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bolchévisme - Page 2

  • Les Mémoires du Général Wrangel...

    Les éditions Ars Magna viennent de rééditer les Mémoires du Général Piotr Nikolaïevitch Wrangel, dernier commandant en chef des Armées blanches pendant la guerre civile russe. Pour disposer d'un aperçu complet sur les Armées blanches et sur la situation politique, on pourra compléter cette lecture avec La guerre civile russe 1917-1922 (Perrin, 2017), d'Alexandre Jevakhoff, et avec La Crimée blanche du Général Wrangel - 1920 (Syrtes, 2014), de Nicolas Ross.

     

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    " Les Mémoires du général Wrangel parurent en 1930 aux éditions Jules Tallandier. Rapidement épuisées, elles ne furent jamais rééditées et elles étaient donc introuvables depuis plus que quatre-vingts ans. Il y a à cette occultation volontaire une raison : elles contredisent deux histoires mythifiées. Celle des partisans des bolcheviques tout d’abord, en montrant que leur victoire ne fut que militaire et absolument pas due à un soutien populaire massif. Celle des partisans des blancs ensuite, en révélant les limites de leur chef suprême, Anton Dénikine, et leurs faiblesses souvent trop humaines.
    Document historique de première importance, Les Mémoires du général Wrangel méritaient d’être de nouveau disponibles. Elles permettront aux chercheurs, aux étudiants, aux militants ou aux simples curieux d’avoir un regard nouveau sur la révolution russe de 1917 à 1920 grâce aux souvenirs, rédigés quasi-immédiatement après les faits, du dernier généralissime des Armées blanches. "

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  • La terreur rouge en Russie...

    Les éditions des Syrtes viennent de rééditer en collection de poche le témoignage de Sergueï Melgounov intitulé La terreur rouge en Russie (1918 - 1924). Sergueï Melgounov est un historien et intellectuel russe, mort en exil en France en 1956.

     

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    " Né quelques mois après Staline, l'historien et journaliste Sergueï Melgounov, socialiste russe modéré, refuse d'émigrer en octobre 1917. Il n'en sera pas moins expulsé de son pays cinq ans plus tard, les bolcheviks ne lui pardonnant pas son intraitable refus des méthodes inhumaines avec l'aide desquelles ils se sont maintenus au pouvoir. Dans son combat, Melgounov, qui fréquente les groupes clandestins de la résistance anticommuniste, dénonce la politique de terreur instaurée dans le pays. Cet engagement lui vaudra vingt-trois perquisitions, cinq arrestations, les interrogatoires de la Tcheka, la prison, la condamnation à mort et, pour finir, le bannissement. Pour évoquer les horreurs de la guerre civile et du " communisme militaire ", Melgounov ne s'en tient pas au terme " atroce ". Il explicite le mot, comme on défroisse une page pour en étaler l'insoutenable contenu. La valeur de ses propos est d'autant plus précieuse qu'il fait parler les victimes et leurs bourreaux, grâce notamment aux nombreux documents et récits qu'il a pu recueillir. En ce sens, son témoignage préfigure celui de Soljenitsyne sur le goulag. Contre Lénine, contre Staline, Melgounov et Soljenitsyne ont brandi la morale de l'homme face aux prétendues raisons de l'histoire et de l'État. La Terreur rouge en Russie a été publié pour la première fois en décembre 1923 à Berlin. La préface de l'historien Georges Sokoloff, professeur émérite à l'Institut national des langues et civilisations orientales, apporte un éclairage indispensable et une dimension historique inédite à cette nouvelle édition. "

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  • La Roue rouge et son journal...

    Les éditions Fayard viennent de publier le Journal de La Roue rouge d'Alexandre Soljenitsyne. La Roue Rouge, c'est l'immense fresque de la Révolution russe, que l'auteur de L'Archipel du goulag a composée sur plus de quarante ans, et qui débute en août 1914 avec le désastre de Tannenberg (même si l'auteur revient également longuement sur l'assassinat du premier Ministre Pierre Stolypine en 1911) pour s'achever en avril 1917 avec l'arrivée de Lénine à Petrograd... Tous les amateurs de cette œuvre puissante, démesurée et passionnante devront donc se procurer sans faute ce Journal !

     

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    " Le Journal de La Roue rouge décrit pas à pas l’écriture de l’œuvre majeure d’Alexandre Soljénitsyne : La Roue rouge. Dans ce « roman » (un peu comme Tolstoï dans Guerre et paix) l’auteur s’interroge sur ses propres origines, il les recherche dans l’histoire, et donc dans l’événement créateur de l’Union soviétique, la révolution de 1917. Il décrypte avec minutie l’enchaînement des faits, mettant en mouvement la matière historique, telle une roue que rien n’arrête dans sa course. Dès sa prime jeunesse, il avait entrevu l’édification de ce projet colossal. Mais ce Journal met en lumière la seule et même motivation profonde de tous ses livres, que ce soit La Roue rouge, Une journée d’Ivan Denissovitch ou L’Archipel du Goulag : écrire au nom des siens, témoigner au nom de tous ceux qui ont été anéantis, réduits au silence et calomniés. Derrière la masse des faits historiques, l’écrivain cherche les causes cachées, accessibles à la seule intuition littéraire. Il devient un super-historien, chargé non seulement de retrouver la vérité, mais de rendre justice à tous ceux que la Roue de l’histoire a écrasés. Chronique de l’écriture d’une œuvre démesurée qu’il devra interrompre bien avant que soit réalisé le projet initial, Le Journal de La Roue rouge est aussi un véritable journal intime où se reflètent, au cœur même de l’atelier de l’écrivain, son itinéraire spirituel et intellectuel et les principaux faits d’une biographie personnelle qui se fond avec l’Histoire, ainsi lorsque la publication de L’Archipel du Goulag « explose » en Occident. Pour ceux qu’effraie le volume de La Roue rouge, ce Journal peut permettre de l’aborder plus facilement. Toutefois, il est une œuvre au sens plein du terme, qui se suffit à elle-même et témoigne d’une expérience de création littéraire hors du commun."

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  • Stéphane Courtois : Lénine, l'inventeur du totalitarisme...

    Le 28 novembre 2017, Martial Bild recevait, sur TV libertés, Stéphane Courtois, à l'occasion de la sortie de son livre Lénine, l'inventeur du totalitarisme (Perrin, 2017). Historien, spécialiste du communisme, Stéphane Courtois reste l'homme qui dirigé la publication du Livre noir du communisme (Fayard, 1997), ouvrage au retentissement mondial. Un entretien passionnant...

     

                                         

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  • Avril 17, la roue rouge...

    Les éditions Fayard viennent de publier le deuxième tome d'Avril dix-sept, qui est aussi le dernier tome de l'immense fresque d'Alexandre Soljénitsyne consacrée aux prodromes de la révolution bolchévique, La roue rouge. Ancien dissident soviétique, avant de devenir un dissident de l'Occident, passé par le Goulag sibérien, Alexandre Soljénitsyne est l'auteur d'Une journée d’Ivan Denissovitch, de L'archipel du Goulag ou de Deux siècles ensemble.

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    " Voici le dernier volume du grand cycle romanesque de Soljénitsyne sur la révolution russe, la Roue rouge.
    Avec Avril dix-sept s’ouvre le deuxième acte après la révolution  de Février : «  Le gouvernement du peuple  ».   Il  couvre la période du 12 avril au 5 mai du calendrier julien   (du 25 avril au 18 mai dans le calendrier grégorien).
    Le tome 1 s’arrêtait sur la victoire du peuple raisonnable de Pétrograd, uni pour soutenir le Gouvernement Provisoire après les affrontements sanglants provoqués dans les rues par des colonnes d’ouvriers armés. Le tome 2, qui s’ouvre le 23 avril (6 mai), montre la paralysie progressive et la décomposition de ce Gouvernement Provisoire, incapable de prendre le pays en main pour l’empêcher de glisser dans le chaos.   En arrêtant là son récit, après quatre nœuds sur les vingt projetés, l’auteur explique  :  «  Dès avril, le coup d’Etat d’Octobre se profile comme inéluctable.  »
    Le résumé des seize nœuds non écrits constitue la seconde partie de ce dernier volume de la Roue rouge. Récit nerveux, saisissant.
    La première partie, qui forme l’essentiel du livre, est rédigée avec le souci de polyphonie et la force d’évocation habituels. Nous sommes tour à tour ce soldat, ce jeune officier, ce paysan, ce ministre. L’enthousiasme, l’amertume ou la perplexité se communiquent à nous. Il en ressort une extraordinaire leçon de politique, mais aussi une leçon de vie. Que faire dans les grands bouleversements de l’Histoire quand tout est emporté comme par une avalanche, quand la bonne volonté est bafouée et la raison impuissante, et qu’on assiste au naufrage de tout ce qu’on aurait voulu sauver  ? Faut-il plier pour survivre  ? " 

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  • La révolution bolchevique...

    La revue Communisme, dirigée par Stéphane Courtois, consacre son numéro annuel, centième anniversaire oblige, à 1917 - La révolution bolchevique. Coordonnateur du célèbre Livre noir du communisme, Stéphane Courtois vient de publier une biographie politique de Lénine. 

     

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    " Russie. Février 1917. La Première Guerre mondiale dure depuis trois ans. Des mouvements sociaux d’ampleur et d’intensité variables éclatent sur tout le territoire de l’empire. En cause : le poids économique de la guerre, les pertes subies sur le front, la stratégie du tsar. Face au refus des troupes de réprimer les manifestations, Nicolas II est bientôt contraint d’abdiquer. Mais les premiers enthousiasmes de la révolution de Février disparaissent lorsque survient Octobre. Parvenus au pouvoir, les bolcheviks mettent en place un appareil d’État terriblement répressif : établissement d’une police politique, la Tcheka, création de l’Armée rouge, organisation de la pénurie, voire de la famine, pour mieux contrôler les villes et les campagnes…Consacré à la révolution d’Octobre proprement dite, cet ouvrage décrypte le coup d’État de Lénine et du parti bolchevique le 7 novembre 1917 à Saint-Pétersbourg, coup d’État qui fit taire les autres acteurs majeurs des premiers mois insurrectionnels, notamment les paysans. Réunissant une équipe internationale d’historiens spécialisés, 1917. La révolution bolchevique donne un aperçu original, fondé sur les recherches les plus récentes, de cet événement central qui bouleversa l’histoire du XXe siècle."

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