné vers l’Afrique sonnera comme ce qu’il apparaît être aux yeux des Français : un reniement de leurs racines, mais surtout une très mauvaise idée.

    Paul Derey (Polémia, 15 octobre 2021)

    Notes :

    1 Éric Zemmour en conférence à Lille, YouTube, 2 octobre 2021.

    2 « Brexit : les motivations de ceux qui l’ont voté », Jean-Christophe Catalon, La Tribune, 28 octobre 2016.

    3 « Régularisation, système à points… Boris Johnson veut revoir la politique migratoire britannique », Bahar Makooi, InfoMigrants, 29 juillet 2019.

    4 « Le pari fou de Boris Johnson », Anthony Bellanger, France Inter, 4 juin 2020.

    5 « La classe politique divisée après les critiques de Michel Barnier contre la justice européenne », Alexis Feertchak, Le Figaro, 12 septembre 2021.

    6 Zemmour (Éric), Le Coup d’État des juges, Grasset, 1997.

    7 « Slovakia bars Islam from becoming state religion by tightening church laws », Gabriel Samuels, The Independent, 1er décembre 2016.

    8 « Robert Fico: “Islam has no place in Slovakia” », Vince Chadwick, Politico, 26 mai 2021.

    9 « Preamble of Estonian Constitution: strive towards ethnic favoritism? », International Centre for Ethnic and Linguistic Studies, 9 avril 2018.

    10 « ECRI – Report on Estonia », European Commission against Racism and Intolerance (ECRI), Council of Europe, 2015.

    11 « Report of the Special Rapporteur on contemporary forms of racism, racial discrimination, xenophobia and related intolerance – Mission to Estonia », Human Rights Council of the United Nations, 17 mars 2008.

    12 « The meaning of racial or ethnic origin in EU lax: between stereotypes and identities », Lilly Farkas, European network of legal experts in gender equality and non-discrimination, European Commission, 2017.

    13 « L’arrêt du 5 mai 2020 de la Cour constitutionnelle fédérale d’Allemagne concernant le programme PSPP de la Banque centrale européenne », Jean-Claude Zarka, Actu juridique, 3 juillet 2020.

    14 « L’Allemagne dans le collimateur de l’UE, l’arrêt de la Cour constitutionnelle constitue un “grave précédent”! », Capital, 9 juin 2021.

    15 « Germany rebuffs EU legal move against Germany over ECB ruling », Reuters, 10 août 2021.

    16 « Feu vert de la justice allemande au plan de relance européen », Armelle Bohineust, Le Figaro, 21 avril 2021.

    17 « Plan de relance européen : la Pologne et la Hongrie se disent prêtes à lever leur veto », Virginie Malingre, Le Monde, 10 décembre 2020.

    18 « Quatre régions polonaises cèdent au chantage LGBT », Visegrád Post, 29 septembre 2021.

    19 Décision n° 2006-540 DC, Conseil constitutionnel, 27 juillet 2006.

    20 Éric Zemmour chez Pascal Praud, « L’heure des pros », CNews, 13 septembre 2021.

    21 « Still unpopular among the public, Polexit is no longer a taboo for the Polish right », Olivier Bault, Visegrád Post, 11 septembre 2021.

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  • La France a-t-elle dit son dernier mot ?...

    Les éditions Rubempré viennent de publier le nouvel essai d'Eric Zemmour intitulé La France n'a pas dit son dernier mot. Le journaliste polémiste poursuit sa réflexion entamée avec Le suicide français (Albin Michel, 2014) et Destin français (Albin Michel, 2018) et veut désormais envisager des solutions qui permettrait de sortir notre pays de son marasme.

     

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    " Dans la tête d'Eric Zemmour. Journal d'une autobiographie politique.

    « J'avais mis au jour dans le Suicide français la mécanique de l'idéologie progressiste qui a conduit notre pays à l'abîme. Mises en danger, ses élites ont compris que la survie de leur projet passerait par la radicalisation du processus de destruction.
    Rarement nous n'avons été aussi affaiblis, désunis, subvertis, envahis qu'aujourd'hui.
    Pas un jour sans sa provocation, sans sa déconstruction, sans sa dérision, sans son humiliation.
    J'ai décidé de poursuivre le récit des choses vues, des choses tues, trop longtemps tues. Pour que la France ne se contente pas d'avoir un futur mais trace aussi les voies d'un avenir. Pour continuer l'histoire de France.
    L'histoire n'est pas finie.
    La France n'a pas dit son dernier mot. » "

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  • Requiem pour la France d'avant...

    Dans « Les portraits d’Éléments », vous pouvez découvrir ce mois-ci un entretien avec Patrick Buisson. Politologue et historien, Patrick Buisson, qui est notamment l'auteur d'une étude historique originale et éclairante, 1940-1945, années érotiques (Albin Michel, 2008), et d'un essai politique important, La cause du peuple (Perrin, 2016), vient de publier La fin d'un monde (Albin Michel, 2021).

     

                                          

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  • La reconquête...

    Les Presses de la Délivrance viennent de publier un roman de politique-fiction de Charles d'Onten intitulé La reconquête. Investi dans la société civile, par ses activités et par ses engagements, Charles d'Onten côtoie de près de nombreux décideurs, dirigeants et politiciens.

     

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    " 2026. La France s'embrase. Pris entre les manifestations monstres des Français attachés à leur identité et les émeutes des banlieues, le gouvernement Macron est sur le point de s'effondrer. Tel est le point de départ d'un roman palpitant sur la reconquête de la France par ses habitants. Le réveil d'un peuple qui tente de se relever avant qu'il ne soit trop tard. Un roman, bien sûr. Mais aussi un scénario parfaitement crédible et que l'actualité rend chaque jour plus vraisemblable. "

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  • Paris-Moscou : Aller simple contre le féminisme...

    Les éditions de La Nouvelle Librairie viennent de publier un essai tonique de Yannick Jaffré intitulé Paris-Moscou - Aller simple contre le féminisme. Professeur agrégé de philosophie, Yannick Jaffré est déjà l'auteur d'un essai intitulé Vladimir Bonaparte Poutine - Essai sur la naissance des républiques (Perspectives libres, 2014).

     

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    " Connaissez-vous la « Journée internationale de la femme », qui se tient chaque 8 mars ? En Russie, c’est une date marquée d’une croix blanche sur l’agenda. Elle donne lieu à une célébration sensuelle de la différence sexuelle, alors qu’elle n’est plus en France qu’une terne commémoration de l’égalité. Les femmes seraient-elles désormais à l’Est, et les féministes à l’Ouest ? À cette question de géographie érotique, Yannick Jaffré répond par un essai enlevé qui mêle anecdotes, analyses historiques, sociologiques, philosophiques et charges polémiques au sabre clair. Pour quelles raisons, la Russie reste-t-elle sourde aux injonctions néo-féministes tandis qu’à l’Ouest les femmes cèdent au mouvement puritain « #BalanceTonPorc » ? Comment des systèmes de lois comparables s’entrelacent-ils ici et là-bas à des mœurs diamétralement opposées ? Russophone et russophile, l’auteur traverse allègrement la frontière culturelle franco-russe et brosse avec ironie un portrait mordant, à Paris et Moscou, des deux ordres amoureux. Un livre jouissif. "

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